3x07 - when the dead come knocking

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*pov Y/n*

"Faut aller les chercher...

-Qu'est ce qui nous dit de lui faire confiance ? Qu'est ce qui nous dit que c'est eux... ?

-T'as vu beaucoup d'chinois courir les rues ces derniers mois ? intervient Daryl.

-Coréen... dis-je tout bas.

-Faut aller les chercher... continue Rick.

-J'vais y aller... statue Daryl.

-Pas tout seul... refuse le shérif. Je t'accompagne... Et la femme aussi.

Daryl accepte d'un hochement de tête.

"Moi aussi...

-Non, refuse le shérif.

-Tu as déjà utilisé ton véto pour aujourd'hui, Shérif.

Je baisse les yeux sur mon arme dont je vérifie le chargeur pour me donner une contenance. Je ne maîtrise pas toujours ma langue et n'assume pas toujours tout ce qu'elle balance. Même si je suis bien décidée à les suivre.

"Ok... finit il par dire.

Sa phrase semble se terminer par un point d'interrogation, mais je ne la ramène pas, de peur qu'il change d'avis. Je redresse la tête, ayant du mal à camoufler mon incrédulité. Daryl se marre enfin alors que tout le monde se sépare pour s'atteler aux préparatifs.

"Ferme la, tu vas gober les mouches... dit il, moqueur en s'éloignant à son tour. Evidemment qu'tu viens...

*pov Daryl*

On se prépare rapidement.

Ils sortent tous pour nous accompagner et nous aider à charger la voiture. Carol tient le bébé dans ses bras.

"Prend soin de toi... me dit elle avec son sourire doux.

-Toi, prend soin de toi...

-Neuf vies, tu t'souviens ? plaisante-t-elle.

Rick monte à bord. Il prend le volant et la femme est installée devant. Je passe derrière le siège passager, calant mon arbalète contre la banquette. La portière arrière gauche est encore grande ouverte. Je me retourne pour chercher Y/n du regard.

"Où est ce qu'elle est encore ? dis je pour moi même.

- C'est bon ! surgit elle en se jetant sur la banquette et en claquant la portière bien trop fort.

-Qu'est c'tu fous, putain ?!

-Pipi ? se tourne-t-elle vers moi avec son sourire enfantin.

J'entends Rick glousser devant alors qu'il fait accélèrer la Hundai, franchissant l'enceinte de la prison. La femme tique aussi en tournant la tête vers lui mais reste muette.

Je me renfrogne alors que Y/n rit encore sans bruit, me tournant du côté de ma fenêtre. Toutes manières, avec l'inconnue à bord, ça m'arrange de pas parler. Y/n va éviter ainsi de débiter ses conneries habituelles qui pourraient être trop personnelles vis à vis de notre nouvelle passagère.

"Et sinon, t'es de quel signe ?!

Ma contemplation du paysage aura été de courte durée. Dans un réflexe je fixe encore ma voisine. Elle s'est penchée en avant, ses mains posées sur les deux banquettes, toute son attention dirigée vers la femme.

"Putain... ne puis je retenir.

-Bah quoi ?! C'est important ! continue t elle le ton léger. Ça compte dans un recrutement !

-Y/n... intervient enfin Rick.

Son ton est encore bien trop tolérant à mon goût.

-C'est le premier truc que je regardais ! Surtout pour les filles ! Alors... ? s'avançant encore.

Le sourire qu'elle lui adresse est amical, encourageant. Y a longtemps que je n'y ai plus droit.

-Y/n, on s'en fout... dit encore le shérif, doucement.

-Bon... faisant une moue dépitée, en se renfonçant contre son siège. C'était pour faire la conversation hein... Si on est obligés de faire la gueule tout du long, perso, ça m'est égal...

Je la regarde qui croise les bras sur son petit corps, un talon posé sa banquette la tête tournée vers sa fenêtre.

J'ai envie de l'attraper et de l'attirer par là.

Drôle d'idée.

*pov Rick*

J'ai envie de l'attraper pour l'attirer par là.

Je lève le pied, hésitant à arrêter la voiture pour céder à ma drôle d'idée.

Je me contente de voir Y/n dans le rétro qui se cale contre son siège, une jambe repliée vers elle. Le visage à nouveau plus fermé, elle fixe sa fenêtre.

Je me suis retenu de tressaillir quand je l'ai sentie approcher de mon épaule droite cette fois. J'avais oublié ce passage. Et il m'a sauté au visage et au ventre dans la seconde. Ses boucles brunes ont un peu poussé et viennent encore jusqu'à moi, insolentes. Je tourne la tête vers notre passagère muette qui reste stoïque à la question de la petite.

"Vier...

-Capri... m'interrompt Daryl qui se tait en piquant du nez.

Y/n se tourne vers nous, son sourire retrouvé.

"Cool.... je savais bien qu'on était faits pour s'entendre ! réplique-t-elle joyeusement en donnant un coup de son petit poing contre le biceps du chasseur.

*pov Daryl*

Pourquoi j'ai répondu à sa connerie putain ?! Et Rick qui fait pareil ! J'aurais du fermer ma gueule. Et la voilà qui me fait son check de la ringardise. Pour ça, elle et son nem font vraiment la paire.

"Ouai... ba te crois pas chez ta mamie non plus hein...

Faut qu'elle arrête de me toucher, de me coller... avant de céder.

"Arrête la voiture...

Je sais que la femme à dit quelque chose mais la voix de Y/n est trop aiguë dans l'habitacle alors je ne saisis pas ses mots graves. Surtout qu'elle continue à piailler.

"Verseau, mon ptit chat !...

