24 - Refuge : Les chiens fidèles
Le courage n'est pas l'absence de peur
mais la capacité à la vaincre.
NELSON MANDELA
JEUDI 27 DÉCEMBRE
09 : 54
IRIS
La fille de la Reine.
Un frisson la parcourut. Comment un être si pur pouvait être le rejeton d'un tyran ? Et si sa mère régnait sur ce territoire inconnu, qui était Nathalie ? Elle se tourna vers le grand homme.
— Alors...
— Nathalie n'a pas enfanté de Marie. Elle est née humaine par un miracle de la génétique, la coupa-t-il en prenant de la distance. Elle a donc été élevée avec les Hommes pour ne pas qu'elle ait à évoluer dans une société qui n'est pas la sienne. C'est Nathalie qui s'en est chargée, la seule listienne avec Athaïs à vivre totalement parmi les humains depuis les Loyaux. Je t'ai répondu ?
Son débit rapide la fit douter. La fillette le savait-elle ? Nathalie l'avait-elle recueillie pour la même raison ? Avait-elle donc adopté tous ces enfants de la même manière ? Des avortons excentriques que la culture listienne ne pouvait pas accepter ? Aaron possédait-il une particularité comparable ? Et le petit garçon qu'elle avait eu avec Athaïs, Adam, était-il réellement son enfant ?
— C'est la vérité, Iris. Pour nous, les mots ont un crédit inviolable. C'est une véritable certification. Proférer un mensonge est un crime puni comme tel.
Elle le croyait. Mais trop de zones d'ombre l'empêchaient de voir le tableau dans son ensemble.
— Vous m'avez demandé où est Nathalie. Pourquoi demander ça maintenant ?
Pendue à ses lèvres, elle attendait sa réponse en espérant comprendre cet ensemble nébuleux.
— Marie n'a aucune raison d'être ici sans elle ! Elle n'est pas Listienne ! Nathalie le sait, alors pourquoi elle n'est pas là ?
Un instant. Réflexion. Il cachait quelque chose avec une habilité extraordinaire. Lorsqu'elle parvenait à assez se concentrer pour écouter ce que ses sens accrus lui permettaient de percevoir, elle pouvait remarquer les infimes tics nerveux, les changements de rythme cardiaque, les transpirations microscopiques... Mais, pour l'instant, elle seule possédait ces symptômes. Il se contentait donc de choisir ses mots, sans mentir, évitant sciemment une vérité qu'il ne pouvait lui confier.
— C'est quoi le lien entre vous et Nathalie ?
Silence.
— Nathalie est celle qui a élevé ma nièce.
La faille. Dans la seconde de mutisme. Dans le mot qu'il ne pouvait prononcer sans mentir. Négligeable et capitale. Il venait de commettre le faux pas qu'elle attendait.
— Jurez que vous ne mentez pas.
— Pourquoi je te...
D'un geste, elle lui fit signe de se taire. Cette conversation, à l'image de tout le reste, lui donnait l'impression d'être un gibier qu'on menait gentiment dans le piège.
— Jurez.
Son ton autoritaire déplaisait à Émalique. Sur son arcade, ses sourcils se contractèrent. Une main raide passa sur sa chevelure déjà domptée.
— Tu as beau être un cas particulier, Iris, je suis ton supérieur, souviens-t'en à l'avenir.
Il s'éloigna dans le couloir, le claquement de ses semelles souples transmettait son énervement. Iris le suivit des yeux en s'écriant :
— Si vous la connaissez pas, vous vous en foutez qu'elle se soit suicidée hier.
Il s'arrêta. De son point de vue, Iris ne pouvait voir que son dos. Tendu, courbé, figé.
— Vous étiez amoureux d'elle, Émalique ?
Il revint sur ses pas, se dressa devant elle. Adrénaline. Par reflex, elle positionna sa main gauche sur le manche du canif caché dans la poche des grandes vestes vertes qu'on leur avait prêté. Mâchoire serrée, ce n'était pourtant pas de l'animosité qui se lisait sur son visage. Mais de la peur.
