À écouter avec Kingdom fall de Claire wyndham.
Cette histoire est vraiment triste . J'ai pleurée rien qu'en l'écrivant.

J'ai essayé d'être normale.
Je me suis efforcée  de parler, de marcher et même de m'habiller comme les autres.
Je me suis éfforcée de tout faire comme les autres.
Mais tout ce que j'ai reçu ce sont des moqueries et des regards remplis de haine. Malgré tout ça je continuais de tous faire pour enfin être acceptée par les autres.
Je voulais qu'on me regarde et qu'on voit autre chose qu'un monstre.
Je voulais qu'on m'accepte, qu'on m'aime.
Je voulais être celle que les garçons inviteraient au bal.
Je voulais une amie sur qui je pourrais compter.
Et surtout je voulais que mes parents cessent de me regarder avec ce regard empli de dégout, de haine et de peur.
Ce regard qui, à chaque fois qu'il se posait sur moi me brisait le coeur et me transperçait l'âme.
Ce regard qui faisait couler mes larmes que je retenais prisonnières de mes yeux jusqu'à ce que je sois seule.
Tout ce que je voulais c'était de l'amour.
Je me suis prêtée au jeu de la fille normale et j'ai perdu.
Les gens ne voyaient rien d'autres qu'un monstre en moi.
Vous savez je n'étais ni laide ni belle.
J'avais de longs cheveux noirs bouclés et des yeux un peu ambre / orangés
Mais un jour quand j'avais huit ans et que je jouais seule dans la forêt, j'avais vu un enfant qui était blessé et j'avais accouru vers lui pour l'aider mais au moment où j'avais touché sa peau une sensation de fraicheur s'était emparée de moi, c'était comme si je revivais et qu'une nouvelle énergie se déversait dans tout mon être puis une immense chaleur  émanait de mon être et j'avais fermé les yeux et quand je les avait rouvert un tas de cendre et des flammes avaient remplacé ce paysage de verdure.

J'avais tué un enfant en croyant l'aider.

Et un cri strident s'était échappé de mes lèvres.
Une douleur sans nom s'était emparé de mon coeur.
J'avais si mal. Terriblement mal.
Mon coeur était brisé à jamais.

Puis j'avais couru chez moi afin d'avoir un peu de réconfort auprès de mes parents.
Les larmes coulaient pendant que je courais.
Des larmes empreintes d'une immense douleur.
Les flammes s'élevaient et semaient la destruction sur leur passage.
Les gens me fuyaient et hurlaient comme si j'étais un monstre.
Les larmes coulaient.
Et les gens criaient encore et encote.
Leurs cries résonnaient comne la symphonie de ma souffrance à mes oreilles.

J'arrivai chez mes parents et couru dans le salon mais les flammes me poursuivaient encore et toujours et tout brûla sauf eux qui se tenaient, debout, au milieu des flammes et me regardaient de ce regard rempli de peur et de haine. Ce regard qui me détruisit encore plus. Je tomba à genoux devant eux. Devant leurs visage froid et emplit de peur. Ils avaient peur de moi.

Puis ma mère dit ces mots qui finirent de m'achever:

Tu ne peux pas être ma fille sale monstre.

Puis elle s'effondra en larme et mon monde s'écroula.

Je n'avais jamais voulu ça.
Depuis ce jour mes parents ne m'ont plus jamais aimée alors que c'était tout ce dont j'avais besoin.
Je voulais de l'amour et ils m'ont donné du mépris.
Je voulais que l'amour me prenne à nouveau dans ses bras et me réchauffe.
J'avais si froid. J'avais tellement mal.
Mais il y avait personne pour m'aider.
Même les flammes ne me donnait pas cette chaleur.
Alors que c'était tous ce que je voulais.
J'avais besoin d'amour pas de haine.
J'avais besoin de chaleur pas de froidure.
J'avais besoin d'être écoutée pas d'être ignoré.

Depuis ce jour quand les gens me voient la haine et la peur se grave dans leur regard.

Je voulais simplement aider cet enfant et j'ai tout gâché.
Je me suis prêtée au jeu de la fille normale et j'ai perdu.
J'ai tout perdu.
Mon monde s'est effondré et les larmes n'ont plus jamais quitté mes yeux.
Et la douleur n'a plus jamais quitté mon coeur.
Et je n'ai pas pu ramasser les morceaux de mon âme.

Et je me demande si un jour l'amour frappera à ma porte.

Fin

J'espère que ça vous a plu.