07 Juillet 2024 - Grand Prix de Grande-Bretagne

   L'heure était déjà bien avancée lorsque Logan Sargeant sortit du débriefing d'après course de chez Williams. Il poussa un soupir de soulagement en franchissant la porte de sa cabine privée. Pour dire la vérité, il ne se souvenait pas d'un débriefing qui se soit aussi bien passé. Plus tôt, lui et son coéquipier, Alex, avaient bouclé les 52 tours du circuit de Silverstone et avaient franchi la ligne d'arrivée. Alex était P9 et avait donc récolté quelques merveilleux points pour leur écurie. Logan, lui, seulement P11, n'avait pas encore rapporté ses premiers points à l'écurie. Cependant, et contre toutes attentes, ce weekend fut très bon pour lui et Williams, les deux voitures roulaient bien depuis vendredi. Ils avaient obtenu de bonnes places en qualification, P9 pour Alex et P12 pour Logan, et avaient su concrétiser durant la course.

   Logan sentait bien toute la pression sur ses épaules depuis qu'il avait rejoint la F1. Bien évidemment, il savait à quoi s'attendre, mais il n'arrivait pas à comprendre ce qui clochait chez lui. Il se donnait pourtant à fond tous les week-ends, il étudiait les données recueillies sur sa voiture, il s'entrainait toujours plus dur, avait une bonne hygiène de vie. Mais rien de tout cela ne semblait suffisant aux yeux de Williams ou aux yeux des fans.

   Logan secoua vivement la tête, la course avait été bonne, il n'était pas question de s'enfoncer dans une spirale négative maintenant. Il jeta un coup d'œil sur son téléphone, qui indiquait presque 19h. L'Américain se rendit alors compte de deux choses, d'une, il ne sentait clairement pas bon, de deux, il était épuisé. Un débat commença alors au fond de lui : se laver immédiatement, mais n'avoir aucune excuse pour ne pas sortir en boite avec les quelques autres pilotes motivés, ou attendre d'être à l'hôtel, mais profiter d'une douche et d'un lit confortable. La deuxième option lui apparut clairement comme étant la meilleure. Il rassembla alors ses quelques affaires et emporta le tout en sortant rapidement de l'hospitalité Williams. Il croisa Alex en coup de vent, qui, lui, était déjà frais et semblait prêt à passer toute la nuit éveillé.

- Hey, Logan ! Tu sors avec nous ce soir ?

- Désolé Alex, je vous adore, mais là, j'ai besoin d'une douche et d'un lit bien chaud.

- T'en fais pas, ça sera pour la prochaine fois. T'as bien raison, va te reposer. Lui lança le thaï en souriant.

   Alors qu'il commençait déjà à s'éloigner, Logan entendit Alex lui crier au loin.

- Au fait, super course, aujourd'hui, Logan, je vais commencer à avoir peur de toi !

   Logan lui fit un bref mouvement de main en souriant lui aussi. Alex était vraiment un bon coéquipier, il ne le laissait jamais tomber et essayait toujours de lui remonter le moral après les mauvaises courses. L'Américain finit par lui tourner le dos et fonça vers sa voiture. En tentant d'attraper les clés dans sa poche arrière, il sentit son téléphone vibrer, signe qu'il venait de recevoir un message. Il sorti son téléphone en même temps que ses clés et lu le message tout en s'installant sur le siège conducteur, balançant son sac sur le siège passager.

"Tu sors avec les autres ce soir ? " Oscar...Très direct, comme toujours. Un nouveau sourire étira les lèvres de Logan, sans que celui-ci ne s'en rende tout à fait compte.

"Alex vient de me demander la même chose, vous vous êtes donné le mot ou quoi ? Mais pour répondre à ta question, non, je ne pense pas. Et toi, tu vas fêter ta P4 ? " Il envoya son téléphone rejoindre son sac pour pouvoir enfin démarrer.

   Il mit un peu plus d'une demi-heure avant d'atteindre son hôtel. Son téléphone avait vibré plusieurs fois sur le siège passager, mais Logan ne regarda les réponses d'Oscar qu'une fois garé sur le parking.

