🍋Remus Lupin x reader (p. 1)🍋

Cet imagine sera diviser en 4 parties et contient des passages à caractères sexuels.

Tu es réveillé par la lumière de la lampe de chevet qui vient de s'allumer. Tes yeux papillonnent rapidement encore endormis tandis que tu mets un certain temps avant de t'habituer à la luminosité. Les draps glissent sur ta peau nue tandis que la personne couchée à tes côtés se tourne vers toi. La douceur du tissu t'apaise et la chaleur du lit te réconforte. Tu te sens si bien ainsi que tu ne souhaites pas te défaire de cette fabuleuse sensation.

-"Merde T/P, il est 18h."

Tu es alors contrainte d'ouvrir les yeux encore plus étonnée que la personne qui vient de jurer soit celle-ci. Remus se lève rapidement et commence à ré-enfiler les vêtements que tu t'étais évertuer à lui retirer. Ses cheveux châtains sont en bataille et son corps marqué par ses cicatrices s'active dans la pièce afin de rechercher ses vêtements. Tu ne peux t'empêcher de détailler son corps alors qu'il se rhabille. Il se tourne alors vers toi avec un sourire amusé toujours calme et serein. Il te jauge du regard et demande ironique :

-"Tu comptes me regarder comme ça longtemps ou tu vas enfin bouger tes fesses de ce lit ?"

Tu hausses les épaules avec un sourire innocent puis te lève avec un soupir. En  balayant la pièce du regard à la recherche de mntes vêtements tu les retrouves éparpillés sur le sol. D'un geste imprécis tu te penches pour ramasser les habits que tu avais tant aimé être retirés par ton amant. Lorsque tu te relèves, Remus est devant toi te faisant sursauter. Tu manques de tomber mais il te rattrape avant que tu ne t'écroules ce qui te fait rire. Il est complètement habillé désormais de son pull et son pantalon. Tu viens alors te blottir contre lui avec un sourire.

-"On ne fait pas des screamer comme ça monsieur."

Il te sourit et se penche vers tes lèvres pour t'embrasser. Tu ne sais pas depuis combien de temps tu entretiens cette sorte de relation avec lui mais tu aimes beaucoup sa chaleur et sa passion. Tu ne sais pas pourquoi mais il met une passion presque brutale dans vos échanges mais tu n'en t'en pleins pas et tu aimes énormément ce côté de lui. Cependant tu ne penses pas être amoureuse. Tu n'as pas besoin de l'être et tu n'en as pas du tout l'envie. Mais tu dois bien avouer que ce baiser t'enchante au delà de ce que tu peux exprimer.

-"Tu devrais t'habiller avant qu'un de mes géniaux meilleurs amis débarque et découvre... nos..."

Tu hoches ainsi la tête devant ses joues rouges et embrasses le bout de son nez avant de te tourner pour enfin t'habiller.

***
Tu descends rapidement les marches dans le hall pour aller dans la grande salle. Tu as voulue prendre une douche après avoir quitter Remus mais tu t'es mise en retard pour le dîner. Arrivant en trotinant rapidement, tu t'installes à côté de Lily en constatant que la place à côté de P/MA est prise. Ce n'est pas grave pour ça, Lily est géniale. Elle te scrute avec un regard inquisiteur alors que tu te sers des pommes de terre. Un sourcil levé, en train de mâcher une délicieuse boucher tu demandes :

-"Qu'est ce qu'il y a ?"

Elle ne te lâche pas du regard pendant de longues secondes. Tu deglutis tout en ancrant ton regard dans le sien :

-"Je sais que je suis belle mais là ça frôle l'obsession Lily."

Elle finit par détacher ses yeux de toi et se retourne vers son assiette en haussant les épaules :

-"Tu as un suçon dans le cou... mais tu restes magnifique c'est indéniable."

