🍋Remus Lupin x reader (p. 2)🍋
Tu cours avec P/MA, P/A et P/A autour du lac. Votre cadence est comme toujours assez rapide et soutenue. Vous avez grandit en courant et ça te permet le plus souvent d'oublier le reste. Disons que ton oncle est un militaire, le genre qui ne s'arrête devant rien, qui a connu l'Afghanistan, la Syrie, le Vietnam et tout le tralala. Il en est traumatisé à vie mais à surtout ce besoin constant d'entraînement et de te préparer au monde. Alors tu as suivi la cadence, tellement qu'aujourd'hui tes amis et toi êtes sur-entraînés. Et tu n'aimes pas perdre le rythme. Ta spécialité c'est clairement l'endurance plus que la vitesse, une fois que ta respiration est régulière, ta foulée chronométrée tu es inarrêtable. C'est extrêmement rare de voir des gens courir ici, vous ne passez donc jamais inaperçus quand vous commencez. Surtout que votre petit groupe est pas forcément hyper bien vu. Un poufsouffle, une serdaigle, une gryffondor et un serpentard meilleurs amis ? Vous vous êtes cru dans un remake des bisounours pour les autres sorciers. Mais vous vous connaissez depuis tellement longtemps que cela ne change rien. Et puis vous êtes loin d'être détestés, juste un peu étrange. Vous sortez donc très tôt le matin pour courir et à cette heure ci personne n'est réveillé surtout le vendredi.
Alors que tu sens P/MA et P/A s'arrêter derrière toi tu te retournes précipitamment. Ils sont essoufflés et peinent à avancer plus. P/A et toi les distançez déjà de quelques mètres pendant que en même temps qu'ils se tiennent les côtes à cause d'un point de côté, ils vous font signe de continuer. Tu hausses les épaules et continues ta course en leur faisant un pouce en l'air.
Vous refaites un tour du lac avec Ethan et quand vous revenez, vos amis sont assis dans l'herbe mais ne sont plus seuls. Les maraudeurs ne sont pas loin d'eux, même s'ils ne vont pas leur parler. A chaque fois que tu te retrouves dans un lieu avec Remus et Sirius tu ne peux t'empêcher d'être mal à l'aise, complètement inconfortable. Tu te persuades mentalement qu'il faut absolument que tu ailles leur parler séparément pour mettre un terme à cette mascarade aussi douloureux cela puisse être.
Tu attrapes en vol la gourde que te lance P/A avec un sourire tentant de reprendre ton souffle. P/A s'écroule à côté de P/MA qui se pousse en grognant qu'il déteste qu'on empiète sur son espace vital. Tu bois de grandes gorgées consciente que tu dois avoir piètre allure avec ton chignon plus tellement serré sur ta tête, tes habits de sport typiquement moldus dégoulinant de sueur. Après ils sont fait pour ça. Tu jettes la gourde par terre toujours essoufflée et donne un coup de pied dans P/A toujours au sol en déclarant :
-"On fait un dernier tour le plus rapidement possible."
Quand tu es triste tu as besoin de challenge. Et clairement cela est peut être ridicule mais ça te fait du bien de te battre pour autre choses que ta santé mentale. En plus la rapidité n'est pas ton fort, tu offres une chance à Ethan de gagner. Il marmonne la tête dans l'herbe :
-"Oh non T/P, si je cours encore je vomis."
Tu fais la moue et regarde tes autres amis en quête de soutient. Mais P/A évite ton regard et P/MA te fait des yeux qui veulent clairement dire "même pas en rêve". Tu finis par soupirer et t'affaler dans l'herbe sur P/A pour l'énerver. Il soupire mais ne dit rien de plus. Tu fermes alors les yeux laissant ta respiration s'apaiser doucement. Plus personne ne parle pendant quelques instants, même les maraudeurs à côté ne pipent mot ce qui est rare. Tellement que tu penses qu'ils sont partis. Tu te mordille la lèvre puis finalement dis d'une petite voix mal assurée :
-"J'ai quelque chose à vous demander..."
Ils tournent leur regard vers toi assez rapidement interrogatif. Tu te rassois en t'éloignant de P/MA pour te mettre face à eux.
