Chapitre Dix-Huit: Shoto~

Point de vue Shoto

Quelle journée de merde. Nous sommes le onze janvier en fin d'après midi, donc le jour de mon anniversaire. Sauf que bizarrement c'est aujourd'hui que je travaille super tard. Moi qui voulais passer ma journée avec Izuku. J'aurais également voulu passer voir ma mère.

- Tu penses qu'il va le remarquer si je pars maintenant, demandais-je à Shinso.
- Oui.
- Tu me couvriras alors?
- Hors de question.
- C'est mon anniversaire, dis-je pour l'apitoyer.
- Comment j'en ai rien à foutre.
- Au pire pas grave.
- Si t'es viré c'est pas mon problème, dit-il.
- Je pourrais négocier.
- Tu l'as déjà fait pleins de fois. Estime toi heureux qu'il ne t'ai pas déjà renvoyé.
- C'est épuisant. En vrai j'aimerais changer.
- Bah pars.
- Je vais pas te manquer? Lui demandais-je.
- Absolument pas.

Il est d'une sympathie lui.

- S'il te plaaait! Je t'offre un truc en échange.
- M'en fous. Je veux pas payer pour tes conneries après.
- Et si je te paye?
- Combien?

Je lui mime le chiffre de mes mains et il hoche la tête.

- D'accord. Je te trouve une excuse. Pars vite.

Je le remercie rapidement et cours me changer pour partir. Je jette un coup d'oeil à l'heure et constate qu'il est déjà dix-huit heures, je vais aller voir ma mère parce qu'une fois que je serais allé voir Izuku il va plus vouloir me lâcher. Mais je suis coupé dans mes réflexions lorsque mon téléphone vibre.

Mon omega ❤️:
Tu finis quand?

Je pense que finalement je vais aller le voir maintenant, ma mère attendra.

Moi:
Maintenant

Mon omega ❤️:
QUOOOI?! Prends ton temps stp!

Moi:
Pourquoi?

Mon omega ❤️:
Je te prépare un truc, je pensais que tu finissais tard, tu peux venir dans une demi-heure s'il-te-plaît ?

Moi:
T'as de la chance que je t'aime

Je pars donc m'acheter un Starbucks et attends. En plus il fait tellement froid et il ose me faire attendre. Tout ça le jour de mon anniversaire. Après c'est moi qui rentre plus tôt donc c'est pas sa faute.

Au bout de quarante-cinq minutes je quitte le Starbucks et rentre chez nous. J'ai peur de la surprise d'Izuku. Non parce que quand je pense qu'il a été capable de me proposer de le faire tout en mangeant des sobas.

Je marche d'un pas lent jusqu'à la porte que je trouve fermée. Je l'ouvre lentement et constate que la maison est plongée dans l'obscurité la plus profonde. J'appuie sur l'interrupteur et constate qu'il n'y pas d'électricité.

J'allume la lampe torche de mon téléphone et pars dans le salon. Il y a un post-it sur la table où je peux voir écrit :

"Je t'attends dans notre chambre Shoto~"

Par pitié dites moi qu'il m'attend pas avec des sobas. Je veux pas revivre ce cauchemar de la dernière fois.

Mais contre toute attente j'entre dans la chambre et le vois éclairé par une faible lumière, attaché de toutes parts au lit sans un seul vêtement.

Il est juste... bandant. Si j'écoutais mes instincts je courrais le prendre là maintenant, mais ce serait du gâchis. Je veux faire durer le plaisir.

J'allais m'avancer mais je me souviens de quelque chose. Izuku est enceint. Je ne peux pas faire du bdsm alors qu'il a notre enfant en lui.

Point de vue Izuku

Shoto me regarde avec insistance. Pourquoi ne vient-il pas? Je ne lui donne plus envie? Même comme ça? C'est mon ventre qui le rebute?

- Shoto?...
- On ne peut pas Izuku...
- Mais pourquoi ?
- Le bébé. Je ne veux pas lui faire du mal.
- Tu ne toucheras pas à mon ventre! Je n'ai pas mis de corde dessus tu vois! On peut toujours le faire!

Les larmes commencent à couler sur mes joues. Ma surprise est complètement gâchée. Je suis sûr que c'est juste une excuse et que mon corps ne lui donne plus envie! J'ai fait tout ça pour rien! J'en ai marre j'arrive à rien...

