Avant même que je ne puisse comprendre ce qui m'arrive Théo attrape ma nuque et pose ses lèvres brutalement sur les miennes. Le goût de ses lèvres arrivent droit dans ma bouche et je fonds immédiatement. Je ne sais même pas quoi faire, mon cœur dit de l'embrasser et ma tête dit de le repousser pour avoir fait pareil que lui. Alors je décide de juste fermer les yeux et me laisser faire embrasser sans en faire de même. Théo se recule enfin de mes lèvres qui sont devenu humide et chaude et je n'ose pas ouvrir mes yeux de peur de le revoir éloigner de moi. Je sens sa main se poser sur ma joue et j'ouvre enfin les yeux. Il me regarde de ses yeux marron remplit de joie et d'amour.

« Pourquoi tu as fais ça ? » Demandais-je d'une petite voix perdu.

Son visage est toujours en face du mien et il se met à caresser ma joue délicatement.

« Anna j'en ai envie depuis le premier jour qu'on s'est vu.

- Quoi ? Tu te fous de moi tu... »

Avant même que je ne puisse finir ma phrase il me ré-embrasse mais cette fois avec plus de délicatesse mais je le pousse car il ne va pas m'avoir comme ça.

« Tu veux des explications je suppose ? Dit-il un peu frustrer que je les repoussais.

- Évidemment. Dis-je en comme si c'était évident ce qui le fait sourire.

- Ok et bien à la salle avant que tu m'entraîne je t'explique tout promis. Mais seulement si tu m'embrasses. »

Je mords ma lèvre hésitante alors ma louve se décide à parler.

« Aller ma vieille tu en meurs d'envie tout comme lui. Embrasse le surtout pour rendre jalouse la petite salope de Sarah qui vous regarde à ta gauche. »

Curieuse je me tourne vers la gauche et je la vois approcher. Je me tourne vers Théo, je pose mes mains sur ses joue et je pose mes lèvres sur les siennes. Je l'embrasse et il en fait de même et c'est notre premier vrai baiser. Je deviens toute folle, je ressens des millions de chose dans ma bouche ainsi que dans mon corps tout entier. Avec regret je m'éloigne de lui et je le regarde encore et je vois qu'il passe sa langue sur ses lèvres comme s'il voulait garder mon goût jusqu'au bout.

« Tu te contente de ça jusqu'à ce soir à l'entrainement maintenant. »

Sa tête est triste mais je m'en vais avant d'en entendre plus. J'avance et j'arrive devant Sarah toujours sa tête remplit de mon repas.

« Alors elle est bonne mon assiette ? » Dis-je en la contournant et en riant.

Elle grogne et elle s'approche de Théo. J'ai le dos tourné à eux mais j'écoute tout de même avec mon ouïe.

« Bébé pourquoi tu l'as embrassée ? Dit-elle de sa voix dégueulasse.

- Sarah ne m'appelle plus jamais comme ça car je ne sors pas avec toi mais avec elle. »

Je sens son regard dans mon dos et je mords ma lèvre. Je cours rejoindre Lola qui me cherche dans les couloirs.

« Lola ! Hurlais-je.

- Anna ! Bon dieu tu m'as fait peur ! Où étais-tu ? Dit-elle en se jetant dans mes bras.

- Désolé j'avais un truc à régler avec Théo... Dis-je en rougissant.

- Mon dieu vous vous êtes embrassé ? Hurle-t-elle de joie.

- Comment tu as deviné ? Demandais-je choquer.

- Ce n'était pas compliqué à deviner. Tu n'as jamais de copain alors quand il se passe quelque chose je le vois. Dit-elle contente et en se moquant de moi.

- Ta gueule. Dis-je en riant avec elle.

- Tu me raconteras hein ? Dit-elle alors qu'on va en cours.

- T'inquiète pas ma poulette. » Dis-je en me séparant d'elle pour aller à mon cour et elle au sien.