Tu ouvres alors de grands yeux et reboutonnes ma chemise le plus haut possible en rabattant ta veste contre toi. Tu ne peux t'empêcher de te maudir intérieurement. Personne ne doit savoir. Terminant le dîner rapidement sans trop parler bien que Lily fasse des insinuations moqueuses sur la trace dans ton cou. Tu te lèves une fois le repas terminé et regagnes la salle commune en construisant ton mensonge. Lily est trop gentille pour poser des questions, elle n'est pas d'une curiosité maladive. Tu es contente que se soit elle, qui aie le plus de soupçons.

En avançant la tête dans les pensées, tu te fais surprendre quand quelqu'un t'attrape pour t'emmener dans un coin sombre. Tu te débats mais la personne a poser sa main sur ta bouche et est bien plus forte que toi. L'agresseur te relâche et tu peux enfin voir son visage.

Sirius.

Il n'attend pas une seconde de plus pour s'emparer de tes lèvres. Vous voyez c'est ça le problème. Personne ne doit être au courant que tu couches avec deux des maraudeurs. Non seulement ils sont meilleurs amis mais en plus tu joues avec leurs sentiments sans leur dire qu'il y a une troisième personne dans l'équation.

Il t'embrasse avec envie et tu comprends que ça ne va pas se terminer de sitôt. C'est rare qu'ils demandent tous les deux la même journée. Tu vas finir épuisée à force. Après tu ne peux en vouloir qu'à toi-même à jouer avec le feu. Il t'entraîne dans la salle sur demande tout en commençant à retirer tes vêtements entre deux baisers. Il est étonnement doux. Cela t'a étonnée de constater que Sirius est aussi délicat au lit que Remus est bestial. C'est comme s'ils échangeaient leur personnalité au lit. Arrivés dans la salle tant convoitée, il te retire définitivement ta chemise. Tu le sens continuer la ligne de ses baisers dans ton cou te ravissant et te recouvrant de petits frissons de plaisir. Cependant très vite il s'arrête et te regarde.

-"Un suçon ? Mais je ne t'ai pas fait de suçon récemment ?"

Ah.

Merde.

C'est plus facile de cacher un sucon aux autres qui ne voient pas ton corps nu comme Sirius et Remus.

-"C'est forcément toi tu n'as pas du te rendre compte."

Tu déteste smentir. Et Sirius comme Remus ont un problème avec la loyauté.  S'ils apprenaient ce qu'il se passe, ils ne seraient pas du tout mais alors pas du tout contents. Sirius te scrute, suspicieux, mais reprend vite ses baisers en haussant les épaules t'arrachant un soupir qui tient plus du soulagement que du plaisir.

***
Allongée confortablement dans le lit à baldaquin que la salle sur demande a fait apparaître pour vous, tu réfléchis à cette situation plus que délicate. Sirius est à moitié endormi contre toi, sa tête dans ton cou, il se laisse aller tranquillement grâce aux légères papouilles que tu lui fais dans le dos. Il soupire de temps en temps et se tortille quand tes doigts restent trop longtemps au même endroit sur son corps. Ton cerveau réfléchit à toute vitesse, l'allégresse du plaisir que Sirius t'a donné passée, ton cerveau s'est remis inévitablement en marche. Tu te demandes jusqu'où va aller cette situation. Après tout, tu ne peux t'empêcher de t'en vouloir dans ces moments beaucoup plus intimes que vos parties de jambes en l'air. Tu te rappelle qu'ils ne se doutent pas que leur meilleur ami partage aussi le même lit que toi très régulièrement.

Tu n'es clairement pas une bonne personne et tu aurais dû leur dire depuis longtemps. Mais la chaleur de Remus et la douceur de Sirius t'enivrent et te font tomber irrémédiablement dans leurs bras une nouvelle fois. Tu es égoïste, tu le conçois et tu te sens horriblement mal de te conduire de la sorte. Mais tu ne e résous pas à arrêter.

Sirius bouge légèrement contre toi, vos deux corps nus se rencontrant. Il embrasse délicatement ton cou notamment sur le suçon intrus ce qui te fait frissonner. Il se doute clairement de quelque chose, Sirius n'est pas bête. Tu passes délicatement ta main dans ses cheveux dans l'espoir que tes papouilles l'amadoueront. Mais il se relève lentement posant sa tête sur sa main et t'observe le regard taquin.

