G R I E Z M A N N
17 :24, Lyon
"GRIZI'S ON FIRE ! YOUR DEFENSE IS TERRIFIED ! GRIZI'S ON FIRE !"
L'équipe de France venait de battre l'Irlande suite à un match au suspens énorme. Jusqu'au bout, les joueurs nous avaient tenu en haleine. Deschamps venait de finir son discours, tout le staff avait été invité à quitter le vestiaire. Il ne restait plus que nous, les photographes, pour immortaliser le moment. C'était incroyable, eux-mêmes avaient du mal à y croire. Tout ça grâce à un seul homme :
"ANTOINEEEEE
_GRIEZMANN !
_ANTOINEEEEE
_GRIEZMANN !
_Un discours ! Un discours ! Un discours !"
Le joueur se mit à rougir. Il ne savait sûrement pas trop quoi dire. J'en profitais pour prendre en photo Paul et Samuel qui se moquaient de lui.
"Alors... Hm..."
Tout le vestiaire l'acclama soudainement. Il ne se démontrait pourtant pas, et se dirigeait vers moi.
"Léa, je sais qu'on ne se connaît pas depuis très longtemps, mais rester 24h/24 ensemble, ça rapproche énormément. J'sais pas trop comment je pourrai te dire ça... En fait, la première fois que je t'ai vu, mon cœur s'est emballé et mon ventre s'est noué. J'ai directement eu peur de ne pas être à la hauteur. J'ai mis plusieurs jours avant de venir te parler, je pensais que j'allais passer pour un gros con. Tu m'intimidais énormément et...
_FERME LA, ET DEMANDE LUI ! hurla Adil.
_Anto et Lele, Anto et Lele, Anto et Lele ! cria Paul, reprit par le reste du vestiaire."
Il se gratta l'arrière du crâne, gêné. Un sourire s'était formé sur mon visage, j'avais compris. Alors qu'il ne savait que faire, je décidai de prendre les choses en main. J'enroulais mes bras autour de son cou et collais nos lèvres.
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