« Qu'est ce que j'ai fait ? Demandais-je perdu.

- Tu n'es plus chez toi et tu ne me préviens même pas ?!! »

J'ai oublié de vous dire que cette fille me suis partout.

« Je n'ai pas eu le temps désolé.

- Tu es où ?

- Tu te souviens le nouveau aux cheveux noir, Théo ? Dis-je en sortant mes cours pour les faire en même temps.

- Oui ?

- Et bien voilà... Je vis chez lui maintenant. Dis-je en mordant ma lèvre prête à voir sa réaction.

- Wouah déjà ? Vous avez déjà couché ensemble ? Petite coquine va ! » Me dit-il en me faisant un clin d'œil.

J'ouvre ma bouche pour nier mais Mathéo nous appelle.

« Ah quel pot de colle celui là. » Dit Lola en levant les yeux au ciel.

Je rigole et je lui réponds.

« Yo mes chéries.

- Salut Matt. Dis-je en même temps que Lola.

- Alors tu as couché avec lui j'ai raison ? Dit Lola.

- Non je n'ai couché avec personne Lola.

- Rohh tu abuses Anna.

- Ça parle de cul sans moi ici ? » Rigole Matt.

Je ris puis on toque à ma porte et je dis.

« Oui ? »

Théo entre, il fronce des sourcils et il me dit.

« Tu parles à qui ? »

Je prends l'écran, je le tourne vers Théo et Lola dit.

« Salut beau gosses.

- Salut mec. Dit Matt.

- Euh....salut. Euh Anna je dois aller faire une petite course mais je serais là demain pour qu'on aille en cours ensemble. »

Je fronce des sourcils et je dis.

« Ça va je vais y aller à pieds. Dis-je sèchement.

- Anna tu ne vas pas recommencer. Dit-il en soupirant.

- J'y vais à pieds avec Lola.

- On habite à trente minutes en voiture de l'école.

- Je te corrige déjà tu habites à trente minutes de l'école il n'y a pas de on et je vais courir ce n'est rien.

- Anna ce n'est pas discutable tu viendras avec moi. » Dit-il en claquant ma porte.

Je grogne de mécontentement.

« Courir ? » Rigole Matt.

Ah oui j'avais oublié qu'il ne  connaissait pas mon secret.

« Euh...ouais. Je cours vite. Dis-je en riant.

- C'est l'amour fou entre vous. » Dit Lola en changeant de sujet pour me couvrir.

Je rigole et je passe ma soirée avec mes deux amis en faisant mes devoirs puis à vingt-deux heures, j'arrête tout et je vais dans le lit pour dormir sauf que, j'entends un verre se briser en bas. Je sursaute et je sors du lit en silence. Je m'approche doucement de ma porte et je colle mon oreille contre elle, mais je n'entends rien. Je soupire et je me tourne pour aller dormir sauf que cette fois, j'entends encore une chose se briser. Je me tourne vers la porte, je l'ouvre doucement, je regarde à ma gauche dans le couloir et je ne vois personne, pas même un rat.

Je sors dans mon long tee shirt pyjama et je m'approche des escaliers dans le noir, mais étant une Alpha, je peux voir dans le noir. Je touche la rampe d'escalier, je descends doucement les escaliers et j'entends de nouveau un objet se briser ce qui me fait encore sursauter. Lorsque j'arrive en bas, tout est éteint sauf la cuisine, je m'avance vers celle-ci puis quand je passe la porte une assiette fonce vers moi, mais je l'esquive sur le côté juste à temps et je me tourne vers la personne qui l'a lancé. Je grogne contre elle et là, je vois Théo.

« Tu ne dors pas toi. Dit-il froidement, le regard remplit de haine et les yeux rouges.

- Et bien, tu vois bien que non. Tu sais quand des gens s'amusent à briser des choses ce n'est pas facile de dormir. Dis-je froidement et de façon sarcastique en croisant mes bras sous ma poitrine.

- Retourne te coucher Anna. » Dit-il en s'approchant du frigo, mais en bougeant dans tous les sens soûle.

Oui, nous pouvons être soûle, c'est la seule chose qu'on peut avoir comme les humains et ça, c'est cool quand on est jeunes sauf qu'il ne faut pas en abuser et je vois que lui, il a clairement dépassé la limite autorisé.

« Tu es soûl. Dis-je en ayant toujours pas bougée.

- Et qu'est-ce que ça peut te foutre Anna Rose. » Dit-il en prononçant mon nom avec dégoût et avec la voix pâteuse.

Sa façon d'avoir dit mon nom me brise le cœur sur le champ, mais je secoue la tête et je le regarde encore et je lui dis calmement, pas besoin de faire la guerre contre lui dans cet état, il perdrait trop facilement.

« Tu devrais aller dormir Théo. »

Il s'approche de moi, pose ses mains sur l'embrasure de la porte, de chaque côté de ma tête, il me regarde droit dans les yeux et il dit.

