Commande de justevisio

La porte claqua dans ton dos et tu te retrouvas  perdue au milieu de la banque du centre de New-York.
Tes deux mains resserrant nerveusement les bandoulière de ton sac, tu finis par pousser un soupir las en essayant ensuite de cacher aux autres personnes - et à toi même - la déception qu'abordait ton visage.
La banque venait encore une fois de te refuser un prêt pour que tu puisses ouvrir ta librairie.

Tu te frottas rapidement ta tempe droite et te mis à te diriger vers les guichets.
Autant en profiter pour retirer un peu d'argent, pas énormément tout de même mais assez pour le mois à venir.
Tu vivais modestement mais cela te convenait assez, tu étais seule dans un petit appartement du côté sud de Central Park et tu travaillais la semaine en tant que secrétaire dans un petit bureau.
Le monde des sorciers, tu ne le côtoyais pratiquement plus, seulement quand tu voyais ta famille qui vivait dans le Nord de la Grande Bretagne.
Tu avais fais vœu de changement et ce que tu souhaitais c'était ouvrir une librairie et partager ta passion, aimant énormément écrire et lire des livres

Sortant de tes pensées tu t'avanças dans la file.
Le temps passait avec une incroyable lenteur et l'attente était abominable.
Quand enfin tu pris possession de ton argent tu fis demi tour, t'arrêtant avant pour les ranger correctement dans ton sac.
Mais quand tu relevas la tête, ton regard se posa immédiatement sur un jeune homme dans le fond de la banque qui fit un mouvement de main avec sa baguette. Tu n'eus pas le temps de cligner des yeux qu'un autre homme venait d'être aspiré vers lui à la vitesse de l'éclair et tout deux avait alors subitement disparu.

Figée quelques secondes sur place tu tournas la tête de chaque côté. Personne sauf toi n'avait l'air d'avoir assisté à ça et bien heureusement, tu trouvais que ce sorcier n'était pas très futé d'avoir eu l'idée d'utiliser la magie dans un lieu rempli de moldus.

Tu réajustas ton chapeau et sortis dehors. Après avoir jeté un coup d'œil au ciel tu descendis les marches et t'engageas dans une petite ruelle.
Mais encore une fois quelque chose de peu commun à ton quotidien se profilait vers toi.
Tu poussas un petit cri de surprise quand une chose, ou plutôt un drôle d'animal, passa entre tes jambes, frôlant tes chaussures. Il ralenti sa course et tu le fixas la bouche légèrement entrouverte. Cet animal du monde des sorciers tu l'avais déjà vu, il a longtemps quand tu étais une élève.. à Poudlard. C'était un Niffleur.

Semblant alors totalement se désintéresser de toi, tu en profitas pour l'attraper doucement entre tes mains.
Sous la surprise il fit tomber quatre grosses pièces par terre.
Tu le scrutas sous toutes les coutures avec un petit sourire amusé en lui caressant le dessus de la tête, il te fixas de ses petits yeux sans réagir.

Soudainement tu te mis à réfléchir. Un Niffleur se baladant tout seul dans New-York ce n'était pas commun. Il appartenait certainement à un sorcier.
Tu fis alors demi tour et essayas de chercher parmi la foule qui serait le plus susceptible de posséder cette créature.

En pleine recherche tu ne faillis pas voir un petit homme moustachu qui passa près de toi. Tu lui jetas un coup d'œil. Il semblait furax et à la fois totalement dérouté.
Il te sembla alors être un de ceux que tu avais vu à la banque.
Tu portas alors ton attention sur la rue par laquelle il était sorti et tu eus la chance d'apercevoir le deuxième homme, celui avec son long manteau bleu. Il était agenouillé devant une valise en cuir qui était ouverte et il se frotta le front nerveusement.

C'était sûrement lui. Le Niffleur remua entre tes mains et tu inspiras en prenant ton courage à deux mains avant de marcher rapidement en sa direction.

