Fred Weasley x Reader : Pardon et Punition
La douleur te faisait plisser les yeux et pincer les lèvres. Chaque nouveaux mots inscrit sur le parchemin était une torture sans nom. Dans la chair de ton bras, une phrase était taillée. "J'aurais dû montrer l'exemple". Ces mots, en plus de la douleur physique, te faisait terriblement mal mentalement. Ombrage t'avais retiré ton rôle de préfet en chef, celui pour lequel tu te bat depuis six ans. Tout ça parce qu'un certain rouquin a décidé de t'embrasser en plein couloir.
En effet, prise d'une crise de jalousie incontrôlable il a voulu faire comprendre à ton ami Serdaigle qu'il ne cautionnait pas cette ambiguïté dans votre relation. Il t'a fougueusement embrasser devant tous les élèves qui se trouvaient dans le couloir sans l'ombre d'une gêne. Ombrage a été indignée de voir un de ses préfets en chef ne pas respecter les règles d'une façon si abrupte. Elle t'a retirer de tes fonctions avec tout les Gryffondors, Serdaigles, Poufsouffles et Serpentards qui vous observaient Fred et toi, comme public.
Tu ne peux décemment pas avouer que ce baiser t'a plu. Car tu es en colère. Mais le nier serait tout de même mentir. Depuis peu, ton ami rouquin t'obsède. Côtoyer les jumeaux quotidiennement t'as fait comprendre à quel point ils pouvaient s'avérer différents dans leur comportement. Et Fred te fait chaque jour tombé un peu plus dans ses bras. Mais son caractère guilleret et libre te faisait comprendre qu'il n'était pas prêt ni pas investir émotionnellement dans votre relation. Ton rouquin te rend folle et il ne l'avait même pas remarquer.
Il t'observait d'ailleurs, l'œil coupable et désolé. Tout dans son attitude transpirait le remord. Il savait que ça te tenait à cœur, ce poste de préfet. Tu ne savais pas encore si tu lui en voulait. Sûrement. Mais peut être pas. Pour le moment toutes tes pensées étaient tournées vers l'horrible sensation des lettres qui s'imprimaient sur ton bras. Chaque seconde semblait durée un éternité et chaque mouvement de poignet était une torture. La crapaud rose ne disait rien et restait stoïque et fière dans la chaise de son bureau. Chaque regard qu'elle te lançait était hautain et suffisant, avec ce soupçon de joie sadique qui faisait briller ses yeux et frissonner quiconque l'apercevait.
Au bout de deux longues heures de colle interminables et douloureuses, Fred et toi sortîtes de la pièce horriblement rose. La dernière phrase d'Ombrage prononcée de sa voix mielleuse et faussement désolé te fit serrer un peu plus la mâchoire :
-"C'est dommage Miss T/N, vous étiez un si bon préfet."
Tu marchais rapidement à travers les couloirs sombres, cherchant les toilettes abandonnées pour soigner ton bras endolori. Les larmes aux yeux, tu tentais de retrouver tes esprits. Ce n'était rien au fond. Mais ça avait tellement d'importance à tes yeux. Pouvoir rendre fier ta famille était une chose tellement importante pour toi. Et là on venait de te retirer ce défi que tu t'étais fixé dès la première année à Poudlard.
Tu savais que Fred te suivait sans rien dire, ne voulant pas attirer Rusard. Lorsque tu atteins finalement la pièce de ta convoitise, tu entras et laissas Fred refermer la porte. C'est à ce moment que tu te retournas et frappas sans réelle conviction le bras du lion :
-"T'es vraiment qu'un gros égoïste Fred ! Tu peux pas réfléchir avant d'agir ? Tu pouvais pas mettre ta jalousie et ta fierté de côté rien qu'un instant et aller dans la Salle sur Demande pour faire ta petite crise ?"
Son regard était rivé sur le sol. Aucun son ne sortait d'entre ses lèvres et sa main droite entortillait nerveusement une couture échappée des mailles de son pull. Tu relevas ta manche et tu vis les yeux affreusement coupable de Fed se poser sur ton bras. Il ferma un instant les paupières sous l'effet de la culpabilité. Quelques secondes passèrent sans qu'aucun de vous deux n'ose prononcer un seul mot. Puis ton rouquin attrapa finalement ton poignet et sorti sa baguette pour prononcer la formule qui soigna ton bras. Il fit la même chose avec sa blessure. Là encore aucun son ne déchira l'air.
Puis, pris d'un élan de courage, Fred te prit dans ses bras soudainement. Tes yeux rencontrèrent le laine noire de son haut et l'odeur sucré du lion envahit tes narines. Ta colère et ta fierté ne voulait pas répondre à cette étreinte. Tu l'éloignas de toi précipitamment, colérique. Ton cœur battait la chamade. D'un part en raison de ton mécontentement et d'autre part à cause de l'attitude du lion qui semblait partager des sentiments que tu pensais impossible. Il baissa une fois de plus le regard et murmura :
-"Je suis désolé T/P. J'ai été stupide. J'ai pas réfléchi. Je venais de me disputer avec George parce qu'il avait compris que je... T'apprécie beaucoup et il me disait que je devais te l'avouer. Mais j'ai tout nier. Quand je t'ai vu avec ce foutu Ethan, j'ai immédiatement été jaloux et c'est là que j'ai compris que George avait raison. J'ai été tellement con. J'ai pas résister à ma colère et ma fierté. Désolé..."
Cette scène était tellement irréelle. Tu ne savais pas du tout comment réagir. Figée, tu contemplas la visage de Fred qui attendait une réponse de ta part. Un pardon ou une claque.
Cependant, tu ne fis que hocher la tête et demandas :
-"Et c'est tout ?"
Il sembla dérouter pendant quelques secondes, le regard perdu dans le vide. Puis il releva enfin les yeux et déclara avec un petit sourire :
-"Non... Je voulais dire aussi que... Ce baiser était sincère. T/P est ce que tu veux être ma petite amie ?"
Le cœur battant, le calme de la pièce te paru soudainement assourdissant. L'attente paru durer une éternité. Quand tu souris tendrement, décidant de mettre ta rancœur de côté pour accepter ses sentiments et les tiens, tu te jetas dans ses bras. Vos lèvres rentrèrent automatiquement en contact, voulant prolonger la découverte des sensations de plus tôt dans la journée. Vos deux corps l'un contre l'autre, vos mains caressant cheveux, taille, nuque, cou, hanche, votre baiser si ardent et tendre à la fois et vos cœur qui battaient à l'unisson vous faisaient perdre la tête. Jamais aucun baiser n'avait été égal face à celui que tu partageais en ce moment avec Fred Weasley. Ton petit ami qui longtemps tenta de se faire pardonner sa faute.
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