𝑫𝑬𝑨𝑵
Tu habites maintenant un petit village en bordure de mer. C'est un lieu très reposant mais malheureusement tu aurait aimé atterrir ici dans de meilleures conditions ou du moins, joyeusement. Etant majeure tu avais décidé d'habiter une petite maison a 5 minutes à pied de la mer. Seule. Cette maison est une maison toute simple et largement suffisante pour toi. Elle te convenait. Etrangement tu t'y sentais chez toi même si tu es arrivée dans cet endroit avec énormément de douleur tu avais décidé de partir pour oublier et tu n'aurais jamais imaginé que cette petite maison te mettrait aussi vite à l'aise.
Tu avais quitté la ville et tout ce qui peut aller avec c'est à dire tes amis tes études ton ancienne maison et toutes tes petites habitudes c'est comme si tout cela c'était détruit, tu es comme détruite. Tu as tout quitté sauf deux personnes. Ces personnes tu n'as tout simplement pas eu le temps de leur dire au revoir, adieu. Elles n'étaient déjà plus là. Elles sont d'ailleurs la raison de ta venue.
D'une part l'overdose de ton père qui est décédé tragiquement puis ensuite le décès de ton petit ou ex petit ami tu ne savais pas ou du moins plus très bien où tu en étais. Tu le trouve égoïste de s'être donné la mort car tu pensais qu'il te partageait chacunes de ses pensées et pourtant il t'a laissé..seule. Il n'a rien mentionné de son mal-être, il n'y avait là aucun indice qui aurait pu te laisser sous entendre qu'il allait mal. Il ne t'a absolument rien laissé mis à part un cœur brisé, le tient.
Comme plus rien ne te retenait là bas tu es venue ici, dans ce petit village. Tu espèrerais qu'il puisse t'aider à faire tes deuils. Maintenant que tu es orpheline livrée à toi même, libre à toi tout les choix que tu pourra faire, de toute façon tu es seule. L'un était mort subitement et l'autre savait pertinemment qu'il n'allait pas réussir à survivre plus longtemps.
Il le savait mais il n'a meme pas pris la peine de te dire adieu, de t'adresser quelques mot pour apaiser ta conscience avant qu'il ne parte.
Au fond tu ne lui en voulais pas c'était peut-être sa façon à lui de ne pas te faire souffrir plus que cela il pensait sûrement que tu allais l'oublier plus facilement en agissant ainsi. Peut-être que ca allait marcher finalement.
Le seul problème est que tu l'aimais d'un amour sincère, tu l'aimes toujours. Tu pensais vraiment reussir à l'oublier, en vain, tristement tu ne pense qu'à lui, il a beaucoup trop d'importance à tes yeux. Seulement tu ne pensais pas que ce village réussirait à te le faire réellement oublier, ne serait-ce qu'un léger lapse de temps.
Ce jour là était sûrement le jour qui t'avais le plus intrigué depuis ta venue dans ce village. Comme chaque jours de pluie tu avais décidé de te balader, la pluie t'apaisait et t'aider à faire le point, à réfléchir. Le bruit qu'elle faisait en affrontant le sol ressemblait à une douce berceuse pour tes oreilles. Il faisait chaud c'était alors en tshirt que tu avais décidé de sortir et de laissé cette pluie parsemer ta peaux.
Tu n'avais rien à faire aujourd'hui et ton job d'été commençait plus tard que d'habitude c'est à dire dans au moins quatre heures. Cela peut te laissait plainement profiter du ciel qui pleurait à ta place pendant au moins deux heures peut-être mêmes trois.
Tes jambes se dirigèrent alors d'elles même à un endroit que tu avais remarqué le jour de ton arrivée ici. C'était une sorte de grosse pierre au sol avec une rivière un peu plus basse à quelques mètres de ce grand rocher à l'entrée d'un petit bois.