-"Ce suçon, ce n'est pas le mien pas vrai ?"

Tu n'oses pas répondre et le regarde les yeux inquiets. Après tout tu te dis que tu ne lui as rien promis. La première fois que vous vous êtes embrassé c'était à une fête que James avait organisé. Il ne se passait rien avec Remus à ce moment là. C'était l'année dernière et tu t'en souviens avec une précision aiguisée malgré l'alcool qui coulait dans ton corps. Il n'y a pas grand chose à dire à part que vous vouliez tous les deux vous amuser et que vous vous êtes dit que vous amuser ensemble serait une bonne idée. C'était une étreinte très agréable, même spectaculairement douce et jouissive. Tu comprends pourquoi toutes les filles même celles à qui il a fait le plus de mal reviennent inlassablement vers lui. Il fait sentir une personne tellement unique et comme si tu étais la seule gardienne de son plaisir. C'est vraiment fabuleux. Alors vous vous êtes revu. Encore. Et encore. Sans arrêt vous en redemandez.

Puis cette année, tu t'es rapprochée de Remus. Vous avez beaucoup discuté. Vous vous êtes confié, épaulé quand ça n'allait pas, vous avez rit comme pleuré ensemble. Et puis une après midi alors que tu étais dans son dortoir et que tu lui racontais comment tu avais mis un râteau à un serpentard vantard, il t'a demandé s'il pouvait t'embrasser. Tu as juste hoché la tête parce que tu en avais incontrôlablement envie. Une chose en entraînant une autre, le dortoir s'est retrouvé vite assailli par vos vêtements et vos baisers. Remus est passionné, il aime une légère violence, que tu cris. Vous vous êtes alors mis d'accord pour ne surtout pas perdre votre amitié mais avec un petit truc en plus. Tu lui as fait promettre de t'avouer s'il commençait à avoir des sentiments et tu lui as promis en retour.

Mais avec tout ça tu t'es empêtré jusqu'au cou dans des mensonges sans fin. Le vendredi quand ils veulent tous les deux te voir, tu réponds oui au premier et inventes une excuse bidon pour le deuxième. Tellement que le vendredi c'est Remus et le samedi Sirius la plupart du temps. Ils te prennent ton énergie, tes après midi et tes soirées mais t'offrent des orgasmes fabuleux en échange.

Tu reportes ton attention vers Sirius qui devant ton mutisme déclare :

-"Je ne savais pas que tu voyais quelqu'un d'autre. Je pensais que tu me l'aurais dit."

Tu sens une légère amertume dans sa voix. Mais en même temps il sait qu'il n'a pas la droit de t'empêcher de voir quelqu'un d'autre. Il se contente de se rallonger avec un soupir plein de rancœur. Tu te relèves lentement pour le surplomber à ton tour. Il te regarde les yeux plein de peine ce qui te fait atrocement mal au cœur. Qu'est ce que ça serait s'il apprenait que l'autre est un de ses meilleurs amis ? Tu caresses sa joue avec un petit sourire et murmures :

-"Ce n'était que du sexe. C'était qu'une seule fois. Je ne le reverrais plus."

Il te regarde avec tellement de tristesse et de colère à la fois. Il se contient de partir en claquant la porte, de te faire une crise de jalousie. Il te scrute en déclarant :

-"Je sais que je n'ai pas le droit mais j'ai vraiment l'impression d'avoir été trompé. Je ne suis pas bête T/P le suçon il date pas de longtemps."

Tu hoches la tête. Il veut clairement t'avoir pour lui tout seul. Tu te blottis contre lui et murmures étranglée :

-"Je suis désolé."

Il ne répond pas. Mais vous savez tous les deux que tu n'es pas désolé pour avoir couché avec un autre mec, mais surtout pour ne pas t'attacher comme il le fait lui. Vous ne dites rien, préférant vous complaire dans cet étrange silence tous les deux dans vos émotions contradictoires. Il finit par murmurer :

-"Je peux savoir qui c'est ?"

