3 - Les pétales se meurt
Des jours s'écoulent sur Voïd où l'inquiétude de ne pas voir apparaître le sage sur la place pour son rituel matinale se propage. Depuis l'arrivée de Timéa, ils sont enfermés dans les archives du tombeau familiale, fouillant et échangeant sur leurs recherches concernant le don de Reirtsedi.
Hellakiel bouillonne de rage et pour éviter des dommages collatéraux dû à sa colère, il s'éclipse la plupart du temps dans la forêt pour évacuer sa frustration. Le peuple sait qu'il a un bras en moins, en revanche, ils ne savent pas que le jeune frère la remplacé par le membre de la créature qu'il a combattu. Quand il se déplace hors de sa résidence, il a prit l'habitude d'enfiler une cape en cuir qui traîne à ses pieds et qui est lacée jusqu'à son nez. Il abat son capuchon, laissant son regard ambre menacer quiconque oserait l'approcher avant de disparaître.
Gan se sent tirailler entre les deux. Certes, le coup de l'autorité de son aîné ne l'a pas laissé indifférent, mais il ne doute pas que cela cache une information importante. Or le comportement de son jeune frère l'inquiète de plus en plus quand il remarque la disparition fulgurante de jeune femme du village avant de les retrouver démembrer plus loin dans la forêt. Du faut de la colline, il le remarque disparaître entre les arbres sous son capuchon, puis secoue la tête.
Il ferme les yeux en se concentrant sur les pensées du peuple qui murmure en direction de la lisière, mais ne remarque pas que son aîné s'approche de lui.
— Où se trouve Hellakiel ? demande Reirtsedi d'un air absent.
— Tu as enfin décidé de sortir de ton antre ? rétorque Gan en soupirant avant d'ajouter, ta compagne n'est pas là ?
Un silence accueil ses questions. Gan ouvre les yeux et se tourne vers son frère qui appui ses deux paumes sur sa canne. Son regard vairon est figé sur lui, alors que son teint halé est étrangement pâle. L'éternel des esprits fronce des sourcils sur son état et lui fait une remarque acerbe.
— Tu vas nous faire un dodo de combien de temps cette fois ?
Reirtsedi soupire devant le ton du second. Il s'avance un peu plus en boitant, puis pose sa main sur l'épaule de Gan.
— Je ne dormirais plus tant que je n'aurais pas réglé cette affaire, indique-t-il las, mais je vais devoir me rendre à l'arbre sacré et entamer une connexion avec nos ancêtres.
— Je vois que la folie ne t'épargne plus, réplique son frère sarcastique.
Gan ne veut pas lui montrer que les actions que le sage souhaite faire l'ont choqué. Il maintient sa posture devant lui et ajoutant :
— Seul un éternel peut nous tuer. Si tu rentre en connexion avec eux, ils peuvent t'atteindre également.
— Je connais parfaitement les risques, mais je dois savoir ce que me cache ses douleurs et Timéa est partie se renseigner de son côté, informe Reirtsedi.
— Elle t'a surtout embrumée le cerveau, bougonne son second.
Le sage fixe son frère en fronçant les sourcils et use de nouveau de son autorité sur lui en prononçant les mots sans qu'il n'ouvre la bouche :
Je te rappel que c'est ma moitié, qu'elle me comprend. Elle sait les inconvénient de ma position que vous n'avez jamais remarqué. Oui nous étions sur un pied d'égalité, comme nous le croyons tous à l'époque. Mais depuis que j'ai endossé le rôle de sage tout a basculé sans que vous vous en aperceviez. Vous n'étiez pas là à chaque crise. Vous avez la liberté de pouvoir voyager dans d'autres univers, ce dont moi je dois seulement me contenter de Voïd !
Gan subit la colère de son frère qui s'acharne par la pensée, tandis qu'il ressent le poids sur son dos. Il serre son poing contre le sol en tremblant de rage, alors que Reirtsedi continue sa tirade.
