Enfant, nos rêves nous sembles réels, comme si nous pouvions atteindre les étoiles simplement en tendant la main.
Que le monde était notre mère, qu'il chérissait notre vie et attendait que nous faisions nos premiers pas.
J'ai vite compris que ce n'était qu'une illusion délurée.

Enfermée dans ses murs, incapable de voir plus loin que le ciel, d'ignorer ce vaste horizon que je regardais depuis ma cellule, je vivais en oubliant les mondes.

"La vie n'est que cruauté" paraît etre une vérité à un âge.
Nous ne voyons que mensonges et trahisons et pourtant les mondes se croisent en s'écorchant, et guérissent les blessures d'un récit héroïque et de beaux films tragiques.

Comme si chacun de nos moments passés, de nos erreurs commises, rimés avec un conte de fée capable de redonner le sourire.
Finalement, on finit par penser que même l'espoir se meure et nous torture.
On préfère croire en " La vie n'est que cruauté " plutôt que " Ils vécurent heureux "

Pourtant, aveuglée par ma vérité battie sur une vie infernale, mon monde à effleuré le tien sans qu'une blessure vienne nous consumer.

J'ai pensé que les larmes n'étaient qu'erreur, que la douleur n'était qu'un monstre, aveuglée par une vérité fondée par un passé désespéré.

Aveuglée par une vérité inavouable, nos mondes ont fusionné pour ne créé qu'un univers où les contes de fées imaginaires de notre enfance prennent vie.
Un univers où nous pouvons toucher les étoiles du bouts des doigts.
Un univers qui chérit notre vie et n'attend que nous et notre " Ils vécurent heureux "