-"Je... P/S est venue me voir hier soir. Elle a besoin d'une nouvelle robe de sorcier mais...."
Ta voix se casse à la fin, tu n'arrives pas à terminer. Pas parce que tu as peur qu'ils refusent de t'aider. Ils vont accepter immédiatement. Tu as juste du mal à admettre que la situation est aussi critique. P/A prend doucement ta main et déclare :
-"On va t'aider T/P. Ne t'en fais pas, tu n'as pas à subir ça seule."
Tu hoches la tête comme pour la remercier retenant le plus possible tes larmes. Courir remet tes idées en place et tu ne peux plus laisser Prim porter son horrible vieille robe qui ne tient que par un fil. Tu te rallonges posant ta tête sur les genoux de P/A.
-"Tu sais je peux te prêter de l'argent si tu as vraiment besoin. Je sais que tu veux pas mais... tu as des petits à t'occuper et... un jour tu me rembourseras parce que je sais que tu n'accepterais pas que je te les donne."
P/A et P/MA te proposent cela depuis des mois mais tu ne peux pas te résoudre à accepter. Déjà que demander une robe te coûte à cause de ta fierté, tu ne peux me résoudre à demander de l'argent. Maman va encore travailler dans votre malheur et touché l'héritage de papa vous a aidé. Elle boit trop c'est tout. Et ne vous envoie pas d'argent même quand tu lui demande pour ne pas dire supplie, dans tes lettres. Elle n'y répond jamais. Tu crois qu'elle n'a pas la force. Que tu lui rappelles trop papa. En tout cas tu sais que oncle P/O s'occupe de P/F et ça c'est tout ce qui compte. Mais il ne roule pas sur l'or lui et tu ne peux pas te permettre de l'alerter sur le domaine de l'argent, il serait capable de te donner tout le sien. Tu te contentes d'ébouriffer les cheveux de P/MA en déclarant faussement joyeuse :
-"Vous en faites pas, je gère."
Ils ne répondent pas et P/A comme tu l'aimes enchaîne sur un autre sujet, son sujet préféré, les cours.
***
En arrivant dans la salle commune de gryffondor après le déjeuner, tu remarques qu'elle est presque vide. Tout le monde est sortie à Pré au Lard aujourd'hui mais tu n'avais pas le cœur à t'amuser. Tu remarques que Remus est assis dans un fauteuil et lit seul. Il relève les yeux et quand il te remarque ferme son livre et se lève. Tu te mordille la lèvre en réalisant que ça fait 2 semaines que tu l'évite et que tu es face au meilleur moment possible pour lui dire que vos activités physiques sont terminées. Il s'avance vers toi en voulant paraître sur de lui mais il n'a pas réellement l'air de l'être. Quand il se poste devant toi tu remarques une certaine appréhension qui doit également se lire dans tes yeux. Il se gratte la nuque puis finalement déclare :
-"J'espère que ta sœur va mieux."
Tu hoches la tête te rappelant l'épisode de la tour d'astronomie. Tu essayes de faire plus attention à elle depuis cet épisode et passe d'ailleurs plus de temps avec Regulus par extension. Il a changé ses mauvaises fréquentations pour ne traîner presqu'exclusivement avec P/S ce qui est une bonne chose pour l'un comme pour l'autre.
-"Je ne sais pas comment aborder ce sujet en douceur alors je vais être direct. Pourquoi est ce que tu m'évites ? J'ai fait quelque chose de mal ? Ou alors c'est toi qui ne va pas bien ? J'ai cru comprendre que ça n'allait pas en ce moment..."
Il t'offre l'excuse sur un plateau mais ça te fait atrocement mal de le laisser comme ça. Il mérite clairement mieux que toi et tes foutus états d'âme d'enfant pourrie gâtée.
-"Disons que... ma mère n'arrange pas les choses depuis la mort de mon père."
Il hoche la tête et te prend délicatement dans ses bras. Tu acceptes l'étreinte bien que tu saches pertinemment que cette fois ci elle aura une fin sans retrouvailles. Tu enfouies ta tête dans son cou appréciant sa chaleur et son réconfort. Remus est grand ce qui te force à te mettre sur la pointe des pieds. Tu empêches tes larmes de couler, les retient comme tu peux. C'est réellement ton principal témoignage de tristesse qui se déclenche en permanence. Au bout d'un certain temps Remus murmure :
-"Je crois que... je commence à ressentir plus pour toi..."