Tu sentis une brise caresser ta peau nue, derrière ce petit bois se trouve la mer. C'est alors que le bruit incessant et régulier des vagues se rajoute à celui de la pluie et de la rivière qui coule à flot. A cet endroit, tu te sens bien, ton esprit est libre. Ici tu arrive à faire le vide. Tu étais bien seule certes, mais tu avais pris l'habitude.
Seulement tu ne t'attendais pas à voir quelqu'un apparaître devant toi, ici. Toi tu avais déjà pris place sur ton rocher depuis peut-être une demi-heure maintenant. Tu étais à l'aise alors tu avais fermé tes yeux profitant de la chaude pluie qui te trempait de la tête au pieds. Tu l'entendis arrivé alors qu'il avait marché sur une branche ce qui avait fait assez de bruit pour que tu ouvres tes yeux. Comme toi il n'avait pas échappé à l'eau abondante qui tombait du ciel. Il avait l'air perdu. Lui te fixait déjà. Tu rencontra ses yeux, il avait encore plus l'air perdu maintenant. Il s'arrêta à quelques mètres devant toi. Toi tu le fixais toujours perché sur ton rocher. Chaque mouvement de sa personne t'importait. Il monta avec toi sur ton rocher comme si toute son hésitation avait disparu comme si il avait en toi, trouvé tout le réconfort qu'il cherchait. Cela ne te dérange pas, habituellement tu serais parti lui laissant l'endroit à lui ne voulant confronter personne.
Mais, pas aujourd'hui.
Normalement confronter quelqu'un que ce soit de loin comme de près ne te plaisait pas du tout. Lui, pourtant lui était à tes côtés. Malgrés les incessantes larmes du ciel tu sentis son parfum t'enivrer d'une légère douceur.
Son parfum, te donne le réconfort que tu pensais ne plus chercher. Tu pensais que ta carapace t'avais à mainte reprises permise de t'auto-rassurer, et pourtant maintenant que tu avais goûté à cela, à son parfum sucré, il te sera sûrement difficile de t'en défaire. C'est fou a quel point rien qu'une odeur peut apaiser.
L'atmosphère était très silencieuse lui comme toi n'avait pas osé ouvrir la bouche à fin de ne pas perturbé ce calme. Depuis qu'il s'était assis il n'avait pas levé les yeux en ta direction. Toi, toi tu ne t'étais pas gêné à lui jeter plusieurs coups dœils, autant pour admirer son joli visage que pour chercher à le comprendre.
Toi qui avais perdu goût a la vie étrangement, tout de lui te faisait envie.
Malgrés une certaine tristesse tu vis de l'espoir dans son regard perdu dans le vide. Il est un étrange de personnage. Très calme mais très étrange aussi.
Il est magnifique, trop et ça fait peur. Son regard est toujours autant occupé à scruté le vide pendant que toi tu le scrutais lui. Il paraît de plus en plus triste. Cela te fait énormément de peine. Tu commençais à énormément t'habituer à sa présence.
Chose que tu n'apprécies pas vraiment, t'attacher à quelqu'un n'était pas vraiment inscrit dans tes plans. En tout cas, pas pour le moment, tu n'as pas que ca à faire. T'attacher ne t'intéresse plus depuis ce qui perturbe tes nuits. Tes cauchemars incessants la nuit te déconseille de t'attacher à nouveau. Mais lui tu ne voulais pas le laisser seul, se qui émane de lui, te rappelle ton parcours. Calme mais complètement écorché, comme si tu ne marchais pas droit. Tu essaye, mais quelque chose ne va pas.
Tu sais pourquoi toi tu ne marche pas droit, tu sais pourquoi tu pleures, et tu aimerais savoir pourquoi lui ne marche pas droit.
Pourquoi son chemin à l'air si écorché et pourquoi son cœur a l'air si triste alors que son âme elle, rayonne. Elle rayonne sûrement encore caché derrière de la douleur. Ça tu en es persuadée, un visage aussi harmonieux ne peut que rayonner.
