Minho - SHINee
Voisin
J'habite dans un appartement. Jusque là, rien de bien anormal.
Seulement, j'ai un nouveau voisin. Je ne l'ai jamais vu, mais je sais qu'il est bien là.
Comment ? Et bien, tout simplement car à peu près cinq soir par semaine, il organise une fête.
Une fête de temps en temps ça ne m'embête pas, je n'ai que vingt ans alors je comprend, il m'arrive d'en organiser, mais pas autant dans la semaine.
Il est donc 23h46, et chez mon voisin, ça a l'air d'être une fête particulièrement bruyante. Même avec le fond de ma télévison à fond, j'entend quand même la musique qu'il propage dans son appartement.
Je ne ferais pas l'erreur d'aller chez lui pour lui demander de baisser le son, car la dernière fois, c'est une fille assez peu habillé qui m'a gentillement dit d'aller me faire voir.
Alors je prend mon mal en patience depuis ce jours, car je n'ai pas l'intention de me faire rembarrer une deuxième fois.
J'abandonne l'idée de regarder ma série, et je part dans ma chambre car elle se situe bien au fond de mon appartement, c'est à dire le plus loin possible de celui de mon merveilleux voisin.
Je me met en pyjama, un legging noir et un long tee-shirt gris qui m'arrive à mis cuisse, et je m'allonge dans mon lit en ouvrant le livre qui était posé sur ma table de chevet.
***
Il doit être aux alentours de minuit quand on sonne chez moi. Je ne dormais pas car je n'ai pas de cours demain, alors je m'étais laissée emporter dans mon livre, que je ferme pour aller ouvrir ma porte d'entrée.
Je suis un peu surprise de voir un garçon qui doit être un tout petit peu plus âgée que moi, brun avec un très beau visage je dois l'admettre, se tenir devant ma porte.
-Je peux vous aider ?dis-je.
-Oui, est-ce que vous auriez du sopalin ?me demande-t-il.
-Pourquoi faire ?
-Un de mes amis à vomi sur mon parquet, et j'aimerais l'essuyer avant que tout ne parte en vrille.
Je le considère quelque secondes.
C'est donc lui mon fameux voisin de palier...
Si j'avais su qu'il était aussi mignon, je ne l'aurais peut-être pas insulté de tous les noms une centaine de fois.
Mais peu importe qu'il soit mignon ou pas, j'aimerais dormir quand j'ai cours le lendemain.
Je lui tourne le dos et je pars chercher mon rouleau de sopalin. Alors qu'il pensait que j'allais lui donner, je m'arrête dans mon geste.
-À une seule condition.
-Pardon ?me demande-t-il étonné.
-Je veux bien vous depanner, mais seulement si vous arrêtez de faire des soirées en semaine.
Il ne semble pas comprendre pourquoi je lui dis ça, alors je décide de m'exprimer d'une meilleure façon.
-Je fais des études et j'ai un boulot. Alors quand je rentre chez moi le soir, j'aimerais que les alentours soient tranquille et que je puisse m'endormir tôt, et non à 4h du matin, parce que mon voisin a décider de faire une soirée en pleine semaine en pensant que ça ne dérangerait personne.
Je termine ma phrase en lui fourrant le rouleau de sopalin dans les mains et en lui claquant la porte au nez.
Je pousse un long soupir de soulagement. Qu'est ce que ça fait du bien !
Mais bon, je ne me fais pas trop d'illusions, s'il le faut, il n'arrêtera pas ses soirées en pleines semaines.
Je m'étais remis à lire depuis une bonne vingtaine de minutes quand on sonna une nouvelle fois chez moi.
-Non mais c'est une blague.. Lachais-je.
Je me leva de mon lit et je partis ouvrir la porte de mon appartement.
Je fronça les sourcils en voyant mon voisin sur mon palier, mon rouleau de sopalin qui a visiblement diminué.
-Quoi encore?dis-je.
