Chapter 18 | #PRINCESSE
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MACKENZIE | Les deux heures de cours sont enfin terminées et nous nous dirigeons tous vers la sortie. Quelques mètres plus loin, Gabriel discute avec deux nanas qui boivent ses paroles. Il m'envoie un clin d'œil rieur comme si rien ne s'était passé dans le parc. Il n'aura pas mis longtemps à retrouver son sourire et son je-m'en-foutisme qui me rappelle à quel point j'ai été naïve de croire qu'il aurait pu changer pour moi.
Je sens les doigts de Priam se glisser entre les miens. Je les noue sans attendre et il nous dirige vers les casiers après avoir partagé un regard appuyé accompagné d'un large sourire. Je dépose mes affaires et récupère celles pour le prochain cours. À quelques mètres de moi, Priam en fait de même de son côté. Je le rejoins, alors qu'il consulte son portable.
— Tu viens ?
— Part devant moi, j'arrive.
Xéna et les filles m'entourent et je me laisse entraîner alors qu'elles ne perdent pas une minute pour lancer l'interrogatoire.
— Alors ? Tu as choisi qui ? Veux savoir Aria.
— Mon frangin ! S'exclame Xéna. Quelle question !
— Ce n'était pas flagrant encore hier, ajoute Pink.
— Tu as bien vu l'attitude de Gab avec la blonde et là avec les deux brunes. Comment veux-tu qu'elle accepte ça ? Résume rapidement sa petite copine.
Elles sont toutes les trois en train de discuter de ma vie, de mes choix, sans même se préoccuper de ce que j'entends ou pense. Et à vrai dire, là, c'est le cadet de mes soucis. Tournée vers Priam, je me demande ce qui l'empêche de venir nous rejoindre. Il a l'air contrarié et regarde son téléphone sans relever la tête depuis tout à l'heure. Ça ne lui ressemble pas.
Sans qu'elles y prêtent attention, je rebrousse chemin pour retrouver Priam. Quand j'arrive à sa hauteur, il verrouille son portable et le glisse dans sa poche. Il relève ses yeux larmoyants vers moi et ça me brise le cœur. On m'aurait poignardée dans cette zone, que je n'aurais pas eue plus mal.
— Qu'est-ce qui t'arrive ?
— Rien, il me répond sèchement. Allons en cours.
Il me dépasse et progresse d'un pas décidé dans le couloir. Je suis obligée de courir pour le rattraper. Je me place devant lui et l'empêche d'avancer en posant ma paume sur son torse pour lui intimer de s'arrêter.
— Priam, je le supplie. Parle-moi.
Face à son mutisme et à ses dents serrées, je l'entraîne vers la porte de secours qui permet d'avoir accès à l'arrière du bâtiment. Tant pis si je rate le prochain cours. Priam s'avère bien plus important. Il se laisse guider vers l'extérieur sans opposer de résistance, ce qui m'inquiète d'autant plus. Je le plaque contre le mur. Je suis contrariée, mais surtout soucieuse, alors j'insiste.
— Ne me dis pas qu'il n'y a rien. Je ne te crois pas.
— Tu n'en as pas une petite idée, Mackenzie ?
Houla, il y a des années qu'il n'a plus employé mon prénom en entier. Ce qui me prouve qu'un truc cloche. Ses traits tirés et la colère qui navigue dans ses iris m'apportent un indice supplémentaire sur son état d'exaspération.
— Ça serait plus simple que tu me dises ce que tu me reproches tout de suite au lieu de jouer aux devinettes.
— Tu m'as bien inscrit sur le bloc-notes, que tu lui avais précisé quel était ton choix ?
— Je n'ai même pas eu besoin de le lui annoncer. Il nous a grillé en relevant l'échange de nos regards, en comprenant qu'on racontait une connerie avec notre histoire de lapin. De plus, il a vu ta moto garée sous ma chambre hier soir.
— Alors tu m'expliques ?
Il sort son téléphone et me colle sous le nez une photo. J'en écarquille les yeux de surprise avant de me reprendre en me rejouant la scène de ce matin..
— Ne me dis pas que tu as avalé cette tentative de nous nuire ?
— J'ai essayé de ne pas me laisser atteindre, mais...
— ... Priam, regarde-moi ! Tu m'en crois capable ?
— Non ! Bien sûr que non... Mais, reconnais que c'est troublant.
— Je te l'accorde et je comprends que, l'espace d'une seconde, tu sois tombée dans le piège.
Je relève son menton pour qu'il lise dans mon regard toute la sincérité dont je fais preuve.
— Priam, je n'ai pas embrassé Gabriel. Il m'a ramenée après notre discussion. Certes, il m'a retenue pour me demander de le pardonner et si l'on pouvait rester ami.
— Il n'a pas tenté le coup du dernier baiser ?
— Il a déposé une bise sur ma joue avant d'essayer de m'embrasser. Mais je l'ai repoussé.
— Visiblement, pas assez, il ajoute avec une expression contrariée qui déforme son si beau visage et me broie le cœur.
Je retourne sur la photo et lui montre ma posture penchée légèrement vers l'arrière pour éviter que sa bouche atterrisse sur la mienne.
— C'est juste l'angle de prise de vue qui t'a induit en erreur.
Priam regarde attentivement le cliché et petit à petit il se détend. Ses traits tirés quittent son visage, ses muscles se relâchent et enfin je souffle de soulagement d'avoir pu désamorcer cette bombe avant qu'elle nous explose à la tronche et qu'elle nous détruise.
— Je suis désolé d'avoir douté de toi, il m'avoue en posant son front sur le mien.
