Déclaration d'amour et premier baiser
Bruce :
Tu sirotais ton thé glacé, assise à la terrasse d'un café. C'était le printemps, il faisait bon et tu avais eu envie de te détendre plutôt que de repartit chercher du travail.
Depuis que tu fréquentais Bruce tu étais plus sérieuse, tu avais réussis à trouver des boulots stables depuis 6 mois. Bon, ton CDD venait de s'achever, mais qu'importait : tu attendais Bruce à la terrasse du café. La chaise en face de toi se décala et l'homme de tes pensées s'assit. Tu levas la tête, souriante, et remarqua qu'il était nerveux. Tu n'en tins pas compte : Bruce était souvent nerveux à cause de son travail et de l'Autre, c'était généralement pour cela qu'il venait te voir.
Tu poussas vers lui une tasse de café noir serré brûlant qu'il avala rapidement. Tu te tordis les doigts, un tic nerveux que tu avais depuis longtemps et qui survenait quand tu devenais angoissée. En effet, cela faisait bien cinq minutes que vous étiez assis en silence. Tu te racla la gorge, tendue : « Heu... Comment vas-tu ?
-Bien ! Bien, je... » Tu perçus un infime rougissement sur ses joues et ton cœur s'emballa. Tu l'aimais en secret depuis six mois, mais ton numéro ne lui avait servit qu'à te demander les horaires pendant lesquels tu venais au café. Tu désespérais, surtout depuis que la rousse des Avengers lui tournait autour.
Le silence était pesant et tu te sentis mal, alors tu te levas en balbutiant une excuse, quand il saisit ton poignet. Tu restas figée tandis qu'il se levait. De toute évidence il était embarrassé et ne savait pas par où commencer. Il n'osa pas lever les yeux vers toi mais commença à parler sans s'arrêter :
« Tu sais, cela fait longtemps que nous nous connaissons, et je pense que maintenant on peut dire que nous sommes proches –d'ailleurs Tony se moque régulièrement de moi- mais je pense que... Enfin, peut être que pour toi ce n'est pas pareil mais pour moi tout à changé quand je t'ai rencontré dans ce bar. Je me suis senti différent et...l'Autre aussi. Il suffit que je pense à toi pour me calmer immédiatement, je ne comprenais pas. Mais maintenant je sais. Et même si je sais que Tony rit de moi, il faut que je te dise que...quand je te vois j'ai le cœur qui bat très vite, mais étrangement l'Autre ne se montre pas, et j'ai chaud, les mains moites... Je sais que je suis un monstre mais... Voilà, je t'aime. Je t'aime de tout mon cœur. Je comprendrais si tu refusais, mais... »
Il ne put poursuivre car tu lui coupas la parole d'un baiser fougueux. Il en resta stupéfait une seconde puis répondit à ton élan d'affection et te serra contre lui. Toute la clientèle à la terrasse vous applaudit : vous étiez un nouveau couple adorable.
Steve :
Tu étais étonnée, vraiment. C'était un jour banal du mois de mai, il faisait bon et les amoureux popaient partout où tu allais. Tu n'avais rien fais de spécial qui aurait put remonter ton karma, Sam t'avait même refilé le nettoyage complet du gymnase la veille. Non, vraiment, tu ne comprenais pas pourquoi Captain America avait décidé de te donner rendez-vous à Central Park.
Ce n'était même pas une erreur car Sam te l'avait remise en main propre. Tu soupira et vérifia une dernière fois ta tenue dans le miroir. Tu portais une robe –un miracle, selon ta mère- qui t'arrivait aux genoux. Blanche, avec une ceinture brune soulignant ta taille, et des ballerines assorties. Tu fis une moue et te décida à partir au lieu du rendez-vous.
OooO
Assise sur un banc tu profitais des derniers rayons de soleil. Finalement il n'était pas venu. Ou alors Sam s'était bien moqué de toi. Tu poussas un profond soupir et voulu te lever, quand tu vis au loin une silhouette musclée en forme de Doritos à contre-jour. Tu plissas les yeux, tentant de distinguer la personne qui se dirigeait droit vers toi. Tu hoquetas en t'apercevant qu'il s'agissait de l'homme que tu avais attendu pendant cinq heures.
Tu décidas de bouder. Après tout, quand on donne un rendez-vous la moindre des choses est d'être à l'heure. Tu fis donc mine de partir, mais il attrapa ton bras et tu te tournas vers lui. Tu aurais aimé la jouer fâchée mais son souffle court, ses cheveux en bataille et ses joues rouges te bloquèrent. Tu restas les bras ballants.
