Bonus

Point de vue Izuku

Je suis vraiment tendu. Le grand jour est enfin là. Miyoko me regarde de ses grands yeux brillants, dans sa jolie robe blanche, son bouquet à la main.

Ma mère est là elle aussi, elle me tient la main, les larmes aux yeux, elle doit être vraiment heureuse.

Je n'ai pas encore vu Shoto, je suis sûr qu'il doit être resplendissant. J'ai peur de gaffer une nouvelle fois, de tout foutre en l'air. Ce jour est censé être le plus beau de ma vie donc je dois tout faire pour qu'il soit magnifique.

J'y vais enfin, j'avance, la tête baissée, accompagné par ma mère, Miyoko sur mes talons. Non, je ne devrais pas être gêné. Je lève fièrement la tête, mon lié est là, et comme je l'imaginais, il est tellement beau.

La mère de Shoto, est là elle aussi, notre nouvel enfant dans les bras. All Might, son frère et son compagnon sont aussi là, un grand sourire arborant leurs visages, oui oui, même Aizawa sourit légèrement.

J'arrive enfin à la hauteur de mon lié. L'homme commence son bla bla que je n'écoute que très peu. Je sais que je devrais écouter, mais je me perds dans les magnifiques yeux hétérochromes de mon lié, puis je sais que je suis en accord avec ce qu'il est en train de dire. Je suis sur un petit nuage, c'est tellement magique.

Nous nous échangeons les alliances, je la lui mets à l'annulaire gauche et il fait de même, ça y est, nous sommes mariés.

Je peux enfin embrasser Shoto, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, nos lèvres sont déjà réunies. Ce n'est pas un baiser très sensuel, juste un baiser passionné et plein d'amour.

Les gens autour de nous s'agitent, nous applaudissent, mais je n'entends rien, plongé dans mon baiser avec mon alpha.

Nous nous séparons finalement, je suis à deux doigts de pleurer tant je suis heureux. Quoique non, des larmes sont bien présentes.

Shoto me prend doucement la main et nous quittons la petite bâtisse. Nous marchons un peu et nous retrouvons dans grand espace vert. Ça ressemble un peu à l'endroit où Katsuki et Eijiro se sont mariés d'ailleurs.

Miyoko cours vers nous avec un grand sourire et son petit bouquet dans les mains. Elle est tellement adorable.

- Du coup, tu t'appelles Izuku Todoroki ? Demanda Miyoko avec des étoiles dans les yeux.
- Oui, on est tous les quatre des Todoroki, lui répondis-je avec un sourire avant qu'elle ne parte retrouver ses grands mères qu'elle affectionne beaucoup.

Ça m'avait d'ailleurs dérangé qu'à sa naissance elle ait dû prendre le nom de Shoto alors qu'il n'était même pas là. Après, elle n'allait pas prendre le nom d'un omega hein, ce serait trop dévalorisant, ce serait comme un handicap.

- Izuku, me dit Shoto, arrête de t'énerver tout seul et profite.

J'allais répondre par l'affirmative mais je suis coupé par un hurlement, celui de Katsuki. Il arrive, son mari à ses côtés, semblant s'énerver contre Denki qui n'a probablement rien demandé.

- Je suis déçu, dit Denki en arrivant vers nous.
- Pourquoi? Demanda Shoto avec un sourcil haussé.
- Je voulais voir Izuku en robe!
- Si on suit ta logique, dis-je doucement, Katsuki aussi aurait dû en porter une.

Et c'est alors qu'on éclate tous de rire à l'exception du cendré, c'est vrai que Katsuki en robe ce serait plutôt drôle.

- Pourquoi moi et pas tête d'orties ?! S'énerva le concerné.
- Parce que c'est toi la femme du couple, ajouta son mari.

Et nous rions tous une nouvelle fois. Le pauvre, personne ne le respecte jamais, mais au fond, si on est comme ça avec lui c'est qu'on l'apprécie.