J'aime mon peuple. Je vous aime d'autant plus mes frères, mais Timéa passera avant tout le monde et sera intouchable. Quiconque ose lever ne serait-ce un ongle sur elle, sera torturé par mes propres soin. Quand vous aurez fini de faire vos caprices, ils seraient grand temps pour vous de prendre vos responsabilités ! Et n'avisez surtout pas de me défier.
Le sage émet un sifflement, puis voit apparaître Lumiana. Il se hisse dessus, et s'élance dans la nature aux grands galops sans un regard vers son second. Gan souffle en remarquant qu'il avait retenu sa respiration. Il se redresse péniblement tout en regardant dans la direction qu'a prit le sage, mais il se retourne en sentant que quelqu'un le fixe. Proche d'un arbre, Hellakiel a observé de loin toute la scène, ressentant l'humiliation de son aîné. Sa serre griffe le tronc dans un tic avant de se retourner et de s'enfoncer dans la forêt.
Arrivé près de la clairière, le sage descend de sa monture et rejoins l'arbre sacré. Timéa l'attend déjà sur place et le voit la mine contrarié. Elle s'approche de lui en s'inquiétant :
— Tout c'est bien passé ?
Reirtsedi secoue la tête avant de souffler :
— Gan sait que je suis ici, mais il croit que je vais rentrer en connexion avec nos ancêtres et il est conscient que ça peut prendre des mois.
Il se passe une main dans ses cheveux brun en repensant à la réaction de celui-ci.
— Cela ne me plaît guerre de leurs mentir, mais au vu des nombreuses disparitions au village, le seul lieu où tu peux être en sécurité pendant que je vais forcer les visions est ici. Et je serais également en paix pour tenter ce procédé.
— J'en suis consciente et désolé de la tournure de la situation, dit Timéa d'un air triste. Moi même de mon côté j'ai des relations tendu avec certaines de mes sœurs, et encore vous n'êtes que trois.
Reirtsedi émet un fin sourire devant cet remarque. Il dépose un baisé sur le front de la déesse en fermant les yeux alors qu'il sent ses bras l'entourer.
— Je viendrais régulièrement te voir et veillerais sur ta sécurité, murmure-t-elle contre son torse.
Elle se recule, puis porte ses mains dans sa nuque pour y défaire l'attache de son collier. La déesse fait glisser la chaîne doré dans la paume du sage, puis referme ses doigts dessus.
— N'hésite pas à l'effleurer au besoin il est directement relié à moi.
Ce cadeau fait chavirer le cœur de Reirtsedi. Il se penche en avant et appose ses lèvres sur ceux Timéa, l'embrassant de gratitude avant de le transformer plus passionnément. Ils séparent tout en souriant l'un l'autre. Le sage se dirige au pied de l'arbre et s'assied en tailleur tout en ne quittant pas des yeux la déesse. Elle fait une révérence comme au jour de leurs présentations officielles avant de disparaître.
C'est le cœur léger que l'éternel de la sagesse débute ses visions en se connectant directement à l'arbre. Lors de leurs recherches, ils sont tombés sur un vieux parchemin qui s'était réduit en miette quand Reirtsedi s'en est emparé. La déesse a pu le reconstituer temporairement grâce à son pouvoir dévoilant les derniers écrit de l'éternel fou :
« Dernier jour, dernière expérience.
Je ne peux plus lutter contre les douleurs qui s'impose dans mon corps. Et quand une vision se manifeste, elle apparaît dans mon sommeil et me fait dormir des siècles. Je suis épuisé moralement et physiquement de voir la famille engendrer nos héritier sans qu'ils n'aient connaissance du vieil éternel reclus dans son cabanon.
J'ai tout tenté. La méditation, les remèdes, les sortilèges. Même mon frère avant de mourir n'avait pas trouvé de solution. Je deviens fou...
Je ne souhaite en aucun cas que cette malédiction atteigne nos enfants. Nous ne somme pas éternels, quoique si vue que c'est ce qui nous représente.
À toi, celui qui portera le poids sur ses épaules, je vais te révéler la dernière expérience.