*18 heures*

Entre les intercours j'ai envoyé l'adresse de la salle à Théo et on doit y être pour 18 heures. Donc je me trouve devant la salle qui m'appartient depuis mes dix ans. Elle se trouve dans le territoire de mon père donc chez moi. Lorsque que je suis dans la forêt de mon territoire je me rends compte qu'elle m'a trop manqué. J'entre dans la salle et je vois au loin Théo qui tape dans des sacs de frapper pour s'entrainer. Il est torse nu, avec des écouteurs et des gants dans les mains. Je pose mon sac et je le regarde en sueur. Il doit-être là depuis un moment car j'ai su qu'il a finit à 16 heures. Il retire ses écouteurs sans me regarder et il dit toujours en frappant dans les sacs.

« Tu admire la vue ?

- Hein ? Non je ne vois pas de quoi tu parles. » Dis-je en secouant ma tête et en rougissant.

Il rigole mais se retourne pas pour autant. Je prends mon sac et je le met dans les vestiaire et je me change mais je laisse ma queue de cheval.

Je sors du vestiaire et je le vois en train de m'attendre. Je m'approche de lui et je m'assois à ses côtés sur le banc.

« Tu m'expliques ? Dis-je sans le regarder car il est toujours torse nu.

- Quand je t'ai proposé le rencard, je voulais vraiment t'embrasser à ce moment là sauf que mon ex est arrivée. Elle m'a menacé enfin elle t'a menacé... Dit-il tristement.

- Comment ça ? Dis-je en le regardant même si il ne me regarde pas préférant le sol.

- Ils m'ont dit que si d'ici mardi, soit demain ton dernier jour, tu n'es pas partie, ils s'en prendront à toi. Je ne voulais pas te mettre en danger même si je sais que tu sais te défendre. Mais j'ai vu que tu pouvais avoir des sortes de crise qui te font aller dans la lune alors tu ne peux pas toujours te défendre. »

Il se tourne vers moi et il pose sa main sur ma joue. Il le fait tellement tendrement que j'en attrape des frissons.

« J'ai été égoïste en t'embrassant je te mets en danger Anna. Il faut que tu partes mardi. »

Je baisse les yeux et une idée me vient.

« Pourquoi on ne pourrait pas avoir une relation secrète ? »

Il fronce les sourcils et je dis.

« Les jours au lycée ou quand il y a du monde tu refaits le mec arrogant, dragueur et quand tu es avec moi tu es... »

Je me coupe dans ma phrase ne sachant même pas ce qu'on est véritablement.

« Je suis ton petit ami. » Finit-il à ma place.

Je lève ma tête vers lui et je lui dis en souriant.

« Dois-je prendre ça pour une demande ?

- Ce n'est pas une demande mais une obligation. » Dit-il en souriant aussi.

Je me mets à rire et je dis.

« Obliger ou non j'aurais dit oui sans hésiter. »

On se sourit et il pose sa main derrière ma tête et m'embrasse tendrement. Je pose mes mains sur ses joues et je l'embrasse aussi.

« Cependant je t'interdis de toucher une autre fille que moi. Dis-je en fronçant des sourcils.

- Ça n'arrivera pas. Moi aussi j'ai mes conditions.

- Lesquelles ? Dis-je curieuse.

- Je veux que tous les soirs on se rejoinne ici pour s'entrainer.

- Pas de problème. Ensuite ?

- Je veux que demain tu retourne chez tes parents. Dit-il en baissant les yeux.

Je détourne le regard et je m'éloigne de lui. J'arrive pas à croire qu'il me demande ça franchement...

« Anna... »

Il se met en face de moi accroupit pour me regarder dans les yeux. Il repose sa main sur ma joue et il dit.

« Je sais que tu les déteste actuellement mais je veux te savoir en sécurité ma belle. Si tu vas chez Lola et ses parents ils ne pourront pas te protéger car ils sont humain. »

Je réfléchis longuement pendant ce qui me parut de longues minutes et je finis par dire.

« D'accord. Bon viens on va s'entrainer. »

On se lève et on va sur un ring et je me mets en garde.

« Les règles sont simples tu as une minute pour me faire tomber et me bloquer au sol dix secondes. Tous les coups sont permit.