— Personne ne doit le savoir, Iris. Tu m'entends ? murmura-t-il en se penchant sur elle. Personne. Je ne veux pas te menacer parce que... parce que je ne suis pas ma sœur. Je ne te veux pas de mal. Mais si jamais... Tu... Tu ne dois pas en parler. Je ne sais pas comment... Si tu l'as deviné ou si... je ne sais pas comment tu as fait. Je l'aime... je l'aimais. Je te le jure.
En un mouvement raidi par la peine, il reprit son chemin et disparut aussitôt. Immobile dans le corridor immaculé. Regret. La tristesse qui le submergeait n'était pas factice. Le mensonge s'étiolait. Les tragédies méritent d'être délicatement traitées.
Rien de ce qu'il lui avait prononcé ne pouvait être erroné.
Elle devait s'en tenir aux mots, et rien qu'aux mots, pour bâtir la vérité.
Mais le souvenir des mots peu à peu s'effaçait. Fugaces, fuyants. Ne restaient plus que les idées, déformées par les préjugés des pensées.
Elle rattrapa le fil du présent.
Comme l'avait dit Émalique, lorsque la Reine mettait au monde un enfant, l'une de ses descendantes acquerrait le pouvoir de Vie. Mais seulement après la mort de sa mère.
Résignée, elle fit coulisser la porte du laboratoire, prête à y découvrir le sang vert de l'enfant qui venait de lui offrir une voie vers la vérité.
Une vérité qui ne pouvait se baser que sur un fait.
La Reine était morte.
*
JEUDI 27 DÉCEMBRE
09 : 54
JÉRÉMY
— Tu trouves ça beau toi ou pas ?
Aaron ne répondit pas. Assis à même le sol, dos au miroir, il attendait des nouvelles de la fillette. Silencieux. Comme le fidèle Hachikō 1, mythique chien de la gare japonaise, rien ne pouvait le faire bouger de son emplacement. Derrière lui : le couloir dissimulé où ils avaient tous disparu. Le médecin, la fillette, le Querçu, Iris, et l'urgence.
— OK, c'est incroyable d'avoir fait ça, repris-je. Le délire des miroirs partout, c'est sympa. Même les portes avec les éléments, ça donne un petit style Art déco, voire art nouveau... Mais y'a quelque chose ici que j'aime pas. Peut-être que c'est même pas esthétique parce que, je te dis, vraiment j'aime bien l'idée ! Mais y'a quelque chose de malsain. Un peu comme dans une maison hantée. T'as déjà été dans une maison hantée ?
Je quittais mon observation du Koruso pour m'intéresser à son visage fermé. Inexpressif. Même l'anxiété ne perçait ses traits figés. Béton armé. Seules les vagues d'énergie tourmentée me permettaient de soupçonner son trouble.
— T'en penses quoi ?
Il posa un œil sur moi.
— J'en pense que c'est un bel endroit pour se taire.
Sa voix paraissait grave pour son âge, pompeuse aussi. Combien d'années nous séparaient ? Trois ? Quatre ? Bien jeune pour être si triste. Las, je me laissai tomber à côté de lui. La fraîcheur du sol traversa le tissu de mon jean peinturluré. Nous devions avoir l'air si différents.
L'air seulement.
— Tu sais, si tu veux que je m'en aille, faut le dire, ça me vexera pas !
— Je veux que tu t'en ailles, pria-t-il en fermant de nouveau les paupières.
Ce mec paumé me plaisait bien. Éteint, distant, froid. Sa figure, aux origines clairement vietnamiennes, me faisait penser aux films d'auteur asiatiques que regardait souvent mon père quand il était sobre. « L'odeur de la papaye verte 2 » était son préféré. En version originale, je n'avais pas compris un mot. Pourtant, les scènes de tranches de vie d'une culture que je ne connaissais pas m'avaient fasciné. Tout en poésie. En douceur. J'aurais tout donné pour disparaitre dans un avion vers l'est et explorer le contient entier.
