Insaisissables {Jack}
"-Mesdames et messieurs, veuillez accueillir chaleureusement les 4 cavaliers ! Daniel Atlas ! Henley Reeves ! Merritt McKinney ! Jack Wilder ! "
Enfin. Je vais pouvoir me mettre en route. Pour le moment, je m'assied et observe le millier de personne à côté de moi. Oui, je me trouve en ce moment au spectacle des 4 cavaliers, une bande de magiciens plus doués les uns que les autres et que je voudrais intégrer. En effet, je voudrais intégrer leur équipe car je suis presque sûre qu'ils sont en contact avec l'œil.
"-C'est quoi la magie ? En toute hypothèse il ne peut s'agir que d'une supercherie. Je vous demande donc de regarder avec la plus grande attention possible. Commença Atlas. Car même si les tours auxquels vous allez assisté semble n'avoir aucun rapport entre eux, je peux vous assurez qu'ils en ont un. Ce que vous allez voir relève-t-il d'une centaines de trucs différents ou s'agit-il d'une seule et gigantesque illusion ?"
Oui, ça commence enfin. Henley s'avance sur scène avec le lapin et Daniel apporte la boite. Ils commencèrent leur tour sous le regard de milliers de personnes, dont le mien.
Une heure passe, vite, et le tour finale arrive enfin. Ils font monter sur scène le célèbre homme d'affaire, qui payait jusque là leur spectacle, et vont rendre la justice. A moi de jouer. Je me lève et me dirige vers la salle de contrôle. J'endors les deux gardes avec un gaz et je me saisis du micro, j'inserts ma puce dans le lecteur et en quelques secondes, je peux commander toutes les lumières et tous les sons. Ça parait presque trop facile. 3...2...1... C'est partis ! J'appuie sur un des boutons à ma gauche et les micros des 4 cavaliers se coupent. Pour les intégrer, je dois faire un tour qui les étonnera plus que fortement alors je suis obligé de mettre le paquet. Bon, j'allume le bouton de mon micro et ma voix se déforme tandis que je mets les images en route. Je rigole légèrement devant leur mine déconfite et je vois qu'ils sont totalement abasourdis pas la situation.
"-Les cavaliers, tels est votre nom. Commençais-je alors que les images se déforment. Vous avez une bien belle réputation, je ne peux et ils ne peuvent nier que vous avez du talent... Oui, un grand talent. Mais, ce soir, vous avez été piégé. Ce soir, c'est VOUS qui allez assistés à mon tour de magie. Alors, Que le spectacle... COMMENCE !"
Pdv Jack.
Putain ! C'est quoi ce bordel ! Je me tourne vers mes coéquipiers.
"-Daniel, on fait quoi ?
-J'en sais rien Jack. Cette personne, qu'elle qu'elle soit, est très très forte. Elle doit faire partie de l'œil car pour nous contrecarrer alors que toutes ces choses sont faites par l'œil il faut être fort."
C'est là que la même voix s'élève de nouveau dans la salle.
"-Approchez... Encore... Venez, vous pensez être attentif et vous pensez tout voir. Le problème c'est que plus vous vous approchez, moins vous en verrez. Vous êtes prêts ? Ovation du public. Bien, et vous cavaliers ? Êtes-vous prêts ? On recula un peu. Alors, c'est parti."
Une nué de paillettes envahis la salle. Quand elle se dissipa, le projecteur illumina un coin de la salle et pointa une personne debout.
"- Alors... Le projecteur illumina un autre endroit et c'est comme si cette personne c'était téléporté. Ça vous... Elle c'était encore téléporté. Plaît ?"
Je sursautais tandis que la foule acclamait l'inconnu. Il se trouvait juste derrière moi.
"-Bonjour Jack."
Il se "téléporta" derrière chacun d'entre nous et nous salua chacun son tour. Finalement, elle termina au milieu de la scène.