"On veut te faire boire, c'est pour ça, je te préfère bourré. Perso, pas trop d'humeur non plus, je suis déjà à l'hôtel. " Un petit rictus apparut à la lecture du message, alors Oscar le préférait bourré ? Il lut le second message en sortant de la voiture et en se dirigeant vers le hall.

"Lando ne voulait pas de sa bouteille de champagne, c'est moi qui l'ai, on peut partager si ça te dit, vu qu'on ne sort pas. " Un vrai sourire atteint alors Logan alors qu'il atteignait l'ascenseur. Oscar n'était pas d'humeur, mais il l'acceptait pour boire un verre de champagne, incroyable.

"Enfin seulement si tu veux, rien t'y oblige. Si jamais, tu connais le numéro de ma chambre. " En effet, Logan avait passé les dernières soirées chez Oscar. Les deux amis adoraient parler le soir, après les essais et la qualification. En fait, ils adoraient parler tout le temps, mais ils aimaient débriefer de la course, de leurs ressentis du jour ou, simplement, parler de tout et rien.

   Ce soir, Logan se sentait particulièrement de bonne humeur, bien que fatigué, et rien que l'idée de voir Oscar le réjouit encore plus. Il renvoya un message à l'australien en franchissant la porte de sa propre chambre. "Qui dirait non pour boire un verre avec toi ? Laisse moi juste le temps de prendre une douche et de me changer et j'arrive. "

   Il jeta son sac, sans prendre la peine de le défaire, sur son lit. De toute manière, il devrait le refaire demain matin pour prendre son vol, donc autant ne pas le défaire du tout. Il lança de nouveau un coup d'œil vers son téléphone après avoir attrapé de quoi se changer et vit qu'Oscar avait mis un cœur sur son message. Il partit prendre sa douche en vitesse, le sourire toujours aux lèvres.

   Quand il arriva devant la porte d'Oscar, il ne frappa que deux fois avant d'entendre son ami lui dire d'entrer. Oscar était dans son lit, adossé à la tête de lit, blotti dans ses coussins. La télévision était allumée sur une chaine quelconque, plus pour dire d'avoir un bruit de fond que pour véritablement regarder. La bouteille était posée sur une des tables de nuit, deux verres attendaient sagement à côté.

- Je ne pensais pas que tu m'attendrais avant de l'ouvrir. Fit remarquer Oscar.

- Boire seul, c'est triste.

- Donc c'est pour ça que tu m'as proposé de passer, pour pouvoir boire sans que ça soit triste ?

- Ca serait mal si je disais oui ? Accompagnant ses paroles, Oscar se releva légèrement en se tournant vers lui, une petite moue sur le visage. Ce fut à cet instant que Logan remarqua l'air particulièrement fatigué, les traits tirés, et une petite pointe de tristesse chez son ami.

- Je préférerai que tu dise que c'est parce que tu voulais passer du temps avec ton grand ami Logan, aka moi-même, mais on dira que non, c'est pas grave.

   Il réussit à arracher un léger rictus à l'Australien, ce qui lui convint pour l'instant. S'approchant du lit, il s'occupa de déboucher la bouteille et d'en remplir les verres. Il en tendit un à Oscar et s'assit en tailleur à ses côtés. Son ami se redressa, replaçant un coussin dans son dos, il saisit le verre et le but d'une traite. Logan le regarda, étonné, Oscar était plutôt du genre à boire gorgée par gorgée, faisant durer un maximum. Haussant un sourcil, Logan lui prit le verre vide des mains et lui remit le plein, qu'il ne vida heureusement pas, cette fois. Il remplit l'autre et but quelques gorgées.

- Tu sais que si tu voulais t'enfiler des verres, c'est avec les autres que t'aurais du aller en boîte, on va vite tomber à sec ici.

- J'avais envie de boire, pas de sortir, Logan. Dit-il en buvant de nouveau, et Logan remarqua que le niveau de son verre diminuait déjà dangereusement.

- Ha oui, je vois ça figure-toi. Qu'est-ce qu'il se passe, Osc ?

- Rien.

- Tu vas me dire que t'avais juste envie de boire, comme ça, sur un coup de tête ?

- Quoi, je peux pas ?