Tu te relèves une nouvelle fois et dans tes yeux il lit clairement qu'il ne le saura pas. Il soupire et évite très clairement ton regard. Tu lui embrasses la joue délicatement, puis couvre son visage de plein de petits baisers. Il finit par rire et te prendre dans ses bras. Vous vous embrassez finalement avec une envie renouvelée. Il t'attrape plus fermement pour te coller contre lui. Tu te retrouves rapidement sous lui, l'embrassant passionnément. Tes mains autour de son cou, tu te délectes du goût de ses lèvres et de la joie qui se développe dans ton ventre. Il baisse la ligne de ses baisers dans ton cou et tu comprends rapidement que vous allez encore vous abandonner à un plaisir qui te tord le ventre. Il continue de descendre ses baisers alors que tu te relèves sur les coudes pour regarder la tête de Sirius qui embrasse l'intérieur de tes cuisses. Il relève ses yeux vers toi et déclare avec un sourire narquois :

-"Et ce gars, il te donne autant d'orgasme que moi ?"

Tu ris réellement en répondant :

-"Ça va monsieur le vantard ? Vous n'êtes pas le seul à savoir faire jouir une femme."

Il fronce les sourcils et commence à doucement caresser ton entre jambe. Tu gémis en sentant ton clitoris cajoler par ton amant.

-"En attendant j'ai à peine à te frôler pour entendre ta belle voix. Sérieusement T/P, dis le que tu es à moi."

Tu appuies sur sa tête pour le faire taire et qu'il commence à te donner ton plaisir préféré. La caresse de sa langue est douce et délicate mais surtout précise qui sait exactement comment faire pour que tu jouisses. Tu fermes les yeux et gémis sans réellement te rendre compte. Le plaisir s'intensifie à mesure qu'il continue de te le procurer de sa bouche si délicieuse et insolente. Tu renverses ta tête en arrière, te laisse submerger par le plaisir que la langue de Sirius mnte donne. Tu appuies sur sa tête pour le sentir encore plus proche de toi. A mesure que tu sens ton corps trembler de plaisir, tes gémissements de plus en plus fort, le souffle court, tu te cambres machinalement. Il remonte avant ton orgasme et tu le regardes indignée. C'est sa punition pour lui avoir caché ton infidélité. Tu le regardes interloquée et alors qu'il allait s'éloigner de toi tu l'attires contre ton corps. Il ne veut pas vraiment s'éloigner mais tu le vois lutter contre lui même. Tu enroules tes jambes autour de sa taille et le regarde avec l'envie qui deborde de toi.

-"D'accord d'accord. Je suis à toi. "

Un sourire se peint sur son visage. Il l'enfouie alors dans ton cou et rentre délicatement en toi vous arrachant un gémissement à tous les deux. Ses coups de bassin sont doux, il sait comment emboîté vos deux corps avec passion et douceur. C'est comme une danse, une valse intense certes mais tellement délicate. Tu adores ses caresses comme s'il adorait tout ton corps pendant qu'il te fait l'amour. Tu adores cette sensation si forte d'un plaisir pur créé par la sensualité du corps de Sirius.

-"Redis le."

Cette injonction murmurée dans le creux de ton oreille te fait comprendre à quel point Sirius commence à s'attacher. Il te veut pour lui, complètement, rien qu'à lui. Tu gémis et t'accroche à lui de plus belle.

-"Je... je suis à toi !"

Le coup de bassin t'a arraché cette exclamation. Il te sourit satisfait et reprend son rythme rapide, il s'enfonce profondément tout en étant d'une douceur que tu ne connaîs qu'avec lui. C'est parfait.

-"Moi aussi je suis à toi. Il n'y a personne d'autre."

Sirius est réellement le plus grand lover que tu connaisses. Mais tu aimes cette attention toute particulière qu'il te porte. La façon unique qu'il a de te regarder comme si tu étais la seule personne digne d'intérêt de cette planète. Tu t'abandonnes réellement dans son étreinte consciente du mensonge que tu viens de faire, une promesse que tu ne réaliseras pas car dès demain tu seras de nouveau dans les bras de Remus. Consciente que tu n'es pas bonne pour eux deux tu laisses Sirius te donner un orgasme fabuleux.

