C'était dans ces moments-là que je savais pourquoi j'étais mariée avec Gianluigi. Il avait un don avec les enfants, surtout les nôtres. Il adorait s'en occuper. Ma famille se ravissait de notre union, et moi aussi à vrai dire. C'était un ange, un vrai gentleman italien. À cet instant même, je m'en rendais compte mieux que jamais. Pour décompresser un peu, nous étions partis en vacances, dans le sud de l'Italie. À Tropea, nous avions réservé une plage privée pour ne pas se faire embêter pendant nos seules petites vacances de deux semaines. Chaque fois que l'on partait, mon mari devenait le père parfait. Il souffrait de sa situation pendant la saison, ne pouvant pas aller chercher les enfants à l'école, ne pouvant pas les coucher le soir, ne pouvant pas s'amuser avec eux très souvent. Alors, quand il en avait le temps, il devenait un vrai père poule. C'est ainsi que j'assistais à cette scène, sur la plage, le soleil tombant. Gianluigi était assis dans le sable, Leopoldo, notre dernier fils dans son bras droit, David, sur sa cuisse gauche et, Louis, le plus âgé, entre ses jambes. Ils venaient de finir un immense château de sable qu'ils avaient entrepris de construire le matin même, en arrivant. Ils regardaient à présent le ciel s'enjoliver de couleurs orangées, et le soleil disparaître, au loin. Leur père leur racontait une histoire.

   "C'est l'histoire d'un papa, qui n'était jamais à la maison. Le vieux papa était toujours en voyage. Il partait partout en Europe pour son travail, et ne pouvait pas s'occuper de ses enfants. Le papa aimait beaucoup son travail, mais il aimait plus ses enfants. Alors, un jour, il choisit d'arrêter son travail. Les enfants étaient très contents, papa serait là tous les jours pour jouer avec eux. Mais papa devint encore plus triste qu'avant. Il passait sa journée tout seul à la maison en attendant ses enfants et ne faisait plus rien d'autre. Le papa, triste, arrêta de s'occuper de ses enfants. Il ne faisait plus rien du tout. Pour qu'il aille mieux, ses enfants lui demandèrent de recommencer son travail. Le papa redevint heureux et fit pleins pleins pleins de câlins à ses enfants qu'il aimait plus que tout au monde."

Deux de nos fils s'endormirent. Quand j'ai dis qu'il avait un don, j'étais sérieuse. Je pris le plus petit dans mes bras, et on retourna à l'hôtel, il se faisait tard. Nous couchâmes les enfants, et, dans le lit, Gianluigi me regarda fixement.

   "Qu'est ce qu'il y a ? demandais-je.
_J'ai eu tellement de chance de trouver une femme comme toi, avec qui j'ai fait des enfants pareils... Je t'aime Amandine.
_Je t'aime aussi Gianluigi."

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Imagine pour itsnearme
J'espère qu'il te plaît ❤️

PS : Je compte en poster environ un toutes les heures, soyez attentifs 😘