Chapter 20 | #BADBOY
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PRIAM | Quelle merde !
Lire ce texto m'a collé un uppercut en pleine tronche. Mais ce qui m'a le plus déplu, c'est le regard que Mac m'a lancé quand elle a perçu mon mal-être. Elle est tellement sensible que rien ne lui échappe. Même en étant occupée avec l'essayage de ma meilleure amie, elle a tout de suite senti le changement d'humeur en moi. Pourtant, j'ai tenté de cacher ce que ce message induisait comme effet sur moi. Mais face à ma belle brune, c'était cause perdue.
Cependant, il n'est pas question qu'elle découvre cette part sombre de moi, que je planque à bon nombre de personnes. Elle ne le supporterait pas...
Je dois régler cette situation au plus vite. Pourtant, il me semblait avoir été clair. Il m'est impossible de répondre favorablement à sa demande. Ce n'est pas parce que je dis oui régulièrement que, là, ça doit se passer de la même façon. Mon refus ne souffre d'aucun compromis.
Le trajet à moto reste assez rapide. Bien trop rapide pour que la colère noire qui bouillonne dans mes veines s'apaise. Je me stoppe devant l'entrée de cette ancienne usine désaffectée, je retire mon casque et monte deux par deux les marches de l'escalier en métal.
Mon arrivée est remarquée, redoutée par certains, quand d'autres s'écartent sur mon passage. La peur se lit dans leurs yeux et ils ont raison de me craindre. Les ténèbres m'entourent, elles m'enveloppent, elles créent une aura sombre qui ne me quitte pas dès que je dépasse l'immense portail de tôle rouillée.
— Il est où ?
— Dans son bureau, mais...
— Ta gueule et dégage de mon chemin, où je t'explose !
Ce connard, qui se pense plus fort que moi, tente de s'imposer. Il comprend à mon ton et à mon regard fuligineux qu'il ne doit pas insister sous peine que je le rétame d'un seul coup de poing. Je me dirige vers le fond du couloir et sans cogner à la porte, j'entre dans la pièce enfumée.
— Barre-toi !
Ma voix résonne dans cette pièce, que je connais un peu trop. L'odeur est saisissante et me prend à la gorge. Un mélange de poussière et d'humidité de vieux bâtiments associée à celle de la sueur, du sexe et de la fumée en tout genre. La rousse se lève après qu'il lui ait administré une tape derrière le crâne pour qu'elle relâche son sexe. Elle pourlèche ses lèvres gonflées et rougies alors qu'elle passe à côté de moi. Elle me frôle et me souffle.
— Tu veux que je t'attende dans les vestiaires, Spartacus ?
— Ne te donne pas cette peine !
Elle balade son index manucuré sur mon torse en pensant me tenter. Elle n'a toujours pas compris que je m'en fous de cette nana, qui écarte les jambes ou ouvre la bouche à tous ceux qui le lui proposent. Ce qui ne risque pas d'arriver avec moi. Je me respecte bien plus qu'elle ne le fera jamais, je pense même que c'est une notion qu'elle ne connaît pas.
Je dois être un des seuls dans ce milieu à ne pas coucher ou à ne pas me soulager avec ce genre de femme et pourtant ce ne sont pas les gonzesses qui manquent. Elles tournent autour des boxeurs comme des mouches au-dessus d'une merde fraîche ou de la même manière que des charognards affamés en mal de carcasse ensanglantée proche de la décomposition.
Il n'est pas question que je mange de ce pain-là et que je me laisse aller à m'enfoncer dans leurs chairs peu appétissantes et c'est d'autant plus vrai depuis que je sors avec Mac.
Je sens mon téléphone vibrer dans ma poche. Je sais que ma Princesse doit s'inquiéter de mon départ rapide alors que j'étais incapable de lui fournir d'explications. Je n'avais pas plus le temps que l'envie de lui parler de cette activité, que seule Xéna connaît.
Pendant que ce connard replace son matos dans son falzar, je m'approche du bureau, je pose mes paumes sur le meuble en bois noir qui n'est plus de première jeunesse. Mon buste, en avant, j'impose mon regard sombre dans le sien, qui tente de me fuir tandis que ma posture agressive le pousse à reculer dans son fauteuil. Il doit comprendre que je ne lâcherai pas cette fois-ci. Non, c'est non !
— Qu'est-ce que tu ne piges pas, Phil, quand je te dis, non ?
— Je n'en tiens pas compte, parce que tu vois, Priam, je sais pertinemment que tu vas participer.
— Il n'en est pas question, j'avance un peu plus mon buste en tapant mon poing sur le dessus du bureau.
— C'est ce que tu crois, Spartacus. Mais depuis le début de notre collaboration, je décide et tu exécutes.
D'habitude – surtout parce que je n'ai pas le choix –, je me plie au programme imposé, mais pas cette fois-ci.
— Il n'en est pas question !
— Je peux connaître la raison qui te pousse à décliner ma proposition ?
— C'est d'ordre privé !
— Dois-je te rappeler pourquoi tu te trouves là ?
— Non, c'est bon.
Ce connard sait qu'il a en sa possession ce contrat, que j'ai dû signer et qui lui accorde ce putain de pouvoir sur moi. J'avais besoin de fric pour aider Willow à payer le traitement pour la chimio de mon autre maman.
— Tu me dois encore 7 000 dollars.
— Je ne risque pas de l'oublier, surtout que tu as largement profité de cette dette pour me jeter dans cette arène.
