#TATOUEUR | 23 - T & J

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Tu veux bien jouer au co-pilote ?

∞ ∞∞ ∞

THÉO

Jodie dort vraiment bien et je n'ai pas le cœur de la réveiller, alors que l'on approche du chalet. Je jette un regard dans sa direction et comme s'il pesait sur elle, Jodie papillonne des yeux pour tenter de s'habituer à la luminosité particulière dégagée par la neige qui nous entoure. Je perçois un sourire qui embellit ses lèvres.

— Qu'est-ce qui provoque ce contentement ?

— Je suis trop forte !

— Tu entends ça ma banane, ta mère pense être la meilleure.

Jodie pose ses mains sur son ventre avant de me répondre.

— Normal. Je le suis.

— Ne t'étonne plus d'avoir les chevilles qui enflent.

— Si je te dis qu'on va à Mountain High et qu'on se rend dans un chalet, j'ai bon ?

— Depuis quand l'as-tu compris ?

— Je t'ai cramé dès que j'ai commencé à te poser les questions.

— Pourtant, je n'ai rien dit qui te mette sur la voie ?

— Les panneaux autoroutiers et le contenu de ma valise me l'ont indiqué à ta place.

— J'aurais dû te bander les yeux tout de suite.

— Ça reste tout de même une bonne surprise, elle ajoute aussitôt. Mais que veux-tu ? Tu as affaire à une policière, ne l'oublies pas.

— Je vais tenter de m'en souvenir pour la prochaine fois.

Son sourire me rassure ainsi que les conclusions de son enquête.

— Je valide l'idée de passer nos journées et nos nuits au coin du feu à s'aimer.

— Content que le programme te plaise.

Jodie pose sa main sur ma cuisse pour me l'assurer. Son visage est lumineux, elle est heureuse et c'est tout ce qui compte. Je resserre mes doigts sur les siens puis j'apporte l'intérieur de son poignet à ma bouche. Je l'embrasse à plusieurs reprises avant de la reposer sur ma jambe.

— Désolé, je dois me concentrer sur la route.

La neige est abondante et, même si le goudron est dégagé, je dois rester vigilant.

— Je n'ai pas besoin de tes mains pour ça.

La sienne se déplace sur ma cuisse en effectuant des mouvements de haut en bas. C'est très agréable. Jodie a trouvé une station radio qui diffuse de la musique country et ça a l'air de lui plaire. Je n'en suis pas fan, mais, à petite dose, c'est supportable.

— Tu veux bien jouer au co-pilote ?

— Si ça peut t'aider ?

— Je te donne l'adresse et tu la notes dans le GPS pour que je sache où se situe exactement notre point de chute.

Après une dizaine de minutes, nous voilà arrivés.

— Waouh ! Il est magnifique.

— Je ne m'attendais pas à ça !

Le chalet qui se trouve devant nous est superbe. Je ne pensais pas qu'il serait aussi grand. Quand Dean me l'a proposé, c'est vrai que je n'ai pas eu l'idée de lui demander des détails, tant j'étais heureux de pouvoir mettre en place cette surprise pour Jodie. Certes, il ne se trouve pas dans la station, mais peu importe. Ce qui l'est, c'est que nous puissions passer quelques jours loin de tout. Et là, on est servi, il n'y a rien aux alentours à part la forêt et la neige. Le silence est même cotonneux.

— Il est tellement grand, qu'on aurait pu venir avec toute ta famille, s'amuse Jodie.

— Ça aurait été une bonne idée, mais pas pour cette fois-ci. Je te veux juste pour moi.

Je serre son corps contre le mien tout en regardant la façade en bois clair du chalet. Il possède un balcon constituant tout le long du premier étage, quant au second, il ne représente qu'un petit espace se trouvant devant la porte-fenêtre sous la pointe de la toiture.

— On devrait entrer avant qu'on se transforme en stalactite.

— Fais attention de ne pas glisser.

— Je ne suis pas « Bambi » ! Je tiens encore sur mes jambes.

— Attends, je vais t'aider, je m'occuperai des valises ensuite. Tu n'as pas les chaussures adaptées pour marcher dans la neige.

— La faute à qui ?

— Je n'allais pas te laisser porter des boots, ça t'aurait donné un trop gros indice.

— Des baskets, ça aurait été bien. Car là, avec mes escarpins, je prends l'eau de toutes parts.

Aussitôt, je la soulève du sol et effectue les quelques mètres qui nous manquent pour nous retrouver à l'intérieur.

— Il te suffisait de me dire franchement que tu voulais que je te porte en mode princesse, petit Chat.

Son sourire rayonnant me prouve que j'ai raison.

— J'y prends goût, elle me confie en embrassant mon cou.

— Ne t'arrête pas en si bon chemin.

— Tu ne veux pas qu'on visite le chalet avant ?