- Izuku... J'ai très envie de toi, tout le temps. Je suis juste pas sûr que notre enfant soit très fan du bdsm lui aussi.
- Tu ne me touches pas le ventre promis! Mais s'il te plaît!

Il esquisse un sourire en coin et se rapproche de moi pour me chuchoter à l'oreille :

- J'aime quand tu me supplies.
- Je t'en supplie alors, fais moi tien Shoto.

Je sens qu'il est excité lui aussi. Il ne peut pas me dire non, il n'a pas le droit.

- Tu vas plus pouvoir marcher demain tu le sais.
- Je m'en fous Shoto, justement, je veux que tu me fasses mal au point que je ne puisse plus marcher.

Il retire alors son t-shirt. Il ne va pas me prendre de suite quand même? Mais je le vois s'éloigner et prendre quelque chose dans le tiroir. Il me bande les yeux, je ne peux désormais plus rien voir.

J'entends rapidement un bruit de vêtements au sol, signe qu'il est probablement déshabillé. J'ai le droit de parler cette fois ou pas ?

- Par contre, souffla-t-il, je te le redis, je veux que tu me le dises si je vais trop loin. N'attends pas qu'on en soit à un point de non retour.

Je hoche doucement la tête malgré la corde me sciant la peau.

- On va avoir un problème, j'ai pas accès à tes fesses là.

Il défait donc mes liens au niveau de mes poignets et chevilles et me retourne pour rattacher mes poignets entre eux mais pas avec le lit. J'ai désormais les genoux contre le ventre et les fesses relevées, de sorte à ce que je ne sois pas posé sur mon ventre.

Je l'entends chercher quelque chose dans le tiroir. J'y pense, c'est vrai qu'il m'avait acheté pleins d'autres choses dont ne nous sommes pas servis. Pleins d'objets en cuir d'ailleurs. Mais une vive douleur sur la fesse droite m'arrête dans mes réflexions. Mais pas celle de la main de Shoto, non, un objet, je ne saurais dire lequel.

Il réitère alors son acte, m'arrachant un violent gémissement. Il vient à peine de commencer que je suis déjà au bord de la jouissance. Mais je veux plus, j'ai besoin de plus, mon corps le réclame, je veux qu'il me fasse sien comme à son habitude, je veux être plein, plein de mon lié, je veux qu'il me touche, me fasse ressentir toutes ces sensations merveilleuses, qu'il marque violemment mon corps.

- Shoto~
- Chuuut, murmura-t-il, il n'y a que moi qui parle.

Je sens désormais ses phéromones de soumission, bien que très légères elles font bien effet. C'est douloureux, mais pas au point de me faire suffoquer, j'aime cette sensation, qui aurait cru qu'un jour j'apprécierai qu'on use de ses phéromones sur moi?

Mais je n'ai pas envie de bien me comporter, j'ai envie qu'il me punisse, qu'il me fasse encore plus mal.

- Shot-

Je suis coupé par un violent coup sur mon dos, fouettant au passage la corde présente sur mon dos. Je me cambre sous cette douce souffrance.

Il m'attrape les cheveux, me faisant envoyer la tête en arrière malgré les cordes me brûlant la gorge. Je sens quelque chose de froid contre mon trou, il va me prendre? Mais je constate avec tristesse que ce ne sont que ses doigts à peine lubrifiés qui me pénètrent durement. Ses vas et viens me procurent tant de bien, je mouve mes hanches au rythme de ses doigts.

- Prends moi, lui dis-je impatient.

Mais j'ai le droit à un violent coup de ce fameux objet pour seule réponse. Je le sens désormais me bouger, je suis dans la même position mais probablement tourné dans une autre direction. Je sens son gland contre mon entrée qui était en manque d'attention avant ça.

Il me pénètre avec force, me faisant pousser de longs râles de plaisir. Mais je sens cet objet s'abattre sur ma fesse gauche.

- Le seul son qui a le droit de sortir de ta bouche c'est mon nom sous forme de gémissement.

J'aime quand il use de son autorité sur moi. J'aime me sentir inférieur à lui pendant l'acte.

- Shoto...

Mais c'est alors que je sens son membre contre mes lèvres. Qu'est-ce qui est en train de me pénétrer? Je suis soudain pris de peur, ne sommes nous pas seuls ici?

- Rassure toi, me dit mon alpha, c'est juste un de tes cadeaux.

