Aria & Percival Graves

Commande de La_Chapeliere

Marchant dans les rues du chemin de traverse, je protège du froid ma sacoche remplit de mes affaires. Un vent glacial se lève et fait s'envoler ma longue crinière noir corbeau dans les airs.

En ce moi de décembre, beaucoup de monde se presse dans les rues à la recherche de divers chose à acquérir pour leurs propre bien être ou par fierté.

Je regarde de plus près, les élèves qui presse le pas. Chacun porte son écharpe avec la couleur de sa maison. Lorsque je vois des écharpes d'un bleu intense, je me met à sourire bêtement en pensant à tout ces bons moments passés à Serdaigle.

Les professeurs me félicitaient la plupart du temps à cause de mon incroyable intelligence qui m'avait valu le respect de tous, malgré que je sois une fille très belle (enfin c'est ce que les garçons disaient) mes yeux font peur à n'importe qui qui m'insupporte ou me cherche des noises.

Mes yeux sont d'un bleu très pâle qui contraste parfaitement avec ma peau blanche comme le pelage blanc d'une licorne. Grâce à mon physique personne ne me cherchait et n'embêtait personne de ma maison.

Perdu dans mon passée, je n'ai pas remarqué l'heure tardive. Ma respiration s'accélère alors que je me met à courir pour ne pas être en retard. Je ressers mon écharpe bleu ciel contre mon cou et continue de me hâter.

Pressant le pas, je ne vois pas la personne qui me bouscule et sans que je m'en rende compte, je m'étale de tout mon long.

-Mince, grommelais je. Vous ne pouvez pas faire attention, hurlais je à la personne qui me fessait face.

Cette personne est un homme qui doit être un peu plus âgé que moi. Il a une chevelure noir tout comme la mienne et de grand yeux brun qui me fixe intensément, comme si il voulait lire en moi.

Je regarde terrifiée, mon sac qui s'est vidé. Toute mes affaires sont éparpillées sur le sol. Je me relève précipitamment et me dépêche de les ramasser.

L'homme alors se penche et m'aide à ramasser mes livres. Il en prend un et l'ouvre comme si c'était le sien. Je le regarde ébahi, sans savoir quoi dire.

-Meyer Aria... c'est plutôt un jolie nom mais qui ne te correspond pas vraiment.

Je sens mes joues rougir, mais je chasse ce sentiment et renferme mon visage face à mes émotions, comme toujours je ne veux pas montrer mes sentiments à des inconnus. Je lui lance mon regard le plus glacial que je puisse faire, lui arrache mon livre des mains avant de le fourrer dans ma sacoche.

-Je n'avais jamais vue un strangulot être domestiqué comme un vulgaire animal de compagnie. Être aussi laid, je n'avais jamais vue non plus, rétorquais je sèchement.

Le jeune homme se renfrogne avant de me lancer des éclairs dans les yeux. Je ne lui laisse pas le temps de répliquer quelque chose, que je me dirige vers mon école pour devenir auror.

~.~.~.~

Tout en reprenant mon souffle, je m'installe à ma place attitrée, à côté d'une jeune fille de poufsouffle. J'enlève ma veste et mon écharpe, puis m'installe. Je pose ma main contre mon cœur tout en remémorant ce qui vient de se passer.

Je n'avais jamais été aussi chamboulé qu'aujourd'hui. Cette étrange sorcier qui m'a abordé, qu'elle culot. Je n'avais jamais rencontrée quelqu'un dans son genre. Lui aurait dû aller aller à Serpentard s'il avait été à Poudlard, mais je ne l'ai jamais vue. Je me demande dans qu'elle école il était?

Malgré son fort caractère et son culot. Il était plutôt pas mal, c'est vrai. Il a un magnifique visage, de grand yeux qui sonde mon corps tout entier et... Non! Aria tu t'emballes pour un rien! Pourquoi t'intéresse tu toujours au mauvais garçon?

-...je vous présente alors Percival Graves, un charmant jeune homme qui vient vous faire part de son parcours en tant qu'auror.

Je n'avais rien écouté de ce que l'on disait, mais tout de suite, tout devenait intéressant. Moi qui rêvait depuis toute petite de devenir auror, alors là c'est ma chance. J'espère qu'il est mignon...! Aria t'es toi!!