— Je compte te faire l'amour dans toutes les pièces, on en profitera pour le découvrir en même temps.

— Donc par laquelle commence-t-on, my Love ?

— Que dirais-tu du salon ?

Je la dépose en douceur sur le canapé avant d'allumer le feu dans la cheminée déjà garnie en bois.

— On aura vite chaud...

— Tu attends quoi pour me réchauffer ?

— Que tu sois bien installée.

Je me retourne alors que Jodie est allongée sur le dos. Elle a retiré son pantalon, mais a gardé son tanga noir.

— Je le suis, je n'attends plus que toi.

— Je vois ça.

À mon tour, je vire mes fringues. Le froid de la pièce est saisissant, mais je sais que ça va changer d'ici peu. Rien que les pupilles brûlantes de désir de Jodie permettent à la température de mon corps de remonter de quelques degrés. Je m'allonge au-dessus de ma belle brune qui me tend les bras quand mon téléphone retentit.

— Fais chier !

— Laisse sonner. Viens par là, que je t'embrasse avant que tu te transformes en Esquimau.

Sa bouche se lance pour picorer ma peau, puis Jodie promène le bout de sa langue sur mes pectoraux. Je sursaute à chaque léchouille.

— Tu ne veux pas juste m'embrasser ?

— Mon Esquimau n'aime pas qu'on le lape ?

— Tu as tout compris.

— J'espère que le cornet de glace ne sera pas aussi sensible ?

— Il faudrait déjà qu'il dégèle.

— Tu devrais remettre ton pull. Ce n'est pas le moment que tu tombes malade.

— On va peut-être attendre que le feu fasse son œuvre et qu'on repasse dans des températures positives. Tiens.

Je lui tends un plaid plié sur le haut du canapé pour éviter que son minou n'attrape froid. Et puis pour le bébé, ce n'est pas très bon qu'elle se crispe. Le téléphone sonne à nouveau alors que j'attise les braises pour que les flammes prennent encore plus vite.

— Allô ?

— Salut, fiston. Vous êtes bien arrivés ? Ta mère s'inquiète.

— Oui, sans soucis. Je m'attelle pour que le feu de cheminée donne un peu plus.

— Le gardien ne l'avait pas allumé ?

— Non. Le bois était dedans, mais éteint.

— J'espère qu'au moins, il a bien rempli le frigo.

— Je n'en sais rien, je n'ai pas encore mis un pied dans la cuisine.

Je m'y dirige et ouvre les doubles portes du meuble et en effet il est plein à craquer.

— C'est bon, on a de quoi manger pour une semaine au moins.

— Tu devrais vérifier si les radiateurs sont allumés à l'étage.

— Ok, Dean ! Mais là, je n'en ai pas eu encore le temps.

— C'est la première chose dont tu dois t'occuper. Après, tu pourras t'envoyer en l'air avec ta chérie sans que vous finissiez en icebergs.

— Je vais suivre tes conseils. Merci Dean. Tu as eu des nouvelles de Connor ?

— Oui, la séance s'est bien passée de ce que m'en ont dit Connor et James et le doc lui a marqué un nouveau traitement. Il devrait ressentir d'ici quelques jours les premiers bénéfices. C'est une rechute qui peut arriver d'après le thérapeute, surtout avec des soldats toujours entraînés à donner le meilleur d'eux-mêmes et qui pensent être capables de pouvoir tout surmonter. Mais pour le doc, ça n'entache en rien le processus de guérison à condition que Connor se plie à suivre le traitement ainsi que les visites chez lui.

— J'espère qu'il a compris cette fois-ci ?

— Il est motivé.

— Souhaitons qu'il reprenne vite le dessus. Je dois y aller avant que Jodie ne se transforme en statue de glace. Embrasse ma mère.

— J'y compte bien, fiston. Passez un bon séjour et, si tu rencontres des soucis, tu as le numéro du gardien noté sur le frigo. N'hésite pas à l'appeler.

— J'espère n'avoir pas à le déranger. Et encore merci pour ce fabuleux chalet.

— Profitez-en bien.

Je raccroche et je retrouve ma belle assise au coin du feu.

∞ ∞∞ ∞

JODIE

— Le chalet est à Dean ?

— Oui, et nous avons de la chance, il ne sera loué qu'à partir de samedi. Dean m'a expliqué que, même en pleine saison, il se garde des jours pour venir skier.

— On va pouvoir en profiter, alors.

J'agrippe le pull de Théo pour attirer son visage vers le mien et l'embrasser.

— Je dois monter à l'étage pour vérifier que le chauffage fonctionne bien.

— Je viens avec toi. Il faut qu'on choisisse notre chambre.

— Je vais récupérer nos valises, comme ça, on pourra les déposer dans celle qu'on aura élue pour devenir notre cocon.

