⚠️ Petit message pour prévenir que cet "x reader" contient des scènes à caractère sexuel assez explicite. Si vous ne vous sentez pas à l'aise avec ça ne lisez pas. Je suis responsable de ce que j'écris pas de ce que vous lisez. ⚠️

-"Ah Sirius Oui !"

Les innombrables gouttes qui coulent le long du vos corps s'échouent au sol en un concert fulgurant. La chaleur de l'eau crée de la vapeur qui provoque chez vous encore plus de transpiration que l'acte en lui même ne génère à la base. Tes bras sont fermement accrochés aux épaules de ton amant qui te tient contre la paroi froide qui te fait frissonner tandis que tes ongles s'enfoncent sans que tu ne le contrôles dans sa peau brûlante. Ta tête est renversée en arrière, les lèvres du lion parcourant ton cou, savourant presque le goût de ta peau. Vos corps nus sont pressés l'un contre l'autre, le plaisir te provoquant des gémissements incontrôlables. Le plus jouissif dans tout cet acte sont les coups de rein presque violents du rouge et or qui ne se calment pas. L'intensité qu'il met dans cette étreinte te fait perdre la tête. Tu tentes de garder un repère en crispant tes doigts contre sa peau. Mais vos bassins ont démarrés une danse endiablée, tes jambes enroulées autour de la taille de Sirius qui te tient pour ne pas que tu tombes. Son sexe frotte contre les parois du tien, il se retire pour mieux te posséder d'une façon si forte et sensuelle que ta vision en est brouillée. Tu lui en demandes plus, lui ordonne de ne pas arrêter tandis que ton bassin bouge au rythme que t'impose ton amant d'une manière totalement incontrôlable. Ta raison ne voulait pas que tu atterrisses ici entre les bras chauds et tellement plaisant de Sirius Black. Mais ton corps, lui, n'a pas supporté la vision du sien presque nu qui t'incitait de son regard séducteur à venir le rejoindre sous l'eau brûlante de la douche qu'il allait prendre. Tu as succombé à la tentation et t'es glissée sous l'eau derrière lui, laissant tes mains lui annoncer ta présence. À ce moment tu n'as pas eu besoin de le voir pour savoir qu'il avait un petit sourire victorieux au visage. Il s'est retourné et a levé un sourcil en signe interrogatif. Tu as simplement nouée tes mains autour de sa nuque et l'as attiré pour un langoureux baiser en guise de réponse. Très vite, tu t'es  retrouvé contre cette paroi à crier de plaisir sous les assauts violents du sexe de Sirius et sous ses lèvres qui tentent d'étouffer ses gémissements en t'embrassant. Et dire que ton intention principale était de le réprimander pour t'avoir encore fait un sale coup. Tu n'as pas su tenir plus de vingt minutes et l'a encore une fois laissé te prendre sans ménagement. Tu sais que dès ce soir, il aura une autre fille dans son lit et que vos ébats de ce midi ne seront plus qu'un lointain souvenir alors que dans ton coin tu tenteras de recoller les morceaux de ton coeur brisé une énième fois. Quand tu arrives à lui résisté, il se venge en s'affichant fièrement avec une grande blonde fine et pulpeuse qui le regarde comme s'il était la huitième merveille du monde. Ces filles sont tout ton contraire et s'il peut les avoir elles, pourquoi irait il s'embêter avec toi ?

-"Oh putain oui ! Oh Sirius... Je te déteste... Encore !"

Cette phrase est sortie toute seule, sans que tu ne puisses la contrôler. Cela ne stoppe pas le lion qui continue la fulgurante danse qui provoquera dans quelques minutes un orgasme puissant et qui te fera retomber brutalement sur Terre. Seuls ses lèvres ont arrêtés leur activité. Il a caché son visage contre ta peau et en inspire l'odeur. Tu sens également sa prise se resserrer autour de toi. Il ne répondra jamais à ça car il sait qu'au fond il y a une grande part de vérité dans ces mots. Ton cœur n'en peut plus de souffrir à cause de lui mais tu es accro. Si tu n'avais pas succomber la première fois, rien de tout ceci ne serai arrivé, tu aurais un petit ami que tu aimerais beaucoup et Sirius Black ne serait plus que le tombeur inaccessible de Poudlard à tes yeux. Mais la triste réalité c'est que le rouge et or est en train de te faire l'amour dans la douche des vestiaires des gryffondor après un match de quidditch qu'il a gagné et que vos corps sont en train d'atteindre un orgasme que jamais tu n'avais connu.