- Tellement facile. Dit-il avec son sourire arrogant.

- Très bien c'est partit. »

Il s'approche de moi et il essaye de me faire un cloche pied, j'esquive en reculant alors il essaye de sauter sur moi et je me baisse puis il se retrouve au sol.

« Alors tu disais quoi ? » Dis-je en le regardant fière de moi.

Il se relève et il me regarde méchamment.

« Bon finit de jouer. »

Il avance son poings pour me frapper alors j'attrape son poignet, je me baisse sous son bras puis je pose son bras derrière son dos et je le bloque.

« C'est tout ? » Demande-t-il bloquer.

Je donne un coup de pied à l'arrière de son genou et il se trouve à genou le bras toujours coincer.

« Aie. » Dit-il alors que je lève son bras encore plus.

Je le lâche, il se relève, touche son omoplate en grimaçant et il me regarde impressionner.

« Règle numéro une. Ne te crois pas gagnant car tu as plus de force que ton adversaire. Parfois un adversaire plus petit et plus faible que toi peut te vaincre.

- Tu sais te battre depuis combien de temps ?

- Depuis que je sais marcher je crois. Mon père m'a appris dès mon plus jeune âge. Bon mets-toi en garde je vais te montrer comment se défendre. »

Il se met en garde mais il est pas du tout protéger. Je m'avance vers lui en riant.

« Attends non pas comme ça. Tu dois être de côté. Tu vois une jambe devant ça doit être ton appuie et une derrière pour mieux protéger ton torse. » Dis-je en touchant son torse.

Il me regarde dans les yeux en souriant et je retire ma main en rougissant.

« Dans un combat les points les plus faible doivent-être protéger en premier donc la tête, le torse, les parties intime et les appuies. »

Il hoche la tête en signe d'approbation et je dis.

« Pour te protéger le mieux possible, c'est les avant bras qu'il faut utiliser donc tu vois tu dois avoir tes poings au niveau de ton visage et que tes avant bras soit ici pour protéger ton torse surtout au niveau du cœur. » Dis-je en lui montrant.

Il est en garde parfaitement bien.

« Bien. Maintenant cette garde là doit toujours rester comme ça. Après une attaque tu dois directement revenir comme ça. Sinon tu perds l'avantage.

- Comprit. Dit-il déterminé.

- Ensuite tu ne dois jamais arrêter de bouger.

- Comme les boxeurs ? Dit-il amuser.

- Oui comme eux. » Dis-je en riant. Maintenant l'attaque. Tu dois toujours utiliser le bras qui est le plus prêt de ton adversaire donc celui là. » Dis-je en montrant.

*2 heures plus tard*

J'ai passé deux bonnes heures à l'entraîner et je dois dire qu'il apprend vite. On commence déjà à se battre enfin même si je le bat toujours.

« Non Théo je te les dit ne laisse jamais l'occasion à ton adversaire de pouvoir atteindre tes points faible. Remonte ta garde, toujours ta garde. On reprend. » Dis-je en sueurs tout comme lui.

Je me remets en garde et Théo fonce sur moi il m'envoie un direct que j'esquive sur la gauche, il remet sa garde alors je décide de lui envoyer un fouettez avec mon pied droit mais il attrape ma cheville, la lève et il me fait tomber sur le sol. Théo est autant surprit que moi, qu'il vient vers moi accroupis très inquiet pour moi.

« Anna ça va ? Je t'ai pas fait mal. » Dit-il en regardant partout pour voir si j'ai rien.

Je me redresse sur mes coudes et je l'embrasse alors qu'il est encore surpris. Je me recule de lui en souriant et je dis.

« Après plus de deux heures d'entrainement je suis fière de toi.

- Merci. » Dit-il gêner.

Il attrape ma main et tire pour m'aider à me lever. Je me retrouve en face de lui et il pose sa main sur ma joue et m'embrasse tendrement. Mon dieu ses lèvres je vais jamais m'en passer. Il s'éloigne et il murmure.

« Merci pour tout ça.

