Chapter 16 | #PRINCESSE

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MACKENZIE | L'image de son index, qui se perd dans mes boucles brunes, avant qu'il entoure une mèche autour de son doigt, me revient comme s'il était en train de l'entortiller à l'instant. Je ferme les paupières pour ressentir le bienfait que ce simple geste me procure quand il s'approche de moi, déclenchant une série de frissons le long de mon dos.

— Je n'ai même plus besoin de te souligner ces petits plus que tu m'accordes. Alors, Princesse ?

Sous l'emprise de son souffle, j'ouvre les yeux pour les plonger dans les siens. L'air me manque soudainement et pourtant j'arrive à murmurer.

— Quoi ? Mon Chevalier noir.

— Tu trouves donc que mes baisers sont délicieux... Suaves ? À quel point te troublent-ils ?

Je sens le rouge recouvrir mes joues et je remercie la pénombre de cacher mon émoi. Le soulagement se révèle pourtant de courte durée. Sa bouche prend possession de mon cou. Ses lèvres le parsèment de toutes ses attentions puis elles suivent l'arrondi de mon menton. Elles remontent jusqu'à mon oreille pour que sa langue lèche mon lobe. Je me sens défaillir. Je ne connaissais pas la puissance qui résidait dans cet emplacement.

Les bras de Priam se resserrent autour de ma taille. J'ai la sensation de ne plus toucher le sol. Mon beau brun se déplace et je sais que ce n'est pas seulement une impression. Il me transporte dans ses bras comme si je ne pesais rien. Il s'assoit sur mon lit et je me retrouve sur ses jambes en amazone.

Sa paume se pose sur ma joue comme je l'ai appliquée sur la sienne tout à l'heure. Il la caresse. Il la cajole même. Puis il me confie d'une voix basse et chaude.

— Ça ne marche pas dans ce sens. Je ne capte pas toutes tes émotions.

Je récupère sa main et la pose entre mon cou et le haut de ma poitrine. À mon tour, je ne veux rien lui cacher de ce que je ressens depuis qu'il m'a embrassé et qu'il m'a révélé notre complicité.

— Tu sens à quelle vitesse bat mon cœur ?

Ses beaux yeux noirs s'agrandissent quand il touche ma peau qui lui délivre mon rythme accéléré, puis je place sa paume à plat sur mon ventre. Il se laisse guider sans me quitter du regard. C'est intense. Intime et divinement tendre.

— Cette zone est la nouvelle aire de jeu de mes papillons intérieurs.

Il acquiesce dans un sourire. Puis ses iris ténébreux deviennent fiévreux quand il sent que je descends ma paume légèrement plus bas – sous mon nombril – alors que j'avoue sur ses lèvres que je recouvre avec les miennes.

— Ici, ce sont des milliers de bulles qui éclatent à chaque fois que tu m'embrasses. Tout mon corps s'embrase en te ressentant aussi près du mien. Mes yeux n'en finissent pas de te regarder pour découvrir tous ces petits détails, que je ne voyais pas jusqu'à maintenant.

Nos bouches se retrouvent. Elles se pressent avant de se relâcher pour mieux se rejoindre. Ma langue s'insinue et je m'amuse à flirter avec son piercing. Cette boule, qui me taquine chaque fois que Priam danse avec mon organe, me fascine.

— J'aime beaucoup ta façon de me montrer tes émotions, c'est bien plus concret. Il m'embrasse et me délivre tout ce qu'il ressent. Je dois y aller avant que tes pères sortent de leur bain et nous surprennent.

— Un dernier...

Je n'ai pas le temps de finir ma demande que cette fois-ci, c'est moi qui perçois du bruit. Je m'agite et Priam comprend l'urgence qui me tenaille. En même pas deux secondes, il dépose un smack sur mes lèvres ardentes et file par la fenêtre. Je me tiens au bord de celle-ci pour le voir partir quand la porte s'ouvre.

— Il me semblait bien avoir entendu un bruit. Pourquoi es-tu debout, ma Poupée ? Un mauvais rêve ?

