Harry Potter {Harry}
Je suis en route pour Poudlard. La guerre a commencé et Alberforth m'a demandé de venir aider. Malheureusement, je suis sensé être morte.
De quoi ? Ha oui... Je suis morte en sauvant un de mes meilleurs amis, Harry Potter. Des partisans de Voldemort, j'ai pas peur de dire son nom, avaient réussis à nous piéger lorsqu'on cherchait les Orcruxes et un Mangemort était arrivé derrière lui. Je l'avais vu juste avant et avais lancé un "Stupéfix". Malheureusement le sort qu'il avait lancé à Harry dévia et je le reçus de plein fouet. Comme vous vous en doutez, le sort était "Avada Kedavra". Je ne sais pas par quel miracle mais je suis bel et bien vivante. Ils m'avaient vu "mourir" et Hermione avait transplané juste après.
Je suis actuellement dans la salle sur demande et je me dirige vers le centre du combat. Je passe devant des personnes que je connais mais je porte une grande cape noire avec la capuche rabattue. Je ne peux me permettre de me montrer vivante. Comment réagirait-il ? Je marche tête baissée pour ne pas qu'il voit mon visage.
J'arrive dans la grande cours où les Mangemorts ont réussis à regrouper tous ceux lutant contre Voldemort. Quand j'arrive, ce que je vois me pétrifie. Les Détraqueurs sont en train d'aspirer l'âme des personnes présentes. Sauf les partisans de Voldemort évidemment.
Les gens "bien" qui savent créer des Patronus essayent de les faire fuir mais ça ne marche pas. Même Harry ne sait rien faire contre autant de Détraqueurs.
Mes pensées s'opposent. Dois-je intervenir ? Ils ne doivent pas savoir que je suis vivante mais ils vont mourir. Je risque gros mais je ne peux pas laisser mes amis dans cette merde. Et je ne sais pas si mon Patronus est assez puissant mais je ne peux pas laisser celui que j'aime se faire tuer. Oui, j'aime Harry Potter, malgré que je sais qu'il ne ressentira jamais les mêmes sentiments que moi. Ben oui, regardé toutes les filles qui lui traine autour. Et il y a Ginny. Harry m'a déjà avoué qu'il était tombé sous le charme de la jolie rousse.
Malgré tous les arguments contre je ne peux me résoudre à les laissé là. Je m'avance et arrive derrière un Mangemort. Je lève ma baguette et dis.
-Stupéfix.
Il est éjecté au loin et une brèche se forme dans le cercle Mangemort. Je rentre et fonce vers le milieu de mes amis. Les Détraqueurs sont sur le points d'aspirer leurs âmes. Je lève ma baguette haut vers le ciel.
-Expecto Patronum !
Mon Patronus apparaît et s'en prend à plusieurs Détraqueurs. Malgré tout, il s'efface trop rapidement. Non ! Je sais que je peux le faire. Je n'utilise pas le bon souvenir. Je cherche un autre et le trouve enfin. Je relève ma baguette vers les assaillants.
-Expecto Patronum !
Ça marche. Mon Patronus est assez puissant ! Des vagues de lumière s'échappe de ma baguette et chasse les Détraqueurs. Alors que le sort est toujours en action, je sens ma capuche glissée... NON ! Elle glisse quelques instants de ma tête mais ne laisse échapper que quelques mèches de cheveux et peut-être que quelqu'un a vu mes yeux. Je la saisi et la repositionne correctement.
Une fois tous les Détraqueurs partis, je pose un genou au sol. Je suis exténuée. Je vois certains élèves tombé au sol. Les Mangemorts sont toujours là. Je me relève et tends ma baguette devant moi, vers des Mangemorts.
-Ne bougez plus ! Criais-je à mes amis.
Malgré que j'ai utilisé un sort pour changer ma voix, ils s'immobilisèrent tous, sauf les Mangemorts. Voyant la seule opportunité se présentée, je saisi ma chance.
-Immobilus ! Criais-je.
Tous les Mangemorts se stoppèrent dans leur action. On en profita pour les ligoter et prendre leurs armes. Je vis plusieurs personnes gravement blessées et me précipita vers eux. Je m'accroupis à côté d'un garçon d'environ 18 et passa ma baguette sur son corps en récitant plusieurs fois.
-Vulnera Sanentur.
Alors que je répétais le sort, je sentis une présence dans mon dos. Je me tournais et découvris les visages d'Harry, Ron et Hermione.
-Qui es-tu et comment connais-tu ce sort ? Demanda Ron.
-Je pense que Harry et Hermione ont compris. Répondis-je.
-Cette voix... Ce collier... Non, impossible. Dit Harry.