Je suis frustré. C'est lui que je veux, pas un objet. Mais je le sens forcer l'accès à ma bouche et j'accède avec plaisir à sa requête. Je donne d'abord de furtifs coups de langues sur son bout sensible, je le sens frémir face à mon acte. Je passe désormais ma langue sur tout son membre. Soudainement, sa main empoigne violemment mes cheveux me forçant à prendre son pénis entièrement. Il me donne le rythme avec mes cheveux, je lâche un hoquet de surprise et le laisse prendre possession de ma bouche.

Il enfonce alors son "cadeau" entre mes fesses et me prend violemment, mais ça ne me dérange pas cette fois-ci. J'ai son membre dur et chaud rien que pour moi dans ma bouche.

Je continue mes vas et viens, je veux le faire jouir, je veux qu'il salisse ma bouche de sa semence. Mais là, c'est plutôt moi qui suis au bord de la jouissance.

- D'ailleurs, me dit Shoto, je pense que je n'ai pas besoin de te dire que tu n'as pas le droit d'avoir ton orgasme avant moi.

L'inverse m'aurait étonné. Je fais donc de mon mieux pour me calmer et essaye de faire venir Shoto au plus vite. J'ai beau prendre son pénis en entier, le lécher de toutes parts il ne semble pas vouloir venir. Des larmes de frustration commencent à couler, je veux lui donner son orgasme. Mon lié me caresse la tête avec la main qui tirait mes cheveux, je ne veux pas de ses caresses, je veux son orgasme.

Après de longues minutes, il vient finalement dans un long râle de plaisir. Sa semence emplit rapidement ma bouche, à tel point que je n'arrive pas à tout avaler. Je m'abandonne alors à un puissant orgasme.

Je sens le tissus cachant ma vue tomber je peux désormais voir son visage légèrement haletant. Il me prend dans ses bras et me place sur le dos. Je m'attendais à ce qu'il me prenne mais non, il me défait mes liens au niveau des mains et me les attache séparément pour ne pas qu'elles nous gênent lors de la pénétration.

Je vois désormais l'objet qui me faisait tant de bien depuis le début bien qu'il soit là dans le but de me punir. Ce même objet qui s'abat contre ma cuisse. Pour quelle raison j'y ai droit ? Je n'en sais rien, mais j'aime ça. Shoto lâche alors des phéromones se faisant plus lourdes et plus insistantes.

Son doigt fait de léger cercles sur mon entrée, me faisant languir encore plus. Je le veux en moi, pourquoi s'amuse-t-il à me faire attendre comme ça. Il se place maintenant contre mon trou et bouge légèrement son gland contre cet endroit qui réclame tant d'attention.

- Shoto~

Mon lié me caresse doucement l'intérieur de la cuisse avant de lui donner une violente claque me faisant gémir fortement. Mais c'est alors que sans prévenir mon dominant me prend violemment. Je lâche un cri de surprise, depuis le temps que je veux qu'il me prenne.

Il commence alors de violents vas et viens en moi, chaque coup m'arrache un nouveau gémissement. C'est comme ça que je me sens vivant, j'aime que mon lié me procure tant de bien.

- SHOTOOOO !

Il l'a enfin touché, ma prostate, ça fait un bien fou. Mon bicolore réitère son acte et me fait hurler son nom plus fort à chaque fois. Il recommence à nouveau à me fouetter avec son... je ne sais même pas ce que c'est et ça m'importe peu, tout ce que je sais c'est qu'il me fait hurler de plaisir.

- Izuku, souffla mon lié.

Je suis heureux, c'est mon nom qu'il prononce, pas celui d'une autre, il pense à moi, il me possède moi et personne d'autre. Je veux qu'il me prenne au plus profond de mon être.

- Shotoo, plus-

Je suis à nouveau coupé par un violent coup sur la cuisse gauche. J'ai envie de parler encore plus, qu'il me punisse, qu'il me fasse crier encore plus fort. Toujours plus...

Ses coups ne cessent pas, ils me rendent fou à chaque fois. Surtout avec ses phéromones me rendant incapable de bouger. J'ai envie de me pincer les boutons de chair mais mes mains sont attachées, ils ont besoin d'attention eux aussi.

- Tu veux que je le fasse pour toi? Me demanda mon Shoto en voyant que je remue dans tous les sens.