Il reprit son souffle et ses yeux bleus te foudroyèrent.
[Normal, Thor faisait des effets spéciaux à l'arrière]
Il avait un sourire crispé quand il commença à parler :
« Pour commencer je voudrais te demander pardon pour ce retard monstrueux et impardonnable. Je pensais pouvoir être là à temps, mais tu connais Tony... Enfin, il m'a retenu en me disant que si tu attendais longtemps c'est que tu étais la bonne... Mais la raison de ce rendez-vous c'est que je sais déjà que tu es la bonne pour moi... Désolé si ce n'est pas dans les formes, mais je veux passer ma vie à tes côtés –oh mon dieu, on dirait une demande en mariage- voilà, tu...tu me plais, depuis la première fois que je t'ai vu. Y/n, je t'aime ! »
Il t'avait prit les mains durant son discours, rougissant et bafouillant. Tu restas interloquée quelques secondes, le mettant mal à l'aise, puis un large sourire apparu sur ton visage et les larmes se mirent à dévaler tes joues. Steve eut un air paniqué :
« Désolé, si je t'ai mise mal à l'aise ou...
-Steve...
-...Y/n ?
-Moi aussi, je t'aime ! » Il eut l'air surpris. Comme si tu allais refuser une proposition pareille ! Il sourit, prit ton visage en coupe dans ses mains et t'embrassa. Ses lèvres étaient douces et chaudes, le baiser léger. Tu aurais voulu que ce moment ne se termine jamais.
Tony :
Tu étais dans l'ascenseur de la Stark Tower, nerveuse. Dans tes mains, une tasse de café fumante et un livre emballé. Tu voulais remercier Tony de son action héroïque de la veille et tu n'avais trouvé que cela à offrir à un millionnaire qui avait tout.
Tu rougis violemment en pensant au baiser qu'il avait posé sur ta joue. Tu espérais secrètement que cela sous-entendait bien quelque chose. Tu soupiras, remis de l'ordre dans tes cheveux et te racla la gorge afin d'avoir une voix claire.
La machine s'arrêta, les portes s'ouvrirent. Tu vis en premier lieu une furie rousse dos à toi qui gesticulais. Derrière son épaule, tu vis Tony qui semblait très énervé. Puis, tu eus le son. La rousse hurlait : « Tu es un incapable Tony ! Tu es dangereux pour toi-même et pour les autres ! Je ne veux plus rester avec un danger public comme toi, Tony ! Je pars !
-Eh bien pars alors ! Tu as toujours été là pour l'argent et la célébrité ! Casses toi !
-Je vais me gêner ! »
La folle rousse se retourna, te scruta de haut en bas puis entra dans l'ascenseur en ricanant : « Regardes Tony ! Voilà déjà ta nouvelle pute ! »
Tu jetas le paquet que tu tenais à Tony qui s'avançait et ficha un coup de poing bien placé dans la pommette de la femme. Tu eus un sourire satisfait en entendant le craquement, puis tu sortis en laissant miss Potts se faire engloutir par l'ascenseur.
Tony te regardait, oscillant entre les larmes et le fou rire. Tu eus un sourire gêné : « Désolé c'est...ça a été plus fort que moi, elle vous as très mal traité...Café ? »
Tu lui tendis la tasse encore chaude, hésitante. Il eut un sourire qui te donna chaud au cœur et prit la tasse : « Merci... ça aussi, c'est pour moi ? » Il agita le paquet. Tu ris : « Oui. C'est pour vous remercier de ce que vous avez fait l'autre jour dans mon bar.
-Je t'en prie, tutoie moi ! Et tu n'as rien à m'offrir, nous sommes quittes. Quand... tu sais. »
Oui, tu savais. Tu hocha la tête : « c'était normal.
-Je ne pense pas. Je connais peu de personnes qui auraient fait quelque chose d'aussi gentil et désintéressé. Très bon ce café... Et, désolé pour l'attitude de Pepper. C'est...c'était ma compagne, jusqu'à il y a cinq minutes.
-Je suis désolée... »
Tu ne l'étais pas. Une femme croqueuse de diamants qui lâchait ainsi un homme aussi beau, gentil, intelligent et seul ne méritait même pas de vivre sur cette terre. Tony sembla le percevoir mais n'en dit rien.
Il reprit la parole : « Ne t'en fais pas, cela faisait un moment que ça couvait. C'est que je suis tombé amoureux d'une autre femme... »
Il posa sa tasse sur une chaise et s'assit sur la table. Tu restas sur place un mince espoir fleurissant dans ton esprit. Tony soupira, pensif, mais ses doigts tapotant son jean trahissaient sa nervosité.