Je mis ma main à mon cou et sentis mon collier par dessus ma cape. Ho merde ! Ce collier appartient à ma famille. Il n'en existe qu'un seul exemplaire. C'est mon signe. Je le remis vite fait dans ma cape et me levais.
-Je suis désolée, je ne peux pas rester.
Je m'appretais à partir quand une ombre que je connaissais trop bien apparu. Voldemort ! Il se tenait derrière Harry et je savais quel sort il allait lancé.
-Avada Kedavra !
-Protego Maxima ! Hurla-t-on en même temps.
Le sort s'annula. Alors que le trio d'or se tournait, je me dirigeais vers le château. Tout le monde convergeait vers la coure pour évacuer les blessés et voir le combat final. Moi, je filais dans le sens inverse. Toujours tête baissée et capuche rabattue. Trois personnes qui avaient compris, c'était déjà de trop. Je rentrais dans la Salle sur Demande et me dirigeais vers le tableau de passage.
-Tu comptes partir comme une voleuse ?
-Alberforth, tu sais bien pourquoi je fais ça. J'aimerais rester mais je ne peux pas.
-Si, tu peux. Ils ont besoin de toi. Surtout que, maintenant, ils savent que tu es en vie.
-Ils ont besoin d'Harry. Personne n'a besoin de moi.
-Reste au moins pour leur donner un peu de joie après toutes ces morts.
-Rhooo... Et puis zut. Tu as gagné, je reste.
Il sourit et c'est lui qui franchit le tableau. Je m'assis contre le mur et attendais. Je ne sais pas très bien ce que j'attendais, mais j'attendais quand même. Après un petit moment, je me levais et marchais. Sans trop savoir comment, je me retrouvais à l'entrée de la Grande Salle. Je voyais Harry, Hermione et Ron, au loin. Je rentrais dans la Salle et marchais vers eux. Je voyais des gens pleurer des personnes qui me sont inconnues et d'autres qui soignaient les blessés. Beaucoup de regards se tournèrent vers moi.
Je passa devant les corps de professeurs, de camarades, d'amis. J'arrivais devant les corps de Tonks et Lupin. Une larme coula. Je tendis ma banquette et dis apparaître une gerbe de fleur en dessous de leur main entrelacée. Je continuais mon chemin. A chaque personne morte que je connaissais, je déposais des fleurs.
J'arrivais enfin derrière la famille Weasley et compris pourquoi ils pleuraient. Fred. Fred était mort. Avec George, ils étaient comme des frères pour moi. Je laissais mes larmes couler. J'allais aux côtés de Mme. Weasley et m'accroupis. Ils tournèrent la tête vers moi. Je tendis la main et saisis ma baguette. Je posais le voir sur le corps sans vie de Fred et marmonnais une petite formule.
Les traces de sang disparaissaient et les coupures se refermaient. Après avoir nettoyé son corps, je ferme sa veste et dégage son visage. Tous les regards sont braqués sur moi. Je tends de nouveau la main.
-Flos Pro Mortuis. Dis-je.
Un bouquet apparut. Des chrysanthèmes, des adonis, des aigremoines, des aloès, des bégonias, des campanules bleues. Une touche de fusain, de thym et une branche de vigne vierge. Voilà de quoi était composé le bouquet. Toutes ces plantes ont une signification, ensemble, elles forment un parfait bouquet de sentiments.
Je me tournais vers eux.
-Je pense qu'il est temps de vous montré qui je suis.
Je sais le bord de ma capuche et la tira en arrière. Je libérais mes cheveux bruns et laissais voir mes yeux noisettes. Tous le monde eu le souffle coupé. Les autres personnes présentes c'étaient rassemblé autour de nous. Certains portaient leur main à leur bouche tandis que d'autres avaient les yeux grands ouverts.
-Impossible...
-Elle ne peut pas être là...
-Elle est morte...
Plusieurs voix fusaient dans l'assemblée. Tous débattaient sur le fait que je puisse ou non être vivante. Mme. Weasley pleurait encore plus. Il y avait un grand vacarme quand une voix intervint, plus forte que les autres.
-Silence ! Écoutez moi !
C'était Harry qui était monté sur l'estrade des professeurs. Il m'invita à le rejoindre, ce que je fis. Ron et Hermione firent de même.
-Je sais que cela parait impossible mais je pense que se soit possible.
-Prouve le. Lança une voix.
Harry me chuchota.
-Fait apparaitre ton Patronus.
Je fis un léger signe de tête et le fis apparaître. Une biche se tenait fièrement à mes côtés. Harry se tourna vers les autres.
