84. L.P.

Imagine avec Liam pour @deborah8610.
• Haine • Amour • Hot •

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Comme chaque matin, j'arrive sur mon lieu de travail et prends l'ascenseur pour aller au dernier étage du bâtiment. Je tiens un café dans ma main que je ne vais même pas boire. Il est pour mon patron, M. Payne. Je passe la porte de son bureau sans frapper et pose le gobelet de chez Starbucks sur le meuble derrière lequel il est assis.

- Bonjour Deborah. Vous ne frappez plus avant d'entrer ? dit-il en fronçant les sourcils.
- Oh excusez-moi monsieur, dis-je ironiquement avant de tourner les talons.

J'entends la porte se verrouiller. Je sais que M. Payne a une télécommande sur son bureau qui permet de verrouiller la porte sans se lever. Un vrai truc de PDG. Je soupire et me tourne vers lui, les bras croisés, alors qu'il se lève, reboutonnant sa veste de costume qu'il ouvre chaque fois qu'il s'assoit comme un vrai homme d'affaire. S'il n'était pas aussi sexy, il y a longtemps que je ne travaillerais plus ici.

- Je peux savoir ce qui vous arrive ? gronda-t-il.
- J'en ai assez que vous me traitiez comme votre bonne. « Deborah, allez me chercher un café », « Deborah, faites des photocopies ». Vous savez M. Payne, je suis diplômée en gestion et économie alors j'ai pas trop envie de vous servir de rapporteuse de café jusqu'à la fin de vos jours, ok ? dis-je.
- Bien. Dans ce cas, vous allez vous occuper du dossier FirmaBank, dit-il en souriant.
- Quoi ? Mais.. c'est un dossier très important!
- Vous vouliez des responsabilités, non ?

Je hoche la tête alors qu'il retourne vers son bureau et déverrouille la porte. Je sors de la pièce et rejoins mon bureau avant de me mettre au travail.
La journée passe tranquillement et ça fait du bien de ne pas avoir à faire des allés-retours entre le bureau de Payne et la photocopieuse.
Le téléphone fixe posé sur mon bureau sonne et je décroche en soupirant, voyant que la ligne de M. Payne clignote.

- Oui monsieur ? dis-je.
- Je me demandais si vous refusiez catégoriquement d'aller me chercher des cafés maintenant ?
- Vous vous moquez de moi ? soufflais-je en le regardant à travers les vitres de son bureau.
- Prenez donc un café pour vous aussi, on va finir tard.

Il raccroche en souriant et je grogne avant de me lever. Je quitte l'immeuble et me rends au Starbucks au bout de la rue avant de retourner au bureau avec deux cafés. Je frappe à la porte du bureau de mon patron qui me dit d'entrer. Un petit sourire apparaît sur son visage.

- Ah vous avez réappris à frapper aux portes ?
- Aha, soufflais-je.

Je lui tends son café et il me remercie avant de boire une gorgée et de déposer le gobelet sur son bureau. Je le regarde en fronçant les sourcils et il finit par relever la tête vers moi en souriant.

- Oui Deborah ?
- Pourquoi vous tenez tant à ce que je vous apporte votre café ? Vous imaginez le nombre de personnes qui voudraient vous l'apporter ?
- Comment ça ? dit-il.
- La plupart des filles qui travaillent ici rêvent de se faire prendre par vous sur votre bureau. Vous le sauriez si vous veniez en salle de pause, dis-je en riant.
- Interessant. Et vous alors ?
- Quoi moi ?
- Vous y avez déjà pensé ?

Bien sûr que oui.

- Bien sûr que non! Et vous n'avez pas répondu à ma question. Pourquoi moi ?
- Vous êtes mon assistante, non ?
- Oui mais..

J'affiche une moue boudeuse et M. Payne rit doucement avant de se lever, ne reboutonnant pas le bouton de sa veste cette fois. Il se met devant moi.

- J'aime bien que vous m'apportiez mon café.
- Pourquoi ?
- Parce que j'aime le fait que vous soyez la première personne à passer la porte de mon bureau chaque matin. Je sais que ma journée n'en sera que meilleure, dit-il en souriant.
- Vous vous moquez encore de moi ?
- Ça n'a pas d'importance, puisque je n'ai pas l'air de vous intéresser.
- J'ai pas dit ça! J'ai juste dit que je ne rêvais pas que vous me.. enfin bref.. dis-je en rougissant. Je suis pas sûre que cette conversation soit très légale, riais-je.
- Ça serait pas légal si je te prenais sur ce bureau maintenant.

Oh mon dieu. Son regard s'est assombri soudainement. Je mordille ma lèvre et jette un coup d'œil au bureau, imaginant la scène dans ma tête, réveillant le désir enfoui au plus profond de moi.

- Je crois pas que ça serait très raisonnable non plus tout ça, dis-je.
- Certes, dit-il en regardant mes lèvres.
- Mais en fin de compte, ça ne serait illégal que si quelqu'un s'en plaignait, soufflais-je en haussant les épaules.
- Et tu ne t'en plaindrais pas ?

Je secoue négativement la tête alors que M. Payne s'approche en posant ses mains sur mes hanches. Il dépose ses lèvres sur les miennes et dégage tout ce qu'il y a sur son bureau pour me faire l'amour sauvagement dessus.
Une fois nos folies terminées, je me rhabille et embrasse mon patron avant de commencer à partir.

- Je vous apporte votre café à huit heure, comme d'habitude ? dis-je.
- Oui Deborah.
- Bien. À demain, monsieur Payne.

Il sourit en mordillant sa lèvre et je quitte son bureau avant de rentrer chez moi. Heureusement qu'il n'y avait plus personne au travail vue l'heure tardive. Je rentre chez moi et vais me doucher après avoir mangé. Je me couche et m'endors tout en pensant à Liam, et à la journée de demain.

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Ptn j'aime trop l'idée omg j'suis choquée 😂 (Ouais je me lance des fleurs et ?) j'espère que cet imagine vous plait, c'est quand même le but 😘 bisouuuuuuuuus 💓

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