Il poursuivit : « Je l'ai rencontrée par hasard. Au début je ne l'avais pas bien vue, puis je me suis mis à penser sans cesse à elle. Je crois que ça agaçait Pepper...tant pis.
-Elle sait que tu l'aimes ?
-Je ne crois pas. Je ne lui ai jamais dit. Elle est tellement gentille, et belle, et serviable, et polie... Elle m'apporte même des cadeaux... »
Tu eus un immense sourire : « Moi aussi je t'aime, Tony. »
Il leva des yeux pleins d'espoir vers toi et vit que tu ne plaisantais pas. Il se mit debout et fut devant toi en une seconde, un énorme sourire s'étalant sur son visage : « Je n'en ai jamais douté ! » Tu ris : « Je te crois, Tony. »
Il prit ton visage dans sa main gauche, la droite pressa ta nuque et il t'embrassa langoureusement, sous les caméras bienveillantes de JARVIS.
Fury :
Tu tournais en rond dans le palais. Tu te sentais enfermée, prisonnière, ironique car le château et le royaume étaient immenses. Ton demi-frère Thor te regardait aller et venir avec un air perplexe.
Loki te regardait passer d'un œil amusé quand tu passais dans les prisons. Au bout de ton troisième passage il t'interpella :
« Y/n ! Viens voir un peu... » Tu t'approcha, méfiante « Que veux tu, Loki ?
-Tu me semble perturbée ma chère demi-sœur... Si je puis vraiment te nommer ainsi.
-Tu seras toujours mon frère, Loki. Tu sais, les humains ne s'embarrassent pas des liens du sang pour former une famille.
-C'est cela, ton problème. Les humains...tu t'es éprise de l'un d'entre eux. »
Tu le foudroyas du regard. Il rit : « Oh, bien sûr, tu songes au véritable amour, mais l'homme de ton cœur est mortel et déjà âgé.
-Tu ne m'apprends rien, Loki.
-Vas tu te déclarer ?
-...Tu as raison ! »
Tu le laissas figé et fila au Bifröst, ton armure étincelant.
« Heimdall ! Ouvre moi le Bifröst ! »
Il ne protesta pas et agit en silence. Il avait l'habitude de tes visites sur Midgard depuis que tu t'étais amourachée du directeur du SHIELD.
Tu fus projetée sur l'hélicarier en plein vol. Le choc le fit vaciller, des agents sortirent et pointèrent leurs armes sur toi. Tu haussa un sourcil : « Pourquoi tant de méfiance ? Je viens voir le directeur Fury. »
Méfiants, ils t'encadrèrent et t'emmenèrent à l'intérieur, dans une grande salle. Un pan entier du mur était une vitre avec vue sur les nuages et parfois l'océan. Près de la porte était un espace surélevé avec une table, puis tu descendis parmi les agents qui grouillaient et te dirigeas vers la plateforme où l'homme de tes pensées pianotaient sur des écrans.
Tu sentis une douce chaleur se propager en toi à sa vue, et un sourire fleurit sur tes lèvres. Jusqu'à ce qu'une femme brune avec un chignon strict et une combinaison indécente se plante devant Fury, beaucoup trop près a ton goût, et lui parle. Ton sang ne fit qu'un tour. Tu t'avança prestement, saisis l'homme au col et l'embrassa à pleine bouche. Quand tu reculas ton visage tu vis dans ses yeux la surprise et...autre chose, de plus profond, de plus puissant.
La brune cingla, les lèvres pincées : « Veuillez vous éloigner du directeur immédiatement, vous l'importunez ! »
Fury resta silencieux, ce qui t'agaça prodigieusement, et tu jetas : « Vois tu, stupide mortelle, il est une chose qui s'appelle l'Amour et qui est bien plus puissant et destructeur que vos armes minables entassées dans cet appareil. Et moi, fille d'Odin Père de toute Chose et d'Idunn la gardienne de la vie, je me suis éprise de cet humain et ne le laisserais à quiconque. Il faudra passer sur ma dépouille si vous le voulez. »
Maria Hill resta figée, les bras ballants, une veine palpitant sur son front.