-Je ne connais que trois personnes dont le Patronus est une biche. Jusqu'à il y à quelques minutes, je les croyais toutes les trois mortes. Ma mère, le professeur Rogue et Alaïs. Je pense que cette preuve est assez convaincante.
-Mais comment ? Vous nous avez dit qu'elle était morte en te protégeant.
-Je ne le sais pas moi-même. Je croyais être morte et je me suis réveillé dans la forêt où j'aurais du l'être.
Mme. Weasley monta sur l'estrade et me prit les épaules.
-C'est toi. C'est vraiment toi. Dit-elle doucement.
-Oui madame. C'est bien moi. Répondis-je tout aussi doucement.
Elle me serra dans ses bras. Je lui rendis son étreinte. Vient ensuite le tour d'Hermione et de Ron. Je les serrais tous les deux dans mes bras. S'en suivit une longue séance d'embrassade avec mes camarades retrouvés.
Je vis Harry quitter la salle et je le suivis sans me faire repérer. Il monta dans le bureau de Dumbledore. J'ai rentrais à sa suite. Il monta à l'étage, moi également. Arrivé au dessus, je m'appuya contre un mur, bras croisés.
-Heureuse de te revoir également. Dis-je.
Il se retourna vivement.
-Je t'avais pas vu arriver.
-Je suis plus forte en discrétion depuis que je dois fuir les Mangemorts.
Je m'approcha de lui.
-J'ai quelque chose pour toi. Dis-je.
Je mis la main dans la cape et sortis une baguette. Je la tendis à Harry qui la pris en main.
-Mais, c'est...
-Oui, la baguette de ton père. Dis-je en me tournant et en m'appuyant sur la rambarde. C'est Olivander qui me la donné ainsi que celle ci.
Je pris ma propre baguette et lui montra. Il parut d'autant plus surpris.
-Non, impossible. C'est la baguette...
-De ta mère, ça aussi je le sais. Laisse moi te raconter.
Flash back
Je rentrais dans la cabane aux coquillages. Harry et l'équipe venait de partir. Il ne restait que Bill et Fleur. Je m'approchais d'eux. Ils sortirent leur baguette. J'avais ma capuche rabattue et avec ma cape je ne devais pas avoir l'air gentille. Je releva la tête et enleva ma capuche.
-Alaïs ? Souffla Bill.
-Bonjour Bill. Contente de te revoir Fleur.
-Tu n'es pas sensé être morte ? Demanda-t-elle.
-Si. C'est justement pour ça que je viens. Je dois parler à Ollivander.
-Bien, viens.
Il m'emmena à l'étage et me fit rentrer dans une pièce. Dans un coin de cette pièce, ce trouvait Ollivander.
-Monsieur Ollivander ?
-Entre Alaïs.
Je m'approcha de lui.
-Que puis-je faire pour toi ?
-Je voudrais que vous regardiez ces deux baguettes.
Je sortis les deux baguettes de ma poche et les lui tendis. Il en saisit une et dit.
-Humm... Acajou; 27,5 cm; flexible. Remarquablement efficace pour les métamorphoses. C'était la baguettes de James Potter.
Je n'en reviens pas. J'ai la baguette de James Potter en ma possession. Il déposa la baguette et saisi l'autre.
-Intéressant... Du saule; 25,6 cm; souple et rapide. Excellente baguette pour les enchantements. C'était la baguettes de Lily Potter.
Alors là. Si tu pensais un jour tomber sur ces baguettes.
-Il y a un détail. Dit Ollivander. Ces baguettes n'appartiennent plus à ces sorciers.
-Vous voulez dire qu'elles ont changé d'allégeance ?
-Exactement. Ça n'arrive pas souvent.
-Et, pouvez vous me dire à qui elles ont prêté allégeance maintenant ?
-Sans grande surprise, celle de James revient à son fils, Harry Potter. Mais l'autre baguette a un choix disons...particulier.
-Ha bon, et à qui revient-elle ?
-Elle t'a choisie.
-Moi ? Mais comment es-ce possible ?
-La baguette choisi son sorcier. Les raisons n'en sont pas toujours évidentes. Il me semble que votre baguette est cassé.
Je sortis ma baguette de ma poche.
-Quand je me suis réveillée, elle était à côté de moi, ainsi que ces deux baguettes.
-Hummm... Je vois ce qui c'est passé.
-Quoi ?
-Cette baguette avait un lien particulier avec vous. Dit-il en pointant ma baguette. Elle vous a protéger du sort de mort qui vous étais réservé. Malheureusement, elle a du...comment dire...se "sacrifier".
-Mais comment ces deux autres baguettes se sont retrouvé là ?