Il referma sa valise et se leva d'un coup pour tomber nez à nez avec toi. Le jeune homme releva ses yeux vers les tiens et l'expression que son visage aborda alors te mit légèrement mal à l'aise.

- Est..Est ce que ce Niffleur vous appartient ? demandas tu.

Le sorcier te fixait toujours avec de grand yeux ronds, comme s'il venait de voir un fantôme. En tout cas il n'avait pas l'air de s'être attendu à tomber sur toi.
Il n'avait pas non plus l'air de penser à son animal en ce moment.

Finalement il se racla la gorge et réajusta rapidement son manteau.

- Oui..Oui ! C'est bien le mien. Merci infiniment de l'avoir trouvé.

Tu esquissas un léger sourire et glissas l'animal dans les mains de son propriétaire.
Tu sentis de nouveau son regard posé sur toi et tu baissas le tien, ne voulant pas le regarder dans les yeux.

- Faite attention la prochaine fois, dis tu gentiment avant de commencer à faire demi-tour.

- Excusez-moi.

Une légère pression sur ton avant bras t'obligea à te retourner.
Tu regardas le jeune homme assez perplexe.
Il mordit nerveusement sa lèvre inférieure en bougeant doucement la tête.

- Peut-être que je me trompe mais je...Lou est ce que c'est toi ? finit-il par lâcher.

Il connaissait ton prénom ? Tu te mis alors à le dévisager plus attentivement. Ces cheveux châtains désordonnés, ce visage aux tâches de rousseur avec des yeux verts et cette petite mou...tout cela semblait petit à petit former une image plus nette dans ton esprit.

Il était maintenant évident qu'il te disais quelque chose.
Soudainement un nom franchit la barrière de tes lèvres.

- Newton Scamander, murmuras tu.

Un petit sourire apparut sur le visage de ce dernier. Il te semblait qu'il en était même bouleversé.

- Je suis content de te revoir Lou.

Encore légèrement sous le choc, tu émis un petit rire.

- Ça alors, deux Poufsouffle se retrouvant des millénaires plus tard.

Tes années à Poudlard te revinrent en mémoire, plus particulièrement les quelques souvenirs avec ton camarade, même si tu n'en avais pas tellement.
Il était vrai que vous n'aviez jamais été réellement proche, tu ne lui avais jamais vraiment parlé. Il avait toujours été une personne sympathique et gentille et tu connaissais malgré tout chaque membre de ta maison.

Ce que toi, en revanche, tu ne savais pas c'était qu'à l'époque,pour Newt, tu étais quelqu'un d'important. Tu ne l'avais jamais vu mais chacun de ses regards qui était tournés vers toi, et encore à l'instant, étaient toujours remplis d'étoiles.
Il ne t'avais peut-être adressé que très peu la parole pendant toutes ces années mais il était convaincu  d'une chose : il avait été amoureux de toi, nourrissant chaque années un peu plus d'amiration et de sentiments à ton égard.

Quelques secondes passèrent pendant lesquelles un silence se fit, et étant tous les deux timide il était quelque peu compliqué pour vous de parler librement et avec conviction.

Et puis finalement sans que tu ne comprennes, et cela encore un mois plus tard, vous vous étiez rendu à un petit café pour discuter un peu entre ancien élève et de ce que vous étiez devenu.
Et puis ce jour là ne fut pas le dernier où tu le vis. Tu le retrouvas plusieurs fois dans New York pour passer un peu de temps avec lui.
Mine de rien vous vous étiez très vite entendu et rapproché ayant un contact assez facile malgré que Newt était un grand timide depuis toujours.
Tu regrettais alors énormément tes années à l'école de sorcellerie en pensant qu'il aurait pu être un ami cher et que tu n'avais pas eu le courage, ni fait le nécessaire pour engager plus de conversation. C'était le même cas pour lui.
Alors c'était dans une même idée propre à chacun que vous décidiez de rattraper le temps perdu comme vous le pouviez.