— Non, papa... Je ferme la fenêtre, le vent un peu frais m'a réveillée.

— Allez, retourne sous la couette, il est tard.

Je m'exécute en espérant que Connor va sortir. Mais, il n'a pas l'air d'en avoir envie. Il s'assoit au bord du lit. Son nez se pince et je suis persuadée qu'il a compris. Je l'implore du regard.

— Ce n'est pas une heure pour en parler, mais...

— Demain, papa, je le supplie.

— Très bien. Il me tarde d'entendre l'excuse que Priam va trouver pour justifier sa venue en pleine nuit dans ta chambre.

Il m'embrasse le front, me sourit. Et il sort sans rien ajouter. Demain, il sera temps d'avoir cette discussion, mais, pour le moment, je ne veux penser qu'à mon chevalier noir.

Ma nuit va être peuplée de nos baisers, de nos sourires, de la révélation sur ce que je ressens à présent pour lui. Comment ai-je pu me voiler à ce point la face ?

08 h 20 | Comme tous les matins où j'ai cours, mon chevalier noir m'attend devant la maison. Je viens d'entendre sa moto arriver et je me dépêche de finir de me préparer avec une réelle envie de le revoir.

J'espère qu'elle sera partagée...

Je descends les marches plus rapidement que d'habitude. Je me penche vers la cuisine pour les saluer avant de sortir quand je découvre une scène à laquelle je n'avais pas pensé.

— Viens terminer ton jus de fruits pendant que Priam boit son café. Tu veux aussi des pancakes ?

— Merci, Connor.

Mon chevalier noir ne sent pas le piège se refermer sur lui. Sur nous. Il arbore un merveilleux sourire en découvrant ma tenue qui à l'air de lui plaire. J'ai passé une robe à petites fleurs, celle sur laquelle il m'avait adressé un compliment la dernière fois que je l'ai portée. Je l'ai complétée avec mon blouson en jean et des converses rouges.

— Tu t'es faite toute belle ce matin, approuve mon père. C'est pour un événement bien particulier ?

— Notre fille a sans doute déterminé son choix, ajoute Connor en m'octroyant un clin d'œil.

Papa Nono est appuyé contre le plan de travail, les bras croisés sur son torse permettant à ses muscles de s'afficher encore plus apparents. Il se trouve derrière Priam, qui déguste ses pancakes recouverts de sirop d'érable.

L'assiette du condamné avant de se rendre à l'échafaud.

— Tu n'accompagnes pas ton ami ?

— Je me suis lavé les dents. Et d'ailleurs, Priam, on devrait y aller si l'on ne veut pas arriver en retard.

Aussitôt, il se lève, débarrasse son assiette et sa tasse, qu'il dépose dans l'évier. Et avant de sortir, il remercie mes papas pour le petit-déjeuner.

— Il me semble que tu as oublié quelque chose, Priam.

Je me fige en me disant que l'on ne va pas s'en tirer aussi facilement. On se retourne vers ces deux hommes, qui m'aiment plus que tout et que je supplie de nous laisser partir. Visiblement, ils n'ont pas terminé de jouer avec nous et nos nerfs.

— Je n'en ai pas l'impression, ajoute Priam en me couvant de son regard enjôleur.

Il s'est fait beau aussi, ses cheveux sont peignés en arrière en ne laissant que quelques mèches sombres revenir négligemment sur son front. Il s'est rasé de près et il sent terriblement bon. Je souris en apercevant son choix de chaussures. Il porte des converses comme les miennes, mais en noir.

Pour une fois, je bénis l'arrivée des jumeaux semblable à un troupeau d'éléphants qui débarquent dans la cuisine et nous offrent une porte de sortie immédiate. Malcolm m'adresse un clin d'œil et Madison un sourire espiègle. Pendant qu'ils saluent nos papas, on s'éclipse sur la pointe des pieds.

Priam prend ma main et nous nous mettons à courir vers sa moto en accompagnant notre fuite d'un fou rire. Il me tend le casque, et avant de le passer, je le salue.

