Chapter 38 | #BADBOY
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PRIAM | Me retrouver couché dans son lit est un rêve récurrent depuis quelque temps. Mais là, c'est bien réel. Ma belle brune dort dans mes bras. Ils l'encerclent et ne veulent surtout pas la lâcher malgré certaines douleurs qui ne se calment que lorsque je prends des antalgiques. Heureusement pour moi, mon corps a été habitué à recevoir des coups. Donc même si je douille, je suis dur au mal et j'ai connu pire. J'ai attendu un peu pour avaler un cachet ce matin pour qu'il soit efficace quand ma Princesse sera réveillée.
Mackenzie a passé une nuit paisible. Tout comme la mienne en étant rassuré par sa présence. Et malgré l'horreur que nous avons vécu et qui aurait pu virer à la catastrophe, je n'avais pas aussi bien dormi depuis des années. Il est clair que la soirée a été assez riche en émotions et en rebondissements.
J'ai cru mourir enseveli.
Quand la structure a terminé de s'effondrer sur moi, j'étais en train de pousser ma moto afin de la guider entre les gravats qui commençaient à recouvrir le sol. Et puis, le toit s'est effondré. Ça a été soudain, extrêmement rapide, et presque sans douleurs. Je n'ai pas eu le temps de dire ouf. Le bruit était insoutenable, la poussière asphyxiante, le noir étouffant et la peur paralysante.
En un claquement de doigts, j'ai vu ma vie défiler, ce n'est pas un mythe et la dernière chose dont je me souviens avant le Black-out, c'est le sourire de ma Luciole. Ses grands yeux vairons me fixaient, ils pétillaient, alors que je venais de l'embrasser.
Cette ultime vision a été aussi ma première quand je me suis réveillé, alerté par les appels des pompiers qui demandaient s'il y avait quelqu'un dans cette partie de l'entrepôt. Désireux de leur répondre au plus vite, mes poumons ont réclamé leur dû et je l'ai aussitôt regretté. L'air était saturé de poussière et la toux qui s'en est suivie a suffi aux secouristes pour me retrouver.
Me sortir de sous les gravats n'a pas été chose aisée. Mais à force d'obstination, de pelles pour déblayer les morceaux de béton et d'un palan pour soulever les poutres, ils ont pu retirer la moto qui m'a servi de bouclier. Elle m'a sauvé la vie. Par contre, je ne pourrai pas lui rendre la pareille. Elle est foutue et irréparable même avec la meilleure volonté du monde.
Ma belle brune bouge. Instinctivement, ses fesses viennent épouser mon bas-ventre et rencontrer mon érection matinale. Enfin, c'est ce que je lui dirais si elle la remarque. Parce que ma gaule remonte à plus d'une heure déjà. La tenir dans mes bras, son corps collé au mien. Sa respiration chaude, lente, soufflant sur ma peau, son parfum parsemé dans ses cheveux, que je n'ai eu de cesse d'exhaler en y enfouissant mon nez, tout ceci est à l'origine de mon renflement.
Je me retiens de bouger, de balader mes mains sur ses courbes si tentantes, qu'il envenime mon désir en provoquant l'expansion démentielle de mon érection. Je n'ai jamais autant lutté. Normal, je n'ai jamais ressenti une telle trique matinale.
Ma belle brune n'a pas conscience de ses mouvements alors qu'elle dort profondément. C'est un vrai supplice de la sentir se lover de plus en plus contre moi. De la voir chercher le moindre contact entre sa peau et la mienne. Il faut dire que je suis couché avec, juste, mon caleçon. Ma gentille chipie m'ayant interdit de reporter mes fringues après la douche, même pas un tee-shirt. Elle a tout placé dans la machine. Par contre, elle a passé un de mes hauts que j'avais retiré l'autre après-midi afin de m'entraîner avec Connor. Je n'arrivais plus à y mettre la main dessus, et enfin hier soir j'ai compris pourquoi. Cette chapardeuse a même poussé l'effronterie à ne garder en dessous que sa jolie culotte noire avec un rebord en dentelle, laissant sa poitrine à nue.
Je n'ai aucune expérience de ce dont un homme et une femme sont censés porter pour dormir. C'est la première fois que cela se produit de passer la nuit avec quelqu'un et cette tenue met mes sens en émoi. Normalement, je termine la soirée avec une nana et puis je me casse, mais avec Mac tout est différent.
C'est une douce torture de la garder tout contre moi.
— Priam... Elle prononce dans un souffle alors qu'elle semble encore endormie.
— Oui, Luciole. Je suis là, je la rassure en chuchotant à son oreille.
La prise sur mes bras, qui l'entourent, se resserre comme si je n'étais déjà pas assez collé à elle. Je ne compte pas coucher avec ma belle brune, je l'ai promis à James. Et tant pis si je dois supporter que mon érection reste douloureuse.
— Hum...
— Mac arrête de gigoter, je la prie à voix basse en fermant les yeux.
Je recule sensiblement mon bassin, mais comme aimantée par le mien, le sien me suit comme son ombre. Je lance une nouvelle tentative de retrait, mais le résultat est le même. Ma jambe étant en équilibre instable entre la partie se trouvant encore sur le matelas et celle qui penche déjà dans le vide, je dois me résoudre à revenir tout contre ma tentatrice, qui apparemment est sortie des limbes.
— Où tu iras, j'irais, mon beau Chevalier noir, elle m'affirme avec cette pointe de malice.