"-Connaissez vous les cavaliers? Non, vous ne savez que leur nom. Et bien, je vais vous en apprendre plus sur eux. Premièrement, Daniel Atlas, une photo de lui s'afficha derrière, magicien depuis déjà quelques années, assisté à ses débuts par Henley, leur collaboration c'est arrêté lorsque le petit Daniel lui a dit qu'une de ses collègues étaient plus mince qu'elle, c'est con n'est-ce pas ? Passons maintenant à Monsieur Merritt, vous avez un jumeau vraiment détestable qui, en plus, vous a volé tout votre argent. Et enfin, le petit Jack, voleur du cœur de ces dames... Pas que de ça d'ailleurs. S'amuse à leur voler leur portefeuille, il sortit un portefeuille de sa poche et le tendit à la femme devant, tenez madame et tenez, il sortit mon portefeuille et retira des billets, pour la compensation. Jack, je crois que ceci t'appartient et cela aussi, il me lança mon portefeuille et sortit ma ceinture de je ne sais où. Monsieur Merritt, où est passé votre chapeau ?"
Merritt mit la main sur sa tête d'où son chapeau avait disparu. L'inconnu fit tourner sa main et le chapeau apparu, il le lança et le chapeau atterri sur la tête de mon coéquipier. Le public applaudit à tout rompre.
"-Mesdames et messieurs, j'espère que le spectacle vous a plût. Je dois maintenant partir. Alors cavaliers, qu'est-ce que ça fait de se faire piéger ? Croyez moi, nous nous reverrons assez vite. En attendant, vous avez ma carte de visite."
Il lança un objet vers moi, je m'en saisi et l'examinai. Une carte à jouer ? Un fou... Avec des cheveux bruns qui descendent jusqu'aux omoplates... Une fille ? On quitta la scène et on se rendit à notre planque. On s'assit et on commença à parler de l'inconnue quand un éclat de voix retentit.
"-Je ne m'attendais pas à ce que vous parliez de moi aujourd'hui."
On se retourna d'un coup pour se trouver face à l'inconnue. Merritt se leva en premier et se mit à applaudir.
"-C'était magnifique. Je sais pas du tout comment tu a fais ça mais je t'adore déjà.
-Haha. Merci beaucoup. Mais je sais également que la tentative que tu fais pour m'hypnotiser est en train d'échouer.
-Hé merde.
-Si tu veux savoir quelque chose sur moi tu n'as qu'à me demander. Je peux répondre à toutes vos questions.
-Hé bien, tu pourrais te présenter pour commencer. Demanda Daniel.
-Très bien, je m'appelle y/n y/f/n. J'ai 24 ans, comme toi Jack, je suis née à New York et j'y ai vécut jusque mes 18 ans. J'ai appris la magie seule et me voilà.
-C'est quoi ton but ? Pourquoi tu as fais foirer notre spectacle ?
-Pour une simple raison, je veux intégrer votre équipe et je veux rencontrer l'œil."
On s'étouffa légèrement. Comment est-elle au courant ?
"-Pardon ?
-Tu as très bien entendu Daniel.
-Pour ta réponse, nous ne sommes pas de l'œil, en fait, nous croyons même que tu en étais. Répondis-je."
Je la vit se contracter, elle sera les poings et ces épaules se soulevèrent. Elle ferma les yeux, inspira un grand coup. Elle agita ses doigts et une carte de jeu apparut.
"-Hé merde ! Okay. Je vous laisse ça, merci de m'appeler à ce numéro, même si je pense que vous ne le ferez pas. Bon, salut."
Elle saisi son manteau et tourna sur elle même, en quelques tours, elle disparut.
"-Atten..."
Je me levais et tendis la main. Trop tard, elle avait déjà disparut. Je saisi la carte à jouer, une reine de carreau. Un numéro de téléphone est marqué dessus. Elle est vraiment incroyable cette fille. J'ai plein de questions à lui poser. Pour commencer, comment a-t-elle découvert cet endroit, comment connait-elle l'œil, et quelles sont ses motivations ? Et il faut bien dire qu'elle est vraiment pas mal.