— Ce cliché a été pris pour que tu y croies. Jamais je n'aurais pu agir ainsi avec toi.
Ma paume caresse sa joue et Priam incline sa tête pour venir se nicher dans le creux de ma main. Ses yeux se ferment pour apprécier à sa juste valeur ce moment tendre. La sienne se déplace et se pose sur mon boum-boum pour récolter la douce mélodie de mon cœur. Puis il la descend vers mon ventre pour terminer sous mon nombril.
— Tu crépites toujours, Princesse.
— Rassuré ?
— Après ça, je le serai entièrement.
Sa bouche se dépose sur la mienne qui lui répond aussitôt. Mes mains se nouent derrière sa nuque pour intensifier notre baiser. Il n'est pas en reste et resserre sa prise sur ma taille. Je le retrouve enfin pour mon plus grand plaisir.
— Mademoiselle Mayer-Carlson et Monsieur Sanders, vous n'avez pas cours ?
Nous sursautons, pris en flagrant délit, je lui réponds penaude.
— Si... Monsieur le Directeur.
— Filez vite avant que je vous colle deux heures de retenue.
— Merci, Monsieur, on s'y rend tout de suite.
Heureux, main dans la main, nous nous dirigeons vers la classe. Nous passons devant un groupe, je reconnais aussitôt la tête de la blondasse qui grimace en nous voyant ensemble. Je serre les doigts entrecroisés de Priam avec les miens pour lui désigner la nana, avant de lui confier.
— Tu crois que c'est elle qui t'a envoyé la photo de Gab qui tente de m'embrasser ?
— C'est une possibilité, il réfléchit. Mais quel intérêt aurait-elle à agir ainsi ?
— Je t'avoue que ça m'échappe.
— À part si Gab le lui a demandé, s'interroge Priam.
Je tire sur sa main pour qu'il arrête d'avancer.
— Tu l'en crois capable ?
— Oui !
— Ça ne colle pas. Il m'a clairement dit au lac que je ne comptais pas assez pour lui, qu'il voulait juste s'amuser et profiter.
Priam me serre dans ses bras, car il est conscient que ça a dû me toucher, d'entendre les révélations de Gab. Il nous remet en marche tout en précisant sa réflexion.
— Il a voulu m'atteindre, je pense.
— Je t'avoue que je ne comprends pas sa motivation, puisqu'il m'a confié que tu étais un mec bien et que tu saurais me rendre heureuse.
— Il a voulu se venger.
— Pour m'avoir embrassé l'autre matin alors qu'il venait vers nous ?
— Ça se tient, non ?
Priam a peut-être raison. Mais pourquoi agir par jalousie si je ne représente rien pour lui ?
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La fin des cours a sonné. Et dans quelques jours aura lieu le bal de promo. Je passe au 3M pour qu'avec Mamy et Xéna, on se rende au magasin se trouvant dans le centre commercial pour régler les derniers détails de l'essayage de ma robe. La couturière a dû l'ajuster afin qu'elle s'adapte au plus près de ma taille fine et de ma poitrine tout en rondeur.
Je sors de la cabine d'essayage et monte sur le podium se trouvant au centre du showroom. Je me regarde dans les grands miroirs occupant tout le pan de mur du fond. Ma meilleure amie se lève aussitôt pour me donner son avis.
— Tu es magnifique ! Mon frère va passer en mode loup-garou ! Tu sais celui qui a la langue pendante et les yeux qui sortent des orbites.
— Le loup de Tex Avery, je lui donne la solution tout en pensant à cet effet sur Priam.
Hum... Sa langue percée réalise des merveilles lors de nos baisers, qui deviennent de plus en plus torrides. Je l'imagine secrètement en train de virevolter à un autre endroit. Automatiquement, mon intimité se contracte. Je ressens l'envie d'aller plus loin au fur et à mesure que nos rapprochements et nos caresses progressent. Mais face à sa sœur, je dois me reprendre et cacher mon émoi.
— Tu penses qu'elle va lui plaire ? Elle n'est pas trop...
— Elle est juste comme il faut. Tourne pour voir comment elle se comporte quand tu bouges.
Pendant que je m'exécute, ma grand-mère en profite pour discuter avec la couturière. Elles ont l'air satisfaites des modifications.
— Waouh ! Cette robe n'est pas si sage qu'elle le laisse paraître. T'es une vraie coquine, rigole Jodie qui vient de nous rejoindre.
— Tu trouves que c'est trop osé ?
— Pour toi, un peu, mais ce qui m'étonne le plus, c'est que tes pères aient validé une fente aussi vertigineuse.
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➥ Priam réagit bizarrement à la sortie de leur cours. Mackenzie sent qu'un truc cloche et l'entraîne à l'extérieur du bâtiment pour en discuter avec lui. A-t-elle eu la bonne réaction ?
➥ Priam lui montre la photo sur son portable où elle peut découvrir Gabriel en train de l'embrasser. Elle lui démontre que c'est un piège, mais qui a bien pu prendre cette photo ? Et pourquoi l'avoir envoyé à Priam ?
➥ Mackenzie ressent de plus en plus de papillons en pensant aux effets que produisent les baisers de Priam. Est-elle prête à aller plus loin avec lui ?
➥ La robe de Mac comporte une fente assez osée. D'après vous, les papas ont-ils validé une tenue aussi sexy pour leur Princesse ?
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📍 Demain matin à 11 h 00, on retrouvera le nouveau chapitre de MACKENZIE.
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🥰 Bonne journée, mes Infinity Love, gros bisous 😘
🖤 Kty.Edcall.Romance 🌸
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