***
-"Je vais être directe."

Tu te tournes vers Lily assise sur ton lit en train de se mettre le vernis à ongle bleu que tu as ramené de tes dernières vacances. Assise en tailleur elle te parle mais regarde avec une attention scrupuleuse sa main. De ton côté tu es en train de chercher un vieux livre dans la malle que tu as ramené de chez toi. Entre des pulls, tes sous vêtements, tes robes, et autres trucs que tu as ramené tu ne t'y retrouves pas. Lily poursuit :

-"Je sais que tu couches avec Remus."

Tu t'arrêtes immédiatement. Tu n'oses pas croiser son regard et donc tu perds le tien par la fenêtre.

-"Remus me l'a dit. Il est très heureux de ça d'ailleurs."

Tu ne réponds pas, incapable de dire quoi que se soit. Tu sais à sa voix qu'elle a compris. Elle sait.

-"Mais tu couches aussi avec Sirius pas vrai ? Je l'ai deviné parce que la semaine dernière tu n'es pas rentré de la nuit alors même que Remus était dans son dortoir en train de se remettre de la dernière pleine lune."

Tu deglutis et les larmes te montent aux yeux. Ça y est quelqu'un sait à quel point tu es horrible. Et ça rend la chose parfaitement douloureuse et réelle. Tu ne peux plus te voiler la face. Quelqu'un est au courant d'à quel point tu es toxique pour ces deux garçons que tu aimes de tout mon cœur.

-"Dis le Lily."

Tu n'entends pas de réponse tout de suite. Tu attends quelques secondes avant qu'elle ne déclare :

-"Tu sais déjà ce que j'en pense."

Tu hoches la tête et te lève pour t'asseoir sur le bord de ton lit sur lequel elle est toujours installé en tailleur :

-"Mais j'ai besoin de l'entendre."

Elle plante son regard vert dans le tien et déclare de but en blanc :

-"C'est dégueulasse T/P, complètement abject pour eux deux."

Tu hoches affirmativement la tête contrainte d'acquiescer ses dires. Tu mlt'amuse avec eux comme s'ils n'avaient pas de sentiments, pas de cœur, comme s'ils n'avaient pas confiance en toi. Tu n'as aucune excuse. Absolument aucune. Tu sais que tu es cruelle et pourtant tu continues. Il n'y a pas d'explication à part ton putain d'égoïsme qui aime les voir tenir à toi, les sentir se détendre dans tes bras, comprendre que tu es celle à qui ils pensent seuls. C'est seulement du putain d'égocentrisme.

Ton père te trouverait absolument horrible. Tu te tournes vers Lily et éclates en sanglot. Les larmes devalent tds joues si rapideme qu'elles s'insinuent vite entre tes lèvres avec leur goût salé. Tu es secoué de sanglots incontrôlables. La tristesse de la constatation quand à la médiocrité de ta personne et surtout le souvenir de celle que tu étais avant se mêlent.

Tu es devenue une personne en quête de plaisir. Le plus possible. Pour oublier à quel point tu es vide à l'intérieur. A quel point personne ne t'aide à faire mnton deuil, à quel point ta famille compte sur moi. Personne ne doit apprendre que tes frères et sœurs n'ont plus que toi. Que quand ils rentrent à la maison ils trouvent une mère écroulée dans le canapé une bouteille à la main. Personne ne doit savoir que tu travailles corps et âme dès que tu rentres de Poudlard. Que tu pleures quand mlta petite sœur te demande une nouvelle robe de sorcière et que tu ne peux pas lui acheter. Que ta famille dépend émotionnellement et financièrement de toi. Parce que sinon ils n'ont personne et seront placés dans d'autres familles. Voilà pourquoi tu es devenue cette personne abjecte en quête de plaisir. C'est le seul moment où tu peux complètement oublier le poids qui pèse sur tes épaules.

Mais ne nous voilons pas la face. Ce n'est clairement pas une excuse pour briser des confiances, une amitié et des cœurs. Et ça tu le sais pertinemment.