Sa voix est bien plus profonde et grave que d'habitude, alors qu'elle a l'air de ne plus être dans ses songes.
— Depuis quand es-tu réveillée, ma Luciole ?
— À l'instant où tu as essayé de me fuir.
— C'est pourtant impossible, vu la façon dont tu t'accroches à moi.
— Tu n'es pas bien dans mes bras ?
— Au contraire, je m'y sens un peu trop à mon goût.
— Alors, quel est le problème ? Elle me taquine en caressant ma jambe avec son pied.
Je ressens dans sa voix que Mac sourit. Cette chipie se fout de moi.
— J'ai un souci avec la maîtrise de mon érection matinale.
— Si ce n'est que ça...
Aussitôt, ses fesses se mettent à bouger en massant ma queue d'une façon divine. Ma tête part en arrière en même temps que je suspends ma respiration. Ses allers-retours tendent mon corps à l'extrême et je me demande comment je vais arriver à tenir sans balancer toute la sauce dans mon caleçon.
— Arrête, Luciole, je proteste en vain.
Je tente d'être sérieux. Mais la voir sourire, alors que je penche mon visage vers elle, m'enlève toute la force de lutter. À quoi bon ?
— Tu n'apprécies pas ? Elle se moque d'un air espiègle faussement innocent.
— Un peu trop au contraire.
Mac tourne son corps vers le mien sans que je la lâche. La découvrir au réveil est un enchantement. Ses yeux, quelque peu endormis, ses cheveux en bataille, l'empreinte sur sa joue reproduisant la couture de sa taie d'oreiller. Chaque petit détail que je relève la rend plus mignonne encore.
Sa paume vient de se poser sur mon profil, mais, au lieu de me sonder comme elle en a l'habitude quand elle effectue ce geste, là elle promène ses doigts sur ma barbe naissante me faisant vibrer de plaisir.
— Elle est douce et piquante à la fois, observe ma belle brune avec minutie.
— C'est parce qu'elle est courte.
— Hum...
Mac la caresse avant de longer mes lèvres, qu'elle redessine avec précision comme si elle les crayonnait sur une page blanche. Son index passe la barrière afin que j'entrouvre ma bouche dans laquelle il se glisse. Je l'aspire aussitôt et le retiens prisonnier de mes dents.
— Rends-le-moi !
— À quoi ai-je droit en échange ?
— Je t'offre mes lèvres.
Les mêmes qu'elle est en train de mordre, et qui apparaissent bien plus rouges et tentantes pour sans doute m'achever. Elle y promène sa langue afin de les humidifier. Ses lippes brillent de gourmandise, et avant qu'elle ne m'invente quelque chose de plus torride encore, je l'embrasse avec envie, passion et désir contenu depuis que je suis réveillé.
— Enfin, elle soupire d'aise quand nos bouches se détachent afin de respirer..
— Il suffisait de le demander, Luciole.
— Ah, donc, ça se passe comme ça !
Son sourire devient de plus en plus canaille et je suis curieux de savoir ce qu'elle va imaginer pour que je succombe.
— Tu veux bien vérifier si je crépite, elle renchérit avec une audace candide.
Mes iris sont encore plus sombres face à la volupté qui se dégage de ma belle brune, je tente de voir si c'est ce qu'elle souhaite vraiment avant de poser ma main sur son corps.
— Si je me souviens bien, je dois commencer par ton cœur...
— Oui, mais, cette fois-ci, je tiens à ce que tu contrôles avec ta bouche, elle me précise avec un grand sourire.
— Tu voudrais que j'appuie mes lèvres ici ? Je désigne l'emplacement en haut de sa poitrine du bout de mon index.
Je suis un peu étourdi par sa requête, qui, si elle est avérée, va me poser un énorme problème de self-control.
— Je veux que tu vérifies que mon boum-boum bat la chamade, que mon ventre est toujours l'aire de jeu de mes papillons et enfin que tu fasses éclater des milliers de bulles en m'embrassant, là...
— Tu sais que ce que tu me demandes risque de nous emporter vers une limite que nous n'avons pas encore dépassée, je l'informe pour être sûr de son choix.
— Oui, Priam, j'en ai conscience, elle m'affirme droit dans les yeux. J'ai bien compris que tu tiens à attendre pour ma première fois, mais je désire plus que des baisers même enflammés ou des caresses délicieuses.
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➥ Priam s'estime heureux de s'en être sorti aussi bien vu la catastrophe qu'il s'est passée. Sa moto lui a servi de bouclier et les pompiers ont accompli le reste. Il s'en est fallu de peu pour que ça tourne au cauchemar tout de même !
➥ Priam profite que sa Luciole dort pour la détailler et respirer son parfum, son odeur. Il espère que dormir avec sa Luciole va se reproduire plus souvent. Les papas vont-ils être d'accord ?
➥ Dès son réveil, Mackenzie se colle au corps de son chevalier. Tel un aimant, elle le suit dans chacun de ses mouvements. Comme on la comprend en ayant un si magnifique spécimen dans son lit, non ?
➥ Mac ne cesse de tenter son beau brun. Elle sait ce qu'elle veut et est prête à tout pour l'obtenir, on dirait bien. Priam va-t-il répondre favorablement à sa demande ?
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✨ Demain matin à 11 h 00, on retrouvera le nouveau chapitre de PRIAM.
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🥰 Bonne journée, mes Infinity Love, gros bisous 😘
🖤 Kty.Edcall.Romance 🩷
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