45. Shawn Mendes

Thèmes: dispute/réconciliation
PourFaillecharlotte

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Fatiguée, je sors de la chambre de ma fille qui c'est enfin endormi. C'est deux derniers jours elle était malade alors ce n'est pas toujours facile. Elle a déjà deux ans, ça passe tellement vite. Je me revois apprendre que j'étais enceinte, la première fois que j'ai sentie ses coups dans mon ventre jusqu'au premier jour où je l'ai eu dans mes bras et où je lui ait dit que j'allais la rendre heureuse et que nous l'aimerons plus que tout au monde. Même si tout n'est pas toujours facile, elle est mon rayon de soleil bien même que des fois j'aimerais décompresser un peu.

Shawn, son père qui est aussi mon mari, sommes ensemble depuis plusieurs années maintenant. C'est un homme gentil, adorable et parfait. Je n'ai jamais réellement eu à me plaindre de lui, du moins jusqu'à maintenant.

Lorsque je vais dans notre chambre, il est déjà installé dans le lit, regardant la télé. Je m'installe à ses côtés mais il est bien droit occupé à regarder son film qu'il ne me prête même pas un seul regard.

- Lola c'est endormie. Dis-je finalement' sans recevoir aucune réponse. Shawn ?

Je soupire. C'est dernier temps il ne fournit aucun effort que se soit pour s'occuper de notre fille ou seulement se préoccuper un peu de moi. Il prétexte qu'il est trop fatigué car il va beaucoup au studio pour son nouvel album et c'est vrai. Il est toujours là-bas, m'oubliant par la même occasion.

- Shawn !

Cette fois je saisis la télécommande et éteins la télévision. Son regard se tourne enfin vers moi sauf qu'il a l'air mécontent.

- Ça ne te dérange pas que j'étais entrain de regarder ? Souffle-t-il.
- Ça ne te dérange pas que j'essais de parler à mon mari ou que j'aimerais un minimum d'attention ?
- Je suis fatigué Charlotte. J'ai été au studio toute la journée et j'y retourne demain de très bonne heure.

Il fallait s'en douter.

- Moi aussi je suis crevé Shawn. Je dois tout faire dans cette grande maison et m'occuper H24 de Lola, seule. Je tente de lui faire comprendre.
- C'est toi qui ne veut pas d'une femme de ménage, ne te plains pas. Grogne-t-il avant de continuer. J'ai un boulot prenant je dois bosser à fond et tu le sais que ça passe a...

Il se tait soudainement, mesurant la gravité de ce qu'il allait dire mais c'est trop tard. Mon cœur ressent un pincement alors que je sens mes yeux piquer.

- Que ça passe avant nous? Tu n'as pas besoin de le dire, je le vois très clairement. Si ta propre femme et ta fille ne compte pas assez pour passer en priorité, ce n'est pas la peine de rester avec nous ! Ma voix déraille légèrement malgré moi.
- Oh arrête ! Tu sais que je ne voulais pas dire ça ! Tu vois des problèmes là où il y en a pas. Je suis juste claqué, ce n'est pas difficile à comprendre, putain !

Je ne rajoute rien pour ne pas envenimer les choses et m'installe correctement de mon côté. Cette nuit, il m'est difficile de trouver le sommeil, mon cerveau réfléchissant bien trop. C'est vers 5 heures du matin que j'entends Mon mari se lever et se préparer pour aller au studio. Ma fille se met à pleurer et je suis obligé de me lever pour aller voir puisque monsieur la star va bientôt partir.

- M-maman. Pleurniche ma fille en me voyant.

Ses petits yeux brillants me regardent. Je m'assois sur le bord du lit et elle vient se blottir dans mes bras. Son front est chaud, je suis sûr qu'elle fait de la fièvre.

- Ça va aller ma princesse. Je lui murmure tendrement en la berçant.

Finalement et étonnamment Shawn pointe le bout de son nez dans la chambre me demandant ce qu'il se passe. Je lui explique rapidement, lui demandant d'aller chercher un gant de toilette froid ce qui à l'air d'être l'épreuve la plus dur de sa vie.

Il me le ramène avant de partir, sans un au revoir. Toute la journée je veille sur ma fille, la fatigue s'appuyant encore un peu plus sur moi. Ce n'est qu'une fois Lola dans son lit et endormit que son père rentre du boulot. Il va directement dans le canapé.

- Bonjour mon amour oui je vais bien merci et toi ? Oui Lola va mieux elle dort dans son lit. Dis-je ironiquement.
- Putain me prend pas la tête à peine rentré !

Son ton froid me surprend, n'ayant pas l'habitude qu'il me parle de cette manière.