Mais tu te fichais d'elle. Tout ce qui t'intéressait était le fin sourire que tu voyais doucement se dessiner au coin des lèvres du directeur. Sa voix rauque résonna dans la pièce désormais silencieuse : « Je me suis déjà battu à tes côtés, tu es une très bonne combattante, et je dois avouer que tu es très belle. Mes sentiments à tes côtés sont sans équivalent. Princesse d'Asgard, je vous aime. »
Tu te jetas dans ses bras et l'embrassa à pleine bouche devant le visage enragé de Hill et sous les applaudissements des agents. Au loin, tu entendais le tonnerre gronder...
Thor :
Enfermée dans ton laboratoire depuis trois jours, tu tripatouillais les échantillons du Bifröst. La musique en fond sonore et le travail étaient censés te distraire de l'évènement du Nouveau-Mexique mais cela ne fonctionnait pas. Tu soupiras, frotta ta nuque endolorie et plongea un bout de terre brûlé dans une fiole de nitroglycérine. Tu ne t'attendais pas à une réaction aussi excessive.
Un Bifröst artificiel jaillit du mélange et détruisit le plafond. Quelques secondes plus tard Thor se tenait là, aussi éberlué que toi. Tu fus la première à réagir et tu te jetas sur ton carnet de recherches pour griffonner frénétiquement.
Thor eut un rire bref : « Incroyable ! Comment as-tu fais cela ?
- Aucune idée ! Mais c'est formidable. Comment te sens tu ?
-Bien, très bien. »
Tu te rendis compte que tu étais vraiment familière envers le dieu nordique, et le baiser te revint en mémoire, te faisant rougir. Il vit le changement et tenta de se rattraper :
« Je suis désolé pour cet incident au Nouveau-Mexique. J'étais en proie à des forces qui me dépassaient. »
Tu hochas la tête. Oui, évidemment, un grand blond nordique ultra sexy ne pouvait t'aimer. Thor, ignorant tes pensées, poursuivit : « Je pensais que Jane m'avait brisé le cœur à jamais, mais Loki –mon frère- m'a ouvert les yeux. Il a dit, je cite : « Bouges toi le cul grand dadais sinon la meilleure personne de ta vie après moi va te passer sous le nez. » Je me croyais épris de Jane laide qui brillait artificiellement et m'aveuglait, et je ne voyais pas la perle rare brute, moins brillante mais ô combien plus belle. Le baiser que je t'ai offert venait du cœur et je ne l'ai compris que récemment, j'en suis navré. »
Il prit ta main et posa un doux baiser sur son dos, puis se mit à genoux, te faisant rougit violemment. Il chuchota, et sa voix profonde fit vibrer ton cœur : « Y/n, je t'aime. Veux tu de moi à tes côtés ? »
Oh god, cela ressemblait à une demande en mariage. Tu bégayas une réponse positive, tremblante. Il se leva, son sourire brillant comme un soleil et t'embrassa avec passion. Vous vous séparâtes, souriants : « Je t'aime, y/n.
-Je t'aime aussi, Thor. »
Loki :
Tu faisais les cent pas devant la porte coulissante blanche, stressée. Tu avais beaucoup pensé à l'Asgardien brun ces derniers temps, et tu es étais venue à une conclusion : tu en étais amoureuse. Amoureuse d'un criminel aux yeux du monde, d'un jeune homme brisé aux tiens. Il y avait une sacrée différence. Tu ne voulais évidemment pas abandonner la partie si vite, mais tu étais angoissée.
Tu aurais bien aimé foncer et dans le pire des cas te prendre un râteau, mais voilà, Loki avait demandé à voir son frère et n'autorisait personne à les interrompre.
Tu attendais donc devant la porte depuis une demi-heure en te rongeant les sangs. Parfois tu entendais Thor hausser la voix, mais aucun bruit de conflit. La porte finit par s'ouvrir et le grand blond sortit. Il te dévisagea en souriant : « Tu as de la chance, y/n. Mon frère est extrêmement sélectif. Bonne chance ! »
Il partit en sifflotant, te laissant perplexe. Tu soufflas un bon coup et entra dans la salle en refermant la porte derrière toi.
Loki te fixait, te mettant mal à l'aise. Tu ne t'assis pas, restant debout face à lui. Il haussa un sourcil mais ne dit rien. Il attendait. Tu pris une profonde inspiration : « Loki. Aujourd'hui est le dernier jour de thérapie. Fury pense que tu es prêt à retourner vivre normalement. Il n'y aura donc pas de séance, parce que j'ai quelque chose de très important à te dire, et si j'attends je ne pourrais plus. »
Tu déglutis, le regard émeraude de Loki te transperçant. Tu poursuivis : « Je ne pensais pas que cela pouvait arriver. Tu es si différent de moi, mais dès que je suis avec toi je me sens bien, j'ai envie de sourire, de rire... J'ai de profonds sentiments pour toi, et ce que m'a dit ton frère en sortant me laisse espérer... »
Il y eut un long silence. Vous vous fixiez longuement. Tu sentis tes joues chauffer et vis son sourire s'élargir. Il finit par relever légèrement ses mains : « Peux tu m'enlever ceci ? »
Ses menottes tintèrent et tu te mordis la langue. Quelle idiote, tu aurais dû commencer par là ! Tu sortis la clé de ta poche et enleva les chaînes délicatement, tes doigts frôlant sa peau par moments.
