Il n'y avait plus rien.
Hello ! Quelques informations :
T/p : Ton prénom
c/c : Couleur de cheveux
Voilà ! Bonne lecture !
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T/p rentre chez elle des cours par une journée qui semble normale, un 15 janvier. En effet, elle rentre par un temps de pluie, quoi de plus normal quand on habite à Paris. Elle arrive chez elle, harassée, ouvre la porte et enlève ses chaussures.
C'est étrange, sa maison est calme, trop calme. D'habitude, son frère lui saute dessus afin de la taquiner. N'y prêtant pas attention plus longtemps, T/p se dirige vers sa paisible chambre. Ses devoirs terminés, elle se dirige vers sa bibliothèque et l'examine avec attention pour choisir le manga qu'elle va lire. Effectivement, sa bibliothèque comporte majoritairement des mangas. Elle en choisit enfin un, un "My Hero Academia". C'est son manga favori. Alors qu'elle s'en empare, une sensation de chaleur réconfortante l'envahit. C'est une sensation agréable, mais étrange... Elle ne peut pas expliquer ce phénomène, ce qui l'inquiète quelque peu. Mettant cette impression sur le compte de la fatigue, elle s'affale sur son lit et commence la lecture de son manga préféré, bien que fébrile.
Exténuée, elle doit parfois se forcer à se maintenir les yeux ouverts, car elle veut à tout prix connaître le fin mot de l'histoire de ce tome, au risque de s'endormir à 2h00 du matin. À un moment donné, elle a l'impression que les yeux des personnages bougent. Elle aurait dû se coucher, mais entêtée comme elle l'est, elle tourne tout de même la page et le regrette aussitôt.
Une vive lumière aveugle T/p, qui essaie de s'en protéger avec ses bras, mais n'y parvient pas. Elle n'arrive pas à bouger et se met à trembler de tous ses membres. Q'est-ce ? Par quel sort son livre peut-il émettre cette lumière ? Affolée, elle tente ensuite de refermer le manga, mais ne le sent plus dans ses mains. Elle s'efforce alors de se lever, mais titube et s'étale de tout son long. La lumière cesse enfin, et elle est sur un trottoir, toujours au sol. Elle remarque qu'on lui tend une main, qu'elle prend volontiers. T/p se lève, fait face à la personne charitable qui l'a aidée et pousse un hoquet de stupeur. C'était un personnage du manga, son préféré de surcroît !
T/p : Denki ?
Denki : Huh ? Comment tu connais mon nom ?
T/p : Ah, euh, excuse-moi, t'avais une tête à t'appeler Denki !
Hébétée, la jeune fille se dit qu'elle rêve, mais le contact avec la main chaude de Denki, lui, ne la trompe pas. C'est impensable !
T/p : Euh, enchantée, je m'appelle T/p...
Denki : Haha, tu as l'air complètement paumée.
Évidemment, qu'elle l'était ! Elle était face à une personne censée être fictive !
Cependant, le son de sa voix apaise peu à peu T/p, et elle reprend ses esprits.
T/p : Quelle gentillesse tu as, de te moquer d'une personne dès que tu la rencontres !
Denki se met à bégayer.
Denki : Euh... et bah... en fait... c'est juste que, euh... j'ai senti un bon feeling dès le début, quoi !
T/p : Ne t'inquiète pas, je t'embêtais !
Il respire la joie de vivre ! T/p s'aperçoit qu'elle a une sacoche et jette un oeil dedans. Le manga qu'elle lisait auparavant y est.
Alors qu'elle pensait parfaitement connaître Denki grâce à ses livres, ce n'était pas du tout le cas, et la c/c découvre plein de facettes de lui qu'elle n'avait jamais perçues avant. Elle discute longtemps avec lui, parle de son frère, de sa vie, mais pas du fait qu'elle vient sans doute d'un autre monde. Et arrive la question qui devait arriver :
Denki : Dis-moi, T/p, je ne t'avais jamais vu par ici, anciennement, comment ça se fait ?
Flûte ! Bon, elle n'a qu'à dire ce qu'elle aurait dit si jamais elle venait d'arriver !
T/p : En fait je viens d'arriver dans le quartier, c'est pour ça que tu m'as vu paumée. Et comme je suis particulièrement maladroite, bah... Je suis tombée bien comme il faut...
Denki : C'est vrai que t'avais l'air vraiment perdue, quand je t'ai vue pour la première fois !