-Ça, je n'en ai pas la moindre idée. Ces deux baguettes ont disparues de la tombes des parents de monsieur Potter il y a bien longtemps. Je ne saurais dire comment elles sont rentrées en votre possession. Mais une chose est sûre. Il vous faut changer de baguette et rendre celle qui lui est destinée à monsieur Potter.
-Je le ferais. Compter sur moi.
-Bien. Maintenant, si ça ne vous dérange pas, je voudrais me reposer.
-Ho, oui. Bien sûr. Merci de votre aide monsieur Ollivander.
Je sortis de la chambre et fis promettre à Bill et Fleur de ne pas révéler que je suis en vie. Je réajustais ma capuche et répartis à la recherche d'Harry Potter.
Fin flash back
-Voilà. Dis-je. Cette baguette m'appartient autant que celle que tu tiens en main t'appartiens.
-Woaw. Mais dis moi. Tu sais donc comment tu as éviter la mort.
-Oui. Grâce à cette baguette. Dis-je en sortant les bouts de mon ancienne. Même si j'en ai une nouvelle, celle-ci me manque.
J'avais les yeux dans le vide. Regardant l'horizon. Harry s'approcha de moi.
-Donne les bouts.
-quoi ?
-Donne moi le bouts de ton ancienne baguette.
Je me tournas vers lui et les lui tandis. Il les saisit et sortis sa propre baguette. Je la reconnus immédiatement.
-La baguette de sureau... Comment ?
-Voldemort.
Il tandis la bras et murmura.
-Reparo.
Les bouts de ma baguettes se ressoudèrent. Je sautais sur Harry, le faisant tomber. Je saisis la baguette et la portais devant mes yeux. Je la serra dans ma main et sentis la chaleur qu'on ressent lorsque qu'une baguette nous choisis. Je saisis celle de Lily et sentis la même sensation.
-Comment ? On ne peut pas avoir deux baguettes. Dis-je.
-Moi aussi j'ai ça.
Il saisi la baguette de James et celle de Malefoy.
-Dit, Aloïs.
-Oui ?
-Tu ne crois pas qu'on serait lié ?
-Comment ça ?
-Hé bien. La baguette de mon père qui me revient et celle de ma mère qui te revient. Ton Patronus qui est une biche, comme ma mère, et mon Patronus qui est un cerf, comme mon père. Le fait qu'on ai tous les deux échappés à la mort. Et puis, il y aussi le fait qu'elles soient arrivées toutes les deux en ta possession. Tu sais bien que je ne crois pas aux coïncidence. Sans oublier que deux baguettes nous aient choisis.
C'est vrai que maintenant qu'il le dit, ça me parait étrange. Je crois aux coïncidences mais là, c'est beaucoup trop. Et puis il y a aussi autre chose mais ça, il ne le sait pas. Je suis amoureuse d'Harry Potter, comme ça mère était amoureuse de James Potter. Se pourrait-il qu'il soit amoureux de moi ?
Non, non ! Sors toi cette stupide idée de la tête et arrête de rêver !
-En plus, il y a autre chose. Dit-il. Par contre, je n'en suis pas sûr.
-Ben explique.
-C'est pas...facile à expliquer. Surtout après tous ça, j'ai peur que tu le prennes pas bien ou que se soit pas...réciproque.
-Tu commences à me faire peur Harry.
-Ben...je...je suis... J'y arrive pas.
-Si t'arrives pas à le dire, montre le.
-D'accord.
Il saisit mes joue, approcha ma tête de la sienne. Il s'arrêta quand nos fronts se touchèrent. Il sembla réfléchir quelques instants et il sépara enfin la distance entre nos lèvres.
Il allait séparer nos lèvres mais je mis mes mains dans ses cheveux et lui rendis son baisé. Je le sentis sourire contre mes lèvres. On s'embrassa encore et encore en roulant, vu qu'on était au sol.
Après un bon moment à profiter, on se releva. On s'appuya à la rambarde. Je soufflais un coup en disant.
-Woaw, c'était... Puissant !
-Maintenant, je peux terminer ma liste d'arguments. Comme min père aimait ma mère, je t'aime Aloïs.
-Comme ta mère aimait ton père, je t'aime Harry.
Il sourit et on se réembrassa.
"Un sourire peut faire naître une amitié; Un mot peut mettre fin à une chicane; Un regard peut faire naitre l'amour; Une personne peut changer une vie"
*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
Voilà. Je sais il est super long mais j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire. L'image n'a aucun rapport mais je la trouve belle. J'espère qu'il vous a plus. Avec 2830 mots c'est énorme.
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Bisous
Helllia
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