Je hoche vigoureusement la tête. Mais il me répond avec un sourire sadique. Il s'en approche alors, je peux sentir son souffle chaud contre l'un d'eux. Mais il se contente juste de lécher à coté. Il se fout de moi?

- Shoto... Dis-je suppliant.

Il rit légèrement et s'occupe finalement de mon téton gauche me faisant gémir fortement. Chose que je regrette automatiquement puisque une de ses mains s'abat sur ma cuisse endolorie.

Ses vas et viens n'ont pas cessés, me procurant toujours autant de bien, tout cela ajouté à ses dents qui se plantent fermement dans mes tétons, un orgasme a alors rapidement raison de moi.

- Tu ne retiendras jamais la leçon, me dit mon lié entre deux violents vas et viens. Tu dois venir après moi. Toujours. Je vais devoir te punir tu le sais.

Punis moi Shoto, fais moi mal.

- Que veux-tu comme punition? Que je te prenne violemment tout en te fouettant?

Je hoche la tête une nouvelle fois, voulant être pris sauvagement par mon alpha.

- Ce serait trop méchant non? Me dit-il avec un sourire sadique. Je pourrais me contenter de te donner de petits coups sur les fesses, je ne veux pas être trop méchant.

Sérieusement?! Je m'en fous de ses petits coups! Je veux plus!

- Ou alors je pourrais te laisser tranquille, tu ne mérites pas tout ça quand même.

...

- Shoto... Commençais-je à pleurer.

Il fait mine de ne pas m'entendre. Raaaah il m'énerve quand il fait ça, il ne va pas me faire le coup à chaque fois?

- Tu m'as parlé Izuku?
- Shoto...
- Oui?

Mais il se fout de moi!

- Alors Izuku? Tu veux me parler?
- Ou-

Il m'assènne d'un violent coup sur les fesses.

- J'ai dit quoi? Pas un mot à l'exception de mon nom.

Je hoche la tête avec tristesse. Je déteste ce sentiment de frustration. Mais le pire c'est quoi? Que lui aussi n'attend que ça je le sais, je le sens.

C'est alors qu'il me fait un sourire contre toute attente des plus tendre.

- Je suis casse couilles, dit-il dans un rire.

Il s'approche alors de moi et mordille le téton qu'il a délaissé auparavant, pinçant fortement l'autre. Enfin, mordiller, je dirais plutôt mâcher vu la force qu'il y met.

- Aaaaah~

Il me lance un regard meurtrier pour me faire comprendre que je dois toujours bien me tenir. Je réponds à ce regard avec un sourire provocateur.

- Shoto, dis-je provoquant.

Il prend mes jambes et les pose tant bien que mal malgré les cordes sur ses épaules. Il reprend ensuite son objet en cuir étrange et s'occupe donc de mes fesses avec, qui elles aussi commençaient à se sentir seules.

Il se rapproche de moi et colle son pénis au mien pour ensuite les frotter frénétiquement l'un contre l'autre. Je dois lui donner du plaisir comme je peux, après tout c'est son anniversaire. Après je pense qu'il s'amuse bien lui aussi, enfin j'en suis sûr plutôt.

Il s'approche de mes poignets et défait doucement la corde, je me sens nu.

- Tu n'as toujours pas le droit de bouger par contre, au premier mouvement c'est le martinet compris.

Je frémis à sa menace et fais un timide sourire à mon lié pour lui dire oui. Il me vole un léger baiser et en profite pour caresser doucement mon ventre, la seule partie de mon corps qu'il n'a pas violenté. Je ne regrette pas d'être enceint mais j'aurais aimé qu'il s'occupe de mon corps en entier, une prochaine fois.

J'ai envie de le toucher, de sentir son corps contre mes doigts, de pouvoir toucher ce membre qui me procure tant de bien. Sa main vient à l'encontre d'une de mes fesses qu'il empoigne fermement me faisant lâcher un hoquet de surprise mais surtout de plaisir. Il semble comprendre ce que je veux et me dit alors:

- Tes mains, elles ont le droit de me toucher si tu veux, ne soit pas entreprenant par contre, c'est moi qui domine, pas l'inverse.

Je passe alors mes mains dans son dos, touchant ses omoplates du bout des doigts. J'aime le toucher, plus que tout. Mais sans que je m'y attende Shoto me pénètre violemment sans aucune préparation me pinçant les tétons de ses mains.

