1.
J'allais au collège, comme tous les jours. Lorsque je suis sortie de chez moi, j'ai immédiatement sentie une présence derrière moi. Mais il n'y avait rien. Seulement un vide angoissant qui m'envahissait peu à peu. Jusqu'à ce que je m'évanouisse. Comme ça. Dans la rue. Mais je rêvais, malgré toutes les personnes qui s'affairaient autour de moi. Je rêvais. Paisiblement. Je rêvais que j'avais de magnifiques ailes blanches et que je volais au-dessus des nuages. Je planait et virevoltait dans les cieux. Jusqu'à ce que j'arrive à un magnifique jardin où tout était parfaitement orchestré et ainsi, chaque tulipe, chaque pensée et chaque jonquille avaient une place bien définie. Je me posait délicatement sur les nuages afin d'observer de plus près les splendides plates-bandes qui s'étendaient à perte de vue. Petit à petit, je prenais goût à cette promenade à travers les nuages. Si bien que, sans m'en rendre compte, j'étais arrivée devant un immense château de marbre. Étonnée, je décidait d'abord de l'observer à bonne distance. Puis, cédant à la tentation, je poussait doucement la porte. Mais je n'ai pas le temps de voir la personne qui se tient devant moi que je reste pétrifiée, la seule chose dont je me souvient de ce moment c'est un flash de lumière puis deux grands yeux bleus, d'un bleu si pur et merveilleux.
Étrangement, je voyais aussi tout ce qui se passait autour de moi : les médecins, les infirmières et le jeune interne qui prononce ces mots : "heure du décès : 14 : 57". Je sais même qu'il est resté après sa garde endormi auprès de moi se demandant encore pourquoi j'étais morte.
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