"Paulo ? demanda-t-elle doucement.
_Qu'est ce qu'il y a Mi Princesa ?
_J'ai... "Entendu dire" que tu allais partir à Madrid...
_Oh... Eh bien... C'est sûrement des rumeurs, mon agent ne m'a pas info...
_Me ment pas, j'ai vu les papiers dans ton bureau... T'as déjà signé...
_Mi Princesa, je...
_M'appelle pas comme ça...
_Écoute Mia, je voulais pas t'en parler pour le moment parce que je sais que tu viens juste de trouver un travail qui te plaît, que les journaux locaux commencent à peine à t'aimer, ect... Mais...
_Mais quoi ?! Tu comptais me le dire quand ? Sérieusement ! Je m'attendais pas à ça venant de toi... Paulo, tu m'aurais jamais fait ça avant...
_Dit pas ça ! J'aurais fait ça avant aussi ! Je voulais te préserver, changer de ville, je sais que c'est compliqué et que...
_MAIS TU ALLAIS ME LE DIRE QUAND ! LE MERCATO COMMENCE DANS DEUX JOURS ET JE SAIS QUE TU ALLAIS ÊTRE TRANSFÉRER LE PREMIER JOUR, ALORS NE ME MENS PAS !
_Mia...
_NON C'EST BON ! TU M'ÉNERVE ! JE PENSAIS POUVOIR COMPTER SUR TOI ! MÊME PAS CAPABLE DE ME DIRE EN FACE QUE TU CHANGE DE CLUB... T'es juste minable..."

Mia partit en claquant la porte, et elle ne revint plus. Comme prévu, Paulo partit à Madrid et se débrouilla plutôt bien. En un mois, il trouva une place de titulaire indiscutable. Mais Mia lui manquait, il n'avait plus jamais été autant amoureux qu'avec elle. Puis un jour, en interview, un soupçon d'espoir se fit entendre.

   "Paulo, en ce moment, vous faites frémir toute l'Espagne, nos auditrices voudraient toutes savoir votre situation amoureuse !
_Eh bien... Je suis malheureusement célibataire, mais mon coeur est pris, désolé.
_Comment cela peut-il se faire que cette fille ne soit pas à vos pieds ?
_Elle l'a été, pendant plus ou moins longtemps, mais j'ai tout gâché. Je ne lui ais pas dit que je venais ici, à Madrid, car elle se sentait bien à Turin. Je voulais attendre un peu. J'ai été bête et elle l'a appris autrement que par moi, mais j'aime toujours cette fille.
_Si elle nous écoute, que voudriez vous lui dire ?
_Mi Princesa, tu sais à quel point je t'aime. Je ne t'oublie toujours pas, je pense très fort à toi. Si tu entends ça, s'il te plaît, appelle moi. *pause* je suis mal sans toi..."

La dernière phrase de Dybala devint vite virale, elle eu environ quatre millions de retweet. Il savait qu'elle l'avait vu, c'était obligé. Mais elle ne l'avait toujours pas appelé... Il perdait vraiment espoir. Mais le soir du 31 décembre, il reçu un appel, mais pas n'importe lequel. Son téléphone sonna, il jeta un coup d'oeil sans intérêt et détourna ses yeux. Mais il revenu vite sur le nom affiché, c'était :

Mi Princesa

Pourquoi elle l'appelait après tant de temps ?

   "Allô?
_Oui, Paulo ? C'est... Moi...
_Qu'est ce que tu veux ?
_Je... Je suis en bas de chez toi, tu peux venir m'ouvrir s'il te plaît ?"

Il alla à la fenêtre et jeta un coup d'oeil au portail, Mia y était.

   "Comment tu... Et pourquoi je le ferais ?!
_Je regrette... Ouvre moi, qu'on continue cette discution face à face..."

Il descendit jusqu'au portail et l'ouvrit.

   "Alors, explique ! lui dit-il.
_Mais tu veux quoi ?! Que je te dise pourquoi j'ai pété un câble ?! MAIS PARCE QUE JE PENSAIS QUE TU NE ME CACHAIS RIEN ! JE PENSAIS QUE TU M'AIMAIS AUTANT QUE JE T'AIMAIS ! JE PENSAIS QUE T'ALLAIS PARTIR SANS MOI ! JE PENSAIS QUE TU ME TROMPAIS ! JE SAIS PAS CE QUE JE PENSAIS ! Je t'aimais, c'est tout...
_Tu "m'aimais" ?
_Je suis passée à autre chose, j'ai essayé de t'oublier.
_Comment tu peux trouver mon adresse, mon numéro, puisque tu m'avais bloqué, me crier dessus comme ça, sans amour ?
_Paulo... Je t'aimais. Je t'aime. Et je t'aimerais.
_Mia... C'est trop... Compliqué...
_Mais...
_Laisse tomber...
_NON ! Non, je ne laisse pas tomber ! Je suis venue d'Italie pour ta gueule de con, je vais pas laisser tomber aussi vite ! Paulo ! Tu dis que tu m'aime encore, que tu regrette ce que tu as fait, que tu as tout gâché, que tu es mal sans moi ! Et quand j'arrive, il faut que je laisse tomber ?
_Mia... Je t'aime mais...
_Je suis ta Princesa ou pas ?
_Tu es... Tu es..."

Il commence à baisser les yeux, à se gratter la nuque. Elle connaît tous ces gestes, c'est ceux qu'ils fait quand il est mal à l'aise.

   "Okay... Donc... Je... Je t'aime, mais... Je peux pas dire ça, tu es extraordinaire et tu mérite tellement mieux que moi... Je..."

Un, deux, trois... douze. Les douze coups de minuit. Une nouvelle année commence... Mia pousse légèrement Paulo sous le gui et l'embrasse tendrement.

   "Je m'en fous, moi, je t'aime"

•

Imagine pour @KrlighedQueen
J'espère qu'il te plaît ❤