-"Oh ! Sirius ! Oui !"

Il a atteint ton zénith et tout en continuant ses coups de rein si jouissifs te laissant aller au plaisir tandis que vient le sien. Il se retire rapidement et te relâche tout aussi prestement et éjacule en dehors de toi, en lâchant un gémissement rauque terriblement sexy. Vos respirations hachées sont les seuls bruits avec celui de l'eau qui tombe sur le carrelage qui résonnent dans la pièce. Ton cœur ne calme pas ses battements frénétiques et tu t'appuies toujours contre la paroi froide tandis que tes jambes tremblent un peu. Il t'observe sans rien dire alors que tu fermes les yeux et laisses chaque sensation de l'orgasme que tu viens de vivre te revenir. C'était fabuleux et c'est le principale raison pour laquelle tu continues de le laisser t'amadouer de ses charmes. Il va sûrement partir et te laisser comme il le fait à chaque fois en te lançant un regard indéchiffrable. Tu soupires en jouant avec la mèche de tes cheveux trempés qui retombe sur ta poitrine et recouvre ton téton durci par l'excitation du moment que tu viens de passer. Soudain un main vient enlever le liquide blanchâtre avec l'aide de l'eau bien sûr qui coulait sur ta cuisse. Une fois cette tâche terminée, cette main remonte et vient se poser ta mâchoire. Tu ouvres alors les yeux décontenancés et tombe sur le visage de Sirius qui te fait face. Vous ne parlez pas, l'ambiance est comme iréelle tandis qu'il t'embrasse sous l'eau chaude sans la passion qui le caractérise si bien. Seule la tendresse te parvient lors de ce baiser. Tes doigts se perdant dans ses cheveux, tu réponds au baiser heureuse qu'il ne t'est pas abandonné après avoir pris son pied. Cependant cette idylle est de courte durée car il rompt ce baiser si parfait et tendre et s'enfuit rapidement. Tu restes là pantoise avec le goût de ses lèvres encore sur les tiennes.

***

Lorsque tu pénètres dans la grande salle, beaucoup d'élèves sont déjà attablés devant des plats succulents. Ayant ratée le repas du midi à cause de ton erreur charnelle, tu as une faim phénoménal. Tu cherches du regard ton meilleur ami mais ne le trouve pas parmi les nombreux gryffondors qui rient et s'amusent en dégustant leur repas. Tu t'installes finalement aux côtés de Lily Evans qui semblait sans compagnie. Lorsqu'elle te remarque elle t'offre un des ces magnifiques sourires qui font chaud au cœur.

-"T/P T/N ! Je vous ai cherché partout ce midi et je ne vous ai pas trouvé. J'exige des explications !"

Tu rougis automatiquement sans rien répondre. Elle ouvre alors de grands yeux et comprend que la cause de ton absence veut rester confidentiel. Tu vois dans ses yeux de l'inquiètude passée. Cette fille est vraiment un ange c'est incroyable. Tu lui assure que tout va bien en balayant l'air de tes mains. Tu as rencontré Lily en première année et tu as tout de suite compris qu'elle était quelqu'un de génial. Vous êtes devenus rapidement un peu plus proche mais jamais vous n'avez officiellement été considéré comme "amies". Cependant tu sais que si tu ressens le besoin de parler, elle sera là pour toi sans problème et la réciproque est bien entendu plus que valable.

-"Tu rentres chez toi pour les vacances de Noël ?"

Heureuse qu'elle change de sujet, tu soupirez de soulagement et réponds :

-"Non, ma mère rénove notre nouvelle maison et elle ne veut pas imposer à P/S un Noël sans sapin ni décorations à outrance. Donc je reste fêter Noël avec ma petite sœur ici."