C'est comme si une douche froide s'abattait subitement sur toi d'un seul coup. Tu ouvres de grands yeux en t'accrochant le plus possible à lui. Ce n'est pas possible. Il n'avait pas le droit. Tu vas lui faire encore plus de mal que ce que tu croyais. Il ne peut pas, vous aviez dit du sexe sans importance sans prise de tête. Pourquoi faut il qu'il y ajoute des sentiments.
Tu commences à voir flou. Tu répends trop de mal autour de moi. Il va te haïr et tu n'as pas du tout envie de ça. Ça te fait vraiment trop de mal. Tu ne sais pas quoi répondre, pas quoi faire. Tu es tellement attachée à lui. Mais d'un autre côté tu es attachée à son meilleur ami ce qui n'est pas sain.
Tu t'éloignes rapidement en sentant ta respiration s'accélérer et devenir sifflante. Ton cœur bat vite et tu sens ta gorge se serrer, tes poumons se contracter sous l'effet d'une panique qui grandit à force de ne pas pouvoir respirer. La douleur dans tes côtes s'intensifie. Tu détestes faire des crises d'asthme et de ne pas réussir à respirer normalement. Tu tentes de t'asseoir en tatonnant de le main dans l'air pour chercher l'accoudoir du fauteuil. Ta vue se brouille en sachant que tu ne peux plus respirer.
-"T/P... tu... tu veux que j'aille chercher quelqu'un ?"
Tu le retiens en attrapant ses vêtements. Tu manques de tomber la respiration sifflante. Il te retient et tu le prends dans tes bras. Il reste contre toi te permettant de te calmer. Tu t'accroches à lui comme à une bouée. Remus à l'habitude de tes crises d'asthme, tu as pris l'habitude de venir le voir quand tu es confrontée à une de tes crises. Il sait te calmer et tu respires son odeur si habituelle et réconfortante. Toujours contre lui tu murmures :
-"Merci... je suis désolé pour tout ça."
Tu t'en veux tellement de lui faire vivre cette situation et cette "rupture". Tu n'as vraiment pas envie d'abandonner ce que vous avez. Plus que ne pas le pouvoir tu n'y arrive pas.
-"Ne t'excuse pas, T/P. Tu fais ce que tu peux avec la situation."
Il est tellement doux et gentil que ça mnte brise le cœur de l'avoir entraîné sentimentalement dans une relation qui ne peut pas fonctionner. Tu n'aurais jamais dû succomber au désir et coucher avec lui la première fois.
-"Remus... il faut que je te dise quelque chose..."
Il s'éloigne de toi et te regarde les sourcils froncés. Tu as les larmes aux yeux, ta respiration encore hachée. Tu le regarde de tes yeux brillants. Il semble comprendre que l'issu de la conversation ne sera pas forcément la même que d'habitude. Tu te clarifie la gorge et continue :
-"On ne peut pas continuer comme ça."
Il s'éloigne blessé que tu le repousse de la sorte alors que tu viens de te calmer d'une crise dans ses bras. Il est en colère presque que tu termines ce que tu as participé à commencer.
-"C'est parce que je t'ai dis que je ressentais plus. Je m'en fiche si tu ne ressens pas la même chose. On peut continuer quand même."
Tu te sens horriblement mal. Ton cœur rate un battement. Il veut absolument qu'on continue, il s'est réellement attaché à toi.
-"Écoute Remus. Je... je vois quelqu'un d'autre."
Tu fermes les yeux pour ne pas affronter la réaction de Remus. Tu n'en as pas le courage. Des larmes roulent sur tes joues sans que tu ne puisses le contrôler. Il va se sentir trahi à juste titre. Tu ne l'entends pas, mais tu le connais. Sa colère peut être redoutable.
-"Quelqu'un d'autre... Tu te fous de moi T/P ?"
Tu accuses le coup et les larmes continuent de dévaler tes joues. Si ton père te voyait, il serait tellement déçu de toi et d'à quel point tu fous le peu de bonheur de ma vie en l'air.