"-Heu... Et on fait quoi, maintenant ? Demanda Daniel.
-Je vais aller la trouver. dis-je.
-Et comment tu comptes t'y prendre Sherlok ?
-Grâce à cela, je montrais la carte du joker qu'elle m'avait lancé au début, c'est une copie, je lui ai lancé la vrai quand j'ai tendus la main pour la retenir. La vraie contient un balise auto-traçante.
-Ha ben, celle là, on l'avait pas vu venir. Elle a dut trouver notre cachette comme ça. Ben vas-y alors, et ramène là. Répondit Daniel.
-Okay, j'y vais de suite."
Je mis ma veste et partis. Je sortis mon téléphone de ma poche pour activer le traceur de la carte.
PDV Y/N
J'étais debout sur le toit d'un immeuble au centre-ville.
J'entendis quelqu'un arriver, Jack.
"-Re-salut. Dit-il.
-Re. Je ne te demande pas comment tu m'as trouvé car je sais que c'est grâce à ça, je sortis la carte et retira la balise. Tient !
-Comment tu fais ? Comment t'arrive à avoir toujours un coup d'avance ?
-Je remarque des choses que les autres ne voit pas. Je réalise mes tours par l'intuition, je ne m'entraîne pas. A mes début, la magie ne me servait pas à amuser les gens, je l'utilisais pour survivre.
-Quoi ? Pourquoi ?
-Mes parents sont morts quand j'avais 13 ans et je me suis enfuie de l'orphelinat. Depuis, j'utilise la magie pour voler, arnaquer, survivre.
-Tu sais que je pourrais te dénoncer et pas qu'à la police.
-Mais tu ne le feras pas.
-Pourquoi restes-tu ici ? Tu pourrais partir loin et réussir là où nous, nous avons échouer. Qu'est-ce qui te retient ?
-Peut-être un travail inachevé. Je me tournais vers lui. Et une personne qui ne savais pas que j'existais avant aujourd'hui.
-Que... Attends... Tu...
-Effectivement. Tu ne t'en rappelle pas mais quand j'ai eu 15 ans, tu es passé à Montréal, je t'ai vu faire tes tours et en un instant dérobé l'argent. Tu faisais ça avec une telle dextérité, tu m'as vraiment impressionné, tu es devenu en quelques secondes un modèle pour moi. J'ai enquêté, je t'ai suivi. tu ne m'as jamais remarqué. Je t'ai parlé une seule fois car j'avais essayé de te voler et que j'avais presque réussi.
-Élise !
-Non, Y/N, Élise et le surnom que j'avais utilisé.
-C'était toi.
-Oui."
Il se rapprocha dangereusement de moi. Je reculais mais il me saisi par la taille, je déglutis. Il se pencha et me chuchota à l'oreille.
"-Je t'avais remarqué. Tu as bien changé depuis la semaine dernière.
-Hum... Oui...
-Tu t'ai teint les cheveux et les as raccourci pile au dessus des épaules, tu as mis des lentilles de couleur.
-Comm... Comment tu le sais ...?
-Tu penses sérieusement que je ne t'avais pas remarqué ? Tu étais toujours derrière moi, quand je volais, tu imitais et tu apprenais. tu étais très belle, cette nouvelle apparence te vas encore mieux.
-Heu... Merci Jack.
-Et, tu sais, je t'observais tout le temps, dans le rétro de la voiture, dans la vitre des magasins, dans la foule lors de mes vols, dans le public de nos spectacles. Je cherchais ta présence partout. Durant toutes ces années j'ai appris à te connaître seulement en apparence, j'ai appris à t'aimer. Ça me rendait malade de ne pas pouvoir te serrer dans mes bras, de ne pas pouvoir dormir avec toi, de ne pas pouvoir t'embrasser tous les jours."
Je le coupe en l'embrassant tendrement, il me répond avec plus de fougue. Quand on se décolle, je souris et on se regarde dans es yeux. Je lui répond en riant.
"-Tu ne devras plus être malade alors."
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