C'est mon frère qui m'a fait découvrir le foot dès mon plus jeune âge. Grâce à lui, j'ai profité du même traitement que les garçons. Je marchais à peine qu'on me mettait le ballon au pied. Je suis allée en école de foot avec les autres enfants. J'étais tellement heureuse lors de mon premier entraînement. J'ai toujours été privilégiée dans mon club, j'avais un vestiaire à moi toute seule. Les éducateurs me disaient que j'avais du talent, qu'il fallait que je me développe. Pour mes 10 ans, mon grand frère, qui était un peu mon coach sportif, a décidé de m'offrir une carte de socios pour aller aux matchs de Madrid avec lui. J'adorais aller au stade. Deux/Trois ans plus tard, un de mes entraîneurs m'a proposé de passer des tests. Je ne savais pas dans quoi je m'engageais. Je n'avais donc pas de stress, je ne comprenais pas ce que ça représentait. C'est comme ça que j'ai intégré le groupe préparatoire du Réal. Au bout de quelques mois, ils me changèrent de catégorie. J'étais avec les filles de mon âge, mais ce n'était pas ça, nous n'étions pas dans le même esprit. Alors, ils m'ont remis avec les garçons. Je me suis entraînée avec les garçons jusqu'à signer mon premier contrat, à 17 ans. Mais juste avant cela, j'ai rencontré un garçon. Raphaël Varane. Il a signé au Real un an avant moi, mais on s'est entraîné ensemble. On s'entendait très bien, on a gardé contact. Il m'invitait à ses matchs, en ami. Il est devenu un pilier essentiel de ma carrière. C'est grâce à lui que j'ai rencontré l'amour de ma vie. Durant la fin du mois de mars, il m'invita au match France-Espagne, au Stade de France. Quand le sifflet final retentit dans l'enceinte, malgré la défaite, les joueurs montèrent tout sourire dans le salon leur étant réservé. J'ai pu rencontrer Kylian. On ne s'est plus lâchés après. On s'envoyait des messages chaque jour, et c'est naturellement qu'on est sortis ensemble. Naturellement, je suis partie en Russie pour suivre leur ascension. J'ai explosée de joie a la victoire. Depuis, nous sommes tous revenus à nos vies banales. J'appelle souvent mon amoureux, il me manque. Aujourd'hui ne fait pas exception, malgré la présence de Raph.

   "Allô mon cœur ?
_Ouiiiii !
_J'ai regardé le match, contre Guingamp, bravo pour tes buts !
_Merci, je suis content de cette reprise. Et toi ? Comment ça se passe ?
_J'ai reçu beaucoup de proposition de transfert, mais je suis bien a Madrid, avec Raph, avec les filles, j'ai pas envie de changer.
_Tu passes beaucoup de temps avec Raphaël ?
_Bah... Assez, oui...
_J'aime pas trop ça...
_T'es sur haut parleur, il est là.
_T'es encore avec lui ?
_Ouais...
_T'es sérieuse la ? Ça t'amuserai que je ramène une pote, et que je t'appelle devant elle ?
_Mais c'est pas juste un pote, c'est comme mon père. Aïe tu fais mal quand tu tapes imbécile
_Ça t'apprendra a dire de la merde ! s'exclame le madrilène.
_Bon. Je te laisse t'amuser."

Il raccroche, énervé. Raph et moi nous regardons étonnés. Je n'ai pas très bien compris ce qu'il se passait. Je connais le brun depuis au moins cinq bonnes années, pourquoi serait-il jaloux de quelqu'un qui est égal à mon frère ? Il a vraiment un problème... Quelques jours plus tard, il rappelle.

   "C'est bon ? T'es plus avec l'autre Varane la ?
_Calme toi mon cœur, c'est un grand frère pour moi. J'en ais rien a faire de lui. Je t'aime toi, et toi uniquement.
_Je sais... Mais... J'ai peur de pas être assez bien, t'imagines si tu trouvais mieux ?
_Pour trouver, il faut chercher. J'ai déjà l'homme de ma vie a mes côtés, pourquoi chercher ?
_Désolé d'avoir été si...
_Jaloux ?
_Possessif."

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