Un jour Newt t'avait proposé de l'aider dans la conception de son livre sur ses créatures quand il avait appris que tu aimais écrire.
Tu avais accepté avec joie surtout que le sujet à rédiger était plus qu'intéressant.
Toutes les animaux de l'ancien Poufsouffle te fascinaient et à chaque fois que tu te rendais dans sa valise c'était toujours avec admiration, comme la première fois, que tu faisais le tour du lieu.

Maintenant cela faisait donc presque deux mois que tu avais retrouvé ton ancien camarade et un mois que vous travailliez sur le livre.
Ça avançait petit à petit et tu étais fière du travail que tu fournissais, faisant tout aussi pour que cela convienne à ton "nouvel" ami.

Tu te trouvais actuellement dans la valise magique, assise sur la table de travail dans la petite cabane en bois entrain d'écrire un brouillon sur un chapitre consacré aux créatures volatiles.

- Tout va bien Lou ?

Newt rentra dans la cabane en retroussant les manches de sa chemise avant de s'emparer d'un seau rempli de nourriture.
Tu te tournas vers lui en souriant.

- Oui merci !

Il te rendit ton sourire avec un léger hochement de tête et il disparut.
Mais quelques minutes plus tard il était déjà de retour. Il s'approcha près de toi et se mit à lire par dessus ton épaule.
Ce n'était pas que tu n'aimais pas qu'on lise en même temps que tu écrivais mais à ce moment tu ne pouvais t'empêcher d'être quelque peu mal à l'aise.
Newt se tenait très près de toi et tu ne pus empêcher tes joues de chauffer.

- Oh attention tu as oublié une lettre sur ce nom, te dit il gentiment.

Tu cherchas alors de tes yeux le mot en question mais tu ne le trouvas pas de suite.

- Ici attend.

Le sorcier avança sa main vers le stylo mais il s'arrêta dans son geste, légèrement gêné.
Comme tu ne dis rien, attendant simplement, Newt finit par poser timidement sa main sur la tienne et diriger la plume sur le mot qu'il voulait corriger.
Ce contact te rendit encore plus rouge que tu ne l'étais au visage augmentant aussi ton pouls et tout ce que tu espérais c'était que le magizoologiste ne s'en rende pas compte.

Finalement il enleva sa main et tu te raclas la gorge.

- J'espère que ça te va, murmuras tu en esquissant un sourire.

- C'est parfait.

Tu reportas ton attention sur tes écrits mais tu sentis son regard sur toi, quand il s'assit à ta droite.
Tu le regardas alors toi aussi en le fixant dans ses yeux verts.
Et ce fut quelques secondes après que tes lèvres se retrouvèrent délicatement sur les siennes.

Quand il se détacha doucement de toi il se frotta la nuque d'un air embarrassé en fixant le sol.

- Newt.

Il releva son regard et tu lui pris une main en la serrant dans les tiennes. Vous n'aviez pas besoin d'énormément de mots, seuls vos regards pouvaient suffire​ amplement.

- Est ce que tu me suivras ? te demanda t-il alors avec une petite mou.

- Comment ça, répondis tu perplexe.

- Tu sais je ne devais pas rester aussi longtemps à New York et me dire que bientôt il faudra que je rentre à Londres me rend mal.

Tu serras sa main. A vrai dire tu y avais déjà pensé et l'idée de le suivre t'avait traversé l'esprit, tu n'avais pas grand chose à perdre ici.

- Oh Newt je te suivrais n'importe où.

- Alors tu accepterais ? dit-il avec surprise.

Tu lui offris un grand sourire et te jetas contre lui. Il referma ses bras autour de toi.

- Si un jour notre livre sera publié on..

- Il le serra, le coupas tu, et il sera un des plus célèbres de l'univers des sorciers.

Newt te serra tendrement contre lui. Vous aviez un bel avenir en perspectif, tu en étais quasi sûre.

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Hey !
Voilà ton imagine, excuse moi de l'attente j'espère qu'il te plaît :3

Je suis enfin en vacances et, malgré que j'ai quand même du boulot, j'espère avoir plus de temps pour rédiger vos imagines !

Always ♥