Il massa ses poignets calmement, les frottements résonnant dans la pièce silencieuse. Puis il se leva, toujours calmement et silencieusement, contourna la table et se plaça à ta droite, très près de toi. Tu regardais droit devant toi, figée, son souffle frais près de ta joue. Il souffla doucement, te faisant frissonner, puis murmura, sa voix rauque résonnant à ton oreille : « Pauvre petite mortelle... Tu t'es éprise d'un monstre comme moi...
-Tu n'es pas un monstre...
-Tu ne sais pas un dixième de ma monstruosité, mais soit... Il se trouve que ta présence m'a également fait développer des sentiments... Tu es très intrigante, jeune mortelle. M'aimes tu ?
-Bien sûr, Loki. Je t'aime.
-Envers et contre tout ?
-Comment te le faire comprendre ? Je t'aime, Loki. »
La place à ta droite se refroidit brusquement. Tu tournas la tête et tes yeux rencontrèrent les pupilles sang cernées d'une peau bleue striée de lignes pâles. Tu fus submergée par une vague d'amour. Cela dû se voir sur ton visage car Loki eut un petit sourire : « Bien. Je t'aime aussi, y/n. » Il pencha son visage et vos lèvres s'effleurèrent, se caressèrent, se mouvèrent passionnément. Loki s'écarta de quelques millimètres et t'observa : « Tu es courageuse de m'aimer... Je serais si peu présent...
-Je t'attendrais, toujours. »
Loki eut un sourire de requin et disparu dans un nuage de poussière dorée et de fumée verte. Tu restas figée tandis que Thor et Fury entraient en courant comme au ralentit, arme au poing. Tu n'entendais pas leurs cris et leurs questions, tu étais ailleurs.
Pietro :
Le jugement était terminé depuis deux mois maintenant. Évidemment tu l'avais gagné, en faveur de Pietro. Magneto t'avait bousculé violemment en sortant, furieux. Pietro t'avait fait un clin d'œil malicieux avant de s'en aller bras-dessus bras dessous avec sa sœur. Depuis tu attendais qu'il t'appelle, en espérant que tu avais bien compris le message. Pour un garçon aussi rapide il prenait bien son temps... A moins que tu n'ais mal interprété son attitude. Tu te mordis la lèvre.
La rue marchande était bondée, au moins personne ne verrait ton visage maussade dans cette foule. Tu ne faisais pas attention aux boutiques magnifiques comme d'ordinaire, tu étais ailleurs. Le visage mutin de Quicksilver s'imposa dans ton esprit et tu rougis. Vraiment, tu n'avais pas à tomber amoureuse de ton client, mais il était si mignon ! Enfin, le regard de sa sœur était aussi terrifiant, ce qui te confirmait dans ton idée qu'il puisse avoir des sentiments pour toi.
Tu soupiras, mordis ta lèvre. Il y eut un brusque mouvement de foule et une silhouette argentée et floue posa ses lèvres sur les tiennes. Tu t'arrêtas, surprise, prête à pousser une gueulante, quand tu vis son sourire mutin. LE sourire. Tes yeux brillèrent : « Bonjour, monsieur Maximoff.
-Allons miss y/n, je ne suis pas si vieux.
-Je ne suis pas censée tutoyer mes clients.
-Et je ne suis pas censé faire cela. »
Il posa à nouveau ses lèvres fraîches contre les tiennes. Tu mouvais les tiennes, profitant de la saveur sucrée. Ses mains se baladèrent dans tes cheveux avant que vos visages ne se séparent de quelques centimètres. Derrière l'épaule de Pietro tu vis Wanda plus loin, les bras croisés, l'air en colère. Vif Argent te sourit : « Ne t'en fais pas pour elle, ça ne concerne que toi et moi. Et moi, je t'aime. Depuis l'hiver dernier. Tu te rappelles ? »
Tu souris : « Bien sûr, Pietro. Moi aussi je t'aime. Même si je ne suis pas une personne hors du commun... »
Il t'interrompit d'un baiser : « Tu es parfaite comme ça, ne change jamais. » Tu ris : « Je t'aime, Pietro.
