OS n°12 - Kuroko
Os n°12 - Kuroko.
** Commande de RolieTetsuAkashi **
Il a bu. Encore. Ça se voit, et même si j'étais aveugle, il empeste l'alcool. J'ai peur : il est toujours violent quand il est soul. Je reste figé, le regardant essayant de fermer la porte d'entré convenablement. Ma mère est dans le même état que moi ; pétrifier. Il nous lance un regard remplie de colère, et, par réflexe, ma mère me place derrière elle, enfin de me protéger de lui. De mon père.
- He ! Toi, sers moi un verre ! Grogne t-il.
- Mon amour, commence doucement ma mère, tu as bu, pas besoin de te servie un autre verre ...
Ses sourcils se froncent, la colère envahit peux à peux son visage. A cette vue, ma mère se retourne vers moi et me chuchote :
- Mon chérie, va dans ta chambre. Ne sort de ta chambre sous aucun prétexte.
J'acquiesce et cour dans ma chambre. Je me barricade dans ma chambre, comme me l'avait ordonner ma mère. A chaque fois c'est la même chose ; il rentre soul et deviens violent quand on refuse de lui donner de l'alcool.
J'attends depuis un moment, dans l'obscurité de ma chambre, pour l'instant je n'entends que mon père crier contre ma mère, il n'a pas encore commencer à la frapper, et j'espère bien qu'il ne le fera pas. Soudain, un cri de ma mère se fait entendre. Je serre les poings, les larmes me montent au yeux et je pleure silencieusement. J'aimerais tellement pouvoir aider ma mère, mais je ne suis qu'un faible, un bon à rien.
***
Aujourd'hui, quelque chose d'anormale c'est produit : quelqu'un m'a remarqué. Certes, tout le monde finis par me voir au bout d'un moment, mais là, cette fille, elle m'a vu directement. D'après ce que j'ai compris, elle est la sœur jumelle d'Akashi. Il avait oublier ses affaires de sport chez lui et elle les lui as amené. Nous étions tous attendri par ce geste, d'habitude, nos famille n'y ferais pas attention. Et ce qui nous as le plus étonné n'étais pas ce geste, mais le fait qu'elle m'a directement remarqué, je n'est pas eu besoin de venir la voir pour ça. Ça nous as tous choqué, Kise lui as même demandé des conseils et Aomine si elle n'avait pas un super-pouvoir. Elle sembla quelque peu confuse qu'on lui demande ça jusqu'à ce qu'Akashi lui parle de mon manque de présence. Elle finit par haussez les épaules en disant que ça c'était fait naturellement puis est partie.
Cette fille est spéciale, et je le savais depuis le début.
***
Les yeux rivés au sol, je laisse ma mère masqué les coups de mon père sur ma peau. Elle affiche un air à la fois triste et colérique. Hier, il à été plus violent que d'habitude. Ma peau démaquillé le prouve. Ma mère aurait voulu que je reste à la maison pour me reposer mais c'est aujourd'hui le jour de congé de mon père, et sans ma mère je ne préfère pas tenter le coup. Alors je vais en cours, malgré que chaque mouvement me fasse souffrir le martyre.
Malheureusement - ou heureusement ? - pour moi, elle était là. Et je pense qu'elle a des capacité visuelle extraordinaire, supérieure au mienne. Comment aurait-elle pu le remarquer sinon ? Je boitais un peu, mon père m'ayant assener un coup assez violent à la jambe hier. Et elle l'a vue. Elle n'a rien dis mais mais son regard me le faisait clairement comprendre. Je suis foutu, qu'est ce que je vais lui dire ? Je sais bien que les excuse classique ne marcherons pas, certes, je la connais depuis peu mais je sais qu'elle est très intelligente. Un peu trop. J'espère juste que les autres n'ont rien remarquer. Ce serait d'autant plus embarrassant.
***
Comment j'en suis arriver là ? Aucune idée.
L'entrainement venait tout juste de ce terminer et je continuais de faire abstraction de son regard sûr moi. Elle cherchait clairement des explications sur ma situation, et j'étais le seul à pouvoir lui en fournir. Mais il ne fallait pas, non. Qu'elle est déjà des soupons est déjà une mauvaise chose. alors j'ai utilisé ma technique pour disparaître une fois sortie dans vestiaire.
Dehors, la pluie était abondante. C'était mauvais mais comme un idiot je m'y étais bêtement jeté dessous. J'ai alors pris conscience que mon maquillage pour caché mes blessures n'était pas water-proof. Alors, j'ai croiser son regard et j'ai fuis. Elle me suivais, je le savais. Alors je n'ai pas ralentis, j'ai même accéléré la cadence. Mais je suis nul pour courir, que se soit en endurance ou en vitesse. Elle, en revanche, possédait la vitesse et m'a donc très rapidement rattraper.
Elle m'avait saisi le bras, et utilisa toute sa force pour me retenir de faire ne serais-ce qu'un pas de plus. Je me sentais misérable, les larmes mélanger aux gouttes de pluie formaient un torrent dévalant mes joues, entrainant tout le maquillage appliquer par ma mère le matin même. Je savais mes blessures à la vue de tous, et je ne parle pas seulement de celles qui étais visible à l'œil nu, mais de celles que je gardais à l'intérieur, celle garder enfouie, caché de tous. Elles étaient à découvert. Je ferma alors les yeux, essayant sans doute de me recrée une défense car tout se verrait dans mes yeux, je le savais. Et je refusa alors je bouger, de me retourner vers elle ou d'acquiescer le moindre mouvement. Non, je restais figé, tel une statue. Mais elle non plus n'avais pas bougé, ne lâchant aucunement ma manche et mon bras.