   D'accord, pensa Logan, là, va falloir la jouer fine. Cette fois, il prit directement la bouteille et remplit le verre d'Oscar, qui était déjà vide. L'Australien avait la tête tournée vers la télévision depuis qu'il était arrivé, mais Logan savait qu'il ne regardait pas réellement celle-ci, ses yeux étaient plutôt perdus dans le vide, comme recouverts d'un voile.

- Ho si, mais laisse moi le temps de commander une autre bouteille avant de finir celle-ci alors. Tu préfère vin ou vodka ? Quoi que ça dépend d'à quelle vitesse tu veux finir bourré.

- Peu importe.

- A ce prix là, t'aurais pu demander une autre bouteille à McLaren.

- Parle pas d'eux. Logan vit une légère grimace sur le visage d'Oscar.

- Donc c'est ça le problème, McLaren ?

- Logan. Son prénom était sorti comme un grognement, un avertissement masqué, de la part d'Oscar. Un instant, il se demanda si la bonne idée était de continuer sur ce chemin ou d'abandonner.

- Oscar. Tu sais que boire pour oublier, ça n'a jamais fonctionné pour personne ? Je suis là, je suis ton ami, alors dis-moi ce qui se passe, je veux juste t'aider. Si t'as un problème avec McLaren, je suis sûr qu'on peut le résoudre ensemble, ou au moins trouver une ébauche de réponse. Réponse qui sera plus constructive si tu m'expliques la situation maintenant plutôt que dans deux heures, quand tu seras totalement saoul.

   Il entendit le long souffle qui s'échappa de la bouche d'Oscar. Celui-ci finit de nouveau son verre, mais cette fois, à la place de le remplir, Logan le lui prit des mains. Il but le sien d'une traite et reposa les deux verres vides loin d'eux, près de la bouteille. Le pilote McLaren ne voulait toutefois pas tourner la tête vers lui et semblait absorbé par les taches lumineuses de la télévision. Comprenant qu'il devrait employer d'autres moyens, l'Américain se leva, saisit la télécommande et éteignit l'écran. Il se réinstalla alors près de son ami, plus proche de lui que tout à l'heure.

   Il n'aimait pas cette situation, surtout parce qu'il ne comprenait pas pourquoi Oscar refusait de lui parler. Ils étaient amis depuis si longtemps maintenant, ils se parlaient de tout, quasiment tous les sujets avaient déjà été abordés. Ils avaient eu leur lot de désaccords et de disputes, mais jamais rien de durable ou d'insurmontable. Depuis que Logan était en F1, il parlait de ses difficultés à Oscar, et celui-ci lui apportait réconfort et soutien. Sûrement une des nombreuses raisons qui font qu'au fur et à mesure du temps, son cœur s'accélérait de plus en plus à la vue du jeune australien, mais c'était une autre histoire.

-Osc, parle-moi, s'il te plait. Je vois bien que quelque chose ne va pas. Il vit la bouche de l'Australien s'ouvrir, mais le coupa de suite. Et n'essaye même pas de nier, pas à moi.

- Logan. Cette fois, son prénom était dit dans un souffle, légèrement frustré, Logan comprit qu'il avait gagné quand les épaules du plus jeune s'affaissèrent. Tu vas trouver ça ridicule.

- Et alors ? Je suis là pour ça, non ? Et qui te dit que je vais trouver ça ridicule déjà ?

   Oscar releva la tête et le regarda enfin dans les yeux, pour la première fois depuis qu'il était arrivé dans cette chambre.

- Tu sais, je suis vraiment content que Lewis ait gagné. On est chez lui ici, clairement. Il vient de battre à nouveau un record, il gagne avec Mercedes durant sa dernière année, et ça faisait si longtemps qu'il attendait ça. Je suis vraiment content pour lui, vraiment.

   Logan écoutait avec attention, sa main n'était pas loin de sa jambe, il était légèrement penché vers son ami. Il vit très bien l'air coupable et triste dans les yeux d'Oscar. Il pensait avoir compris. Logan reprit alors la parole, d'une voix douce et posée, compréhensive.

- Mais tu voulais cette victoire, elle était à ta portée, et tu t'en veux de ne pas l'avoir eu, c'est ça ?