-Je t'aime, y/n. »
Vous vous embrassâtes sous le regard méfiant de la sorcière rouge.
Bucky :
Tu te hâtais dans Brooklyn, un après-midi de printemps. Tu avais mis une jolie robe blanche avec de petits roses rouges brodées. Bucky t'avait proposé un rendez-vous dans un petit café, dans une rue mignonne. C'était la première fois que vous vous voyiez en-dehors de la vidéothèque et tu étais vraiment stressée, au point d'être allée voir Natasha Romanoff. L'espionne russe t'avait donné une oreillette et un petit micro pour pouvoir te donner des conseils.
Tu arrivas devant le mini café et soufflas un bon coup, puis entra. La clochette tinta et une serveuse s'approcha de toi : « Mademoiselle ?
-Bonjour, j'ai rendez-vous au nom de Barnes.
-Bien, installez-vous ici s'il vous plait.»
Tu t'assis à une petite table devant une large vitre donnant sur la rue. Tu t'assis dos à la fenêtre, profitant de la chaleur printanière sur ta peau.
Tu commandas un café au lait et observas ta montre. Il était en retard, mais peut être était-ce une astuce galante.
Tu attendis dix minutes, puis la clochette tinta au moment où la serveuse allait te demander de partir. Bucky la poussa sans s'excuser et s'assit face à toi un peu mécaniquement : « Bonjour, comment vas-tu ? »
Tu souris : « Bien et toi ?
-Je vais bien. » Il eut un sourire bref, un peu crispé. Tu ne t'en formalisa pas, et enchaînas : « Qu'as-tu fais depuis la dernière fois qu'on s'est vu ?
-J'ai tué des gens. »
Il y eut un long silence.
PDV Bucky :
Elle eut un rictus gêné. Dans mon oreille Steve hurla : « Mais non ! Tu vas lui faire peur !Ne lui dis pas ça !Recommence ! »
PDV lecteur :
Bucky semblait en pleine réflexion –en fait on aurait dit qu'il allait tuer quelqu'un. Puis il se leva sans un mot et sortit. Dans ton oreillette, Natasha soupira : « Restes calme. »
Trente secondes plus tard Bucky rentra à nouveau et s'assit en face de toi : « Bonjour, comment vas-tu ? »
Tu regardas l'extérieur. Y avait-il une caméra cachée ? Puis le regardas à nouveau : « Je vais...bien... » Il avait des gestes mécaniques et maladroits assez inquiétants. La serveuse s'approcha : « Vous désirez, monsieur ? »
Natasha te souffla : « Un café, deux sucres. » Tu passas la commande avant que Bucky n'ouvre la bouche, passant outre l'air énervé de la serveuse qui repartit en claquant des talons.
Tu hésitas quant au sujet de conversation à lancer, le voyant amorphe.
PDV Bucky :
Elle semblait gênée, mal à l'aise. Steve brama : « Parles lui !
-De quoi ? » Elle me regarda d'un air bizarre.
PDV lecteur :
Il venait de parler tout seul. C'était bizarre. Natasha te conseilla : « Fonce, prends lui la main !
-Ta gueule Natasha ! »
Tu mis quelques secondes à comprendre que d'autres personnes écoutaient. Juste le temps pour Bucky de dire d'une voix monotone : « Ta gueule Natasha. »
PDV Bucky :
Dans mon oreille, Steve beugla : « Mais non ! Recommence, recommence !
-Ne recommence pas ! »
Stark. Je l'aimais pas celui-là. Du coup je fis ce que dis Steve : je me levais et sortis.
PDV lecteur :
Il se leva et sortit. Dans ton oreillette Stark beugla : « Je t'avais dis de pas dire ça ! T'es con Steve !
-Langage ! »
Bucky revint se rasseoir en marmonnant un « Langage. »
Puis, comme si rien ne s'était passé, il sourit machinalement : « Bonjour, comment vas-tu ? »
Tu commençais à comprendre aussi tu pouffas. Il haussa un sourcil : « Quoi ?
-Toi aussi tu en as une ? » Tu tapotas ton oreille. Il sourit vraiment cette fois : « Oui. »
Dans ton oreille Natasha et Tony s'époumonaient. Tu enleva l'appareil et le posa sur la table.
PDV Bucky :
Dans l'appareil de Stark, Steve me suppliait de ne pas imiter y/n, qu'il avait des conseils à me donner, et il chouinait avec Romanoff. J'ôtais le petit appareil, le posais sur la table avec celui de y/n, et les écrasais.