Puis après un certain moment, je ne sentis plus la pluie agresser ma peau et mes vêtement imbiber d'eau, au contraire, je ressentis de la chaleur, deux bras m'enlaçaient et une tête c'était posé dans le creux de mon cou. Elle avait fait tout ça, ne délaissant pourtant pas son parapluie, nous protégeant de la pluie.
Cette étreinte dégageait une chaleur réchauffant mon cœur blesser et le reconstruisait peu à peu, morceaux par morceaux et ce, avec une douceur incommensurable. Et à ce moment là, seulement là, je su que je n'étais plus seul. Qu'elle serait là, me réchaufferait durant l'hiver avec sa douceur et penserait mes blessure laissait par la froideur de la relation que j'entretenais avec mon père.
***
Assis, je contemplai le ciel et les flocons qui en tombaient. Tout étais silencieux, pas un bruit ne venant ternir cet agréable silence qui c'était installé. On aurait facilement pu croire que ce moment durerait pour toujours. Mais je le savais, bientôt il n'en resterais plus rien. Car, il rentrerait encore une fois soul.
***
- ARRÊTE ! JE T'EN SUPPLIE ! ARRÊTE, TU VAS LE TUER ! LÂCHE LE !
La vois de ma mère me paraissait lointaine, beaucoup trop. Alors c'est ça ? Je vais mourir sous les coup d'une père violent et alcoolique ? C'est à ça que j'étais destiné dès ma naissance, à une mort aussi triste ?
Mes pensées dérivèrent directement à ce jour, sans doute le plus heureux de mon existence.
** FLASHBACK **
Nous étions le vingt-cinq décembre, une couche épaisse de neige recouvrais entièrement la ville d'un drap blanc. Des flocons ne cessais de tomber du ciel, créant une atmosphère presque magique : nous aurions pu nous croire dans une de ces boules de Noël. Ça aurait pu être extrêmement apaisant si je ne devait pas voir Y/N le jour même, dans le petit parc de la ville, sur notre banc habituel. Elle voulait me dire quelque chose d'important et me donner mon cadeau de Noël, cependant, la première information m'ayant fais réagir plus que d'habitude, j'en oubliais la seconde. Et si elle partait ? Non, impossible : Akashi nous l'aurait dis.
C'est avec ce genre de pensée que se passa le trajet, faisant peu à peu monter le stresse. Malgré tout, je garda un visage neutre, comme d'habitude.
Une fois arrivé au parc, je ne tarda pas à l'apercevoir - surtout grâce à ses cheveux écarlate tout comme son frère -. Une fois qu'elle m'eus aperçue à son tour, un sourire étira ses lèvres, ce qui, je l'avoue, me réchauffa le cœur. Avançant jusqu'à être à sa hauteur, je me stoppa net.
- Bonjour Rolie.
- Bonjour Tetsuya. Oh ! Avant que j'oublie, tiens, c'est ton cadeau ! Dit-elle en fouillant dans son sac avant d'en sortir un petit paquet parfaitement emballer.
- Merci, tiens, c'est le tiens. Lui dis-je avant de lui tendre un paquet de grandeur similaire au siens.
Alors que nous déballions chacun le cadeau de l'autre, à la vue de notre cadeau respectif, une exclamation de surprise sortis de nos lèvres pour briser l'agréable silence qui c'était installer. Nous levions en une parfaite synchronisation nos têtes et nos yeux se croisèrent.
- Tu as ... Commençais-je.
- ... Pris la même chose que moi ! S'exclama t-elle, visiblement troublé.
Nos cadeau étaient les mêmes, à quelques exceptions près : c'était tout deux des gourmettes où était inscrits nos noms respectifs. Nous finîmes par en rire, légèrement gêné. Au bout d'un moment, une question resurgit dans mon esprit.
- Hum, dis moi Rolie, tu ne voulais pas me dire quelque chose ?
- Oh ... Oui. Tetsuya, je ... Je sais que c'est peut-être trop rapide, car après tout, cela ne fait qu'un mois que nous nous connaissons mais ... Je suis amoureuse de toi. Je comprendrais que tu ne partages pas mes sentiments et je m'en veux de détruire notre amitié, mais je ne pouvais plus le garder pour moi. Désolé !
** FIN DU FLASHBACK **
Cette journée avait été la plus belle, la plus merveilleuse, la meilleure dont je me souvienne. Sa déclaration m'avait collé un sourire niais dont je n'avais pu me détacher pendant une semaine entière. Et dire que je vais mourir, que je ne la reverrais plus, j'aurais juste voulu la voire une dernière fois ... Juste ... une ... dernière ... fois.
La froideur de la mort m'enveloppas, m'emmenant loin de cette vie où j'avais su trouver mon bonheur en une fille au doux nom de Rolie.
***
Voilà, j'espère que ton OS t'as plus ! N'hésite pas à demander si tu en veux un autre !
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