Après un moment de silence, la porte de l'auditorium s'ouvre et mon souffle se coupe net. Je plonge ma tête dans mes mains avant de me maudire intérieurement. Pourquoi est ce que c'est chose là n'arrive qu'à moi?

Le jeune homme qui m'avait bousculé et critiqué, s'appelait Percival enfin je crois, s'installe face à nous. Son regard passe près de chaque rangée.

Ce que je n'avais pas vue au premier abord, c'est qu'il fait toujours une tête de six pieds de long comme si il fessait la tête constamment. Lorsque je l'avais rencontrée, je ne l'avais pas vue comme cela. À ce moment là il avait eu un petit sourire en coin ou même voir un rictus.

Soudain son regard se pose sur moi, je sens monter en moi une bouffée de chaleurs que je n'ai jamais connu. Je soutiens son regard, avec un petit sourire moqueur sur le visage.

C'est alors lui qui détourne le regard le premier. Intérieurement, je suis entrain de danser la polka tellement cette victoire me fait plus que plaisir.

Percival se reconcentre sur le public qui lui fait face avant de se racler la gorge et de dire:

-Je remercie votre professeur de m'avoir invité à venir ici pour vous faire part de mon parcours en tant qu'auror au Etats-Unis. J'essayerais du mieux que je peux pour vous donner toute les démarches à suivre et des conseils qui vous seront fort utile pour votre avenir.

Il marque une pause et replace ses cheveux en arrière. Tout le monde le regarde, le souffle coupé tout comme moi. Les Etats-Unis! Qu'est ce que j'aimerais y aller. Merde Aria arrête de rêver!

-Dans votre boulot d'auror vous devez tout connaître quelque soit le monde. Que ce soit dans le monde des sorciers ou dans celui des moldus vous devez connaître à quoi serve chaque objet pour que vous soyez parfaitement opérationnel en chaque instant.
Vous!dit il en pointant son doigt vers moi.

Je sens mes bouffés de chaleur revenir, je respire calmement avant de mettre mon masque émotionnel et de lui répondre le plus calmement possible.

-Oui?dis je assurément.
-Dite moi à quoi sert un canard en plastique pour les moldus?

Un brouhaha s'éleva dans tout l'auditorium. Contrairement aux autres, j'étais plutôt quelqu'un de cultivée sur le monde des moldus. Percival Graves a voulu me prendre au dépourvu et bien il va ravoir la monnaie de sa pièce.

-Un canard en plastique est un objet que l'on sert lorsque l'on prend un bain pour se divertir. La plupart du temps, ce sont les enfants qui sens servent. Je suis sur que vous monsieur savez bien vous servir d'un canard en plastique, dans votre baignoire à jouer seule.
-Assez mademoiselle Meyer, comment osez vous manquer de respect à un auror. Ravaler votre culot et taisez vous!me réprimanda mon professeur.

Je m'étais peut être fait remarquer mais rien ne valait la tête qu'avait fait Percival Graves a cette instant. Si j'avais su je l'aurais photographié pour me souvenir de sa tête.

Je me fais toute petite, tandis que lui est entrain de se pavaner et que de multiple fille sont entrain de baver devant lui. Mais à tout instant, son regard se perd dans le mien et un rictus moqueur se dessine sur son visage.

Je pense ne jamais oublier cette personne...

~.~Quelques années plus tard~.~

Assise derrière mon bureau, je me gratte l'arrière de la nuque et souffle exaspérée par la tonne de boulot que l'on m'a donnée.

Aujourd'hui je viens d'avoir 30 ans. Comme je l'ai toujours souhaité, je suis partis pour les Etats-Unis où maintenant depuis 6 ans je bosse comme auror.

Malheureusement, comme on peut pas tout avoir, mon supérieur n'est autre que Percival Graves en personne. Rien n'avait changé depuis notre première rencontre, on s'amuse toujours à se donner des piques méchants et pleins de sous entendus.

C'était devenu ma routine et pour rien au monde je ne changerais ma carrière. J'étais devenu une auror respectable et reconnu pour ma juste valeur ce qui déplaisait à Graves.

J'ai eu à faire à beaucoup de mission dangereuse mais pour je ne sais qu'elle raison, depuis quelque mois, je recevais de la paperasse. Malgré que j'aime mon métier, je préfère l'action plutôt que d'être derrière un bureau.