— T'as déjà voyagé ?
Son front posé sur ses genoux pliés, il ne bougea pas. Un bout de sa tempe qui surgissait de ses baguettes noires.
J'adorerais voyager. Tante Lucie avait toujours refusé de m'emmener, quand elle partait visiter un « bout de monde », comme à peu près tous les ans. Mon seul voyage m'avait conduit ici. Bien piètre périple pour une âme comme la mienne en quête de rêve et d'espaces. Ici, l'atmosphère était étrange. Les pièces étaient étranges. Les gens étaient étranges. Et moi, je m'y sentais comme un étranger.
Il fallait voir cela comme une chance. Une chance de pouvoir découvrir une culture totalement différente de toutes celles dont j'avais pu entendre parler auparavant. Une culture non-humaine.
Rien de plus dépaysant.
— C'est excitant quand même. T'as pas hâte toi ? On va rencontrer plein de gens comme nous...
J'ignorais toujours où les autres Listiens vivaient, personne ne nous en avait encore informés. L'endroit restait surement secret, peut-être attendaient-ils de s'assurer que nous étions tous coopératifs pour nous y conduire. C'était logique, en y pensant, mais carrément flippant.
Ils pouvaient nous amener n'importe où. Nous raconter n'importe quoi.
En discutant avec les autres, je m'étais aperçu de deux choses : d'une part, qu'il n'y avait pas assez d'excentriques, et deuxièmement, que personne ne pouvait vraiment affirmer se souvenir des quelques heures avant la Révélation. Cette perte de mémoire collective m'inquiétait. Et mon téléphone ? Où étaient nos téléphones ? Et pourquoi étais-je le seul à m'en soucier ?
— Tu crois qu'ils nous ont effacé la mémoire ? Tu sais, comme dans Men In Black...
— Je t'ai dit de partir, grogna-t-il sans quitter sa position fœtale.
Aaron était différent. Ses sœurs et lui n'étaient pas présents pendant le discours, je les aurais remarqués. Leur arrivée paraissait donc postérieure aux nôtres. Et d'après les maigres explications d'Aaron, ils savaient exactement pourquoi ils se trouvaient là.
— Je t'ai pas dit que je le ferai. Juste que ça me vexerait pas, clarifiai-je en haussant les épaules.
Il m'intriguait. Depuis quand connaissait-il Iris ? Dans mes souvenirs, elle vivait seule et pauvrement. Quand tante Lucie m'avait emmené à Paris pour visiter les musées, j'avais même cru l'apercevoir faire un spectacle de magie sur le pont des Arts. Ce jour-là, j'avais été trop peureux pour aller lui reparler.
Stupide.
J'espérais avoir changé, et dans le bon sens.
Aaron, lui, portait un pull en cachemire noir sans accroc ni éraflure. Quelqu'un comme Iris n'aurait jamais pu s'acheter ça. Soit ils s'étaient trouvés plus tard, soit j'avais mal compris leur relation.
Le garçon m'envoya un regard.
Tristesse.
Déséquilibre.
Infini plongeon.
Dans son dos, son reflet multipliait sa détresse.
Ses sentiments m'apparaissaient plus fortement que ceux des autres. Si je m'attardais trop longtemps près de lui, la noirceur de ses idées envahirait mon moral. Je n'avais pas de temps à perdre à me détruire. Il fallait que je le lance sur un sujet qui attirerait son attention. Quelque chose qui pourrait lui faire lever la tête, la cloche de la gamelle 3.
— Je connais ta sœur, tu sais.
Surpris, il obéit à mon idée pavlovienne.
Il se retourna en un instant. Accroupi face à moi, ses jambes appuyées sur les miennes et sa main entourée sur mon cou. Son coude droit m'empêchait de bouger mon bras, sa main gauche retenait mon poignet.
De l'autre main, ses doigts me bloquaient la trachée.
De l'air.
Souvenir.
Effluves d'alcool.