T/p : Mais c'est toujours la première fois qu'on se voit, là...
Denki : Ah, désolé, c'est juste que j'ai l'impression que ça fait au moins trois ans qu'on se connaît, maintenant, tellement on a discuté !
Il offre à la jeune femme son plus beau sourire. Celle-ci rougit alors comme une pivoine et se met à bégayer.
T/p : Ah... euh... oui... t-tu... as rais-son...
Denki : C'est fou comment tu es mignonne quand tu es gênée !
T/p sent son coeur battre la chamade. Est-ce l'amour ? De ce qu'elle en sait, elle pense bien. Elle a des sensations bizarre dans le ventre, elle a l'impression d'avoir très chaud et que son coeur va exploser, tant il tambourine dans sa poitrine. C'est comme dans les shojos ! Toutes ces émotions, elle les ressent comme elle pense qu'elle les aurait ressenties dans la réalité. Mais ce qu'elle vit, n'est-ce pas la réalité ? Elle est troublée par la beauté de l'adolescent en face d'elle, mais est également un peu perdue car elle ne reconnaît aucune des rues qui les entourent, comme si elle était dans l'univers du manga.
Denki se met d'un coup à prendre une tête mi-sérieuse, mi-gênée, comme s'il voulait dire quelque chose d'important. Il se met à rougir et à se balancer sur ses pieds, se triturant les doigts en même temps.
Denki : Tu sais, T/p, je t'aime vraiment bien. Pas qu'en amitié, je pense que... bah je t'apprécie, quoi je... en fait, je crois que je t'aime, T/p.
T/p se mit à rougir dix fois plus que tout à l'heure.
Denki : Je comprendrais que tu ne veuilles pas de moi, après tout, je suis un imbécile, et puis...
Avant que le jeune homme ait pu finir sa phrase, T/p le coupe en l'embrassant passionnément, baiser auquel Denki répond avec ardeur. La c/c met ses bras autour du cou du jeune homme tandis que lui met ses bras sur les hanches de celle qu'il aime. Il demande l'accès à la bouche de T/p en lui mordillant la lèvre, elle lui donne alors ce qu'il désire. Leurs langues entament une danse endiablée. Ils se séparent finalement par manque d'air, aussi rouge l'un que l'autre. T/p reprit son souffle, et lui pose une question, un peu embarrassée.
T/p : Je confirme, tu es vraiment le dernier des imbéciles. Où-est-ce que tu as vu que j'allais te rejeter ? Moi aussi je t'aime, idiot.
Denki la regarde, amusé de sa réaction. Ils s'enlacent tendrement, mais leur bonheur est coupé quand quelqu'un arrache la sacoche de T/p.
Lâchant Denki, cette dernière fait brusquement volte-face et voit quelqu'un détaler, son sac à la main. Alors que l'adolescente s'apprête à poursuivre le voleur, ses jambes lui paraissent tout à coup lourds comme du plomb et elle tombe à genoux. Effarée, elle se tourne vers Denki, le regard plein de détresse. Il lui tend sa main pour l'aider à se relever, mais alors que T/p est sur le point de prendre cette main, elle le voit disparaître. Elle tente alors de pousser un cri de désarroi, mais aucun son ne sort de sa gorge. La lumière vive réapparaît, aveuglant de nouveau la jeune femme. Désespérée et craignant d'être en proie à quelque folie, elle s'évanouit, refusant que ces événements ne soient qu'illusion.
T/p se réveille, l'esprit encore embrumé, et constate qu'elle est sur son lit, le manga serré dans ses bras. Elle voit son frère qui la regarde, amusé.
Frère : Bah alors, toute ta vie est dans ce livre ou quoi ?
Expression qui lui rappelle Denki, dans la tête, juste avant qu'il soient séparés, lui causant une vive douleur dans la poitrine. Elle est un peu perdue. Après quelques instants, elle comprend alors. Il n'y a plus de voix apaisante, rien que la vraie vie. Plus de beauté troublante non plus. Elle éclate en sanglots et sombre dans le désespoir, sous le regard perplexe de son frère. Il n'y avait plus rien. Mais ce qu'elle avait vécu était-ce la réalité ? Pourrait-elle refaire l'expérience et rester pour de bon avec Denki, cette fois ? On ne le saura jamais.
FIN
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C'était mon premier one-shot, j'espère qu'il vous a plu ! N'hésitez pas à donner votre avis en commentaires et à voter ! Bonne journée/soirée/après-midi/nuit !
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