Chapitre 5 : Si l'oiseau chante

Elle glissa les yeux avec incompréhensions, en tentant de déchiffrer l'écriture étrange de Dame Pétunia. Le papier jaunâtre, épinglé sur la porte d'entrée depuis bien plus longtemps qu'elle était née, semblait ne pas avoir supporté les désagréments du temps, si bien qu'il était devenu bien compliqué de déchiffrer les cases tracées à l'encre noir. Un jour ce torchon avait été un planing, la marque noir sur blanc du quotidien ennuyeux de chaque semaine. Une routine bien minutée et inchangeable.

Azalée s'était levée bien tard ce matin et personne n'avait prit la peine de la réveiller. On avait laissé sa porte entre ouverte, comme pour l'autoriser à sortir mais une fois qu'elle était remonté à l'étage elle avait trouvé la maison vide. Plongée dans un affreux silence qui pour une fois ne l'a ravisait pas vraiment.

Les fenêtres étaient verrouillées, la porte aussi. On semblait l'avoir puni entre ses quatres mûrs et la curiosité de savoir où étaient parti ses sœurs lui rongeait l'esprit. Les sorties surprises étaient rares et la simple idée d'avoir pu rater une promenade dans la ville, la remplissait de regrets.

Elle fini par ce laisser tomber dans le canapé du salon, maugréant des reproches stupide. La maisons n'avait jamais été aussi calme, sans ses sœurs pour donner vie à ce monde, il semblait en pause, comme bloqué dans le temps. Sur les murs les photos s'entassaient, empillées l'une contre l'autre comme un puzzle géant qui n'aurait pas de fin. Si collées que le papier peint jaunâtre n'était presque plus visible. Des centaines de visage la fixait d'un sourire gêné. Il était difficile de se rendre compte véritablement du nombre exorbitant de jeunes filles qu'avait accueilli ses lieux. Comment, tant de filles avaient fréquentées la même routine, affrontées les mêmes angoisses. D'un coup d'œil elle repéra son jeune visage sur plusieurs photos, heureux, souriant, sûrement qu'elle n'avait pas à se plaindre de cette vie. Sans doute avait-t-elle eu une belle enfance ici. Et il était sûr qu'elle était bien trop ingrate pour ce rendre compte de se bonheur. Trop naïve pour conprendre que toute les bonnes choses avaient une fin.

En soupirant Azalée s'est enfoncée un peu plus dans le canapé, avant de décider enfin à faire quelque chose de ses heures perdu. C'est bien la première fois qu'elle pouvait se balader librement dans la maison. Son regard glissa brusquement sur la fenêtre ou elle avait vu quelques choses bouger du coin de l'oeil, un papillon, un monarque semblait-il d'après ses couleurs orangées. Tenté misérablement de traverser la vitre, sans grand succès. La poudre colorée de ses ailes s'eparpillait dans l'air et Azalée ne put s'empêcher de trouver cette bestiole horriblement laide.

Elle s'apprêtait à tourner les talons quand sa solitude fut brisé brusquement :

- Il faut lui ouvrir, le pauvre va se tuer à la tâche. Couina une voix plaintive.

Azalée sursauta de frayeur et se tordit le cou à la recherche d'une de ses sœurs, mais la maison semblait totalement vide.

- Il y a quelqu'un ?

- Ouvre lui la fenêtre. Couina une seconde fois la petite voix.

- Tu n'as qu'à le faire, si ça te tiens tellement à cœur. S'agaça Azalée.

Et elle ne reçu aucune réponse, si bien qu'elle s'imagina avoir perdu totalement l'esprit. Voilà qu'elle entendait des voix.

Mais le parquet grinça et une silhouette sortie de nulle part, rapide comme l'éclair. La boule d'énergie se jeta sur la vitre. Un ama de boucles rousses vola dans l'air et Azalée se figea sur place. Devant elle, de cher et d'os un enfant, misnucule, de quelques centimètres à peine, essayait tant bien que mal d'attraper la poignet de la fenêtre.

- C'est trop haut, pleurnicha-t-il.

- La fenêtre est fermée à clé. Bafouilla-t-elle, sans savoir comment réagir.

L'enfant ne sembla pas l'écouter et tenta de grimper sur le rebord de la fenêtre. Azalée s'est approchée à son tour :

- Il ne faut pas qu'il rentre, il est bien mieux dehors qu'ici. Continua-t-elle en tappant de son point quelques coups sur la vitre, l'insecte fit un bond en arrière et s'envola vite au loin.

- Dehors il risque de se faire manger. Contesta l'enfant, en fixant le sol, derrière sa chevelure de feu il était impossible de distinguer son visage, si bien qu'elle ne su dire si c'était un garçon ou une fille.

- Oui mais c'est la loi de la nature.

- Ce sont des lois injustes. Grogna l'enfant en tournant le dos.