Nous passons toute l'après-midi dans la joie et la bonne humeur. La soirée a elle aussi été très agréable. Nous sommes désormais seuls dans notre chambre d'hôtel à nous embrasser.

Mes mains passent sous sa chemise, caressant ses abdos. Je suis complètement allongé sous lui, à peine j'étais entré dans la chambre qu'il s'était jeté sur moi.

- Shoto, gémis-je sous lui.
- Redis le, chuchota-t-il à mon oreille, redis mon nom.
- Shoto, gémis-je une nouvelle fois en collant un peu plus mon érection à la sienne.

Je sens un frisson le parcourir à ce contact. Je ne comprends pas comment certaines personnes finissent par se lasser, par ne plus rien ressentir d'extraordinaire, depuis tout le temps où nous avons des rapports avec Shoto, je ressens toujours autant de sensations.

Il me retire mon haut et quitte enfin ma bouche pour s'occuper d'un de mes boutons de chair.

- Je peux faire ce que je veux de toi ce soir? Mais genre vraiment? Demanda-t-il en relevant la tête.
- Vraiment tout.

Il me fait alors son plus beau sourire avant de retirer sa cravate pour la nouer de sortes à ce que je ne vois rien.

- Tu connais déjà les règles, me susurra-t-il.
- Bien sûr, soufflais-je.

Il reprend une nouvelle fois possession de mes lèvres, me caressant.

Je veux qu'il me retire mon bas, je suis vraiment à l'étroit dedans. Mais non, il me torture à la place, il préfère la masser extrêmement lentement d'une main.

Je lève mon bassin à chaque caresse, j'ai besoin de plus et il le sait, c'est juste que ça l'amuse de me torturer. Je sais que je ne dois pas parler, mais s'il ne se dépêche pas je vais lui dire de se presser moi. Puis, j'aime bien quand il me punit.

- Shoto, plus vite, dis-je d'une voix aguicheuse.
- Ne me provoque pas chaton, dit-il en m'assénant d'une claque sur les fesses.
- J'ai rien senti, dis-je joueur.
- Tu veux jouer à ça? Demanda-t-il en m'abaissant le pantalon.
- Oh que ou-

Je ne peux répondre, sa main vient tout juste de s'abattre sur mes fesses désormais nues. Je me demande, il va pas avoir mal à la main à force? D'habitude, c'est plus pratique, on a tout ce qu'il faut, mais là c'est plus compliqué. Je n'ai pas le temps de réfléchir plus que ça que je sens un nouveau coup sur mes fesses. Sauf que ce n'est pas sa main, c'est un objet plutôt froid que je ne connais que trop bien. Il y aurait donc pensé?

- Si c'est ce que tu te demandes, oui j'ai pensé à tout prendre, histoire qu'on s'amuse.

Il lit dans mes pensées c'est fou. Je sens mes vêtements tomber pour ensuite laisser place à cette corde que je connais par cœur. Elle passe fortement sur mon corps, elle est tellement serrée. J'aime sentir que je lui appartient, qu'il peut faire ce qu'il veut de mon corps.

Mes bras sont fermement attachés derrière mon dos et ce pour son plus grand plaisir. Elle enserre mes parties et frotte mes boutons de chair à chaque mouvement.

Il se penche au dessus de mon cou et y fait de multiples suçons. Je dois en avoir pleins le cou.

- Izuku?
- Ou-

Même scénario que tout à l'heure. Ça l'amuse en plus, je l'entends rire. Je lui tends un peu plus mes fesses, j'ai besoin de plus.

Il réitère son acte sur ma fesse gauche, plusieurs fois. La droite va finir par se sentir délaissée. J'entends un bruit de tissus, probablement ses vêtements qu'il retire.

Je sens sa virilité contre ma bouche, je la suçote du bout des lèvres, rien que pour l'énerver.

- Izuku...