« Tu n'es qu'une petite garce tu le sais ? Pourquoi je t'ai fait venir ici ? Tu devrais partir Anna, tu n'es pas celle que je pensais. »

Ceci aurait dû me réjouir, j'étais libre, mais pourtant, je ne bouge pas d'un poil et je baisse le regard blessé par ces paroles. Je suis du genre dur à cuire, mais il a dit ça tellement naturellement que ça me blesse.

« Si c'est ce que tu veux, je fais ma valise et je pars. » Répondis-je en me reculant pour partir le cœur lourd.

Mais il attrape mon bras, il me colle contre le mur à côté de la porte et il me dit ses yeux aux veines rouges à cause de l'alcool.

« Je croyais que c'est-ce que tu voulais ? »

Je détourne le regard, mais il prend mon menton et m'oblige à le regarder en me faisant presque mal. Je le pousse pour qu'il s'éloigne de moi et il rigole en regardant le sol.

« Tu ne veux pas sortir de ta rêverie ? Ok, moi je vais t'aider. »

Je prends une assiette à côté sur le plan de travail et au moment où il me regarde, je dis.

« Bonne nuit Théo. »

Puis j'écrase une assiette sur sa tête et il tombe par terre dans les vapes. Je soulève ses bras, je le porte et je le tire jusqu'à l'étage et là, je cherche sa chambre. Je le pose par terre, je suis mon instinct et une porte plus sombre que les autres m'attire. Je tire Théo par les bras en le faisant trainer par terre, j'ouvre la porte et je vois une grande chambre spacieuse.

« J'espère que c'est ta chambre. » Lui chuchotais-je même si je suis sûr qu'il ne m'entend pas.

Je le traîne jusque sur le côté du lit, je le soulève et je le pose dessus. Je suis heureuse d'être une Alpha au moins ce n'est pas trop lourd. Je mets des couvertures sur lui et j'entends ma louve me dire. Car oui grâce à mon pouvoir je peux parler à ma louve par la pensée. Mais je peux vous dire qu'elle est chiante.

« Je croyais que tu ne l'aimais pas ? »

Je lui réponds dans ma tête en m'exclamant.

« Je ne l'aime pas, je le déteste même.

- Pourtant, il t'a insulté, il t'a laissé la possibilité de partir sur-le-champ, mais pourtant, tu es là à le mettre au lit. On dirait une petite maman. »

Je grogne puis je décide de l'ignorer. Je regarde la chambre dans laquelle je me trouve et je vois un cadre avec une photo sur laquelle il y a Léo à gauche, Théo au milieu et à droite Ethan. Ils sourient tous et sont heureux ce qui me fait sourire puis à côté une autre photo où il y a un dessin. Je le regarde et ce dessin de femme me dit étrangement quelque chose. Je le regarde plus précisément quand j'entends Théo grogner à coté de moi. Je pose le cadre photo, je sors de la chambre et je vais dans la mienne puis je m'endors sur le coup crevé par cette journée horrible.

*Lendemain matin*

Je me réveille, car on me pousse l'épaule.

« Anna ! » Dit une voix grave et virile.

Je souris, les yeux fermer et je réponds.

« Oui ? »

« Debout au lieu de sourire, on a cours. Je sais que je te fais de l'effet, mais range moi ce petit sourire. »

J'ouvre d'une traite mes yeux, je m'assois d'un coup ce qui me fait cogner mon front contre celui de Théo et nous hurlons en même temps.

« Aie !

- Fait gaffe. Dis-je sèchement.

- Levée du mauvais pied ? » Demande-t-il en me regardant en se frottant le front.

Je me souviens de la soirée d'hier et s'il n'a pas l'air gêné, c'est qu'il a déjà oublié ce qui est mieux.

« Non, sort maintenant. » Répondis-je toujours froidement.

Il n'ajoute rien, sort et je décide de me laver et de m'habiller simplement. (voir photo). Je sors de la chambre et je vois Théo m'attendre devant le porte d'entrer son regard dirigé sur son téléphone. Je constate qu'il est assez mignon dans ses vêtements même s'il ne porte rien de bien compliquer. Tee shirt blanc qui fait ressortir ses «légers» muscles et un jean noir. Je le regarde encore un peu puis je retire mon regard en descendant et je dis en le faisant réagir.

« On peut y aller. »

J'ouvre la porte suivit de Théo et nous partons au lycée. Je lui ai souvent demandé de me laisser y aller à pied, mais il m'a ignorée en se contentant de rouler.

« Théo dépose moi s'il te plaît. »

Il freine d'un seul coup, verrouille les portières et il se tourne vers moi.

« Qu'est-ce qui s'est passé hier soir ? »

J'ouvre grand les yeux surpris. Finalement, il s'en souvient ce que je regrette vraiment...