Commande de MissFantastique51

- Je vous écoute mademoiselle Leroy.

Assise face à Percival Graves qui te fixait à sa manière, c'est à dire sans émotion quelconque, les mains croisées et posées sur son bureau, tu t'apprêtais à venter tes qualités et compétences.

Ancienne élève de Poudlard, tu rêvais depuis toujours de devenir une grande Auror. Tu avais d'abord essayé de tenter ta chance au Ministère De La Magie. Mais malheureusement, malgré tes excellents résultats et ta volonté à toute épreuve, tu n'avais pas été choisie.

Abandonner ne faisait pas parti de ton vocabulaire. Après cet échec tu partis alors quelques mois plus tard en direction de New York. Si on ne voulait pas de toi une nouvelle fois, Paris serait alors ta troisième destination.

Bien heureusement, et pour ta plus grande joie, tu fus acceptée très rapidement au MACUSA. À cause des nombreux problèmes ces derniers temps dans la ville et sur le continent, une Auror de plus était assez bénéfique, même si tu allais avoir ce statut officiellement dans quelques mois.

Maintenant assise devant le Bras Droit de Séraphine Picquery, tu répétais une nouvelle fois pourquoi tu étais motivée à travailler ici, même si tu savais que tu étais déjà prise.
Mais Percival préférait l'entendre de ta bouche plutôt que de lire ton dossier, qui d'ailleurs était posé près de lui sur le côté. Il ne l'avait pas ouvert et tu étais certaine qu'il n'allait pas le faire.
Il ne semblait pas particulièrement heureux en ce moment, et pour cause, en tant que débutante dans le métier il te fallait un temps d'adaptation et d'apprentissage et donc une figure professionnelle qui t'encadre. N'ayant plus aucun autres Auror de libre pour cette tâche, tu fus confiée à Percival Graves.

Bien qu'au fond de toi tu appréhendais un peu de travailler avec lui, ayant entendu parler de son tempérament et de son caractère pas souvent très simple, tu ne perdais tout de même pas confiance et allais tout faire pour que tout se passe relativement bien.

- Bien. Merci.

Graves se recula et s'appuya contre le dossier de sa chaise, une main reposant contre son visage. Il semblait particulièrement ennuyé.
Un silence s'installa et tu ne bougeas pas, ne sachant pas réellement quoi faire ou dire maintenant.

Ton aîné releva alors les yeux vers toi et en te voyant toujours assise face à lui il leva un sourcil.

- Vous pouvez partir mademoiselle. Nous nous reverrons lundi prochain, vous m'accompagnerez sur une mission.

- Comment ? tu ne pus t'empêcher de t'exclamer, mais nous ne sommes que mercredi, je croyais que j'allais pouvoir commencer dès aujourd'hui !

Percival te fixa de nouveau, les sourcils froncés. Puis un rire faux sortit de ses lèvres et il se releva en mettant son manteau.

- Navré de vous décevoir. Mais le planning est...

- Vous ne pouvez pas changer ? coupas tu.

Surpris par ton culot il s'arrêta dans son action, avec un air mécontent.

- Écoutez moi bien mademoiselle Leroy, dit-il alors froidement, ici c'est moi qui choisi et qui décide. Je suis votre supérieur et si vous voulez que votre apprentissage se passe sans accrochages désagréables je vous conseille vivement de surveiller vos paroles et vos attitudes.

Il sortit alors de son bureau, toi sur ses talons, ayant décider de ne plus rien ajouter au risque de le mettre vraiment en colère. Il ferma la pièce à clef et partit dans dans un mouvement de tissu noir, te laissant stupidement seule dans le couloir.

[...]

Si votre "relation" n'avait pas vraiment bien débuté et que Percival ne cachait pas son agacement de savoir que tu devais toujours être à ses côtés au bureau ou en mission, tu n'y faisais absolument pas attention et tout ce que tu retenais c'était qu'être Auror c'était vraiment ce que tu voulais devenir.

Tu ne te laissais jamais faire et prenait un malin plaisir à l'embêter tout simplement, en n'hésitant jamais à indiquer les plus infimes détails qu'ils omettait de préciser dans les cours de sortilèges qu'il te donnait de temps à autre.
Pourtant Percival avait fini par s'y habituer, même à apprécier ta répartie, qui n'était jamais méchante juste spontanée et lancée au bon moment. Et il fallait l'avouer, ta dévotion et tout l'archanement que tu mettais dans ton travail le surprenait toujours. Il était même plutôt fière de voir comment tu étais devenue et comment tu avais évolué depuis ton entré au MACUSA. Il ne te restait maintenant plus qu'une semaine d'apprentissage.

De tout côté tu avais fini aussi par t'habituer à ses critiques et à son ton le plus souvent glacial et dépaysant qui aurait rapidement fait abandonner quelqu'un de plus fragile que toi.

Vous aviez fini par former une paire de maître /élève assez comique parfois et plutôt étonnant, basée sur du sarcasme où en dessous avait fini par se trouver bien plus que ça.

[...]

- Pauline ! s'écria sévèrement Graves.

Étant tranquillement en train de rédiger ton rapport sur la dernière mission réalisée par votre duo, tu ne pus t'empêcher de sursauter en entendant sa voix. Fermant rapidement le cahier où se trouvaient tes notes, tu te levas en hâte en croisant les bras derrière ton dos en le voyant arriver en face de toi.

- Où est le dossier que j'avais demandé à avoir sur mon bureau ?

- Je vais le chercher tout de suite Monsieur Graves, répondis tu en te dirigeant d'un pas sûr vers la salle des archives.

Jetant un petit coup d'œil derrière ton épaule après quelques minutes, tu remarquas qu'il te suivait. Bien évidemment. Un petit sourire amusé naquit au coin de tes lèvres et tu t'arrêtas devant la porte avant de te tourner vers lui, une main sur ta hanche gauche.

- J'espère que ce n'était pas un stupide prétexte.

- Comment ça ? demanda t-il d'un ton nonchalant en se postant près de toi, ses mains enfoncées dans les poches de son long manteau noir.

- Tu le sais très bien, ris tu en sortant ta baguette pour déverrouiller la porte.

Percival se mit alors à sourire en secouant la tête et tu ne pus t'empêcher de te réjouir face à cette vision. Il était d'une rareté incroyable de le voir sourire, et il n'y avait bien que toi pour y arriver.

- Voyons Pauline, pour qui me prends-tu.

- Pour Percival Graves, murmuras tu quasiment à toi même en faisant les gros yeux tandis que tu allais pousser la porte.

Mais Percival se plaça devant en te bloquant le passage.

- Si tu t'obstines à penser que ce que je t'ai demandé était un prétexte...

Sans crier gare il se pencha vers ton visage en attrapant doucement le bas de ton menton pour le relever vers lui. Fermant les yeux tu sentis ses lèvres se connecter aux tiennes et tu échangeas alors un rapide baiser avec lui. Les joues légèrement rougis, tu ouvris tes paupières pour croiser ses iris sombres.

- Maintenant le dossier sur mon bureau, te souffla t-il en se reculant d'un air satisfait, vite !

Il repartit ensuite, avec son léger air hautain qui le caractérisait si bien, te faisant sourire tout en te faisant également lever les yeux au ciel.

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Je sais que tu voulais qu'on voit la relation évoluer tout au long de l'imagine et là j'ai plutôt fait des transitions, j'espère que ça te va quand même !
Je ne voulais pas faire un imagine ni trop court ni trop long...
N'hésite pas à me dire si tu veux changer quelque chose 🙏

Always ❤️