— Hello, mon Chevalier noir.

Ses iris sombres s'avèrent lumineux et attendent de voir quel va être mon geste. Je me hisse sur la pointe des pieds et l'embrasse. Un peu timide au départ. Mon beau brun serre ma taille et prolonge notre baiser. Tout en souriant, il me confie.

— On attire le regard de certains spectateurs.

— Ainsi, ils obtiennent la réponse à leurs questions.

— Ce n'était pas juste un smack pour se saluer. Ça veut dire que tu as choisi ?

— Oui.

Je passe mon casque et m'assois derrière lui. Mon corps se colle au sien avec une envie impérieuse. Mes bras enserrent sa taille et directement ses mains se posent sur les miennes. Nos respirations se synchronisent, puis il me relâche, il replace ses gants sur le guidon et démarre. Après dix minutes à profiter de cette balade, il stoppe la moto devant le parc qui se situe aux abords du lycée. Il me tend la main pour que je descende et il nous dirige vers un banc un peu à l'écart.

— Nous serons bien là pour discuter.

— Nous n'avons pas beaucoup de temps...

— Alors, commençons par ça.

Priam dépose sa paume sur ma joue et je l'imite juste avant qu'il ne m'embrasse. Le lien se recrée et, cette fois-ci, je n'ai pas de doute. Tout me paraît naturel. Il appuie sa main aux endroits où hier je lui ai démontré l'effet qu'il produisait sur moi. Il suit le même chemin, mon cœur, mon ventre, puis un peu plus bas. Sous mon nombril. Son sourire malicieux égaye ses orbes sombres et il termine en prononçant sur mes lèvres.

— Ton boum-boum, tes papillons et tes bulles sont toujours là, Luciole.

— Toujours... Ils ne m'ont pas quittée depuis que tu es sorti de ma chambre.

— Ton choix est arrêté, alors ?

— Oui... Mais je dois en parler avec Gabriel. Je ne veux pas qu'il l'apprenne par quelqu'un d'autre.

— C'est tout à ton honneur.

— On devrait y aller...

Je me lève. Priam m'arrête dans mon élan et me ramène à lui. Je me retrouve debout dans l'intervalle de ses longues jambes et pour une fois, je me situe à la bonne hauteur.

— Laisse-moi profiter encore un peu de tes lèvres, que je n'aurai plus le droit d'embrasser quand on sera arrivé au lycée.

— C'est juste le temps que je lui parle.

Je réponds à son baiser en encerclant son cou, tandis qu'il enroule ses bras autour de ma taille. Front contre front, nous reprenons notre souffle quand il me propose.

— Et si l'on séchait les cours ?

— Tu sais bien que je ne le peux pas. Et puis, ça ne servirait à rien. Plus vite, Gab sera au courant pour nous, plus vite nous pourrons nous afficher ensemble.

— Tu es la voix de la raison. Allons-y, alors. Qu'on en finisse.

Les baisers s'enchaînent et ce qu'elle ressent à chaque fois qu'il la touche s'impose comme une évidence. Comment n'a-t-elle pas vu plus tôt tous ces signaux ?

Priam aimerait sentir ce que Mac éprouve pour lui. Cette dernière lui montre ce qu'il se passe dans son corps en logeant sa main à des endroits stratégiques. A-t-elle trouvé la bonne formule pour le lui prouver ?

Mackenzie et Priam arrivent à se sortir du piège mis en place par les papas grâce à l'aide des jumeaux qui pour une fois débarquent au bon moment. L'ont-ils fait exprès ?

Cette halte dans le parc leur a permis de comprendre ce qu'ils ressentent. Mais avant de s'afficher ensemble, Mac veut l'annoncer à Gab. Elle est correcte avec lui, même si lui ne l'a pas été. Qu'en pensez-vous ?

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📍 Demain matin à 11 h 00, on retrouvera le nouveau chapitre de KENZIE.

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🥰 Bonne journée, mes Infinity Love, gros bisous 😘

🖤 Kty.Edcall.Romance 🌸

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