Elle hoche la tête et demande alors :

-"Et P/F ? Maintenant qu'il a commencé ses cours de quidditch dans l'équipe national il ne doit pas souvent être à la maison."

-"Non effectivement, il ne rentre qu'un week-end toutes les six semaines pour les vacances mais on ne pourra pas le voir."

-"Il vous manque pas vrai ?"

Dans sa voix tu perçois une compassion que tu ne comprends pas. Tu hoches la tête lentement et déclares :

-"Oui bien sûr c'est notre frère c'est normal qu'il..."

-"Je parlais de ton père T/P."

Tu te stoppes et ta gorge se sert presque automatiquement. Ta vie sans lui n'est plus la même et paraît tellement plus monotone. Il était là quand tu avais besoin d'aide, de réponses. Il a toujours été celui qui s'investissait le plus émotionnellement parlant dans son rôle de parent. Il te soutenait dans ta musique, ta peinture, tes écrits. Il était tout le temps là pour toi. Il apportait de la joie partout où il allait, faisait rayonner de bonheur ta mère et rire aux éclats P/S. Il était l'âme de cette famille et sans lui tu as comme l'impression que tout est morne et fade. Tu as mis du temps à réaliser qu'il ne serait plus jamais là mais maintenant que cette étape est passée tu es perdue. Brisée et comme l'impression d'être seule à aider la famille pour s'en sortir. Tu soutiens ta mère en t'occupant le plus possible de P/S et épaules P/F dans son projet de sportif professionnel comme papa l'aurait fait. Tu t'investis à cent pourcent dans le deuil de tout le monde mais personne ne t'aide en dehors de P/Me, ton meilleur ami. Depuis cet été tout à changé il aura suffit d'un détraqué, d'un fou dans une rue pour que votre vie s'écroule. Oui il te manque, chaque jour de ta vie. Pour simple réponse, tu hoches la tête en souriant. Lily ne surenchérit pas voyant que tu n'es clairement pas prête à en parler. Ta tristesse émane sûrement de toi car tu remarques l'empathie qui voile les yeux de la rouge et or. Vous continuez de manger en discutant de chose beaucoup plus banale de la vie de tous les jours, le goût amer de ton deuil réveillé par cette question anodine de Lily. Et cela empire quand tu entends des rires et des pas dans votre direction. Un son te paralyse, une voix te glace de tristesse. Celle de Sirius Black.

-"James, pourquoi faut il toujours que tu nous amène à l'autre bout de la Grande..."

Tu es dos à lui mais tu sais qu'il s'est arrêté quand il t'a vu. James Potter en revanche n'en a rien à faire car il s'assoit en lançant un petit sourire à Lily tentant de cacher ses rougeurs.

-"Parce que j'ai envie de m'asseoir ici Patmol !"

Tu vois que le grand James Potter a arrêté d'harceler de façon lourde votre très chère Lily. Tu sais qu'un jour ils finiront ensemble. James n'a pas un mauvais fond, c'est quelqu'un de bien. Ses amis s'installent à côté de lui dans un silence religieux. Une ambiance tendue enveloppe la petite troupe et cela a lancé un froid dans votre conversation. James tente plusieurs fois de lancer la discussion avec ses comparses mais Sirius est ailleurs évitant soigneusement ton regard tandis que Remus semble avoir compris quelque chose qui lui fait froncer les sourcils. De son côté Peter ne s'impose pas et se ratatine sur sa chaise. C'est étrange ça ne l'a jamais dérangé avant que vous vous se voyiez en dehors de vos étreintes enfiévrées. Tu lances un sourire d'excuse à Lily en tentant de faire abstraction de ton cœur meurtri, te lèves et sors de la Grande Salle prestement sous le regard qui te brûle la peau d'un certain lion.

***

Tandis que tu marches tranquillement dans les couloirs après ce dîner catastrophique, tu entends des pleurs résonnés entre les murs froids du château. Tu les reconnaîtrais entre mille.

