-T/P?

-Oui?

-Ils ont ressortis le dossier. Il y a du nouveau.

-Quoi? Qu'ils ne touchent à rien. J'arrive dans 2 minutes.

Je prend ma veste et mes clés de moto et je fonce au bureau. La salle de conférence est pleine de gens, qui tournent autour de la table principale, tels les vautours qu'ils sont tous.

-Ce dossier est à moi. Vous etes dans l'obligation de me prévenir s'il se passe quoi que ce soit.

-Vous êtes la non?

-Pas grâce à vous. Quoi de nouveau sur le Winter Soldier?

-On a trouvé des photos récentes qui pourraient être les siennes.

-Montrez moi.

-Tout le monde ici les a vues?

-Oui Madame.

-Vous vous rendez compte qu'avec ce physique, des tas de personnes sont mortes devant sa beauté?

-C'est une blague Madame la Générale?

-Non. Regardez votre assistante.

La pauvre était dans les vapes, à cause de ce que j'appelle "l'effet Barnes".

-Je veux la date et le lieu de chacune de ces photos, compris?

-Oui, Madame!

Tout le monde sort, me laissant seule avec les photos. Les faire chercher des infos inutiles me permet de gagner du temps. Je sais de quand elles datent. De 1944 et de 1950. Seulement, il y en a une que je n'ai jamais vue avant.

Elle... Je sais où est Bucky!

J'appelle Steve. Il me rejoint dans 5 minutes dans le hall. Dès qu'il est là, on fonce. On sait ce qu'on a à faire, c'est pas la première fois. Espérons que cette fois on l'aura. Il nous manque...

Arrivés sur les lieux, l'horreur et la tristesse m'enveloppe dans un manteau glacé. Le lieu de la photo est complètement calciné. Et au milieu des cendres, un corps qui n'est pas totalement éteint. Avec un bras de métal, une étoile rouge peinte dessus. Les larmes montent, je m'effondre. Steve me retiens de justesse et me prends dans ses bras musclés.

Soudain, une balle me traverse l'épaule. Je hurle de douleur et de surprise. Mais surtout de douleur. Le bras droit immobilisé, je ne peux pas me défendre seule. Mon pistolet ne me sert à rien. Je tente de rester éveillée, mais la douleur a pris le dessus. Je sombre...

...

J'essais de me tourner mais la douleur revient d'un coup. Je gémis. Bien réveillée, j'observe les alentours. Je suis toujours au même endroit, mais seule. Soudain, j'entends des pas approcher. Je fais mine de dormir. La personne est juste à côté de moi, et s'accroupi. Il passe sa main dans mes cheveux.

-Je suis désolé, princesse.

Mais je n'ai pas le temps de rouvrir les yeux qu'une aiguille me pique, me faisant à nouveau sombrer.

...

Cette fois, je reprends doucement conscience dans un lieu moelleux, genre un lit. J'ouvre les yeux mais je bouge pas, même si je n'ai plus mal au bras. Bizarre.

Quelqu'un est endormi à mon chevet. Des cheveux blonds d'ordinaire bien coiffés sont en épis. Il va avoir du mal à se coiffer. Je l'interpelle.

-Hey, Steve.

Il ouvre les yeux et sourit. Fun côté je suis contente qu'il aille bien mais... Je crois que j'aurais préféré quelqu'un d'autre... Il me salut et va me chercher à manger. Je me lève et m'habille.

Tiens je ne me rappelais pas de ce tatouage.

Je mets tout, y compris m'a bague de chat, et sort discrètement de ma chambre. Je ne sens plus du tout la douleur, alors qu'elle était bien présente avant. C'est très étrange. Je sors du bâtiment sans croiser personne et je marche dans les rues de New-York. Le soleil se couche, mais je ne sais plus d'où je suis venue.

Je suis mon instinct jusqu'en dehors de la ville, sans ressentir la moindre fatigue. Au bout d'une dizaine de minutes, j'aperçois une petite maison, qui paraît déserte.

Je sonne rien. Je retente le coup. Toujours rien. Je tente d'entrer, la porte s'ouvre seule. Malgré l'absence de vie, la Maison ne paraît pas abandonnée. Je fais un mot a mon hôte involontaire comme quoi je ne reste que pour une nuit et je vais m'allonger sur le canapé. Le fait d'avoir autant marché ne m'a pas vraiment fatiguée, mais quand je me suis allongée, le sommeil a surgit en force. Je me suis laissée emportée par le sommeil.

Lorsque j'ouvre les yeux, je suis dans un lit, dans une chambre qui me dit vaguement quelque chose, sans que je ne sache pourquoi. Attendez... j'étais dans le canapé hier non? Je me lève précipitamment et descend. Je ne vois personne. Mais un lit trône sur la table.

Reste ici tant que tu veux, tu as besoin de temps pour toi. Fais attention à toi, ma belle.

Pas de signature... si ça se trouve je suis chez un pervers! Hum... non, je pense pas. Pourquoi? Je ne sais pas c'est instinctif. Je me sens en sécurité, ici.

__________

Ça fait plusieurs jours que je suis là, et toujours aucun signe de mon hôte. Je pense que je vais bientôt partir.

Et au moment où je me dis ça, la porte d'entrée claque. Je me fige, attentive. Les pas se dirigent vers les escaliers. En toute discrétion, je suis cette personne. Et me stoppe quand elle se tourne vers moi. Ce n'est pas possible...

-Ça fait un bail, T/P.

-En effet, Bucky. Trop longtemps.

Il s'approche de moi, un grand sourire sur ses lèvres magnifiques.

-Tu m'as manquée.

-Tu m'as aussi beaucoup manqué. Ça fait, quoi, 20 ans que je te cherche? Sans compter les fois où on s'est aperçu? Tu sais j'ai vraiment cru que tu...

Les larmes me montent aux yeux.

-Que j'étais mort?

-Oui.

-Tu sais que je suis plus résistant que ça, non?

Je soupire et acquiesce. Nous sommes très proche l'un de l'autre, tellement que je sens son souffle sur mon front, que je sens son odeur de parfum, tres discret.

Je ne tiens pas plus longtemps, et me blottie dans ses bras. Il me sert fort. Ça m'avais énormément manqué, cette odeur, cette étreinte. Je suis au mieux de ma forme maintenant.

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Hello!
Vous en avez pensé quoi de ce chapitre?

Je suis désolée je n'ai pas d'inspiration pour une suite du chapitre précédant.

Donc voilà 😊

Et pour ceux qui ont était voir Amis D'enfance, vous en avez pensé quoi pour l'instant? Ça vous plaît?

Comme toujours n'hésitez pas à me donner vos avis et a voter 😊😊

Bisous 😘😘♡♡♡