   Oscar hocha doucement la tête, les yeux fermés. Il ne voulait plus croiser le regard de Logan à cet instant. Le pilote américain le surprit alors en le prenant dans ses bras. Il s'était approché lentement, Oscar ne l'avait même pas entendu bouger. Logan le serra doucement, précautionneusement, un bras autour de ses épaules et l'autres dans son dos. Oscar se retrouva le front posé contre la clavicule de Logan, il se retrouva envahi par l'odeur de son ami, sans pouvoir rien y faire, et sans vouloir rien y faire.

- Ho, Oscar...Tu as le droit d'être triste de ne pas avoir gagné. Tu peux être content pour Lewis tout en sachant que tu aurais voulu monter sur le podium toi aussi. Il n'y a rien de mal à ça.

- Ca me donne l'impression de me plaindre pour rien. Je pense à toi, et je suis tellement content que tu ai fait un bon weekend, avec une P11, et je me demande pourquoi je me plains d'une 4e place. Je suis triste parce que j'ai l'impression que McLaren a ruiné mes chances de victoires, mais j'ai déjà tant de chance de rouler pour eux. J'ai eu plusieurs opportunités de victoire, mais je n'ai jamais réussi à le faire, alors que je me demande si j'y arriverai un jour.

- Osc, tu donnes tout pour chaque course, tu fais tout ce qu'on te demande, je sais que tu leur donnes le meilleur de toi-même. Tu ne dis jamais rien, tu as bien le droit de te plaindre de temps en temps. Ton jour viendra, le jour où tu remporteras ta première course. Et plus encore, j'en suis sûr. T'en gagneras plein des courses ! Et tu oublieras cette conversation, parce que ce n'était qu'un moment de doute passager. Tu deviendras l'un des meilleurs du monde, et t'auras plus de temps à consacrer à des pauvres pilotes moyens comme nous.

   Oscar resta un bout de temps avec les bras de Logan autour de lui, il était bien, au chaud, en sécurité, l'odeur du gel douche de Logan envahissait son espace et ça lui plaisait plus que de raison. Après la tirade de l'Américain, il passa lui aussi ses bras autour de lui. Les mots de Logan repassaient dans son esprit et Oscar s'en trouva un peu apaisé.

   Malgré le ton apaisant de Logan, Oscar savait qu'il cachait aussi ses propres insécurités derrière ses paroles. Si Oscar n'était plus si loin de remporter une course, Logan, lui, se retrouverait peut-être relégué hors de la F1 l'année prochaine. Le front toujours posé contre la clavicule de Logan, Oscar soupira.

- J'arrive pas à croire qu'ils ont reconduit Checo, mais qu'ils projettent de te laisser partir.

- Checo n'est pas si mauvais, il a juste une mauvaise passe.

- Je m'en fiche de ça. Tu risques de ne plus être là l'année prochaine, alors que t'es pas plus mauvais que lui, c'est injuste. Il sentit un léger soubresaut de la poitrine de Logan.

- Tu sais, parfois, je me dis que ça serait peut-être pas plus mal. Je ne suis pas assez bon. Je croyais pouvoir gérer la pression, mais ce n'est manifestement pas le cas.

- C'est faux, arrête de dire ça. T'es un bon pilote, tu mérites une place dans une équipe qui te soutient et qui met tout en œuvre pour faire de toi le pilote que tu es.

   Ces paroles firent plus chaud au cœur de Logan qu'il ne voulut bien l'admettre. Il admirait tellement Oscar que l'entendre dire du bien de lui le touchait. Il bougea le bras qui entourait les épaules d'Oscar pour relever sa tête d'une main. Il lui sourit quand leur regard se croisa.

- De nous deux, c'est toi qui brilles le plus. Je ne suis pas aussi bon que toi Osc, je ne le serai probablement jamais. Et ce n'est pas grave, je l'ai toujours su. Cela fait bien longtemps que je l'ai accepté, tu sais.

- Logan...

   Encore une fois, il prononça son prénom, mais cette fois, le cœur de Logan s'agita. Avoir Oscar si proche de lui, sa main sur sa joue. Leur front était collé, leur visage si proche, leur souffle mélangé. Comment il avait pu se mettre dans une telle galère ? Comment il allait se sortir de là maintenant ? Ou la véritable question ne serait-elle pas plutôt : voulait-il se sortir de là ?