-"P/S"

Le corps recroquevillé de ta sœur se tient contre un mur. Le visage sur les genoux, des larmes innondent ses joues et ses beaux yeux bleus brillent et semblent désespérés. Cette image te brise le cœur. Tu t'accroupis à ses côtés et la prend délicatement dans tes bras.

-"Qu'est ce que tu fais là ? C'est bientôt l'heure d'aller se coucher petit crapaud. Si Rusard te trouve ici il n'aura aucune pitié."

Tu sais qu'il ne faut pas que tu en parles directement avec elle. Elle préfère que tu y ailles petit à petit. Tu prends son visage entre tes mains et essuie de tes pouces les larmes qui continuent leur chemin sur les joues rouges de ta sœur. Tu embrasses doucement son front et la regarde avec compassion.

-"Il me manque aussi. Beaucoup. Tous les jours. Mais il est avec nous. Tout le temps. Ne t'en fais pas, moi aussi je suis là."

Elle éclate de nouveau en sanglots dans tes bras. Tu lui frottes doucement le dos tandis qu'elle se cramponne à toi comme dernier recours. Ta tristesse est décuplée et tu fermes les yeux tentant de ne pas laisser tes larmes coulées. Cet exercice est impossible et tu finis toi aussi par déverser ta tristesse d'une façon incontrôlable. Vos deux corps serrés l'un contre l'autre sont secoués de sanglots, ses cheveux à l'odeur fruités étant le seule chose qui te fasse sourire. Tu as l'impression d'être vide, pas de joie, pas de bonheur, plus de rire, plus de tout ce qui constituait ton existance. Tu as besoin de ressentir quelque chose d'autre que cette tristesse abyssale. Lorsque ta petite sœur s'éloigne de toi elle déclare en reniflant :

-"Il n'y pas que papa qui me manque, vous me manquez tous."

Tu hoches la tête en comprenant ses dires. Tu ne peux pas t'excuser. Ce n'est pas de votre volonté de changer. Un deuil change les comportements et les valeurs des individus. Et toi tu as complètement oublié ce qu'était que la joie pure et dure celle qui te fait rire à t'en tordre le ventre, sourire à t'en faire paraître stupide, vivre avec légèreté comme si tous les problèmes n'étaient que dérisoire. Oui toi tu as oublié de vivre. C'est pour ça que quand tu la quittes, ta tristesse résonnant dans chaque parcelles de ton corps, tu ne peux t'empêcher de ressentir ce besoin de voir quelqu'un qui te fait ressentir des sentiments. Et tu le vois. Sirius avance seul dans un couloir. Il semble perdu dans ce genre de pensées lointaines et peu agréables car il fronce les sourcils et paraît encore énervé d'une récente dispute. Il t'aperçoit également mais ne s'arrête pas. Pas un sourire. Pas une oeillade équivoque. Pas un geste d'attention. Tu es comme désespérée soudainement. Tu as besoin qu'il t'apporte ces sensations qu'il est le seul à te faire ressentir. Tu as besoin de lui. Tu te précipites alors dans sa direction et l'attrapes par le bras. Son regard décontenancé et encore en colère rencontre le tien rempli d'un triste désespoir. Tu écrases tes lèvres contre les siennes comme dernier recours. Tu entames un baiser mêlé de mille et une sensations incompréhensibles que tu ressens quand tu es avec lui. Il ne sait quoi faire au début et tente de te repousser. Il t'observe perdu et étonné par ton comportement, semblant peser le pour et le contre d'une nouvelle étreinte. Puis soudainement il replonge vers tes lèvres avec passion et ardeur. Tu as l'impression de revivre. Ses mains enserrant ta taille tu laisses tes doigts s'emmêlés avec ses mèches sombres. Vos langues se rejoignent et démarrent ce jeu que Sirius domine avec tellement de talent. Une de tes mains glisse dans son dos lorsqu'il s'éloigne en caressant ta joue délicatement :

-"Je t'adore T/N."