Rends toi à l'arbre sacré et assied toi à ses pieds. Connecte ton esprit au sien, et il te dévoilera dans d'atroce souffrance l'avenir qui te brisera sûrement comme il me l'a fait. Cela prendra des jours, des mois, des années. Ton corps s'épuisera, tu voudras dormir, mais en aucun cas tu devras briser cette connexion, quelque soit l'urgence. C'est un conseil important car je n'ai pu allez au bout de cette procédure, et depuis ma raison, ma réalité se confond entre mes visions.
Je n'en peux plus, je ne me supporte plus. Pour mon bien, mais surtout pour la sécurité des descendant je dois rompre tout lien avec les éternels.
Courage à toi, je prie pour que tes visions ne te consume pas comme les miennes.
Jördael, l'éternel fou. »
Ce fut la seul trace laissé de son passage en tant que sage sur Voïd. Des écrits le détaillaient, son existence étaient prouvés, mais sa véritable identité avait été effacé. Cette simple lettre du dernier jour de l'éternel fou, avait bouleversé Reirtsedi. Et d'apprendre que son plus jeune frère franchissait une limite, cela ne l'avait pas aidé.
À présent il se concentre dans la plus grande sérénité pour se connecter à l'arbre. Il ressent les premiers picotements de la douleur s'infiltrer dans ses veines comme si on lui enfoncé une aiguille brûlé sous la peau, mais il ne lâche pas son effort.
Malgré les bourdonnement qui se répercute dans son crâne. Les tremblements qui parcourent son corps. La sueur froide qui perle sur son dos et son souffle qui se saccade, Reirtsedi résiste dans sa position et se laisse envahir.
Plusieurs flashs éclairent ses paupières, revoyant le bain de sang dans son village mené par la personne encapuchonné. L'arbre sacré mourant de manière inconnu, les destriers galopant dans un hennissement sinistre le pelage en flamme. Ses poings se serres quand il observe Voïd s'effriter avant de disparaître dans les étoiles.
Reirtsedi se sent flotter dans le vide avant de ressentir une vive douleur lui transpercer le cœur. Loin d'une image, la sensation d'une perte le meurtri rendant la beauté qui l'entoure d'une tristesse infini. Or, un nouveau monde s'impose dans son esprit. De grandes ombres planent dans le ciel, accompagnant les créatures ailés dans des rugissements sonores. Un jeune homme à la peau chocolaté et aux clous plantés dans le crâne s'avance vers lui avant de disparaître derrière l'un des monstre qui tombe en poussière.
La vision suivante lui montre un paysage extraordinairement vivant. Toutes races se confondent, vivant en harmonies sur des plaines vertes. Il se sent heureux, en paix. Mais le ciel d'un bleu si limpide se voile de nuage rouge. Le rire effroyable de l'homme au capuchon détruit tout sur son passage. La magie s'évapore, sous le rugissement lointain de l'une des créatures qui agonise.
Il ne reste plus qu'une boule sous son regard. Une dernière planète dans un système bien plus éloigné et en parallèle de tout ce qu'il a vu jusqu'à présent. De tout ce qu'il a visité dans ses visions. Au seins de cette étrange sphère il aperçoit une lumière scintiller comme un espoir qui renaît. Il se sent en paix face à cet étoile, mais il est bouleversé quand il commence à voir sa lumière vaciller.
Instinctivement il touche son pendentif et remarque que celui-ci est brisé. Fronçant les sourcils, il sort délicatement de la connexion avec l'arbre en clignant plusieurs fois des yeux. Face à lui, une boite sculpté dans du bois gît sur le sol. Il se redresse en s'étirant, ne sachant depuis combien de temps il est resté aussi statique, puis se penche pour attraper le contenant avant de l'ouvrir.
Reirtsedi découvre à l'intérieur une feuille doré enroulé dans un anneau de couleur noir. Il tire délicatement la feuille et la déroule en prenant connaissance de l'écrit dessus.