— Je t'attends en haut, mon Esquimau.

— Je n'ai jamais connu un tel froid à l'intérieur.

— C'est sûr que ça nous change de L.A.

Théo m'aide à me relever, il a les mains gelées.

— Ne t'avise pas de les balader sur mon épiderme.

— Hum... Pourtant...

Théo ne termine pas sa phrase, il préfère mettre en pratique ce qu'il a en tête. En l'occurrence de me serrer contre son corps en entourant ma taille afin de glisser son autre main sous mon pull.

— Non, non ! C'est gelé !

— Ressens au lieu de te crisper. Accepte, tu verras que les sensations sont dingues.

Pendant qu'il me parle, il continue à la déplacer, jusqu'à rejoindre l'avant de mon soutien-gorge.

— Tes tétons pointent et sont tellement durs...

— Oh, putain, je lâche au premier contact de ses doigts gelés avec mes bouts de chair sensibles.

— Tu vois à quel point c'est bon.

Théo tourne son pouce et son index autour de mon mamelon, qui n'en finit pas de gonfler de désir. Le plaisir que je ressens électrise mon bas-ventre et je soulage la tension en pressant mon bassin contre celui de mon Esquimau. Son érection est encore timide. Alors je faufile ma main entre nous deux et je la glisse sous la taille de son pantalon. Le premier contact entre les doigts gelés et sa queue est saisissant.

— Tu aimes ?

— C'est encore plus surprenant que je ne le pensais.

Ma paume, qui s'active sur sa peau, se réchauffe assez vite.

— L'escargot a laissé la place à un beau glaive. Te revoilà en forme, my Love.

— Prêt à visiter ton igloo.

Ses doigts ont entamé un périple vers mon épicentre et la sensation est encore plus dingue sur mon clitoris que sur mes seins. J'arrête de respirer et suis prête à jouir face à toutes les petites piqûres que je ressens. Ce qui n'a pas échappé à mon amant. Après deux ou trois caresses, j'explose en vol.

— Et si l'on continuait notre découverte en pays inuite dans une des chambres ?

— Je dirais que l'idée est fameuse.

— Dépêchons-nous avant que ton brasier ne redevienne une ère glaciaire.

On éclate de rire tout en grimpant un énorme escalier réalisé avec des troncs de bois. Il est impressionnant de force. Théo ouvre la première porte et l'on découvre une très belle chambre qui de surcroît est chauffée. La température nous saisit même et contraste tellement avec celle du salon.

— Elle te convient, petit Chat ?

— Nickel.

Je le pousse à reculer jusqu'au lit sans lâcher ses lèvres que je dévore. Nos fringues volent dans la pièce et nous nous glissons sous l'énorme édredon. Un nuage de douceur nous enveloppe.

— C'est tellement agréable !

— Un vrai délice. Mais pas autant, que ça...

Théo faufile son corps sous les draps pour atteindre mon épicentre, installé entre mes jambes, il s'applique à me lécher pour me conduire vers un autre orgasme. Plus puissant encore. Perdue dans les affres de mon plaisir, je l'entends déchirer le carré argenté avant de me pénétrer jusqu'à la garde.

— Oh, oui... Encore...

Théo ressort avant de replonger avec tout autant de vigueur. Mon corps s'arque boute, sous les coups de reins puissants de mon homme, qui nous guident rapidement vers la délivrance.

— Je n'ai pas été très doux, il s'excuse presque.

— Au contraire, j'ai adoré que tu répondes à cette urgence qui nous tenaillait. Tu auras tout le temps de me faire l'amour maintenant.

Je me sens aux anges. Collé contre mon corps, Théo caresse mes cheveux et nous entraîne lentement vers le sommeil.

∞ ∞∞ ∞

Pour ceux et celles qui ont lu « Un Noël Rock'n'Roll » avez-vous vu le clin d'œil en rapport avec cette histoire ?

Le chalet à l'air très grand, mais glacial. Impossible de se câliner avec un escargot dans sa coquille. Espérons que la température grimpe vite, non ?

Apparemment, ils ont trouvé leur chambre. Le choix a été rapide. Du chauffage et un gros édredon, c'est indispensable dans un tel lieu. Je ne sais pas pour vous, mais, moi, j'adore qu'il fasse froid alors que je suis bien au chaud sous la couette. Partagez-moi votre ressenti.

Les valises sont toujours dans le 4x4. À ce rythme-là, elles vont finir congelées dans la malle ou même n'en jamais en sortir. Qu'en pensez-vous ?

∞ ∞∞ ∞

📍 Mercredi, on lira le chapitre de THÉO & JODIE :

🤭 Le jeu en valait la chandelle.

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🥰 Bonne journée, mes Tattoos Love, gros bisous 😘

✨ Kty.Edcall.Romance ✨

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