Cette phrase fait battre ton cœur plus vite alors qu'il se rejette sur tes lèvres avec fougue. Tu n'en as pas le temps de comprendre le sens qu'il te sert déjà fermement contre lui. Ses baisers te retourne le cerveau, l'allégresse que tu ressens en ce moment n'égale aucun autre moment que tu n'as vécu depuis cet été. Jamais une autre personne ne t'a fait vivre une relation amoureuse avec autant d'intensité. Après l'amour ne va que dans un seul sens mais ce qu'il t'apporte sentimentalement parlant ne trouve d'égal par rapport à tes autres crushs. Ses bras te soulèvent du sol et il t'entraîne rapidement vers la salle sur demande. A mi chemin il doit te lâcher et tu te retrouve une fois de plus coincé entre son corps et un mur. Tes lèvres descendent dans son cou où tu l'embrassed et lui laisse des marques digne de celle que tu arbores toi aussi depuis ce midi. Il lâche une sorte de grognement de satisfaction quand tes mains défont la braguette de son pantalon. Il défait les boutons de ta chemise mais n'y parvient pas. Son point se pose sur le mur au dessus de ta tête quand il sent les caresse frénétiques de tes mains sur son sexe en érection. Un gémissement s'échappe de ses lèvres tu le vois perdre le contrôle de la situation. Tu te délecte de ses lèvres en jouant encore avec lui. Son pantalon commence à sérieusement tombé tandis qu'il tente de reprendre un peu de contenance et de murmurer la voix rauque causé par le plaisir de tes mains frippones.

-"T/S chérie... Nous sommes en plein couloir..."

Tu souris et rattaches sa braguette pour l'entraîner à ta suite. Quand vous arrivez enfin devant la porte qui apparaît pour vous, il t'attrape et t'offre un long et tumultueux baiser. Ses doigts passe sous ta jupe et tes collants qui ne montent pas jusqu'en haut et écartent le tissu mouillé de ton sous vêtement. Un gémissement fort sort de tes lèvres et tu te cramponnes à lui te cambrant lui en réclamant plus. De son pouce il ne laisse aucun répit à ton clitoris gonflé de plaisir alors que ses autres doigts entrent et sortent de ton intimité en feu. Il se stoppe rapidement, te frustrant énormément et murmure quelque chose d'incompréhensible à cause du plaisir qui embrume tes pensées avant de te pousser dans la salle sur demande.

***

Avachi dans tes bras, la tête dans ton cou, nus l'un comme l'autre, Sirius repose sur ton corps après vos furieux ébats. Tes mains caressent son dos et un petit sourire de bonheur flotte sur tes lèvres. C'est la première fois depuis le commencement de vos écarts de conduite que vous faites l'amour réellement avec de vrais préliminaires et avec un vrai après. C'est tellement plaisant de le sentir si bien et apaisé entre tes bras. Il est certe un peu lourd mais tu es prête à enduré un peu ça pour la joie de sentir son souffle chaud et calme s'échouer contre ta peau encore brûlante de plaisir. Tu stoppes tes caresses se qui le fait grogner de désapprobation et remuer légèrement. Tu ris doucement en reprenant tes caresses du bout des doigts. Quelques secondes passent avant qu'il ne se lève brutalement.

-"C'est la première depuis cet été que tu ris et souris sincèrement."

Tu rougis en souriant doucement et tente de cacher ton visage te retournant contre l'oreiller du grand lit que la pièce magique a fait apparaître pour vous. Tu ne le vois pas mais sens ses mains serrées ton ventre et ta taille, son corps retombé à côté de toi, pour déposer des petits baisers dans ton cou. Il semble réellement heureux de réussir à te provoquer ses deux actions si simples de la vie courante. Tu te retournes alors et le laisse t'observer sans gêne. Tu aimes sentir son regard sur toi. Tu as l'impression d'être importante à ses yeux quand il te regarde de la sorte, d'être plus qu'un plan cul. Ses doigts jouent avec des mèches indomptables de tes cheveux avec ce sourire en coin qui le caractérise si bien. Tu soupires d'aise en te collant à lui pour une étreinte réellement inédite entre vous. Tu sais que cet instant si parfait entre vous aura malheureusement une fin. Mais entretenir l'illusion qu'il n'y en a pas vous ravi. Vous vous embrassez de nouveau, vos deux corps serrés l'un contre l'autre. Tu te blottis contre lui, ton visage tourné contre son cou laissant ses mains caresser délicatement comme tu lui faisais quelques minutes plus tôt, ton dos. C'est merveilleux de se sentir si heureuse. Cela n'était pas arrivé depuis longtemps.