Puis je pris la main de ma dulcinée et me penchais :
« я люблю тебя »
Tout était dit. Elle sourit et nous nous embrassâmes. Derrière la vitre, Steve et Stark volaient en faisant des grands signes et mon ami se mouchait abondamment. Pauvre crevette sensible.
Peter :
Tu étais accrochée à la rambarde, sur le toit d'un immeuble, tes doigts en pistolet. Tu fis mine de le charger puis tu « tira » sur tes ennemis gris et visqueux. Des restes de Chitauris que tu te chargeais de nettoyer puisque les Avengers avaient d'autres chats à fouetter. Tu soufflas et releva légèrement ta cagoule pour respirer. Le costume que tu portais gardait ton identité secrète mais te donnait beaucoup trop chaud. C'était une combinaison noire intégrale, avec des bottes hautes de la même couleur. Pour un peu la France aurait put te mettre une amende pour port de la burka.
Tu soufflas, rabattit la cagoule sur ton visage et sauta dans le vide. Les membranes entre tes poignets et ton torse se tendirent et tu planas au-dessus de la 5e avenue pendant quelques secondes avant de bifurquer en voyant une équipe du SHIELD arriver pour ramasser. Tu n'avais aucune envie de subir un interrogatoire en règles. En filant au-dessus du Queens tu vis une silhouette familière entrer dans le numéro 36. Tu te laissas aussitôt tomber sur le perron. Ôtant ta cagoule, tu frappas à la porte. Tu dissimulais tes gants et ton blason quand une femme t'ouvrit. Elle n'était pas vraiment âgée, ses rides témoignaient surtout de grandes douleurs et le sourire qui apparu sur ses lèvres était doux : « Bonjour madame, je viens voir Peter s'il vous plait. »
Elle te laissa entrer et pointa une chambre à l'étage. Tu te déchaussas rapidement et monta, ne souhaitant laisser aucun reste visqueux de Chitauris. Tu frappas doucement à la porte indiquée et une voix paniquée te répondis : « Une minute tante May ! »
Tu gloussas : Peter Parker cachait encore des choses. Tu entendis un verrou se pousser et la porte s'ouvrit. Peter était assit devant un ordinateur, sur la page d'accueil.
« J'ai du travail tante May, je...
-Vous êtes très suspect monsieur l'araignée. »
Il sursauta : « Y/n ?!Qu'est ce que tu fais là ?!
-Je t'ai suivis. Je peux entrer ? »
Il hocha rapidement la tête et tu vins s'asseoir sur le lit. Il referma la porte : « C'est impossible que tu m'aie suivis.
-Pourquoi ?
-Parce que j'étais... » Il s'interrompit. Tu souris : « Spiderman ?
Il s'étrangla, se leva d'un coup : « T'as rien dis hein ?
-Pourquoi je le dirais ?
-Heu...Je ne sais pas. Oui, c'est vrai, c'est stupide. Surtout que toi, bon, hein, tu sais... »
Tu rougis. Parlait-il de ta nature de super héroïne, de ta timidité ou de ton don ? Tu trituras ta manche : « Je sais quoi ?
-Bah ta...mutation ? Ton don, ta magie quoi ! »
Tu hochas la tête. Il sourit : « Pourquoi ? Tu as autre chose à cacher ? »
Tu secouas la tête, et il passa une main dans ses cheveux, les ébouriffants. Il ricana, puis soupira, tournant sur sa chaise en évitant ton regard : « Heu, je...Bon, je pensais pas le dire maintenant et tout mais...tante May va me poser des questions et...bon. Voilà, y/n, depuis que dans le gymnase tu as su qui j'étais, il y a trois semaines, je...j'ai...développé des sentiments...très forts. Un peu comme lorsque...je reçois trop d'informations à la fois, quand suis Spiderman.
-Je...moi aussi je ressens ça. Je comprends, c'est comme quand je saute des immeubles pour planer...
-Tu quoi ?!
-Je t'aime ! »
Tu te penchas, profitant de sa stupéfaction et l'embrassa. Un instant tu eus peur que ton pouvoir se déclenche et crée quelque chose, mais rien ne se passa. Peter, après un bref instant de surprise, répondit à ton baiser et passa ses bras autour de tes hanches. Du coin de l'œil tu vis tante May refermer la porte, un large sourire aux lèvres.