Sa silhouette sur mon corps exténué.
— Qu'est-ce que tu as fait à Marie ?
Il relâcha assez la pression pour me laisser parler. Je tentai de me dégager mais, malgré mes quelques années de plus et sa musculature non apparente, il me maîtrisait.
— Pas elle, clarifiai-je en tentant de le maintenir à l'écart.
— Je n'en ai qu'une.
D'un geste, il me jeta littéralement au sol avant de se rasseoir calmement. La surface lisse des miroirs me rappelait le carrelage de la maison. Je me massai le cou en me redressant. Ses gestes étaient déplacés, haineux et injustifiés.
— Putain mais t'es malade ! Pourquoi tu me frappes ?
— Tu l'as cherché.
Son timbre monotone lui conférait un air tout à fait sérieux. Je doutais qu'il puisse être autrement d'ailleurs. Son agressivité me refroidit.
— Mais mec, j'ai rien cherché du tout, à part à te remonter le moral !
Il haussa les épaules.
— Mon moral, je l'ai perdu. Bonne chance pour le remonter.
Sordide métaphore exagérée. Charmant... Une onde négative m'assaillit, je la repoussais avant qu'elle ne me submerge.
— T'as peur pour ta petite sœur ?
— J'ai peur tout court.
La peur, cette vieille amie qui était devenue mon ombre... Malgré moi, je soupirai. Sa manière de ne jamais répondre m'intriguait plus qu'elle ne m'agaçait. Il ne faisait aucun effort de communication verbale. Si je m'ouvrais à lui, peut-être serait-il plus simple de communiquer ?
— Tu sais, moi aussi j'ai des traumatismes. C'est normal de devenir peureux...
— Je ne suis pas peureux. Je suis lucide.
Échec de la tentative d'échange de confidences. Quelqu'un ne voulant fuir le débat aurait demandé à en savoir plus sur moi, déplaçant ainsi la conversation sur autre chose que ses blessures internes. Cependant, il avait choisi de continuer sur lui-même.
Je préférai laisser le silence lui répondre, c'était parfois une bonne manière de pousser les gens à se livrer.
— Sérieusement, reprit-il en englobant la pièce d'un geste de main. Tout ça n'a pas de sens. On nous amène ici pour nous soulager de ce poids de cacher notre différence. Mais je ne me sens pas mieux depuis que je suis ici. À part le nom de notre espèce, on ne nous a rien révélé, pas même comment ces choses peuvent surgir de nous.
Il serra le poing et ferma les yeux. Il portait de lourds fantômes de peine maquillée en colère. Désespoir. Il fallait perdre tant de choses pour dégager une telle tristesse... Touché par cette aura brisée, j'en vins presque à lui pardonner son excès de colère. Ce qu'il contenait devait lui bouffer les entrailles.
— J'ai le contrôle de la situation mais je ne sais pas quoi faire. Quand je prends une décision, j'ai l'impression d'aller dans la mauvaise direction. Les amener ici... C'était stupide. J'aurais dû venir seul.
J'aimais définitivement bien sa façon de parler. Ses phrases bien articulées, bien construites, lui donnaient un air d'un autre temps. Mes mots à moi s'imbriquaient moins bien. Nerveux de m'adresser à lui dans mon langage moins léché, je fis l'effort de prendre un peu de son élocution.
— Si tu as peur, ce n'est pas parce que tu es seul, mais parce que tu ne l'es pas. Je me trompe ? demandai-je en essayant de capter son regard.
Il appuya son front dans sa paume et respira profondément. S'il comprenait ma phrase, je comprenais son malheur. Comme il restait silencieux, je repris plus naturellement la parole.
— Si t'avais personne à protéger, tu serais heureux, non ? Tu n'as que ta famille autour de toi, une famille que tu sais mortelle. Mais tu ne peux pas vivre en ayant toujours les autres comme poids, tu dois te libérer de tes responsabilités pour te libérer de ta peur...
— Ferme-là ! Tu ne me connais pas, tu ne peux rien savoir.