-"Liz... Je voulais te dire que..."

Tu relèves ton visage pour l'observer. Il semble inconfortable dans sa déclaration et plonge difficilement ses yeux dans les tiens.

-"Si jamais tu veux parler de ton père je suis là. En fait... Je suis là pour toi."

Tu hoches la tête lentement. Tu as envie de lui parler de ce que tu ressens vis à vis de ce décès. Cependant comment y arriver quand le simple fait d'y penser te donne envie de tout foutre en l'air ? Sirius n'a jamais depuis votre retour à Poudlard manifester la moindre empathie pour votre situation alors qu'elle mouche la piqué ? Tu sentais bien que ce moment allait avoir une fin. Tu es en colère. Il n'aurait pas dû te proposer son aide. Jamais il ne s'est intéressé à ta vie. Tu ne vois pas pourquoi tu devrais te livrer à lui. Ce n'est qu'une formule de politesse stupide qui te prouve que ce n'est encore qu'une personne qui a pitié de toi, de ta condition monoparentale. Il n'en a rien à faire de t'écouter. Ça ne sera encore qu'un regard vide, faussement compatissant, dénué de réel intérêt qui se confortera dans l'idée que c'est une bonne personne car elle sait ressentir de la compassion pour un autre être humain qu'elle. Mais cette satisfaction dans son soutien est justement la preuve qu'elle ne s'intéresse qu'à son karma et n'en a que faire de toi et tes problèmes. Tu te dégages de ses bras rapidement et te lèves sous son regard interrogatif. Tu te dirige prestement vers tes vêtements éparpillés au sol que tu attrapes d'un geste hâtif. Tu entends derrière toi Sirius se lever à la suite et enfilé en tombant presque tellement il souhaite être rapide son boxer. Quand il réussit il se précipite vers toi et attrape ton bras déjà recouvert du tissu opale de ta chemise.

-"Attends T/S ! Qu'est que j'ai dit de mal ?"

Et voilà il ne s'intéresse pas à toi mais encore et toujours à lui. Ce genre d'attention n'est que grotesque. Tu lui décroche une claque et cries avec presque les larmes aux yeux.

-"Tu ten fous de moi Black ! Tout ce qui t'intéresse c'est être sûr que je vais assez bien pour pouvoir me baiser quand l'envie te prends !"

Il semble ahuri par tes propos et devient soudainement froid et rigide. Tu as l'impression de ne plus voir le Sirius chaleureux et charmeur dont ty es tombé amoureuse mais le Black froid et intransigeant qui se ferme à chaque problème.

-"Ça n'a pas l'air de trop te déranger d'habitude."

Ta main vole sur son autre joue rapidement et tu continues de te rhabiller dans un calme religieux seul le bruit de ta claque résonnant encore. Une fois complètement vêtue tu te retournes pour apercevoir le visage fermé du lion que tu aimes tant, toujours au même endroit le visage rivé au sol. Une larme roule sur ta joue et tu dois retenir tes sanglots avant de sortir précipitamment de la pièce en murmurant :

-"T'es vraiment qu'un imbécile Sirius."