Il commence alors de violents vas et viens dans mon antre, violents et douloureux, tout ce qu'il faut pour me donner du plaisir. Je griffe son dos de toutes mes forces, me cambrant sous ses puissants coups de reins. Je gémis son nom de toutes mes forces, non, je le hurle, le cri, le sort le plus profondément de mon être.

Je ne dois surtout pas venir avant lui, c'est ma priorité. Je bouge mes hanches contre lui, en réclamant plus mais je n'eus le droit qu'au martinet sur mes bras désormais nus. Mes ongles s'enfoncent un peu plus dans la peau de mon lié sous cette intense sensation.

Il prend possession de mon cou avec sa bouche, d'abord de petits suçons à droite à gauche puis ça finit vite avec des morsures sur tout mon cou.

- Shoto... Gémis-je.

Il me touche enfin mon petit point sensible, ce petit point qui ne va pas tarder à avoir raison de moi dans peu de temps. Je gémis alors des plus belles, sans aucune retenue, je m'en fous de ma punition, bien au contraire.

- Aaaah Shotooo, continue...

Il ne me répond qu'avec le plat de sa main qui s'abat violemment sur mes fesses. Il s'occupe alors d'un de mes tétons avec sa bouche, le malmenant, le lèchant, le suçant. Et après il ose s'étonner que je vienne avant lui, il ne se rend pas compte du plaisir qu'il me procure?

- Mhhh~ Je vais venir...
- Pas avant moi quand même? Dit-il en me claquant une de mes cuisses.

Je hoche la tête négativement. Avec mes mains posées dans son dos, je l'attire jusqu'à moi et prends possession de son cou avec ma bouche. J'ai envie de le sentir, de sentir sa peau contre ma bouche.

- Izuku... Arrête ça...

Je lui jette un regard qui veut dire pourquoi. Mais il ne me répond pas. Pourtant je suis sûr qu'il a bien vu mon regard.

- Aaah~

Je me retiens du mieux que je peux pour ne pas éjaculer là maintenant. Je plante mes dents dans son cou pour me retenir du mieux que je peux. Et c'est par miracle que mon lié sort de moi pour se déverser sur mon torse. Je me laisse donc emporter par la vague de plaisir qui tentait de me submerger depuis le début.

- Shotoooo~ dis-je dans un long râle de plaisir.

Je m'écroule sur le lit tandis que mon lié range tout ce dont nous nous sommes servis auparavant.

Il vient s'allonger à mes côtés et m'embrasse tendrement, créant un énorme contraste avec la situation dans laquelle nous étions auparavant.

- Bon anniversaire, soufflais-je à mon alpha.
- Merci Izu-kun, dit-il avant de déposer un baiser sur ma joue.

Je m'endors tendrement dans les bras de mon lié. Mais je suis réveillé peu après par mon alpha.

- Izuku! Je voulais aller voir ma mère.
- Bah rien ne t'en empêche, lui dis-je endormi.
- Non mais je veux que tu viennes avec moi.
- Les visites sont pas finies?

Il semble regarder l'heure sur son téléphone et me dis donc:

- Il est vingt-et-une heures, qui ne tente rien n'a rien. Habille toi on part voir ma mère.

Je compte donc m'habiller quand je remarque que j'ai du sperme de partout. Bon je vais prendre une rapide douche avant.

Je me lève d'un pas lent pour la salle de bain, mais à peine j'ai posé un pied sur le sol que la douleur lancinante de notre séance d'avant se fait ressentir.

Shoto me porte alors jusqu'à la douche et nous lave rapidement tous les deux. Il court ensuite jusqu'à la chambre tout en me portant et se dépêche de m'habiller. C'est cool ça, vu que j'ai mal je fais plus rien du tout.

Il me porte ensuite jusqu'à l'extérieur et me dépose dans sa voiture avant de partir.

- T'es bien pressé, dis-je.
- J'ai pas envie de la rater parce qu'on est arrivé trop tard.

Je pose donc ma tête contre la vitre et pique doucement du nez.

- Izuku j'ai une question.
- Je t'écoute.
- Comment t'as fait pour t'attacher seul?

Ne pas répondre c'est une question piège.

- Izuku, dit-il en me jetant un très rapide regard.
- Ochako, dis-je tout bas.
- QUOI?! Dit-il en freinant d'un coup.
- Calme toi Shoto je veux pas mourir. Et oui Ochako m'a aidée, mais c'est rien comparé à ce que t'as eu toi non? Puis elle m'a aidée en tant qu'ami.
- Toi t'accepterais de l'attacher à son lit complètement nue?!
- Si c'est pour Momo honnêtement.