Lily te prend malgré ça dans ses bras t'invitant à pleurer contre son épaule. L'épaule la plus réconfortante que tu connaisses. Elle frotte doucement ton dos de bas en haut en silence attendant patiemment que tu te remettes de tes émotions.

-"Je sais Lily. Je suis... tellement une connasse de leur faire ça. Je vais arrêter. Tant pis pour moi. J'arrête et je ne m'approche plus d'eux. Je préfère qu'ils ne sachent rien plutôt qu'ils l'apprennent et que ça gâche leur amitié."

Elle t'observe sans rien dire et hoche la tête comme pour approuver tes dires. C'est clairement la meilleure solution et vous le savez toutes les deux. Tu la vois chercher ses mots essayant de déterminer la cause de ton chagrin. Cependant un toquement à la porte l'empêche de parler. Elle se lève t'intimant de rester assise. Une fois à la porte elle semble elle même interloquée de l'interlocuteur en face d'elle et se confond en excuses bidons.

-"Oh Remus... Euhhh... T/P ? Non... c'est pas possible... elle ne se sent pas bien... quoi sa sœur la cherche ? Pourquoi ?"

A l'entente de ta sœur tu te lèves précipitamment et malgré tes yeux rouges ouvres plus grand la porte. Remus se tient dans l'encadrement avec derrière lui Sirius et James. Aucune idée de comment ils ont fait pour monter. Tu peux voir la surprise que tes larmes provoquent et que tu tentes tant bien que mal d'essuyer. Tu demandes d'une voix étranglée et rauque à cause des sanglots :

-"Qu'est ce qu'il se passe ?"

Ils ne répondent pas les yeux fixés sur tes yeux rouges et les stries que tes larmes ont créées sur ton visage. C'est James qui déclare finalement :

-"Ta sœur a serpentard ne va pas bien du tout. C'est Regulus qui nous a prévenu. Elle est à la tour d'astronomie."

Sans plus de précision tu sors précipitamment de la chambre et marche d'un pas rapide vers la tour d'astronomie. Ta tristesse est toujours là mais pas le temps de te morfondre. Ton rôle de sœur mnte rappelle à l'ordre. Tu entends les pas précipités des autres gryfondors qui tentent de te suivre. Lorsque tu arrives à la tour d'astronomie, tu constates immédiatement ta petite sœur, la plus grande, P/S, en train de faire une sacrée crise d'autisme. Elle en fait quelque fois étant une autiste sans cesse confrontée à un monde magique effervescent qui ne s'arrête pas de créer des perturbations. Tu remarques Regulus qui se tient à côté d'elle et le remercies d'un hochement de tête. Il s'éloigne du corps recroquevillé de ta petite sœur. Elle a replié ses genoux contre elle et a posé sa tête sur ces derniers. Tu entends sa respiration sifflante. Tu ne sais pas ce qu'elle ressent à ce moment précis. Les seules crises que tu fais sont des crises d'asthme et ce n'est pas comparables du tout.

Tu t'agenouilles devant elle, prenant bien soin de ne pas la toucher pour ne pas interférer dans son espace. Elle remarque ta présence et relève les yeux. Tu vois la panique qui s'est insinuée en elle. Chaque petit bruit qui l'oripile et l'empêche de réfléchir de façon cohérente. Doucement tu poses tes mains sur ses genoux pour lui remettre un contact avec le monde qui ne soit pas désagréable. Tu murmures :

-"Répète ce qu'on a dit."

Elle ferme les yeux, pose ses mains sur les tiennes et répète les différentes races de pingouins qu'elle connaît sur le bout des doigts. Chacune une par une, encore et encore. Les autistes développe souvent une obsession pour un sujet et le sien c'est l'Antarctique. Petit à petit elle se cale sur ta respiration et la panique s'évapore. Tu la regardes droit dans les yeux. Elle murmure finalement :

-"Je n'y arrive pas. Je te l'avais dit. Je ne peux pas y arriver."