***

Ce Noël s'annonce monotone et triste cette année. Les tentatives répétées de Lily pour te réveiller et t'annoncer son départ en cette veille de Noël se sont avérés veines car tu n'arrives pas à te décider de sortir de ton lit. Tu ne peux t'empêcher de penser que c'est ton premier Noël sans lui annonciateur de beaucoup d'autre. Tu n'arrives pas à imaginer ta vie sans lui alors une fête si importante et joyeuse que Noël te laisse remplie de tristesse. À côté de tout ça, Sirius t'évite et passe son temps avec les Maraudeurs. Ton seul échappatoire ne te parle plus. Tu es tellement seule que tu as l'envie de rester sous ta couette toutes les vacances. Peut être que le sommeil soignera tes douleurs. Mais tu ne peux pas. Demain tu as une petite sœur à couvrir de cadeaux. Alors tu te lève en repensant aux souvenirs heureux des fabuleux Noël passés à ses côtés. P/P N/F était un moldu formidable qui avait des convictions et des valeurs et qui aimait ta mère et sa famille comme personne ne pourra sûrement jamais le faire. Il vous a élevé tes frères et sœur et toi en prônant la tolérance et l'importance de la curiosité et de la découverte. Il vous a appris à ne jamais vous laisser faire, à vous exprimer par vos moyens favoris, à vous aimer et vous chérir. Il a fait en sorte que vous soyez des personnes qui aiment la vie et ce qu'elle vous apporte. Tu as l'impression de le trahir à être aussi vide. Tu descends lentement les escaliers qui mènent de ton dortoir à la salle commune des rouges et ors et tombes sur Sirius avachi sur un des canapés de la pièce. James et Remus l'observent l'œil désespéré pour l'un et réprobateur pour l'autre. Ils ne t'ont pas remarqué mais à en jugé par leur mine grave, Sirius ne va pas bien :

-"Ce n'est une très bonne idée de le laisser là pour les vacances. Entre les lettres de ses parents qu'il a décidé de lire, son frère qui le raye de sa vie et T/P qui le repousse parce qu'elle en plein deuil, Sirius est une épave James."

Ce dernier hoche la tête et hausse légèrement les épaules.

-"Je sais Remus et c'est horrible de dire ça mais ce n'est qu'une mauvaise passe. Il sait que ma famille est là sienne. Je l'ai forcé à venir pour les vacances mais il ne veut pas. Et puis pour T/P, elle n'a pas compris que Sirius était fou d'elle. Un jour peut être ils arriveront à s'entraider mutuellement."

Ils lancent un dernier regard à leur ami l'air triste et désolé et quitte la pièce. Le cœur battant par les paroles de James tu t'avances vers le sofa où le corps de Sirius est allongé et pose ta main sur sa joue en t'accroupissant à ses côtés. Tu l'embrasses délicatement ce qui le réveille légèrement n'y tenant plus. Il t'a tellement manqué. Si seulement vous vous étiez un peu plus ouvert l'un à l'autre. Vous auriez compris que ce n'était qu'un malentendu. Sa vie n'est pas facile aussi. Tu ne dois pas penser que tu es seule à souffrir. Tu sens le lion répondre au baiser et un soupire de plaisir lui échapper. Lorsque tu t'éloignes il murmure en t'observant :

-"Est ce que je suis en train de rêver ?"

Tu ris à cette question et te hisse sur lui en l'embrassant de nouveau et en murmurant à son oreille :

-"Non Black, tu as intérêt à me parler de toi et m'être fidèle car je ne compte plus te lâcher."

Il s'assoit pour coller vos corps et t'embrasse à pleine bouche laissant vos langues se rencontrer. Vous savez pas où mènera votre relation. Si voijs arriverez à soigner vos blessures ensemble. À vous relever des terribles épreuves qui peuplent déjà votre passé. Mais vous voulez essayer. Essayer de vivre. De ressentir de la joie, de l'amour. Vous voulez plus que tout au monde être heureux. Car tenter de rendre heureux les autres ne vous permet pas de l'être. Cependant ensemble vous pouvez et voulez trouver une fin heureuse. Une vie imparfaite mais remplie d'amour et de complicité. Peut importe le temps que cela prendra, vous êtes prêt. Lorsque vous vous séparez de nouveau il déclare :

-"Crois moi tu es bien la seule personne à qui j'ai envie de me livrer et qui me fait ressentir tous ses sentiments."

Tu souris sincèrement. Vous vous êtes  réellement bien trouvé tous les deux. Vos corps redemandent ce qu'ils n'ont pas reçu depuis un mois et vous remontez dans son dortoir pour une matinée bien plus agréable que tu ne t'y attendais.