-Je voulais vous le rendre. Merci. Me dit-il en me tendant mon sopalin.
Il me donne un petit sourire qui me fais chauffer des joues. Il est vraiment mignon.
-Je m'appelle Minho.
-T/P. Dis-je en souriant.
***
-Minho ? Je peux entrer ?
Il ne me répond pas. Qu'est-ce que je déteste quand il fait ça !
Cela fait maintenant plusieurs mois que Minho a arrêté de faire des soirées en semaine, et que lui et moi sommes devenus de bon amis. Même si moi j'aimerais qu'il y ai plus..
Aujourd'hui je suis chez lui parce qu'il voulait que je l'aide à préparer la soirée de ce soir, ou il compte me faire rencontrer ses amis.
Comme il ne me répond pas, je décide de pousser la porte de sa chambre.
Chose que je n'aurais pas dû faire ou que j'ai bien fais de faire, je sais pas !
La cause de mon embarras ? Minho. Torse nu. Qui visiblement attendais que j'ouvre la porte de sa foutue chambre.
-Salut T/P. J'avais pas entendu que t'étais là.
Mon cul. Ça fait vingt minutes que je tambourine sur sa porte de chambre.
Mais bon, je décide de ne pas lui dire ça et je lui souris simplement.
Depuis que je suis dans la chambre, je résiste pour ne pas regarder ses abdos. Il faut dire que c'est vraiment tentant, surtout que cet abruti semble remarquer que ça me déstabilise, alors il ne remet pas son tee-shirt.
-Je vais attendre dehors que tu ai finis. Dis-je en commençant à repartir.
Seulement, Minho me retiens par le poignet et me retourne avant de me tirer vers lui.
On est proche. Bien trop proche. En plus de ça, comme il est plus grand que moi, pour me regarder dans les yeux il doit baisser sa tête, ce qui lui donne un air vraiment sexy.
-Est-ce que.. Je te fais le l'effet T/P ?
Oh oui.
-Je... Tu... Oui. Dis-je sans pouvoir décrocher mon regard du siens.
-C'est vrai ?
-Je.. Non!
Je me dégage rapidement de lui et je sors de sa chambre en claquant la porte. Je m'adosse au mur et je me laisse glisser en pensant aux trop plein d'émotions que je viens de vivre.
***
Il est 23h30 et la fête de Minho a commencé. Pour mon plus grand bonheur, je ne l'ai pas croisé, mais je suis tombée sur ses amis et ça fait une bonne demi-heure que je rigole avec Taemin et Key.
Quand les garçons sont partis chercher des boissons toute à l'heure, je me suis mise à repenser au moment que j'ai vécu avec Minho. J'en suis arrivée à la conclusion que je ne pouvais plus supporter cette situation, elle me ronge de l'intérieur. Ce n'est pas la première fois que je vis ce genre de moment, ou Minho est bien trop proche de moi. Je n'en peux plus qu'il s'amuse avec moi comme ça, je pense qu'il a remarqué que je ne le considère plus comme un ami, et il en joue, me donnant de l'espoir, alors que il n'y a rien entre nous pour lui.
Soudain, Minho arrive vers nous et nous souris.
-Je vois que vous avez rencontré T/P.
-Tu aurais dû nous dire que ta voisine était aussi sympa et adorable, je serais venu passer plus de temps chez toi. Dit Key en rigolant.
-Adorable ? Vous l'avez jamais vu s'énerver. Et puis même, je ne t'aurais pas laissé l'approcher. Dit Minho, sûr de lui.
-Et pourquoi ?
-Elle est à moi.
Je beugue un instant. Il vient vraiment de dire ça ?
-Pardon ? Mais pour ton info' Minho, je n'appartiens à personne. Dis-je.
-Ah vraiment ?me dit-il avec un air de défi.
-Oui. Je ne vis pas pour toi.
Il veut jouer ? On va jouer, mais il ne sait pas que je suis une très bonne joueuse.
-Vraiment ? Je suis sûr du contraire.