— J'ai fait de toi le meilleur combattant de mon octogone. Tu pourrais te montrer plus reconnaissant !
— Je me bats par obligation. Si je suis le plus grand, ça n'a rien à voir avec toi ou ta cage. Je m'entraîne dur pour le devenir et ça, je ne le dois qu'à moi. Mais pas demain, il n'est pas question que je me batte... C'est impossible.
— Tu as peur pour ta belle gueule ? Je comprends que tu ne veuilles pas apparaître au bal de promo avec ta Princesse en affichant une sale tronche.
— Comment es-tu au courant ?
— J'ai mes sources. Les langues des étudiants se délient vite quand tu leur fournis ce qu'ils désirent.
Il récupère un petit sachet transparent dans son tiroir. Il renverse une partie de son contenu sur le plateau, réalise une ligne blanche et avant de la sniffer, il me demande si j'en veux.
— Ma réponse est et restera toujours, non.
— Pourtant, tu deviendrais encore plus performant avec cette poudre et quelques cachetons.
— Je n'en ai pas besoin.
Je le fusille du regard alors qu'il s'envoie cette merde dans le pif. Après tout, c'est son problème s'il veut se bousiller la santé.
— Bats-toi demain.
— Non.
— Tu penses que ta copine va réagir comment quand je vais lui révéler ton activité secrète ?
— Ne t'approche pas d'elle ! Je le menace. Elle est importante pour moi.
— Tout comme le fric que tu me dois.
— Je t'accorde un combat supplémentaire.
— C'est intéressant comme proposition. Mais je dirais plutôt que j'en veux trois.
— Pas question !
— Coupons la poire en deux.
— Ok, pour deux ! On est d'accord, alors je me casse.
Ma main glisse dans la poche de mon jean et se pose sur mon téléphone comme si ça pouvait l'empêcher de vibrer. Le visage de Mac s'impose. Le bal de promo est important pour elle, je ne dois pas lui faire faux bond. Et si pour ça je dois me battre encore un peu plus, je le ferai. Je me dirige vers la sortie quand la voix de ce connard m'arrête.
— Spartacus.
C'était trop simple. Putain.
— Quoi, encore ?
— Reviens t'asseoir. Tu veux boire un truc ?
— Non ! Abrège ton discours.
— Tu es attendu par la jolie brune ?
S'il croit que je vais l'affirmer, il peut crever la gueule ouverte.
— Balance ce que tu as à dire qu'on en termine !
— Accepte ce combat.
— Impossible !
— Mauvaise réponse.
— Tu en as gagné deux supplémentaires ! Ça ne te suffit pas ?
— Non. Il n'est pas question que je lâche aussi facilement ma poule aux œufs d'or.
C'est là qu'il ne comprend pas la situation. Dès que j'ai fini de régler ma dette, j'arrête le MMA. Je ne compte pas passer des années dans cette cage à taper sur des mecs.
— Putain ! Pourquoi tiens-tu autant à ce que je participe demain ?
— J'ai parié beaucoup de fric sur toi.
— C'est toi qui organise, donc tu n'as qu'à modifier la soirée et me programmer la semaine prochaine.
— Je ne peux pas. Les enjeux s'avèrent trop importants.
— T'es un mec intelligent, tu vas trouver une solution.
Je le vois réfléchir et je suis convaincu que, cette fois-ci, il va céder. Puis il relève son regard torve et le petit sourire en coin qu'il ajoute ne me dit rien qui vaille.
— Il paraît que la meilleure amie de ta chérie n'est autre que la belle Xéna.
Je me redresse aussitôt sur mes pieds et fonce sur lui. J'agrippe son col de chemise et le plaque contre son siège sans retenir ma force. Sa tête cogne contre le rebord en bois. La grimace douloureuse qu'il laisse échapper me le prouve et, si la situation n'était pas aussi compliquée, je pourrais m'en réjouir. Je resserre ma prise sur son cou pour qu'il comprenne que je peux le briser si je le veux. Cependant, je me retiens, car je ne suis pas un meurtrier...
— Tu es un homme mort si tu touches à ma sœur.
— La balle se trouve dans ton camp. Spartacus. Soit, tu te bats, soit, je passe un coup de fil pour qu'on s'occupe de ces deux brunes auxquelles tu tiens. Tu n'es pas le seul au lycée qui me doit du fric.
— Si tu m'obliges à descendre dans l'octogone, je perds le combat.
L'annonce, les yeux dans les yeux, alors que je resserre un peu plus ma prise autour de son col le pousse à réfléchir.
— Tu as gagné. Je me couche...
Puis-je le croire cette fois-ci ?
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➥ Priam cache à Mackenzie qu'il doit se battre dans un octogone afin de rembourser sa dette. Fait-il bien de vouloir la protéger ?
➥ Priam consent à livrer deux combats supplémentaires pour éviter de participer à cette soirée. Mais Phil, après avoir validé ce nouvel accord, ne se contente pas de cette offre. Pourquoi ?
➥ Phil le menace de s'en prendre à Mac et Xéna pour qu'il accepte de se battre. En serait-il capable ?
➥ Priam annonce qu'il perdra le combat s'il l'oblige à descendre dans l'arène demain soir. Phil se couche vraiment ? Ou essaye-t-il de lui faire croire ?
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📍 Demain matin à 11 h 00, on retrouvera le nouveau chapitre de PRIAM.
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🥰 Bonne journée, mes Infinity Love, gros bisous 😘
🖤 Kty.Romance 🩷
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