Son invective grondante ne m'impressionnait pas. Je touchais un point sensible, je touchais la vérité.
— Il suffit de bien observer les gens pour les comprendre, tu sais. C'est qu'avec ça que tu peux savoir assez de choses sur eux pour les aider... répondis-je, posément, tandis qu'il se levait d'un bond.
Je m'y attendais. Cependant je ne pus empêcher une légère angoisse de monter. À côté de son œil battait une petite veine gonflée.
— Tu es fils unique ? lâcha-t-il avec un mépris palpable.
J'acquiesçai d'un hochement de tête. Il ficha ses yeux dans les miens. Noirs comme la mort.
— Tu me dis d'abandonner mes responsabilités mais tu ne sais même pas ce que lien fraternel représente... Nous n'avons plus que ça pour ne pas nous perdre. Je préfère souffrir à en crever que de l'abandonner.
Il garda son calme malgré sa haine. Je le pensais plus impulsif. Il n'avait pas tort, mais ce n'est pas ce que je voulais qu'il comprenne. Sa façon très propre de s'exprimer me reposait. J'aurais pu l'écouter longtemps s'il n'émettait pas tant d'ondes négatives. Je me levai à mon tour pour poser ma main sur son épaule. Le contact le dérangea.
— Je t'ai juste dit le problème, à toi de trouver tes solutions.
Le cours de théorie allait bientôt commencer. En partant vers le Hall, je sentis ses émotions se mettre en mouvement. Par-dessus le bruit discret de mes semelles sur les miroirs se superposa celui de sa voix froide.
— Attends.
Je me retournais, il me rejoignit en regardant nerveusement sur sa droite.
— Jérémy, c'est bien ça ton nom ?
J'acquiesçai, la curiosité agita mes neurones.
— Tout à l'heure, tu parlais d'Iris ? Pourquoi tu crois que c'est ma sœur ?
Je haussai les épaules.
— Parce que ça se voit.
— Si tu la connais... Enfin, je ne sais rien sur elle... Je voudrais en apprendre plus. Tu m'énerves, mais je reviendrai te voir. Cette fois, tu me parleras d'elle.
Il partit se rasseoir sans un mot de plus. Vrombissant d'énergies lourdes. Frisson.
La connaître était un grand mot. Je ne l'avais côtoyé que pendant quelques heures. Il suffisait pourtant de ça pour que son souvenir me marque à jamais.
En pressant le pas pour rejoindre le cours, je relâchais la pression que j'avais accumulée en supportant sa présence. Sa souffrance forma en moi une boule de sentiments noués, gigotant comme des parasites. Mes yeux se couvrirent d'une couche d'eau trouble, je sentis une habituelle pression sur mes omoplates. Les larmes roulèrent.
Je me tournai vers l'un des pots à plante du Hall des Lueurs pour cacher ma sensibilité aux élèves qui patientaient.
Tandis qu'ils entraient lentement dans la classe cubique, la négativité quitta peu à peu mon corps, laissant place à une force pure et fébrile. Une source purement listienne dans laquelle je puisais pour rassembler mes pleurs silencieux en une sphère uniforme qui brillait au-dessus de ma paume. Je la laissai s'écraser sur ma peau puis je versai l'eau au pied de la plante. La terre l'absorba directement, je souris.
Voilà, je m'étais purgé de son malheur.
Il ne me restait plus que le mien.
1 Hachikō : Célèbre chien japonais. On raconte qu'à la mort de son maître il l'a attendu à la gare de Shibuyaa pendant près de dix ans. Il est surnommé « Chūken » : Chien fidèle.
2 L'odeur de la papaye verte (1993) : film de Trân Anh Hùng qui raconte l'histoire de Mùi, une jeune paysanne vietnamienne de dix ans qui part travailler en ville comme servante.
3 Le chien de Pavlov : Ivan Pavlov est un scientifique connu pour avoir révolutionné le comportementalisme, notamment grâce à son expérience du conditionnement classique.
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