Imagine #61 - Newt Scamander . FB
Commande de BiiteEnBeton
(risque de spoil des Crimes de Grindelwald)
- Newt ! t'exclamas tu en l'attrapant subitement par la manche de son manteau, l'obligeant à s'arrêter alors qu'il allait suivre Jacob vers un autre passage dans le caveau des Lestrange.
Tu savais pertinemment que quelque chose d'important était en jeu, là juste derrière ce mur en pierre, que ce soir tout pouvait changer. Comme en bien ou comme en pire. Et que le temps s'écouler inéluctablement bien trop vite, vous glissant entre les doigts aussi rapidement que des grains de sables, avant qu'un de vous ne puisse réussir à arranger les choses et surtout à tout comprendre.
Ce n'était peut être pas le bon moment pour une démonstration d'affection de ta part mais tu ne pus y faire front plus longtemps.
Posant tes deux mains sur les joues de l'ancien Poufsouffle, tu avanças ton visage vers le sien et posas tes lèvres sur les siennes, avant de fermer les yeux tout en enroulant ensuite tes bras autour de sa taille.
Ce n'était que le deuxième baiser que vous échangiez depuis que tu avais eu l'audace d'avouer tes sentiments la première au rouquin. Et pourtant tu avais l'impression que cela faisait des années que tu étais à ses côtés et que vous vous embrassiez de la sorte.
Il te rendit ton baiser avec tout l'amour qu'il portait à ta personne, et pria silencieusement pour lui même pour que cela ne soit pas le dernier que vous échangiez en ces temps funestes.
Se détachant doucement de toi, il plongea son regard dans tes yeux et il y décerna rapidement ta peur et ton appréhension face à ce qui allait suivre.
Il voulait trouver les bons mots, les bons gestes, la solution pour te rassurer mais il ne réussit pas. Ne disant alors rien, il dut se résigner à t'offrir un simple petit sourire, mi triste mi affectueux.
- Allons-y, soufflas tu en esquissant à ton tour un léger sourire qui se voulait rassurant.
Vos amis et les autres étaient déjà tous rentrés à l'intérieur, vous attendant. Tu fus la dernière à déposer tes pieds sur le sol en pierre, tandis que dans ton dos l'entrée se referma. Un frisson te parcouru alors.
Le lieu était de plan centré, confiné mais gigantesque à la fois. Des sorciers et sorcières remplissaient les gradins tout autour du promontoire au centre. Quelque peu obnubilée, tu sursautas légèrement quand tu sentis les doigts de Newt effleurer la paume de ta main.
Il te fit un discret signe de la tête en t'indiquant qu'il se dirigeait sur la droite. Tu acquiesças silencieucement et partis dans l'autre sens.
Tu inspiras longtemps en essayant de contenir tes émotions. Tu te sentais soudain oppressée et ton sentiment de crainte augmenta un peu plus à l'idée que les choses tournent mal. Du coin de l'œil tu vis Tina se retrouver au milieu d'un rang pendant que Jacob, lui, avait couru près de Queenie.
T'incrustant à ton tour sur un côté, parmi tes semblables, tu ne tardas pas à chercher Newt du regard. Mais tu ne le trouvas pas de suite et tu n'eus, de toute manière, pas le temps de continuer à farfouiller des yeux la foule car celui que tout le monde attendait entra alors.
La pièce s'obscurcit d'un coup et seul le centre resta plus éclairé. Les personnes se mirent à applaudir fortement quand Grindelwald fit son apparition.
Tu te mis à retenir ton souffle quand tu le vis. Il agita les bras pour les calmer et le silence apparut. Un silence d'outre-tombe où tout le monde avait les yeux rivés sur le grand sorcier.
- Le grand cadeau de vos applaudissements n'est pas pour moi, déclara t-il alors, non, c'est pour vous. Vous êtes venu aujourd'hui à cause d'un besoin impérieux et du fait que les anciennes méthodes ne nous servent plus. Vous venez aujourd'hui parce que vous avez envie de quelque chose de nouveau, de différent. On dit que je déteste les non magiques, les moldus, les no maj. Je ne les déteste pas. Non. Car je ne me bats pas par haine...
Ne pouvant rien faire d'autre que l'écouter, tu le fixais en laissant écouler ses paroles. Et alors c'est avec une certaine horreur que tu te rendis compte que son discours n'était pas stupide et dénué de sens, loin de là. Sur certains points, tu avouas trouver qu'il avait raison.
Fin manipulateur et grand orateur, il savait parfaitement comment ramener des gens à sa cause et causer un questionnement trouble dans l'esprit de ceux qui hésitait encore.
- Oh, quel monde nous pourrions créer, pour toute l'humanité, continua Grindelwald, nous qui vivons pour la liberté, pour la vérité et pour l'amour.
Soudain, parmi la foule habillée quasiment que de tons sombres, le manteau de Newt capta ton attention sur ta gauche, un peu plus haut. Tu décrochas du discours et levas la tête vers lui. Son regard croisa le tien pendant de brèves secondes, avant que chacun ne reporte son attention sur Grindelwald.
- C'est ce que nous combattons ! C'est l'ennemi, leur arrogance, leur liste de pouvoir et leur barbarie ! s'exclama t-il après vous avoir montré une affreuse vision dévastatrice du futur, de la guerre proférée par les humains.
Le regard du Mage se posa ensuite sur les hauteurs de la salle et une sorte d'amusement non dissimulé se dessina sur son visage, comme s'il avait attendu ce moment avec impatience.
- Il y a des Aurors parmi nous, dit-il alors, sous les regards choqués de ses disciples.
Tu tournas la tête vers les nouveaux arrivants et remarquas rapidement Théseus à leurs têtes. Mais ils ne firent rien, descendant simplement les marches. L'ordre avait été donné de ne rien faire.
La tension était à son comble, chacun des deux groupes se demandant qui allaient trahir l'accord en premier.
Et bien évidemment tout dégénéra rapidement, une sorcière voulu jeter un sort sur un des Auror et ce dernier se défendit de suite en lançant un sortilège mortel.
- Partez, annonça calmement Grindelwald, quittez cet endroit et passez le mot. Ce n'est pas nous qui sommes violents.
À peine prononça t-il sa dernière phrase que les sorciers transplanèrent tous à une vitesse ahurissante. Les lieux devinrent rapidement vide, si ce n'était qu'il ne restait que toi, Newt, tes amis, Credence, Nagini, Leta, et bien sûr les Aurors. Vous étiez alors facilement à découvert et Grindelwald semblait bien heureux. Son plan marchait à merveille, Credence allait bientôt le rejoindre.
Tu ne perdis pas de temps et grimpa rapidement les marches vers le rouquin.
- Reste près de moi Nina, te dit-il alors en partageant enfin ton angoisse.
- Je ne comptais pas partir de toute manière, répondis tu en t'accrochant à son bras, sortant ta baguette magique de la poche de ton manteau par la même occasion pendant que des flammes bleus apparurent tout autour de Grindelwald.
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Okay franchement je suis désolée Nininana, je suis pas du tout fière de moi argh 😭
Bon dit moi si tu veux un autre moment, que je réécrirais.
Je sais pas trop quoi penser de cet imagine.
Sinon est-ce que je suis la seule à préférée Grindelwald à Voldy ? Je veux dire ses arguments ils sont waa quand même.
Always ❤️
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