Shoto me lance un regard des plus choqués. Merde j'ai gaffé, j'aurais pas pu me taire. Je vais essayer de détourner ça.

- Parce que j'adore ce ship, euh ce couple pardon, dis-je en riant nerveusement.
- Ochako aime Momo...
- Tu ne lui dis pas que je te l'ai dit hein...
- Non c'est promis.
- Merci, soufflais-je soulagé.

Mais je suis quand même énervé, j'ai trahi le secret de ma meilleure amie.

- On est arrivé, me dit Shoto.

Il vient m'ouvrir et me porte jusqu'à la porte de l'hôpital, nous arrivons rapidement à l'accueil et Shoto commence à parler avec l'homme gérant cet espace.

- Les heures de visites sont terminées depuis une demie heure, dit l'homme.
- Mais... J'ai besoin de voir ma mère...
- Ce n'est pas mon problème.
- S'il vous plaît... C'est mon anniversaire et... il lui reste peu de temps à vivre, mentit-il, j'ai peur qu'elle ne soit pas là pour le prochain.

Il lève les yeux au ciel, probablement pas attristé par l'histoire de mon alpha.

- Nous qui voulions lui annoncer notre mariage ainsi que le nouvel arrivant dans la famille, dis-je à Shoto d'un air triste tout en touchant mon ventre.
- Ce n'est pas grave Izuku, nous la reverrons un jour j'y crois, malgré que je parte bientôt à l'armée je pense-
- Oui bon arrêtez votre cinéma et allez la voir vite! Dit l'homme agacé.

Shoto part donc sans le remercier et se rend dans l'ascenseur.

Point de vue Shoto

Merde j'aurais du prendre des fleurs. Mais tous les fleuristes doivent être fermés maintenant.

J'entre dans la pièce et vois ma mère regarder fixement la fenêtre comme à son habitude. Elle doit bien s'ennuyer.

Elle se tourne enfin vers moi avec un sourire triste. C'est étrange de la part de ma mère, elle est censée être plus neutre qu'un... j'ai pas de comparaison non-dénigrante.

- Maman? L'appelais-je.
- Oh bonjour Shoto, bonjour Izuku.

Elle se souvient que c'est mon anniversaire ? Peut être qu'elle ne sait pas quel jour nous sommes. Je ne vais pas le lui rappeler. Ce n'est pas de sa faute si elle ne s'en souvient pas, elle doit avoir plus important à faire.

- Shoto, est-ce que tu es au courant?
- De quoi?
- On ne dirait pas. Oublie. Je ne veux pas gâcher ta journée.

Louche. Très louche.

- Je veux savoir.
- C'est peut être mieux si tu ne sais pas.
- Maman... Je veux savoir.

Elle remue légèrement la tête négativement.

- S'il te plaît.
- Ton père est mort.

Je ne peux retenir un cri de joie. C'est le meilleur anniversaire de toute ma vie. Izuku me regarde, perturbé par ma réaction.

- Comment? Demandais-je avec un grand sourire.
- Il y a eu un grand incendie là où il vit, dit-elle en baissant la tête.

Y a un truc qui va pas. Pourquoi elle est triste. Surtout que je sais qu'elle n'aime pas mon père. Mes frères et sœurs... Ils sont pas blessés quand même?

- Maman?...
- Oui?
- Natsuo et mon autre frère, ils vont bien?

Elle ne répond pas et baisse la tête. Izuku me prend doucement la main et me fait un sourire désolé. Mais pourquoi cette réaction...

- Maman?... Izuku?... Il se passe quoi?...
- Shoto, me dit ma mère, je pense que tu n'as pas besoin qu'on te le dise.
- Si j'ai besoin! Je comprends pas!
- Tu te mens à toi même, me dit Izuku tout bas.
- Shoto, ils sont morts.
- Bon maintenant c'est fini, l'heure des visites est terminé depuis un long moment, nous dit l'homme de l'accueil en entrant.

~~~

J'espère que ça vous a plu! Je trouve la fin hyper bâclée ;-;

Un magnifique dessin de la part de FolleMaisPasTrop désolé de pas réussir à faire le tien >.< Probablement le premier dessin que j'ai reçu je t'en remercie vivement

Kyoshiko~

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