Et c'est alors qu'il empoigne mes cheveux pour me forcer à le prendre dans son entièreté. Je ne contrôle absolument rien, Shoto est complètement maître de mon corps. Non, il est mon maître à moi, et moi je suis son soumis.

- Izuku?

Je hoche la tête pour lui faire comprendre que je l'écoute.

- Je t'aime, dit-il en me donnant un nouveau coup sur les fesses.

Je souris, sa verge toujours présente entre mes lèvres. Je n'avais même pas senti qu'il avait arrêté ses mouvements sur ma tête, j'ai eu le réflexe de continuer. Je continue quand même, bien que l'envie de jouer un peu est bien présente, j'ai envie de lui donner du plaisir aussi.

Je sens qu'il est sur le point de venir, je le sais. Je m'arrête, ne voulant pas qu'il vienne maintenant.

- Izuku continue...

Je remue un peu mes fesses pour lui faire comprendre que je veux qu'il vienne à l'intérieur mais il semble déterminer à vouloir venir dans ma bouche. Je ferme la bouche et lève un peu plus mes fesses.

- Izuku. Dit-il en appuyant sur mes joues.

Pour seule réponse je lui tends un peu plus mon postérieur, m'arrachant un petit gémissement dû au frottement des cordes sur mes boutons de chair.

Je reçois rapidement un coup de mon objet préféré dessus, me faisant pousser un petit cri, il en profite pour pouvoir se replacer dans ma bouche, mais je ne bouge pas, lui faisant comprendre que je la veux vraiment dans mes fesses. Je crois bien qu'il se penche au dessus de mon oreille puisque je sens son souffle chaud contre mon oreille.

- Je veux faire durer le plaisir, ce serait dommage que je te prenne maintenant non?

Il a raison, mais j'ai envie de l'embêter. Je souris sans retirer son membre de ma bouche. Et sans que je m'y attende, il appuie sur ma tête en un coup, me forçant à le prendre jusqu'à sa base. Il bouge doucement sa main et finit enfin par éjaculer au fond de ma gorge.

Je sens sa main caresser ma fesse qu'il avait délaissé auparavant. Puis d'un coup il la frappe violemment avec le plat de sa main. Je me cambre de plaisir malgré les cordes qui enserrent mon corps. Après avoir réitérer son acte plusieurs fois, sa main vient se balader entre mes deux fesses. Ses doigts habiles caressent du bout des doigts mon entrée déjà bien humidifiée par l'excitation.

Je sens désormais sa langue se balader à cet endroit précis. Ça me gène toujours lorsqu'il fait ça, mais ça me procure également un bien fou. Je me mords la lèvre pour ne pas gémir.

- Izuku, dit-il en s'éloignant du fameux endroit, tu sais que tu as le droit de gémir, je t'y ais toujours autorisé, tout comme tu as le droit de dire mon nom.

Je hoche la tête, tremblant, tremblant de plaisir. Je veux qu'il me prenne, qu'il me fasse sien comme il sait si bien le faire.

- Shoto...
- Oui?

Je secoue un peu mes fesses pour lui faire comprendre mon besoin qui devient de plus en plus urgent. Mon érection est tellement douloureuse. Mais au lieu de me prendre comme je le souhaitais, il me met sur le dos et je sens quelque chose de chaud et humide contre mon pénis. J'aimerais bien poser mes mains sur sa tête mais elles sont fermement attachées dans mon dos, ce qui, encore une fois, n'est absolument pas pour me déplaire.

- Shoto, gémis-je doucement.

Ses mouvements redoublent de vitesse, ce qui ne manque pas de me faire gémir longuement et de manière très peu masculine. Je suis au bord de la jouissance, je vais venir dans sa bouche. Mais Shoto en décide autrement et décide de me laisser lui aussi sur ma faim.

- Nghh... Shoto...
- Je te rends la pareille.

Je décerne un certain amusement dans sa voix. Tu veux vraiment jouer à ça Shoto? Tu veux qu'on s'amuse à se frustrer?