-"C'est pas possible tu es la personne la plus loyale eu monde."
Il t'attrape par les avants bras pour mnt'inciter à le regarder. Tu vois la tristesse, la peine de la trahison, la surprise et la colère dans ses yeux. Ce moment est un des pires à vivre mais tu dois assumer les conséquences de tes actes.
-"Non je ne le suis pas."
Il te regarde comme s'il regardait une étrangère. C'est terrifiant.
-"Non... non non non."
Il répète inlassablement ça en s'éloignant. Tu sens la colère qui bouillone en lui. Puis tu ne sais pourquoi il revient vers toi et t'embrasse fougueusement. Tu sens la colère dans ce baiser, l'envie de t'avoir rien que pour lui. Il prend possessivement possession de ta bouche. Tu le veux encore une fois. Mais ce n'est pas sain du tout. Il t'aggripe fermement contre lui et te plaque contre un mur pour t'empêcher de t'éloigner, de le raisonner. Tu sens son corps se presser contre le tien t'arrachant un gémissement de surprise.
Tu avoues que tu ne comprends pas trop cette réaction. Il t'en veut tu le sens et c'est réellement très fort. Pourtant il veut te prendre contre ce mur en même temps. Remus t'empoigne fermement, t'embrasse avec une ferveur fabuleuse. Mais ce n'est pas bien. Il va encore plus te détester de le laisser te donner du plaisir alors que tu viens de lui avouer que tu couchais en parallèle avec quelqu'un d'autre. Tu tournes ta tête pour empêcher ses lèvres de rejoindre les tiennes. Il grogne de désapprobation avant d'enfouir son visage dans ton cou pour l'embrasser. Tu sens ses mains serrer ta taille avant d'attraper la chaire de tes hanches pour coller vos deux bassins l'un contre l'autre. Tu essayes de lutter contre cet appel fougueux de ton amant. Tu sens son érection à travers son pantalon ce qui contribue à te faire lâcher prise.
-"Remus... on ne devrait pas..."
Il rejoint une nouvelle fois tes lèvres non sans les mordiller au passage ce qui te fait gémir de désir. Il passe finalement ses mains sous tes cuisses pour te soulever du sol ce qui te surprend. Par reflex tu t'accroche à lui ce qui lui permet de coller encore plus vos corps. Remus est toujours passionné, totalement incontrôlable pendant vos ébats. Mais là il y a de la colère mêlée au désir, deux sentiments qui veulent se repousser mais qui au final se mélangent provoquant cette réaction.
-"Remus... arrête. Tu vas me détester encore plus."
Il finit pas éloigner ses lèvres des tiennes et te fixe dans les yeux. Tu vois toute la colère qu'il ressent pour toi et pour lui à cet instant précis. Il te tient contre ce mur, tes jambes pendent dans l'air et tes mocassins sont sur le point de tomber de tes pieds flottants. C'est d'une voix grave pleine de ressentiment qu'il déclare :
-"Je ne te déteste pas. Je vais te montrer que tu n'as besoin de personne d'autre que moi."
Ton cœur rate un battement. C'est pire que ce que tu pensais. Ils veulent tous les deux que tu sois leur mais ils ne comprennent pas que ce n'est pas l'autre homme le problème, c'est toi. Tout est entièrement ta faute.
Remus te donne un coup de bassin que tu penses il n'avait lui même pas prévu au vue du gémissement qui s'échappe d'entre ses lèvres. Tu attrapes son visage entre tes mains et l'embrasse avec passion. Tu as tellement envie de lui que tu sens ton cœur battre la chamade. Remus t'entraîne vers son dortoir mais tu perds tes chaussures sur le chemin. Tu te détaches alors pour aller les chercher. Tu cours rapidement pour les prendre dans ta main et une fois ta trouvaille attrapée, tu sens les bras de Remus t'enlacer par derrière. Il embrasse ton cou et d'une main baladeuse passe sous ta jupe. Tu gémis de plus belle en sentant ses doigts careser à travers mmton collant et ton sous vêtement ton intimité brûlante de désir.
-"Tu as tout ? Parce que si tu continue je te fais l'amour ici, et je m'en fiche si des gens arrivent."
