~Corentin Tolisso (next)

Résumé :
Contre toute attente, Corentin a reçu une lettre. Bien évidemment, ses amis se sont moqués. Mais ses préoccupations sont ailleurs, dans celle-ci, son ex-petite amie lui explique qu'elle va mal et veut le revoir.

Suite :
Sans le remarquer, je me suis mis à pleurer. Silencieusement, mais quand même. Quelle idée de lui balancer cette phrase... J'y ais aussi pensé pendant des semaines. C'était sur un coup de tête, j'aurais du réfléchir avant de me laisser emporter dans cette dispute.

   "Oh putain les gars. souffle Antoine en rentrant dans la pièce.
_CORENTIN IL PLEURE ! crie Paul.
_Il est encore plus moche que d'habitude
_Mais ta gueule, c'est pas le moment frère...
_Il se passe quoi Coco ? demande gentiment Kante.
_Tu crois sa mère elle est morte ?
_C'est vrai qu'elle avait pas l'air toute jeune quand elle est venue... fait remarquer Lucas.
_Mais vos gueules j'ai dit ! répète Kylian.
_Corentin, eh oh !
_Quoi ? répondis-je finalement.
_Ça va ?
_Oui, oui...
_T'es sûr ? On dirait tu viens de voir MBappe vieux, c'est chaud
_Mais je t'emmerde !"

Je me lève, ça sert à rien de rester ici plus longtemps. Déjà que je ne voulais pas venir. Je remonte dans ma chambre. Je ferme la porte à clé, ils viendront sûrement mais je ne veux pas leur adresser la parole. Ils sont nocifs pour mon état, toujours à raconter des conneries et rire d'un rien. Pour le moment, je n'en ais pas envie. Alors je m'allonge, en fixant le plafond. Qu'est ce qu'elle a dû souffrir. J'aurais dû être là pour la consoler. C'était le seul effort que j'avais à faire dans notre relation. C'était le seul moment où je me sentais mal avec elle, quand elle pleurait. Mais elle ne pleurait pas souvent devant moi. Seulement, je sais qu'en cachette, ses larmes coulaient à flot. Je m'endors presque paisiblement. C'est Didier lui même qui vient me réveiller, pour la séance vidéo. Il tape tellement fort contre la porte que je crois à une arrestation. Mais je n'écoute rien durant l'analyse. Je suis focalisé sur elle. Elle sera là ce soir. Je veux la voir. J'irais la retrouver. Le temps passe vite en Russie, surtout un jour de match. Un jour de finale. Bien évidemment, je suis sur le banc. Mais qu'importe aujourd'hui, nous aurions peut être perdu à cause de moi et je m'en serais voulu. Alors, je profite de ce temps en plus pour y penser et tous ses mots me reviennent à l'esprit. Elle allait si mal. Elle était si perdue. Le stade se met à crier, but de la France. Mario Mandzukic, contre son camp. Qu'il est nul. Mais moi aussi, je suis nul. Pourquoi je n'ai rien fait pour la protéger ? Puis encore une fois le stade est en feu, Ivan Perisic est revenu au score. Mais pas pour longtemps puisqu'à peine dix minutes plus tard, Antoine s'offre un magnifique penalty. La mi-temps est sifflée, déjà. Dans une heure, je serai avec elle. Le coach parle, encore et encore. Mais une fois de plus, je n'écoute pas. En revenant sur le terrain, je la cherche. Mais il y a bien trop de monde. But de Paul, puis de Kylian. Mario réduit le score, mais au final, le résultat est le même, nous sommes Champions du Monde. Le coup de sifflet final retentit. Ce qui me bascule dans un autre monde. Tout le monde autour de moi célèbre, mais je ne veux qu'elle. Je veux la voir. Je veux qu'elle vienne soulever cette coupe avec moi. Je fais le tour des vigiles, je fais remonter son nom dans les rangs, tout le monde la cherche. Elle viendra coûte que coûte. Mais personne ne sait où elle est. Ma Loanne est dans ce stade, mais je ne la trouve pas. Et si au final, elle pensait que je ne l'ait pas cherché ? Si elle passait à l'acte alors que je veux l'avoir contre moi tous les soirs en m'endormant ? Je commence à avoir peur. À stresser. À me ronger les ongles. Certes ça ne fait que deux minutes, mais elles paraissent si longues. Je retourne jusqu'à l'entrée du terrain et parle à un gars du staff, il va demander au micro qu'elle descende sur le terrain. J'espère qu'elle est là, qu'elle va venir, qu'elle m'aime autant qu'avant. J'attends... Ça m'a l'air si lent. La voix se fait entendre dans le stade, suivie par des applaudissements qui commencent au virage est. Je détourne le regard par là bas. Elle est en train de dévaler les marches. Je me mets à courir aussi vite que je peux et arrive en même temps qu'elle au bord du terrain. Je franchis les quelques mètres nous séparant encore. Puis, pris d'une soudaine folie, je l'embrasse.

Imagine pour une_incrivaine Loannaina mpoko94
J'espère qu'il vous plaît ❤️❤️❤️

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