Mais au lieu de reprendre sa fellation, il se positionne face à mon entrée, posant son gland contre celle-ci pour ensuite faire de lents vas et viens contre mon trou en manque d'attention, me faisant languir devant cette douce torture.

- Shoto... Dis-je pressé.
- Nah, tu attends.

Il s'éloigne pour défaire sa cravate sur mes yeux. Je le vois désormais face à moi et de violentes vagues de chaleur se propagent en moi.

Il me fait alors un sourire, ce sourire qui m'a fait tomber amoureux, qui me charme à chaque fois que le vois.

Il me met de sortes à ce que je sois sur les genoux, enfin recroquevillé sur mes genoux, mes fesses à sa totale disposition, c'est dommage j'aime bien le voir.

Mais au lieu de me pénétrer, il se met devant moi et se penche pour pouvoir introduire un doigts en moi. Il l'a fait exprès de se mettre comme ça? Non parce que là j'ai son érection contre le visage.

- Izuku, occupes-en toi.

Je la lèche sur toute sa longueur tandis qu'un second doigt vient rejoindre le premier dans mon antre pour commencer des mouvements de ciseaux. Je le prends en bouche pour ensuite lui faire une gorge profonde. C'est notre manière à nous de nous lubrifier.

Il retire ses doigts pour le remplacer par le bout de son gland. Il entre progressivement en moi. Non, là je n'aime pas, je veux le voir. Je pousse un gémissement plaintif et il se retire.

- Que se passe-t-il mon omega? Susurra-t-il.

Je bouge difficilement pour être sur le dos, il me regarde avec amusement et plie mes jambes pour ensuite pouvoir se placer entre celles-ci. Il me pénètre une nouvelle fois, beaucoup plus violemment cette fois-ci, il n'attend pas que je m'habitue et commence automatiquement de rapides et violents vas et viens.

Chaque coup de butoir m'arrache un nouveau gémissement. Mais j'en veux plus et il le sait, je ne veux pas qu'il me fasse du mal uniquement lors des préliminaires.

Il semble le comprendre avec le regard que je lui lance et se saisit de l'objet de mes désirs. En même temps que chacun de ses mouvements de bassin j'ai le droit à un coup sur les cuisses. Mes gémissements s'intensifient sous le plaisir.

- Sh-shoto~

Je prends le temps de le regarder, chose que je ne fais que rarement pendant l'acte, j'ai tendance à lever les yeux au ciel sous le plaisir, et même quand je le regarde, je ne m'attarde pas sur les détails.

Mais là, je remarque à quel point il est beau, son visage, transpirant, rougit par l'effort physique, ses cheveux se balançant à chaque mouvement, quoique non, une bonne partie est collée à son front à cause de la transpiration. Il à l'air d'avoir remarqué que je fixais ses cheveux puisqu'il passe une main dans ceux-ci très rapidement avant de me faire un sourire sans pour autant cesser ses coups de bassin.

Je me lèche la lèvre pour lui faire comprendre que je veux qu'il m'embrasse, étant donné que je suis incapable de me lever, ce qu'il fait rapidement, mouvant ses lèvres contre les miennes. Il se met à mordre ma lèvre inférieure, me faisant lâcher un petit cri de surprise. J'ouvre instinctivement ma bouche et nos langues se mettent à jouer l'une avec l'autre.

La pièce est bruyamment silencieuse. Nous pouvons entendre le son de ses hanches qui claquent contre mes cuisses, mes gémissements plus que bruyants et la respiration haletante de Shoto.

- Aaaah~

Il connaît mon corps par cœur, il sait exactement comment me faire atteindre l'extase. Il touche ma prostate me faisant crier encore plus fort.

- Shotoooo~ Plus...

Il me donne un coup sur ma cuisse plus violent que les autres, je suis sur le point d'atteindre l'orgasme, mais je dois venir après Shoto ou en même temps que lui.