Tu la regardes avec compassion. Jamais de pitié. Juste l'empathie de ne pas pouvoir te mettre à sa place pour comprendre comment est ce qu'elle fonctionne.

-"Arrête Kinzie. Tu t'en sors incroyablement bien. Ça arrive de perdre pied de temps en temps."

Elle secoue négativement la tête et déclare les larmes aux yeux perdus dans le vague :

-"Non ! Je n'y arrive pas ! Ça fait deux semaines que je ne parlais pas !"

Tu fermes les yeux pour accuser le coup. Ta petite sœur qui n'arrive même plus à parler alors que tu te prélasses dans les bras de tes deux amants. Une larme roule de nouveau sur ta joue mais tu n'essayes pas de l'essuyer.

-"Désolé."

Elle se calme et hausse finalement les épaules.

-"T'as le droit d'être triste aussi. Je sais que maman... te laisse pas tellement l'opportunité de l'être."

Tu es étonnée qu'elle arrive à prendre des détours pour parler de ça. Son autisme lui empêche souvent de comprendre ce qu'il faut dire de ce qu'il ne faut pas.

-"Tu sais. Moi je trouve que tu es la personne qui sait le mieux communiquer de cette planète. Tiens quand P/autreS s'est retrouvé à l'hôpital. Tu as arrêter de parler. Tu ne voulais plus dire un seul mot. Mais tu as commencé à écrire une bd sur cette fille Soft comme P/autreS t'appelle. Et chaque émotion que tu ressentais tu l'as illustré dans cette bd. Crois moi tu communiques mieux que tu ne le penses."

Elle sourit finalement de son sourire léger et las qui la caracterise si bien.

-"Je... Je t'admire tu sais. Tu es la personne la plus vraie qui existe sur cette planète. Tu vois le monde comme personne ne le voit. Je... c'est précieux P/S. Tu es précieuse et pas seulement parce que tu es ma sœur. Parce que tu comprends certaines choses que je ne pourrais jamais percevoir tout en tentant de comprendre ce que les autres perçoivent en permanence."

Elle finit par sourire franchement et hausse les épaules. Mais délicatement elle prend ta main comme pour te dire merci. Jamais d'effusion, d'émotion, rarement des contacts. C'est compliqué mais tu respectes son besoin d'espace tout en faisant attention à elle. Elle te comprend mieux que quiconque. Et tu essayes d'être celle qui la comprendra aussi. Et même si tu n'y arrives pas, cela ne t'empêchera jamais d'être présente pour elle.

Elle finit par se ressaisir et vous redescendez de la tour d'astronomie. En bas vous attendent vos amis. P/S offre un hochement de tête à Regulus qui la rejoint. Tu le remercie ls en pressant son épaule quand il passe devant toi et il mlt'offre un regard compréhensif. Tu trouves qu'il est un ami parfait pour P/S. Sa présence pour elle te rassure. Alors qu'ils allaient partir, P/S se tourne vers toi et te prend une demie seconde dans ses bras. Ce fut rapide. Mais c'est tellement rare que quand elle part tu l'observes encore sous le choc. Tu remarque qu'P/MA vous a rejoint. Tu te tournes vers ton meilleur ami et demande la voix tremblante :

-"Elle m'a fait un câlin ?"

Il  hoche la tête toujours très calme comme à son habitude. Tu ne peux t'empêcher de pleurer une nouvelle fois. P/MA te prend délicatement contre lui pendant que tu fonds une nouvelle fois en larmes. Il se tient longuement là, debout à attendre que ça passe. Quand tu t'éloignes tu as un petit sourire de sa présence rassurante. Une gryffondor et un serpentard meilleurs amis ? C'est un comble dans cette école.

Tu réalises seulement  maintenant que les maraudeurs et Lily sont toujours là. Cette dernière vient t'offrir une petite étreinte à laquelle tu réponds avec un sourire. Elle te demande si tu retournes avec elle à la salle commune mais tu secoues négativement la tête. Elle pousse les maraudeurs à partir mais avant tu les remercie d'être venue te chercher. Ils ne répondent pas et repartent avec Lily non sans te lâcher des regards stupéfaits.

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