Vous savez tous les deux que c'est faux mais par contre réellement te faire l'amour ici il en serait capable. Il te porte à nouveau vers son dortoir non sans t'embrasser. Vous vous prenez quelques meubles au passage ce qui fait pester Remus et te fait rire. Quand enfin il referme la porte à clef et jette un sort d'insonorisation, il ne te laisse même pas atteindre le lit qu'il te retourne contre le mur. Ses lèvres dans ton cou, tu sens la bosse de son pantalon s'épanouir ainsi contre tes fesses toutes contre lui. Il mordille ta peau, te laisse des marques possessives de son passage. Tu es clairement offerte à lui et comme bien souvent avec lui, il est pleinement maître de la situation.
Il ne lui faut pas plus pour littéralement arracher ton collant ce qui te fait retenir une expression d'indignation. Il écarte vite ton tenga sur le côté et se place entre tes cuisses. Malgré l'énervement d'avoir un collant complètement détruit, tu ne peux t'empêcher de gémir de la sensation de l'avoir entre les cuisses. Il pose sa main sur ton bas ventre et t'incite à te cambrer ce que tu n'hésites pas à faire. Il empoigne tes fesses puis remonte caresser la peau sous ta chemise, palper tes seins te faisant jeter la tête en arrière. Puis il rentre en toi.
Vous gémissez tous les deux alors qu'il commence des coups de bassin puissants. Ainsi contre ce mur dans le dortoir de tes deux amants, tu réalises ton erreur. Mais c'est trop tard, Remus est en train de te faire l'amour contre ce mur et à l'allure qu'il va, il ne compte pas s'arrêter tout de suite. Chaque fois qu'il se retire, il revient avec un nouveau cou plus fort, plus violent, plus profond t'arrachant des cris de plaisir. Tes mains sur le mur, les siennes sont sur tes hanches qu'il attrape pour rendre ses mouvements encore plus brutaux. Il te fait perdre la notion du temps, seul le plaisir provoqué par ses coups de bassin te font l'effet d'une éruption de plaisir dans ton corps. Il attrape tes cheveux et tire dessus. Tu gémis de plus belle à ce geste et ferme les yeux. Le plaisir s'intensifie de plus en plus à mesure que vos respirations hachées de l'effort et du plaisir se font plus forte mais moins cohérentes. Le bruit de vos peaux qui claquent en se rencontrant encore et encore resonne dans la pièce.
Tes gémissements sont accueillis par des soupirs de la part de Remus qui défoule toute sa colère dans cet ébat. Il t'attrape, ancre plus fermement contre lui retirant prestement ta chemise. Tu sens les boutons éclatés mais il n'en a rien à faire. Il retire le tissu maintenant inutile et presse tes seins libérés de tout sous vêtements car tu en mets rarement. Son bassin frappe tes fesses dans cette étreinte passionnée et sauvage. Sa poigne sur tes seins se raffermit à mesure que ses coups de bassin sont plus forts. Tu sens le plaisir augmenter toujours plus. Tu t'écroules en arrière dans les bras de Remus le laissant te faire l'amour d'une manière délicieusement violente. Tu commences à trembler, l'orgasme te submerge dans un cris de total jouissance dans les bras de Remus. Il continue de te pénétrer sans s'arrêter cherchant lui aussi à venir ce qu'il fait. Il donne alors un ultime coup te faisant retomber contre le mur, cambrant ton corps car il se loge profondément au fond de ton intimité pour venir dans un gémissement rauque.
Il est essoufflé sur ton dos, choqué lui même de cet élan si fougueux avec toi. Tu trembles de plaisir contre le mur. Il se retire de toi et s'éloigne prestement. Tu finis par t'asseoir par terre complètement incapable de marcher après le plaisir qu'il vient de te donner. Il faut d'abord que je t'en remette un peu. Remus t'observe la respiration haletante. Il s'agenouille après quelques secondes devant toi :
-"Je t'ai fais mal ?"
Tu hoches négativement la tête. Il est complètement habiller alors que toi, tu es à moitié nu, le cul découvert par l'arrachement de ton collant. Tu l'attires vers moi et il se laisse faire avec un soupir.