- Shoto~

Je crois bien que ça l'excite quand je dis son nom, donc je vais continuer comme ça, puis, c'est la seule chose que j'arrive à sortir. Il se penche et me mord le cou, me faisant crier toujours plus fort. J'ai la respiration haletante, le visage rougit et transpirant, je ne comprendrai jamais ce que me trouve Shoto dans ce genre de moments.

- Shotoooo...

Il se penche contre mon torse pour pouvoir mieux me parler. J'en profite pour lui lécher doucement le cou.

- Moi aussi... Je vais venir... Alors tu peux te laisser aller...

J'éjacule sur mon torse tandis qu'il se déverse en moi, tous deux dans un long râle de plaisir.

Il se laisse tomber à mes côtés et attrape des mouchoirs pour m'essuyer le ventre. Ce n'est pas fini quand même? C'est notre nuit de noces...

- Je reprends mon souffle, me rassura mon lié, en plus je dois te punir.
- Pour quand?
- Maintenant, t'avais pas à parler, on est loin d'avoir fini.

Je me retiens de rire, il est pas croyable, mais incroyablement mignon.

- Tu te fais vieux Shoto, riais-je.
- Je peux savoir pourquoi? Dit-il en riant légèrement.
- T'as besoin de poses.
- C'est humain ça!

Il s'assoit sur moi pour me défaire mes cordes mais je constate qu'il est à nouveau dur. C'est mon corps qui l'excite autant? Quoique moi aussi, l'avoir sur moi avec une aussi belle érection me fait durcir en quelques secondes.

J'échange nos positions, de sorte à ce que je sois sur lui pour ensuite faire une multitude de suçons sur son cou. Je veux qu'on sache qu'il m'appartient, qu'il est à moi et à personne d'autre.

- Tu marques ton territoire? Dit-il en riant.

Je fais oui de la tête, ma bouche aspirant toujours sa peau.

- Tu sais très bien que je ne suis qu'à toi, rit-il.

Il me porte et me plaque contre le mur.

- Ce mur m'appelait tu vois, me chuchota-t-il.

Il prend possession de nos deux pénis avec sa main et commence à les masturber ensemble. Il va me faire éjaculer dès maintenant s'il continue.

- Shoto...
- Mh?
- Je t'aime...
- Moi aussi Izuku, souffla-t-il.

Ses mouvements s'intensifient, son autre main quant à elle, se faufile entre mes fesses pour commencer de doux vas et viens avec deux de ses doigts dès le début. Je m'accroche fortement à lui, c'est tellement bon... Un troisième doigt se rajoute en plus.

- Shoto, arrête...
- Tu n'aimes pas?
- Au contraire, je vais venir tellement vite...

Pour seule réponse il m'embrasse. Je sais que quand il me répond comme ça ça veut dire que c'est affirmatif, j'ai le droit d'éjaculer.

Il me fait monter un peu plus haut, de sorte à pouvoir mordiller un de mes tétons rougit par la corde qui était dessus auparavant. Et c'est d'un doux coup de bassin qu'il me pénètre lentement.

- T'as été rapide, dis-je en riant.
- Désolé mais ton petit cul me donnait beaucoup trop envie.

Je rougis à l'entente de ces mots. Je ne sais pas pourquoi mais ça a eu le don de m'exciter fortement. Il commence de doux vas et viens en total contraste avec ceux qu'il a fait auparavant.

- Aaah~

Je l'aime, je l'aime tellement, et dire que cet homme parfait est à moi et rien qu'à moi.

- Plus vite, me plaignis-je.
- T'es bien impatient.

J'ai le droit une nouvelle fois à sa main sur mes fesses. Mais il a quand même accéléré ses vas et viens et ce pour mon plus grand plaisir.

Heureusement que je prends la pillule avec régularité hein parce que Shoto oublie tout le temps de se protéger depuis notre deuxième enfant. Après c'est mieux, à la longue, le préservatif est un filtre qui rend tout très chiant. Mais ce n'est pas le moment pour penser à tout ça.