- Tu baisses d'un ton ! Tu n'es même plus présent pour nous depuis plusieurs semaines ! Je n'en peux plus d'être seule à longueur de journée et ne même pas avoir les bras et l'attention de ma mari lorsqu'il est là !

Il passe ses mains sur son visage, râlant quelque peu avant de monter sans un mot. Ne pas me répondre m'énerve d'autant plus sans compter la fatigue et les nerfs qui jouent. Je veux qu'il comprenne ce que je ressens alors ça n'en restera pas là. Je le rejoins rapidement dans la chambre.

- J'ai le droit à une réponse ! Je comprends que tu es fatigué, je suis la première à te soutenir dans tout ce que tu fais mais là c'est trop ! Tout ce que je demande c'est un peu d'attention, que nous parlions comme nous avions l'habitude de faire, que tu me prennes dans tes bras et que tu te préoccupes un peu de ta fille quand même.

Son regard se plante dans le miens et je sens qu'il commence à s'énerver.

- Tu es entrain de me dire que je suis un mauvais père qui ne se préoccupe pas de sa fille ?!
- Je n'ai jamais dis ça ! Tu es un bon père mais c'est derniers temps tu la délaisse aussi !

Il secoue négativement la tête avant que son regard noir se pose sur moi. Jamais je n'aurais cru un jour dire ce genre de chose. De base il est un père parfait, toujours là pour sa fille, à me demander des nouvelles toutes les heures lorsqu'il n'est pas à la maison mais dorénavant c'est tout le contraire.

- Tu veux juste que je reste comme un con ici pour que tu ne sois pas seule à t'emmerder le temps que moi je fais quelque chose que j'aime et d'interessant.

Sa voix tranchante me blesse énormément. Je ravale durement mes larmes avant de lui jeter son oreiller.

- Tu dégages dormir dans la chambre d'ami !
- Parfait, ce n'est pas comme ci que ça allait changer quelque chose !

Et il me laisse au milieu de la chambre, le cœur saignant.

Cette nuit encore je peine à trouver le sommeil. Je dors à moitié lorsque je sens deux bras passer autour de moi, ce sentiment de sécurité et de réconfort se propage dans mon corps, chose que je n'ai pas eu depuis un moment et je m'endors tranquillement.

J'ouvre doucement les yeux, la lumière du soleil m'aveuglant quelques secondes. Je saute du lit en voyant l'heure. Il est presque 11 heures ! Je cours vers la chambre de ma fille mais n'y trouve personne. La panique me gagne très rapidement et je dévale les escaliers pour la trouver. Je me stoppe net à l'entrée de la cuisine alors qu'un sourire niait prend place sur mon visage.

Le père et la fille sont entrain de préparer un gâteau, riant tout deux. Ce moment de complicité me met les larmes aux yeux alors que le brun lève les yeux vers moi. Il me fait un petit sourire maladroit puis me rejoint après avoir dit à Lola de continuer à malaxer la pâte.

- J'ai réfléchis pendant des heures cette nuit et .. Tu as raison. J'ai été un vrai con égoïste. Je vous aient délaissées sans m'en rendre compte. J'ai travaillé beaucoup trop et je vais diminuer le rythme, promis. M'avoue-y-il.

Je suis tellement soulagée qu'il en est prit conscience.

- Merci de reconnaître ce qui n'allait pas, j'espère que ça ira mieux maintenant.
- Je vais tout faire pour. Je ne recommencerai pas deux fois cette erreur, surtout si je veux que notre famille s'agrandisse.

Mes yeux s'ouvrent grands, très surprise par cette révélation tandis que mon mari me regarde avec un petit sourire juste adorable. Aucun son ne peut sortir de ma bouche dû à la surprise.

- Tu ne m'en veux plus, hein ? Me demande-t-il doucement.
- Plus maintenant. Je souris. Tu es venue me rejoindre cette nuit ?

Il hoche la tête et je cours presque dans ses bras qui m'avaient tant manqué. Il me sert contre lui avant que ses lèvres ne rejoignent tendrement les miennes.

- Je t'aime Charlotte, je suis désolé pour ..
- Je t'aime aussi. Le coupais-je. Et ne parlons plus de ça maintenant.

Nous nous embrassons encore une fois avant qu'un « Oups » nous parviennent aux oreilles. Nous retournons rapidement dans la cuisine où un tas de farine est éparpillé sur le plan de travail et part terre. Notre fille nous regarde innocemment.

- C'est papa. Dit-elle doucement.

Nous explosons de rire, quelle chipie.

- Tu es sûr d'être près pour un deuxième ? Je souris.
- Nous allons prendre ce risque. Rit-il.

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Bon je crois qu'on ne peut pas se plaindre pour le temps d'attente haha. J'espère qu'il te plaît. :) 

Xx

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