- Je t'en pris.

- Je vais me changer on se retrouve à l'entrée ?

- D'accord. »

Il pose un rapide bisous sec sur mes lèvre puis je pars au vestiaire me changer. Je me lave dans les douches quand toutes les lumières s'éteigne d'un coup. Je retourne dans le vestiaire et je prends mes habit que je portais dans la journée et je m'habille. Je sors du vestiaire et il fait toujours noir.

« Théo ? Dis-je en ne voyant rien.

- Anna ? T'es où ? Dit la voix de Théo.

- Devant le vestiaire des filles et toi ? »

Puis j'entends aucune réponse.

« Théo ? »

Je sens une main se poser sur mon épaule et je me mets à hurler surprise. Quand une main se pose sur ma bouche je m'apprête à me défendre quand j'entends.

« Chute Anna c'est moi. » Chuchote Théo.

Je mets mes yeux d'Alpha pour le voir et je vois qu'il a les siens aussi. Je pousse un soupire de soulagement et je vais dans ces bras. Puis on entend la porte du gymnase s'ouvrir.

« Viens il y a une sortie derrière. » Chuchotais-je.

Je prends sa main et on se dirige vers elle. Je l'ouvre et on en sort. Je me tourne vers Théo et il a les sourcils froncer vers la porte.

« Qu'est ce qu'il y a ? » Demandais-je inquiète en m'approchant de lui.

- Anna tu ferais mieux de retourner chez tes parents aujourd'hui. Dit-il froidement.

- Quoi ? » Dis-je surprise et un peu furieuse.

Il prend ma main et m'emmène de force dans sa voiture.

« Théo arrête tu me fais mal. »

J'essaye de me dégager de son emprise mais impossible il est trop fort alors il me met dans la voiture. J'entre furieuse et je croise les bras. Théo monte et roule directement jusque chez lui.

« Bon tu m'expliques ce qui t'arrive ? Dis-je énerver et froidement.

- J'aurais jamais du t'embrasser ni accepter cette relation secrète avec toi. Putain de merde ils ont surement tout entendu. Dit-il sans me regarder toujours en roulant dans la voiture.

- Qui ça ? Dis-je en fronçant des sourcils.

- Mon frère et mon ex. Dit-il en serrant encore plus fort le volant de sa voiture grise.

- Théo ?

- Ils vont s'en prendre à toi et je vais te perdre...

- Théo ? Dis-je un peu plus fort vu qu'il ne m'écoute pas.

- C'est fini putain de merde... Dit-il en frappant son volant.

- Théo ?! Hurlais-je.

- Quoi ? Hurle-t-il à son tour.

- Arrête toi !

- Quoi ? Dit-il perdu ayant reprit un peu son calme.

- Arrête toi je t'ai dit. »

Il s'arrête et je sors de la voiture. Je m'avance vers son côté, j'ouvre la portière et j'attrape son oreille pour le faire sortir de cette voiture. Je le pousse contre sa voiture vraiment énerver et je dis en hurlant.

« Écoute moi bien Théo Grant, aujourd'hui j'ai vécu la meilleure journée de ma vie car tu m'as enfin embrassée. Et c'est pas cette petite pute de Julia et ton frère qui vont gâcher ça tu m'entends ? »

Il tourne la tête de côté mais j'attrape son menton pour le forcer à me regarder.

« Je ne vais pas aller chez mes parents aujourd'hui sinon ils vont trouver sa louche. Aux yeux de tout le monde on se déteste mais on se rejoindra à cette salle tous les jours et personne m'empêchera d'être avec toi est-ce bien clair ? »

Je prends une grande inspiration pour me calmer et je dis.

- Théo fait moi confiance il ne m'arrivera rien d'accord ? Si... si ça se complique je trouverai un moyen de se débarrasser d'eux ok ?

- Ok... » Dit-il en me regardant enfin dans les yeux. « Pardonne moi.

- Je préfère ça. »

Il fait un sourire timide et je m'éloigne de lui puis on remonte enfin dans la voiture même si je sais qu'il s'inquiète toujours.