Ses coups de butoir finissent par avoir raison de moi, je me libère sur mon torse une nouvelle fois.

- T'es fatigué? Me demanda Shoto.
- Ça ne risque pas.
- Ça tombe bien, on va le faire jusqu'au matin.

Et c'est ainsi que nos ébats durèrent toute la nuit. Au moment de m'endormir je regarde l'heure, huit heures, il avait raison.

À mon réveil, c'est à dire à midi, j'entends de doux coups contre la porte.

- Oui? Dit Shoto d'une voix endormie.
- Papa? Demanda Miyoko de l'autre côté de la porte.
- Attends, lui répondit mon mari, on va venir t'ouvrir.

Nous mettons rapidement nos sous-vêtements et des vêtements déposés au préalable dans la chambre pour ouvrir à notre fille qui nous saute dessus.

- Je voulais venir vous réveiller en sautant dans le lit mais mamie Inko a dit que je ne devais surtout pas entrer avant d'avoir toqué...
- Elle a raison, lui dit doucement Shoto.
- Tu as passé une bonne journée hier? Lui demandais-je.
- Oui c'était trop bien! Je me suis trop amusée et j'ai trop mangé!

Elle est vraiment adorable. On a passé les tests, nous savons que la famille Todoroki accueille un nouvel omega. Je ferais tout pour la protéger, qu'aucun alpha ne lui pose de problèmes. Mais j'ai peur, et si un jour elle avait ses chaleurs en cours? Et si un alpha se faisait passer pour son âme sœur?

- Izuku... Détends toi, me dit Shoto en me prenant la main.

Miyoko nous laisse car elle avait envie d'aller aux toilettes. Je me pose dans le lit avec Shoto (nous avons changé les draps tout de même).

- Shoto, tu es sûr que ça ne te dérange pas que Miyoko soit une omega?
- Bien sûr que oui Izuku. J'ai juste peur qu'elle rencontre des difficultés dans la vie à cause de ça, car malheureusement nous vivons dans un monde très dur pour les omegas.
- Très dur, c'est le cas de le dire, dis-je en riant.
- Tu me désespères tu sais. Mais j'étais sérieux Izuku.
- Pardon pardon, dis-je en me calmant, on sera là pour l'aider ne t'inquiète pas, puis, le premier qui lui pose problème on va le niquer non?
- Avec plaisir. Personne n'a le droit de faire du mal à ma famille.

Je meurs, j'ai l'impression d'être en plein rêve, c'est trop beau pour être vrai.

- Tu te souviens de nous au lycée? Dis-je.
- Comment ne pas m'en souvenir.
- Imagine elle aussi son âme sœur la harcèle, on fait quoi?
- Ça peut paraître triste, mais je ferais tout pour qu'elle n'ait plus à voir cet personne qui la fera souffrir. Mais le plus triste, c'est que souvent, les parents ne sont pas au courant quand ce genre de choses arrivent.
- Oui c'est triste... J'ai peur pour notre fille. Elle qui est si parfaite, tu imagines si elle a la même vie que moi? Certes ça se passe plutôt bien aujourd'hui, mais souviens-toi avant.
- On ne laissera pas ça se faire promis.

Je hoche tristement la tête. Je sais que je l'ai déjà dit, mais bordel que je l'aime.

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J'espère que ce bonus vous a plu, si vous avez aimé Il suffit d'un pas, je vous invite à aller lire est-ce que tu me vois qui en est déjà au chapitre quatorze ^^

Je poste le chapitre concours dès que je suis de retour en France

J'ai envie d'ouvrir un recueil d'os mais genre ce serait vous qui me dites précisément ce que vous voulez, je sais pas si je devrais le faire

Pour clôturer tout ça, un magnifique dessin de la part de vegetablue01 (avec nos petits bracelets bakanim qui font Shoto, tmtc)

Kyoshiko~

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