-Meyer?appela quelqu'un.

Je relève ma tête et vois Thommy Barnabasse planté devant moi. Je réajuste ma chemise en signe d'inquiétude avant de reporter mon intention sur mon interlocuteur.

-Oui Barnabasse?
-On te demande dans la salle du conseil!

J'ouvre de grand yeux tout rond en entendant là où je suis demandée. La salle du conseil! Je n'ai rien fais de mal...enfin pas à ce que je sache.

Je me lève avec difficulté à cause de mes jambes engourdis. Je fais quelque pas, tend ma jambe avant de la ramener vers moi. Je remet ma chemise blanche en place et mon pantalon en soie noir. Et je prend le chemin du conseil avec une boule au ventre.

~.~.~.~

Le MACUSA est un endroit immense, aussi grand que Poudlard. La première fois que je suis venu, je pense avoir mis un mois avant de me repérer sans l'aide de qui que ce soit. Je pense que si je n'avais pas une grande mémoire, j'aurais mis beaucoup plus de temps.

Je prend l'ascenseur et longe d'innombrables couloirs avant d'arriver dans un couloir d'un vert émeraude. Je prend alors la porte dans face, fait d'or et entre après avoir demander la permission.

Une fois entrée, je peux voir que la situation est grave. Cinq auror arrivés avant moi sont présent en plus de Graves. Tous me regarde avec de grand yeux et un visage froid se dessine sur Graves.

-Vous en avez mis du temps Meyer! Même un troll aurait été plus vite, commenta sèchement Graves.
-Excusez moi mais c'est votre messager qui est lent. Et je pense que si vous avez besoin de moi c'est que vous me reconnaissez pour ma valeur.

Son visage devint rouge jusqu'au oreille alors que je m'amusais intérieurement de cette situation. J'adorais voir sa réaction et cela m'amusait terriblement.

~.~.~.~

Après plusieurs heures de discussion, j'avais appris que l'on avait trouvés un dangereux sorcier. Cette homme nous filait à chaque fois entre les doigts. Il était alors convenu que l'on aille à sa cachette et qu'on le capture. On avait eu besoin de moi pour mes innombrables connaissances dans la ville où il se trouvait et sur divers sort qui seront très utile.

-Très bien, dit alors Graves. Je veux que Wild, Obbs, Hart et moi même, nous allons sur le terrain. Quand aux autres retourner à vos occupations.

Un sentiment de colère me submergea alors que je sens Graves me regarder du coin de l'œil. Mais pourquoi ne me prend il pas sur le terrain? Je ne comprend plus rien.

Après avoir repris mes esprits face à cette nouvelle plus que choquante. Je me dirige vers les couloirs, là où Graves avait pris la fuite.

-Attendez!criais je dans les couloirs pour rattraper Graves.

Il se retourne et son sourire moqueur se dessine lorsqu'il me voit arriver.

-Oui?demanda t-il sèchement.
-Pourquoi ne me prenez pas sur le terrain? Je suis tout à fais capable de remplir cette mission et...
-Je vous arrête tout de suite, je ne veux pas de vous avez moi!
-Mais pourquoi?m'offusquais je.
-Je ne veux pas d'une femme avec moi, c'est tout.
-Comment osez vous!dis je en haussant la voix.

J'avais vu que lorsqu'il avait dit ces derniers mots, qu'il avait détournés le regard mais pourquoi, cela lui arrivait depuis quelque temps.

Il prend alors ma main visiblement pour me calmer, il chuchote un Aria mais je ne me laisse pas faire et le repousse violemment avant de détourner les talons.

~.~.~.~

J'étais passé par mon bureau avant de sortir du MACUSA folle de rage. Cette homme me fessait perdre la tête et malgré moi je ressens quelque chose pour cette ordure.

Je pense que depuis que je le connais, je ressent ce sentiment qui grandis chaque jour en moi. Mais comment dire ce que l'on ressent à quelqu'un qui vous méprise? Je veux à tout pris faire mes preuves et je compte bien y aller que cela plaise à Graves où non.

~.~.~.~

Le bâtiment était en piteux état. Pour aller plus vite et arriver avant les autres, j'avais transplané dans le quartier 10.