-Arrête la voiture !

Rick pile au milieu de l'allée forestière. On est soudain tous attentifs à la femme.

"On continue à pieds.

-Y en a long ? dis je.

-Un ou deux kilomètres maxi... mais ce sera plus discret. Ils peuvent nous repérer de loin à cause du moteur, sortant de la voiture.

On quitte tous le véhicule et on se rassemble.

"On reste en formation, indique Rick. Il va bientôt faire nuit, alors on traîne pas mais on se sépare pas non plus. Sous aucun prétexte.

Y/n a repris son sérieux, hochant la tête en fixant le brun. Je comprends que ses derniers mots sont pour elle.

"C'est bon ! J'ai compris ! Daryl viendra filer l'papier... mais j'ai fait avant de partir...

-Comme chacun sait... répond Rick en froncant encore les sourcils sur elle.

En soupirant, je me concentre à mon tour, alors qu'on commence à avancer rapidement. Rick et la femme devant, Y/n sur leurs talons.

On ne fait pas cinq cents mètres que des rôdeurs déboulent des bois bordant le chemin, éparpillés de partout.

"J'adore les bêtes à cornes.... c'est pour ça qu'on fait une équipe d'enfer !

Estomaqué par sa vanne, je suis déconcentré, à la regarder comme un con alors qu'elle se jette à corps perdu contre son premier rôdeur, la suivant pas loin derrière.

Mon arbalète déjà chargée me sauve encore la mise, mes réflexes agissant d'eux mêmes.

"T'es pas avec nous Chasseur ?! revenant en position près de moi. Et c'est moi qu'on recadre en plus ? Pas juste ! arborant sa moue de gamine.

*pour Y/n*

Mon marteau plante le rôdeur sur ma gauche alors que ma tête parle de bête cornu à Daryl. Puis mon bras prend le dessus au vu de la horde cachée derrière le premier cadavre qui s'effondre à mes pieds. J'avance à la lisière du bois pour en pourrir deux ou trois supplémentaires. J'ai conscience que je m'éloigne du chemin, emportée par mes gestes meurtriers.

Je me retourne pour faire face à mon point de départ, tombant sur la femme qui n'a pas bougé du chemin, immobile, regardant les deux hommes s'acharner autour d'elle. Mais son sabre, au clair, reste inoffensif contre la horde qui devient trop grande.

Je marque un temps.

"Ils sont trop nombreux ! crie Rick qui tourne la tête en tous sens avant de m'apercevoir. Y/N ! REVIENS EN FORMATION !

Je rebrousse chemin en réalisant que je suis la seule à m'être vraiment éloignée.

En me rapprochant d'eux au trot, je fusille la femme.

"Et c'est moi qu'on engueule...

*pov Rick*

La femme reste dans mon sillage.
Daryl frappe, récupère, frappe encore mais revient toujours.

"Ils sont trop nombreux, dis je tout haut.

Je tourne la tête. Il m'en manque une.

Je la repère et gueule pour attirer son attention autant que les morts autour d'elle. Elle rapplique alors que Daryl en plante un juste à deux doigts.

On se replie vers un cabane. Un forcené nous accueille fusil en main alors qu'une partie des rôdeurs se colle à la porte.

"J'vais appeler la police, menace le dingo.

-C'est moi la police... dis je plus par habitude que prétention.

La femme qui se tient dans le dos de l'homme me toise moi.

"Ça claque en vérité, souffle Y/n.

-Ta gueule, lui répond sèchement le chasseur qui tient le gars en joue.

-Vous z'êtes pas d'la...

Je sursaute quand je vois la lame du katana surgir du torse de l'homme face à moi.

"La force des mots... Le choc des photos... commente encore ma petite quand le corps tombe inerte, les sourcils levés.

-On dégage d'ici...

-Vous vous souvenez de Fort Alamo ? demande Daryl, collé contre la porte.

-Ça rime !!!

*pov Michonne*

Cette fille est une plaie.

Mais elle sait se battre.

Le flic - il a vraiment été flic c'est pas qu'un déguisement en vrai ?! -  est trop bavard. Trop médiateur.
Alors j'arrête ça. Ils se démerdaient pas mal avec la horde. Mais là j'ai du intervenir. Pour pas coucher là.

Une fois l'halluciné descendu, les deux gars ne tardent pas à mettre une idée en place. Ils sont presque risibles mais je dois avouer que ça fonctionne.

On finit par sortir, après qu'ils aient balancé le type pour faire diversion.

On avance sans trop d'encombre ni de commentaires... la fille doit fatiguer.

Il fait nuit quand on arrive enfin aux murs de Woodbury. Le flic observe un long moment, en silence. Son pote reste vigilant et tout aussi muet.

On distingue les hommes en haut des murs de tôles et de pneus empilés.

"Ça a l'air cosy... chuchote Y/n.

Elle est courbée en deux derrière l'archer. Un bruit de papier froissé attire encore mon attention en arrière, sur elle.

"Vous voulez un truc à bouffer ? J'ai des Mars ou des MilkyWay...

Mon ventre gargouille très bruyamment. Les deux hommes tournés vers elle me fustigent de leurs yeux bleus très différents.

N'empêche que c'est une plaie.

A l'intérieur, Andrea sort du laboratoire de Milton. Elle fixe le haut portail fermé et les vigies qui font des allées et venues sur le rempart. Dans un soupir, elle décide de rejoindre le Gouverneur dans son appartement.

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Et le nano 9 dans la foulée... une inspiration de conneries histoire de soulager un peu la mélancolie qui colle et fait toujours des fils....

Merci merci de venir jusqu'ici !

❤