Clint :
Tu mastiquais un chewing-gum, assise sur une caisse d'un vieil entrepôt en astiquant un couteau. La gomme avait un goût amer et métallique : celui de ton doute. Il y avait un sentiment qui te trottait dans le cœur, et il n'aurait jamais dû y être. Pourtant, même en le tuant, l'amertume et l'amour n'étaient pas partis. L'amour. Un sentiment idiot que tu avais découvert en faisant des recherches sur tes symptômes. Tu levas soudainement les yeux. Tu avais cru voir quelque chose bouger. Non, une erreur.
Tu crachas le chewing-gum. Il n'avait plus ni forme ni goût. Le SHIELD t'avait cherché, évidemment. Tu avais dû fuir, te cacher, te faire oublier. Mais ils persistaient. Et toi, tu avais ses yeux bruns figés dans ta rétine. Foutu amour. Tu soupiras, fermas les yeux. Sous tes paupières se dessina le visage anguleux de l'archer, sa barbe de trois jours, ses yeux envoûtants, son sourire. Tu réprimas un sourire. Il ne fallait pas. Les sentiments n'apportent jamais rien de bon. Tu saisis le dossier et l'ouvrit. La photo de Clint te sauta aux yeux. Son sourire à fossette. Foutu sourire. Tu sentis ton cœur battre fort, ta détermination s'affaisser. Pauvre folle, tu ne pouvais être amoureuse. Une super méchante ne devait pas, jamais. Tu passas une main lasse sur ton visage. Il aurait fallu que tu le revoies pour mettre cela au clair, mais tu l'avais tué. Petit détail. Tu levas la tête d'un coup et te figea. Le canon froid sur ta nuque te fit frissonner, autant que le parfum de fumée, de poussière et d'herbe fraîche.
Tu murmura : « Clint... »
Tu entendis le cliquetis de la sécurité que l'on enlève. Tu étais figée, regardant droit devant toi. Son visage se glissa à côté du tiens, regardant dans la même direction : « Y/n. ça faisait longtemps.
-Deux mois, trois jours, deux heures. Onze minutes.
-La dernière fois tu m'as tiré dessus. Six fois. Et tu m'as loupé alors que j'étais à terre à tes pieds.
-Quelle maladresse.
-Tu l'as fait exprès. Pourquoi ?
-... Je dois dire que je ne le sais pas moi-même.
-Ne mens pas ! »
Le pistolet s'enfonça contre ton crâne. Il grogna, la voix rauque : « Ne me mens pas, il y a plus que ça.
-... Je t'aime. »
Il hoqueta, l'arme trembla une seconde : « Pardon ? Tu te fous de ma gueule, là ? Tu m'as tiré dessus !
-... Peu importe. »
Son souffle chaud s'écrasa contre ta joue : « Vraiment ? Et si moi, je te dis que je t'aime aussi, et que c'est pour ça que j'ai quitté ma femme ?
-Et alors ?
-Je t'aime et je dois être malade d'aimer une folle comme toi. Tu as voulu me tuer et je reviens, parce que je suis tombé amoureux de toi. Y/n, peux tu te ranger pour moi ?
-Sinon quoi ?
-Sinon je vais être obligé de faire mon travail.
-Je t'aime, Barton. Je t'aime tellement que je pourrais te mettre une balle dans la tête. »
Il ferma les yeux douloureusement : « Je t'aime, y/n. »
Son visage se plaça en face du tien. Ses yeux s'étaient assombris, te faisant frissonner. Ses lèvres charnues se posèrent violemment sur les tiennes, sa langue força ta bouche et vos dents s'entrechoquèrent. Le baiser fut brusque, sauvage. Une lutte de dominance qui se soldat par une morsure à la langue de ta part. Il se recula, se leva et braqua le pistolet sur ton front : « Adieu, y/n. »
Il appuya sur la gâchette et la balle se logea dans ta tête. Ton corps s'effondra sur le sol froid, Clint rangea son arme et sortit sans un regard en arrière. Au loin bourdonnaient les moteurs de l'héliporteur du SHIELD.
NDA: Voilà les imagines! Normalement je n'ai oublié personne. Les nouveaux personnages arriveront dans les prochains "chapitres" parce qu'il a fallu que j'écrive les trois trucs déjà fait, bref c'était une vraie galère XD J'ai fais Scott (Ant man), Sam et T'challa. Je n'arrive pas à écrire à propos des filles donc je ne vais pas les faire, sauf illumination. J'espère que ça vous a plu! ^^ (c'est maintenant que les imagines vont partir dans tous les sens XD)
PS: ce que dis Bucky en russe veut dire "je t'aime" ^^
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