- Je suis bien d'accord. Souria Azalée. Maintenant tu veux bien me dire qu'est ce que tu fais ici, et comment tu es rentré.

Cette fois l'enfant dénia l'a regarder et son visage de porcelaine moucheté de pépite de chocolat se leva avec malice :

- J'ai cueilli des fraises dans la serre et comme la maison était ouverte je suis rentré et toi qu'est-ce que tu fais ici ?

Azalée ignora sa question d'un geste :

- La serre n'est pas accessible de l'extérieur, comment as-tu pu y rentrer ?

- Il y a une vitre qui n'est pas collée, il suffit de se glisser dans le passage et et refermer. Je peux te montrer si tu veux.

- Euh ... Je veux bien. Répondit Azalée avec curiosité. Mais où sont tes parents exactement ?

L'enfant lui attrapa le bras et la traîna déjà jusqu'à la serre, tout en ne cessent pas de parler. Ce n'était sûrement pas la première fois qu'il rentrait ici.

- Mon papa et moi on habite la maison d'à côté. C'est une petite maison en bois et dans le jardin j'ai creusé un bassin à canard, il est gigantesque et plein d'oiseau viennent s'y baigner. Il faudrait vraiment que tu viennes le voir.

- Oui ça serait vraiment sympa. Répondu Azalée ne l'écoutant que d'une seule oreilles. Elle ne souvenait pas avoir des voisins, la seule maison à côté, était totalement abandonnée et délabrée. Et comment tu t'appelles ? Moi c'est Aly.

- Je n'ai pas droit de te dire ça, mais tu peux m'appeler Crapaud c'est comme ça que tout le monde m'appelle.

- Crapaud ? C'ést un drôle de surnom. Répondu Azalée en se demandant si cette enfant n'était pas tout simplement en train de lui raconter des bêtises. Sans parler du fait qu'elle n'arrivait pas a déterminer si l'enfant était une fille ou un garçon.

- C'est parceque je sais très bien imiter le crapaud, tu veux que je te montre ? 

- Euh... peut-être plus tard. Tu ne voudrais pas plutôt me montrer le passage que tu empreintes pour rentrer dans la serre.

L'enfant tira un peu plus sur le bras d'Azalée :

- C'est dans le coin là-bas. Répondit-il en ne cessant pas de croasser tel un crapaud.  Il était vrai que l'imitation était de qualité.

Ils passèrent derrière les plantations de courgettes et contournèrent les hibiscus  fanées, la serre était si énorme qu'il était bien facile de s'y perdre. Et quand ils rencontrèrent enfin l'une des paroi en verre qui délimitée le paradis végétale, l'enfant s'accroupit au sol, les genoux dans l'herbe humide et fit glisser ses petits mains sur le verre gelé qui en une pression se délogea rapidement. 

- Et voilà, mais il faut pas le dire à tout le monde c'est un secret.

Azalée hocha la tête avec énergie.

- Je garderai ton secret mais toi tu ne dois plus revenir c'est interdit de rentrer chez les gens comme ça.

- Ah non, vous avez plein de beaux légumes et fruits et Papa dit que vous en avez trop, il m'a permis d'en prendre juste un peu. J'ai le droit. Répondit l'enfant .

Du coin de l'oeil Azalée regarda le potager immense que ses sœurs passaient des heures à cultiver sans même y cueillir quelques choses. Les fruits finissaient par pourrirent sur leurs tiges. Elle ne s'était jamais vraiment rendu compte comme c'était ridicule. Mais elle eu une brillante idée

- Tu sais quoi, tu vas dire à ton papa que chaque semaine j'irai déposer un panier de légumes et de fruits juste derrière la serre. Comme ça tu n'auras plus à rentrer ici. Ça te va comme marché.

L'enfant réfléchis quelques secondes et se releva en tentant le bras, d'un air sonalaine.

- Marché Conclu. Déclara l'enfant.

Azalée lui serra la main, non sans s'empêcher de trouver la situation plus que drôle et s'exclama à son tour :

- Marché Conclu.

Alors l'enfant tira sur son bras pour qu'elle se baisse et sur la pointe des pieds il se pencha à son oreille, comme pour lui chuchoter un secret.

-  Tu sais, tu es vraiment la fleur la plus belle que j'ai vu à là télévision.

Et aussitôt dit, aussitôt l'enfant se faufila par son passage et rapide comme l'éclair il disparut à l'horizon.

Azalée resta stoïque, devant cette événement bien inhabituel, elle qui avait toujours trouvé sa vie d'un ennui fatiguant, l'a trouvée tout d'un coup beaucoup trop remplie de mystères.

La phrase de l'enfant interpella immédiate son esprit. " Télévision ", c'est bien un mot qu'Azalée n'entendait pas souvent.