   Il aurait voulu dire que c'était l'alcool, l'euphorie relative de ses bons résultats après tant de temps, sa fatigue accumulée après trois semaines de grand prix, ou peut-être un mélange des trois. Mais il savait que la vérité était tout autre. Il savait que cela faisait des années que cette vérité était là, au fond de son cœur. Oscar avait gagné son cœur et son esprit bien avant leur entrée en F1. Et ils étaient là, désormais.

   Il n'était pas assez tard pour que Logan blâme la nuit et ces confessions tardives que l'on peut faire une fois le noir tombé. Il n'était décidément pas assez saoul pour blâmer l'alcool non plus, Oscar ayant plus vidé la bouteille que lui. Il ne pouvait que blâmer Oscar de l'avoir fait tomber pour lui. Il ne pouvait que blâmer ces yeux dans lesquels il s'était déjà perdu tant de fois, cette voix qu'il avait écoutée des milliers de fois, cette peau si douce sous ses doigts.

- Cela fait bien longtemps que j'ai accepté que je serais celui qui te regarderais soulever les coupes, pas celui qui les remporterais. Seulement si tu veux bien de moi au pied du podium.

- Comment je pourrais dire que je ne veux pas de toi après de tels mots... Tu es... Tu... Tu fais chier Logan...

   Oscar semblait chercher ses mots quelques instants, avant de croiser le regard de Logan. Il abandonna dès lors toutes défenses. Pour quoi faire de toute façon ? C'était Logan. Sans doute l'homme en qui il avait le plus confiance dans ce monde. Celui qui l'avait toujours supporté, celui qui s'était parfois mis de côté pour lui. Celui qui était en train de le rassurer, par ses mots, par ses gestes, par sa présence auprès de lui. Oui, pour quoi faire ?

   Ce fut Oscar qui fit le premier pas, ou le dernier, selon le point de vue. Il n'eut, en soi, qu'à avancer de quelques centimètres. Il fit ce qu'il s'était trop souvent interdit de faire. Pour une fois, il n'écouta pas cette voix qui venait de sa tête, mais celle qui criait depuis son cœur. Et, à l'instant où ses lèvres touchèrent celles de Logan, il se dit qu'il aurait dû l'écouter plus tôt.

   C'était si doux, si calme, exactement ce qui leur fallait à tous les deux en cet instant. Les torrents de pensées, de sensations, de réflexions, d'envies, de besoins, ils étaient tous apaisés par ce baiser. Ce n'était qu'Oscar et Logan, leurs lèvres posées les unes sur les autres, rien qu'eux, mais c'était déjà tellement.

   La main de Logan avait parfaitement sa place sur la joue d'Oscar, à peine posée sur sa peau, mais sa présence si forte. Oscar la sentait sur sa peau, brûlante, déchirante de douceur et de tendresse. Il fit doucement passer une de ses mains derrière la tête de Logan, juste pour le garder auprès de lui un peu plus longtemps. Ils restèrent ainsi une durée indéterminée, seulement marquée par le fait qu'ils commencèrent à manquer d'air. Ils se séparèrent d'à peine quelques millimètres afin de prendre une bouffée d'air. Oscar ouvrit les yeux en premier, croisant le regard de Logan lorsque celui-ci les ouvrit également.

- Je ne veux que toi au pied de mes podiums... Je n'ai jamais voulu que toi...

*

Holà todos. Comme vous le voyez, un petit OS sur la F1 qui apparait comme ça d'un coup alors que je dois me lever dans très exactement 3h, mais bon, quand une idée vient, faut l'écouter hein.

Je suis arrivée il y a peu dans le monde de la F1 et l'alchimie de certains pilotes entre eux réveillent trop de choses en moi. Donc, je poste cet OS ici aujourd'hui, histoire que vous me disiez ce que vous en pensez, mais sachez que je vais ouvrir un livre d'OS sur le monde de la F1.

J'espère vraiment que vous avez aimez. Pour être honnête, je voulais écrire un smut au début, mais je risque de détruite mon sommeil et cet OS se finit tellement bien que je me suis dit que j'allais arrêter là pour aujourd'hui.

Je compte bien en écrire d'autres, sur d'autres couples, alors dites moi ce que vous en avez pensé et si vous avez des idées de couples et/ou de sujet d'OS.

Bonne journée, bonne soirée, bonne nuit,

Helllia