-"Wooow... Remus... Personne ne m'a jamais fait ça..."
Il sourit légèrement puis se lève pour te prendre dans ses bras et t'emmener sur son lit. Vous vous écroulez tous les deux dans les bras de l'autre. Il t'observe avec des yeux inquisiteurs. Tu caresses sa joue du bout des doigts en soutenant son regard.
Parfois tu te demande si tu n'es pas en train de tomber amoureuse de lui. Sirius est d'une grande sensualité et le sexe est aussi important pour lui qu'il l'est pour toi. Mais depuis que Remus est entré dans ta vie de cette façon, il t'offre de la passion, des après midis et des soirées enflammées mais aussi des matinées à se câliner, un cœur qui bat rapidement quand il te regarde comme ça. Tu t'inquiète à chaque nuit de pleine lune plus que comme une amie. Tu attends chaque jour avec impatience de pouvoir l'étreindre de nouveau. Vos ballades ensemble autour du lac te font rougir de plaisir, vos après midi pendant lesquelles tu t'installes contre lui pour lire, son calme qui cache un feu ardent. Entre Sirius et toi il n'y a que du sexe et rien que ça.
Mais pas avec Remus.
Tout est différent avec lui. Tu plantes tes yeux dans les siens et tu sens ton cœur battre plus rapidement. Il t'embrasse à nouveau avec plus de tendresse et lentement vous vous habillez et vous recommencez votre activité préférée.
***
Essoufflée, dans les bras de ton amant, tu te love contre lui. Son torse se relève rapidement au rythme d'une respiration hachée par vos efforts physiques. Il caresse délicatement ton dos nu. Du bout des doigts tu effleures doucement ses cicatrices. Il tressaille chaque fois que tu fais ça ce qui mmte fait sourire. Il rougit légèrement toutes les fois que tu prêtes attention à ce qu'il déteste le plus sur lui. Tu en embrasses quelques unes dans son cou et il sourit. Tu te surélèves au dessus de lui, tes cheveux tombent autour de son visage. Tu crois qu'il t'en veut toujours mais tu es flattée de constater qu'il tient trop à toi pour ça.
-"Moi aussi je ressens plus pour toi Remus."
Son visage s'illumine et il se relève pour s'emparer de tes lèvres avec avidité et un petit je ne sais quoi en plus. Tu te sens tellement bien dans ses bras. Mais il va y avoir une fin, tu lui dois la vérité.
-"Attends... Sirius."
Il s'éloigne de toi et te regarde avec surprise et stupeur. Tu déglutis difficilement avant de déclarer.
-"C'est lui l'autre."
Il ne réagit pas assimilant l'information difficilement. Puis soudainement il se lève et s'éloigne. Il se rhabille rapidement sans te regarder. La seule phrase qu'il déclare d'une voix brûlante de colère :
-"Il sait ?"
En te couvrant du drap de son lit, j'accuse le coup et les suivants qui arrivent derrière. Il se tourne vers toi pour regarder ta réponse. Tu hoches négativement la tête, mais son visage est fermé d'une colère froide. Il se retourne sans plus te regarder. Tu comprends sa colère mais ça te brise le cœur. Il lâche une phrase tranchante et horriblement glaciale :
-"Tu devrais partir. Maintenant."
Des larmes commencent à rouler sur tes joues mais tu hoche la tête. Il te tend un pull, un des siens non sans une certaine rancœur sans croiser ton regard. Ton cœur rate quelques battements de voir son expression froide sans émotion. Tu enfiles ta jupe sans collant et ce pull puis attrape tes vêtements déchirés par la fougue de Remus. Tu pars en lui lançant un dernier regard. Il est dos à toi cette fois ci complètement vêtu et tu sens la colère émanée de lui brûlante et incontrôlable.
-"Je suis tellement désolé Remus."
Les larmes roulent sur tes joues désormais franchement quand tu le vois hausser les épaules comme s'il n'en avait rien à faire de toi. Tu pleures en rentrant dans ton dortoir. Remus va te manquer. Tout va te manquer à propos de lui. Mais c'est de ta faute, tu t'es créé ce malheur seule. Il fallait bien que tu te brûle à force de joueur avec le feu.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top