Tout était gris et lugubre par ici. Mon cœur s'accélère alors que ma raison me dit que je n'ai rien à faire là. Mais mon cœur et mon besoin d'action me dit d'aller encore plus loin. Je me décide alors de rentrer, sans faire le moindre bruit.

L'odeur de moisissure est présent dans tout le bâtiment, ce qui provoque en moi une grande nausée que j'ai du mal à réprimander.

Sans faire de bruit, je me rend à l'étage, là où j'entends le plus de bruit. Au fil des années, mon ouï c'est vraiment développé. C'est lorsque j'arrive devant la porte toute à gauche que j'entends le plus de bruit.

Je me plaque contre le mur, là où se trouve la porte et chuchote un Alohomora. La porte s'ouvre dans un grincement et fait sursauter le sorcier qui se trouvait quelque instant plutôt sur sa chaise.

Il me fixe avec un regard remplis de haine et de mépris envers moi et tout mes confrères. La pièce, qui est apriori une chambre, sent le renfermé et le sang.

Je pose le revers de ma main contre mon nez et ressers ma baguette entre mes doigts.

-Que faites vous ici?demanda t-il bêtement.
-Vous devez savoir pour qui je travaille,dis je assurément. Je vous conseille de venir avec moi si vous ne voulez pas de représailles.
-Essayez de m'attraper! Petrificus totalus!

De peu, j'arrive à éviter le sortilège et en lance un pour contrecarrer. Mais ce dernier arrive à prendre la fuite avant même que je puisse lui lancer un sort d'immobilisation.

Je me met alors à courir après lui, tout en lui lançant divers sort pour l'arrêter. Et c'est dans une pièce beaucoup plus grande que la première que l'on se retrouve, de nouveau face à face.

Un petit rictus se dessine sur son visage tandis qu'il lance un sort, puis deux. Je n'es pas le temps de les éviter que je me les prend de plein fouet.

Je me retrouve à terre, à me tordre de douleur tandis que je sens le sang couler contre ma tempes. J'essaye de bouger mais ma baguette et tomber beaucoup trop loin de moi.

Alors qu'il s'apprête à me lancer un sort qui devrait me coûter la vie. L'impensable se produit, un homme vêtu de noir lance un sort qui fait valser le sorcier de l'autre côté de la pièce.

La personne se précipite vers moi, me relève avec précaution et dans la faible lumière, j'arrive à voir le doux visage de Graves rongé par l'inquiétude.

-Aria!m'appelle t-il.

Il ne m'appelle presque jamais pas mon prénom, est il inquiet?

-Dis moi est ce que le grand Graves serait inquiet pour une moins que rien, ironisais je.
-Arrête de dire ça!me gronde t-il. Je n'ai jamais dis ça et ne le pense pas du tout! J'étais tellement inquiète lorsque je ne te trouvais pas au MACUSA que j'ai tout de suite pensé à cette endroit!
-Mais pourquoi je ne comprend plus rien? Si tu étais inquiet pourquoi ce comportement?

Pour seule réponse, Graves rapproche son visage du mien, quelque centimètre nous sépare et je peux voir de l'hésitation dans son regard. Ce qui ne dure pas longtemps puisqu'il pose ces lèvres sur les miennes.

J'ai toujours rêvé de ce baiser dans mes rêves les plus profond. Je serre Graves où Percivale, enfin peu importe, plus contre moi. Je peux sentir son cœur battre contre ma poitrine.

Ces lèvres sont douce et sucré. Lorsque l'on se détache l'un de l'autre, le souffle court, un sourire moqueur se dessine sur son visage.

-Et dire que j'attend ce moment depuis que tu t'es effondrée devant moi.
-Quoi!?hurlais je. Attend tu vas voir, dis je avec un taquin.

Je le serre encore plus fort contre moi et l'embrasse à pleine bouche.




Voilà ce premier imagine, dis moi ce que tu en penses La_Chapeliere   J'ai essayé de trouver des petites piques qu'ils pouvaient se dire et j'ai eu un peu du mal... j'espère que cela te conviens. Si il y a quelque chose qui te déplaît dis le moi et je change tout ça.

Vous autres dite moi votre avis pour que je puisse m'améliorer dans les suivants.

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