Par contre le petit air suffisant qu'il affiche sur son visage commence à m'agacer.
-Bon, je comprend pas ce que t'essayes de faire là Minho. Je sais pas si t'essais de m'humilier devant tes potes mais je te le dis tout de suite, arrêtes ça. Et clairement, j'ai pas l'énergie de commencer sur ce terrain là avec toi, alors tu sais quoi, je rentrer chez moi.
Je quitte notre petit groupe pour sortir de cet appartement qui devient bien trop étouffant pour moi.
Je me dépêche d'arriver au miens en ignorant les appels de Minho et je claque ma porte d'entrer.
Je me débarrasse de mes talons, et je file me mettre en pyjama.
Je j'ai vraiment pas compris son attitude ce soir, il n'a jamais étais comme ça avec moi.
Il se paie vraiment ma tête. Je suis maintenant sûre qu'il sait que je l'aime et qu'il en joue en pensant que je ne vais rien dire.
Mais il me fais plus souffrir qu'autre chose en faisant ça.
Son attitude me prouve bien qu'il n'en n'a rien à faire de moi.
Sans m'en rendre compte, les larmes ont dévalé mes jouent à une vitesse fulgurante.
Je lâche un sanglot et je m'appui contre le mur de ma salle de bain en repliant mes genoux vers moi.
***
Il doit être 3h du matin quand on sonne chez moi, la musique a cessez de battre depuis une bonne heure et moi je suis restée dans ma salle de bain à pleurer comme une abrutie.
Je ne prend pas la peine de sécher mes larmes et je vais ouvrir ma porte.
Je fais les gros yeux quand je vois Minho devant ma porte.
Il a l'air aussi depravé que moi.
-Qu'est-ce que tu veux ?soupirais-je.
-T/P... Tu pleures ?
-Qu'est-ce que ça peut te faire ? Rentre chez toi, je suis fatiguée.
J'allais fermer la porter mais il a mit son pied, et ouvre la porte. Puis il entre tranquillement dans mon appartement.
-Minho, je t'ai demandé de sortir.
Il m'ignore et se tourne vers moi pour me regarder de haut en bas, il doit vraiment me trouver pathétique. Mais en revanche, je ne vois pas pourquoi lui il est dans un tel état. Il a les cheveux en bataille, le visage rougit et le regard étrange.
-Je t'en pris Minho, sors de chez moi... Je n'en peut plus...
Alors que je m'efforçais de les retenir, les larmes tombent sur mes jouent.
Ça semble inquiéter Minho qui s'approche de moi et prend mon visage entre ses mains.
-Pourquoi tu pleures ?
-À cause de toi.
Il ne semble pas comprendre.
Je sais que ça va me faire mal d'en parler, mais j'en ai besoin, si je veux qu'il me laisse tranquille.
-Un jours tu es proche de moi, le suivant tu es distant, celui d'après tu redevient proche et ainsi de suite. Je suis fatiguée Minho. J'en ai marre de prétendre aller bien et de continuer de rigoler avec toi alors que je suis tout sauf bien. Mais comme une conne je continue d'espérer que tu vas me dire que tu m'aime, alors que je sais pertinament que ce n'est pas le cas, et je-
Il me stop en m'embrassant.
Je ne reagis pas au début parce que je suis bien trop choqué. Puis je me dis que je n'aurais pas un autre moment comme ça alors que me colle à lui et bouge mes lèvres au rythme des siennes. Il m'entoure le corps de ses bras et je passe mes mains dans ses cheveux.
Je j'ai jamais vécu un moment aussi bien que celui-ci.
A bout de souffle, on se décolle et il plante son regard dans le miens alors que je me met à rougir comme une dingue.
-Tu sais pas à quel point tu me rend dingue T/P..
-Comment ça ?
-J'ai rêvé un nombre incalculable de fois du jours où je pourrais enfin t'embrasser. Tu ne sais pas à quel point je t'aime.
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