« Grand sage Reirtsedi,
Je me présente en ce jour funeste, Herba, déesse des vies et de la nature. Ma sœur m'a tant parlé de toi, et je sais que pendant ta connexion, elle t'a souvent rendu visite pour veiller à ce qu'il ne t'arrive rien.
Une quinzaine de jour s'est écoulé depuis sa dernière venu dans ton univers. Et une centaine de plus depuis sa disparition. Elle m'avait demandé de te fabriquer cette anneau, représentant tout l'amour qu'elle te portait et elle devait elle même te l'offrir.
Si cette boîte apparaît devant toi sans elle, c'est qu'elle n'est plus parmi nous, car l'une de nos sœurs l'a achevé. Redoutant ce qu'il allait arriver elle a tout mis en œuvre pour que tu puisses t'en libérer.
Grand sage, nous nous connaissons point, seulement au travers des légendes racontés de Timéa qui repose désormais en paix. »
Le main tremblante, Reirtsedi lâche la boite en faisant rouler l'anneau sur le sol. Et pour la première fois depuis des siècles, des larmes roulent sur ses joues. Il porte sa main sur sa joue, accueillant le liquide avant de le regarder choqué.
Des pas s'approche de lui et pensant la revoir, le sage redresse brutalement la tête pour croiser le regard perçant de son second. En voyant son état, Gan devine que la compagne de son frère n'est plus.
— Une déesse ne convient pas à un éternel au final, remarque le second sarcastique.
Tétanisé par ses paroles, Reirtsedi garde la bouche grande ouverte. Son second croisent les bras sur son torse en lançant un regard sévère à son aîné avant de les poser sur l'arbre en fronçant les sourcils. Le sage se retourne et remarque ce qui dérange son frère.
Depuis des millénaires où la vie est apparu en même temps que cet arbre, pour la première fois celui -ci perd ses pétales. Le sage rampe à genou sur le sol, puis pose sa main dessus.
— Non, cela ne se peut, souffle-t-il.
Au moment où sa paume touche l'écorce, une multitude de flash le percute avec violence avant de se faire projeter au travers de la clairière.
— Reir, qu'as-tu fait ? hurle Gan.
Une forte bourrasque envahie le centre de la forêt, entourant l'arbre qui déchaîne ses branchages. Lumiana s'approche de son maître et pose son front sous son regard surprit. Elle lui montre plusieurs images s'impactant entre la réalité et les visions.
Timéa apparaît dans chacune d'elle. Souriante, dansant les bras levés, galopant sur son destrier, enveloppant le ventre de la monture. L'aidant à mettre bas avant d'emporter une ribambelle de bébé dans ses bras. Le sage ressent la gratitude de sa fidèle amie qui a pu voir ses enfants sauvés, emmené dans un monde où ils seront en paix.
Une autre vision s'impose, où le village qu'il a tant connu est devenu ruine et cendre. Des corps sont lacéré de toute part sous le rire effroyable de l'homme encapuchonné. Lumiana a été les yeux et les oreilles du sage durant son absence, et ce qu'il aperçoit, confirme les prémices de ses visions. Enfin, elle lui transmet le début de la solution. Il se redresse en se décalant, chancelant sous la force du vent, tandis que son frère se maintient péniblement le dos contre un arbre.
— Mon frère, tout cela est de ta faute ! hurle-t-il de rage. Si tu ne nous aurait pas soumis avec l'autorité des sages en rompant ta promesse, tout ceci ne serait jamais arrivé. C'est de ta faute si Hellakiel s'est perdu dans la soif de sang.
— Tu le sais pertinemment que nos chemins se seront séparés Gan. Tu reste celui qui subit entre deux forces, tout en maintenant un équilibre qui se fissure au fil des années.
La voix posé de son aîné surprend Gan. Il l'observe s'avancer en bravant les bourrasques, puis se pencher pour ramasser l'anneau sur le sol avant de le manipuler dans ses mains. Reirtsedi récupère le pendentif autour de son coup en créant une alchimie entre les deux bijoux. Il concentre tout son pouvoir dans ces deux objets.