Elle sortit rapidement de la serre au pas de course en s'assurant cette fois qu'elle soit parfaitement fermée et s'élança dans le salon de nouveau, ou se trouvait la seule et unique bibliothèque accessibles, des vieux livres s'entassaient sur des rangées poussiéreuse. D'un coup d'œil elle repéra la couverture vert pomme d'un livre plus neuf que les autre. " Dictionnaire" était marqué sur la couverture. Elle l'attrapa difficilement sur la pointe des pieds, et posa l'énorme ouvrage sur la table du salon, s'accroupisant devant, elle chercha de longue minutes. Malheureusement beaucoup de pages manquaient à l'ouvrage, elles étaient soit marquées de noir ou toute simplement déchirées. Sa seule source de savoir semblait être également censurée.

Elle fit une seconde fois un tour rapide des livres, des tas de bouquin de cuisine, de couture, de botaniste mais rien d'autre .

- Il doit bien y avoir autres choses que des vieux livres à images dans cette maison. S'enerva-t-elle.

La tête dans les mains, elle chercha désespérément une idée mais rien ne vint. Le mot avait beau tourner dans son esprit, il sonnait comme un language étranger.

Quand soudain les bibliothèques énorme qui tapissaient le grand bureau lui revinrent à l'esprit. Elle ne serai dire combien de fois elle avait rêver d'explorer les pages de ses ouvrages. Et habituellement elle se serait contenter de seulement en rêver. Mais la curiosité allait bien au déla de n'importe quels règles. Elle rangea soigneusement le dictionnaire à sa place et se pressa jusqu'à la porte du bureau. Cette porte en chaîne vernis, aux ornementé finement sculpté était très souvent close et quand Azalée pressa la poignet celle-ci tout naturellement ne s'ouvrit pas. Mais Azalée avait bien plus d'un tour dans la manche. Du bout du pied elle pressa une des late du parquet et celle si sauta immédiatement de son emplacement, elle glissa sa main un peu trop grande dans le trou qui s'était formé. Un passage étroit ou du bout des doigts elle sentit les toiles d'araignée l'effleurer et le métal froid contre ses phalanges. Elle attrapa la clé et tira sa main d'un coup sec, sans grande surprise le bois s'accrocha dans sa chair et tira sur sa peau comme on déchire du papier.

Azalée ne sembla pas vraiment préoccuper par les quelques gouttes de sang qui commencèrent à couler et sauta sur la serrure avec impatience. La clé tourna deux fois dans la serrure et le battant de la porte accepta de s'ouvrir enfin.
Elle rangea la clé dans sa cachette et entra. Elle désobéissait à une règle, une fois de plus et pour une fois elle ne ressenti pas une once de culpabilité.
La porte claqua dans son dos et d'un pas de loup, comme si quelqu'un pouvait la surprendre d'une minute a l'autre, elle parcouru la grande bibliothèque des yeux.  L'immense ouvrage vert pomme était bien là, sur la plus haute des étages, la narguant de là-haut. Elle attrapa une des chaise du bureau et grimpa sur celle-ci, malheureusement elle était toujours bien trop petite, sur la pointe des pieds en tendant les bras elle arrivait à peine attraper l'ouvrage. Avec un peu d'effort elle réussit à le deloger de quelques centimètres et elle tira une dernière fois d'un coup sec, malheureusement une partie de l'étagère suivi l'ouvrage et fini sa chute sur le sol.

- Et merde !

Elle descendu rapidement de son escabeau en posant le dictionnaire un peu plus loin. Un véritable désastre, une dizaine de dossier étaient éparpillés au sol, mélangés, il faudrait des heures pour tout ranger. Affolée elle tenta de remettre de l'ordre quand elle entendu par la fenêtre entre ouverte, les gloussement de ses sœurs dans la rues faisant face à la maison. Elles étaient déjà de retour.

- Et merde ! Et merde ! S'emporta-t-elle dans sa barbe.

Dans la précipitation elle ramassa tout le tas de papier et sorti aussi rapidement que possible du bureau qu'elle pris grand soin de refermer derrière elle. L'adrénaline aidant elle traversa le couloir en quelques secondes pour descendre au sous-sol, elle descendit les escaliers, couru à s'en exploser les poumons jusqu'à sa chambre. Et d'un coup de pied elle souleva son matelas, lâcha la paprace sur le sol et remis le matelas par dessus. Affolée d'être prise en pleine faute, Azalée tenta de refaire son lit tant bien que mal.  Mais elle entendait déjà les cris aigus de Dahlia à sa recherche.

- Azalée ! Azalée ! Tu ne pourras jamais deviner ce qu'on à fait aujourd'hui, c'était incroyable !!!

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Moi régulière ? Moi aussi j'ai cru que ça pourrait arriver mais apparemment non.

Désolé pour ce retard je vais essayer d'enchaîner les chapitres puisque c'est les vacances !

Bon alors je crois qu'on peu dire qu'Azalée est de plus en plus dans le pétrin non ?

Le chapitre 6 arrive ! ( Cette semaine )

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