Son personnage t'intriguait énormément et malheureusement tu n'avait plus le temps de le détailler et chercher les raisons de pourquoi il était là. Tu ne connaissais pas l'heure étant donné que tu n'avais pas ton téléphone avec toi cependant tu savais que le temps tournait vite, trop vite. Tu te levas et tu sentis son regard enfin se poser sur toi, pour la première fois. Tu te retournas afin de croiser son regard et d'admirer son visage une dernière fois.
Comme il avait tourné la tête tu vis son visage sous un autre angle.
"Il est encore plus beau" fut la première phrase qui t'arriva à l'esprit. Cependant ce que tu vis dans son regard t'alarmas. Dans ses belles prunelles brunes tu vis une vague d'angoisse et tu vis ses yeux s'humidifier. Pourquoi?
Était-ce car tu partais? Non c'est impossible! Pourtant tu voudrais croire à cette possibilité. Savoir que partir le rends triste te rends égoïstement heureuse. De toute façon toi-même tu ne voulais pas partir.
Pas comme ça.
Alors qu'il avait reperché ses yeux dans le vide, tu t'étais accroupi à côté de lui. Intrigué par ce rapprochement il accrocha à nouveau son regard sur ta personne. Ce que tu avais fait par la suite l'avait étonné au plus au point. Tu avais ouvert tes bras, en signe de câlin. Tu n'avais pas plus chercher à avoir cette étreinte ne voulant ni le brusquer, ni le forcer.
Tu avais alors ouvert tes bras devant lui dans un geste simple. Il te regardait sérieusement cherchant à savoir si tu te jouais de lui ou non. C'est en voyant ta mine triste et fatiguée qu'il obtenu sa réponse.
Évidemment que non. De toute façon ce câlin tu en avais besoin, autant que lui. En ne le voyant pas réagir, ton visage afficha un sourire triste et déçu alors que tes bras eux, commençaient à se replier et à rejoindre leur place initiale.
C'est en te voyants baisser les bras qu'il se réfugia en ceux-ci. Lui avait tourné le buste et toi tu étais toujours accroupie alors tu avais peu d'équilibre.
Mais ça il l'avait déjà anticipé, il avait déjà enroulé un de ses bras autour de ta taille et l'autre sur "votre" rocher afin de vous allonger en toute délicatesse. Allongés sur le flanc, lui s'était précipité dans tes bras, il avait enroulé les siens autour de ton corps ses mains arrivant dans ton dos. Il bloquait celui-ci avec ses paumes de mains. Il avait réfugié sa tête au creux de ton cou. Ses yeux étaient fermés. Il avait l'air tellement serein ainsi. Ton corps était collé au sien. Il huma ton parfum et avait légèrement repliés ses jambes les enroulant aux tiennes. Il te fallut encore quelques secondes pour te rendre compte de ce qu'il venait réellement de ce passer. Tu réalisais ce quil ce passé lorsqu'il resserra ses bras autour de toi.
Au bout de quelques secondes tu dénia enfin enroulé un bras autour de son cou. Pendant que l'autre serrait son dos avant de vite rejoindre sa chevelure encore humide malgré la pluie qui avait cessait. Tu perdis tes doigts dans ses douces ondulations brunes et lui resserra l'emprise qu'il avait sur toi. Il soupirait d'aise, heureux d'être dans tes bras.
Ce fut un étreinte remplie de tendresse.
Vous ne vous connaissiez absolument pas et pourtant tu navais jamais autant pris plaisir à un câlin.
Malheureusement les secondes cours très vite afin de se transformer en minutes puis rattraper les heures. Tout moment de plaisir on une fin malheureusement.
Tu dûs le réveiller légèrement en lui caressant la joue afin de lui annoncer avec un sourire déçu que tu avais a te sauver.
Il souria tristement et te sera fort une dernière fois. Cependant quand tu t'apprêtais à enfin partir il te retourna et te demanda une chose te laissant entendre sa voix pour la première fois. Il te laissa enfin partir.
+82 xx xx xx xx xx
Je veux déjà te revoir..
En fin de compte ce doux moments se répètera sûrement indéfiniment.
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