Le vent l'enveloppe, créant une barrière autour de lui et l'arbre, empêchant son frère d'intervenir. Lumiana s'avance, puis se prosterne devant son maître avant de se redresser fièrement. Le sage accumule les ingrédients en se coupant la paume pour allié l'alliage du métal en fusion, puis dans un dernier regard d'amertume envers son destrier, il plonge la main dans la poitrine de la créature pour y récupérer son cœur et le fondre dans le liquide.
Des particules dorés s'échappent et dansent autour de la boule qui se forme entre ses mains, tandis que le destrier tombe lourdement sur le sol le regard sans vie. Gan tente de s'approcher pour arrêter la folie de son aîné, mais il est projeté dans la forêt en jurant et hurlant avant de ramper sur le sol.
— Voïd se meurt Gan. Nous ne pouvons y échapper.
— Non Reir, il y a d'autre solution ! Ne te sacrifie pas pour elle, ne te sacrifie pas pour nous, se plaint le second.
Ignorant les paroles de son frère, Reirtsedi approche la boule vers ses lèvres et souffle sa légende qui se répandra aux travers des univers :
— Un cœur meurtrie par l'amour qui s'évanouit, les piliers des éternels se faneront quand leurs âmes seront unis sous la protection du feu puissant du dragon. Le temps se figera pour que la lumière soit, chassant les ténèbres qui s'amoncelle. La mort en action, délivrera l'épée de la destruction.
Une onde de choc disperse le vent dans toutes les directions tandis que le sage maintient ses bras tendu en avant. La boule de métaux prend une forme instable en se dirigeant vers l'arbre avant de s'enfoncer en son sein. Reirtsedi prononce une incantation pour sceller la demeure de l'arme qu'il a créé. Il sait que ses frères ne pourront jamais contourner son pouvoir. Il se tourne vers son frère qui le visage en sang le regarde dépité.
Gan pose un pied devant lui, mais avant de prononcer un mot il entend la rage le son jeune frère se répandre entre les arbres.
— Je vais te tuer !
Hellakiel court en tendant son bras difforme vers le sage, les yeux aussi rouge que l'astre couchant. Reirtsedi soupir en secouant la tête et avant que son frère ne l'atteigne il se projette devant lui en lui attrapant le cou pour le plaquer au sol, tout en le maintenant sous son poids. Il se penche à son oreille et lui susurre :
— Ce que tu ne comprend pas Hellakiel, c'est que je suis mort le jour où je suis devenu sage. Vous me mainteniez en vie pour la prospérité du peuple, mais à l'intérieur j'étais mort. Mon coeur s'est raniméet j'ai pris goût au bonheur en sa présence, mais de nouveau je suis mort. Je suis le dernier sage des éternels, plus aucun autre ne prendra la relève, plus aucun autre n'aura ce fardeau.
Le jeune frère écarquilles les yeux en entendant ses paroles. Lui qui a toujours vécu dans l'illusion de la famille parfaite qu'il se faisait, voit son cœur anéanti par la lame invisible que son aîné le transperce dans ses mots.
Reirtsedi se redresse en le toisant du regard sentant son heure arriver :
— Veille sur Voïd et à son avenir même si d'ici peu il n'en restera plus rien car tu l'auras détruit.
Il lève son regard vers Gan et lui indique :
— Veille sur notre jeune frère. Aide le à ne plus s'écarter dans les ténèbres qui entoure son cœur, c'est la les derniers ordres dont je vous ferez part.
— Reir... geint Gan le souffle court.
Le sage émet un simple sourire puis disparaît sous le regard de ses frères estomaqués par l'absence de leur aîné. Hellakiel se redresse devant l'arbre qui ne comporte plus aucune pétale, tandis que Gan tombe à genoux sous le poids de la perte de son sage.
— Reir ! hurlent-ils ensemble le cœur brisé.
// Hey, hey, hey,
Je n'ai pas trop de question à part,
qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?
Le prochain se passera dans un autre univers.
N'hésitez pas à me signaler la moindre faute.
Et je vous dis à dimanche prochain! //
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