#SOLDAT | 85 - CONNOR

✨️ Merci de soutenir mon histoire «IL N'Y A PAS QUE LA DINDE QUI SERA FOURRÉE À NOËL» en cliquant sur l'étoile ✨

Un véritable séisme !

∞ ∞∞ ∞

À peine la porte de mon appartement fermée, James me plaque contre le battant. Mon buste amortit le choc alors qu'il se colle à mon dos, qu'il imprime son bassin contre mes fesses. Il maintient mes mains en l'air au-dessus de ma tête. Ses doigts habiles s'enroulent autour de mes poignets comme un serpent autour de sa proie, tandis que sa voix rauque se répercute sur mon cou qu'il embrasse.

— Garde-les en l'air, Soldat. Les paumes à plat contre le bois.

— Bien... Chef !

Son souffle sur ma peau fine de ma nuque se charge de booster mon désir pour lui. Ses mains partent à la découverte de mon corps en passant sous mon tee-shirt, qu'il retire en consentant que je baisse les bras pour lui faciliter les choses.

— Remets-les en l'air.

Ce que j'accomplis sans discuter.

J'adore son côté autoritaire. Recevoir des ordres comme ça, je veux bien en exécuter toute la journée. Et encore plus, la nuit.

Ses paumes se baladent sur mon dos, elles dévalent jusqu'à mes reins pour mieux posséder mes fesses qu'il capture à pleine main. Il adore les malaxer, les caresser, mais dans ses gestes je ressens surtout l'urgence de nous accorder du plaisir. Tout en suivant la ceinture de mon jean, il vient sur l'avant pour le détacher tout en marquant mon épaule de ses dents, qui se plantent dans ma chair. Il sait doser la force pour que j'éprouve la morsure sans pour autant en souffrir.

Ses doigts s'activent à détacher ma braguette en faisant glisser la fermeture éclair. Dans le même mouvement, il continue son avancée jusqu'à mon manche raide comme la justice.

— Le garde-à-vous n'est pas loin.

— Tu comptes hisser le drapeau au moment du clairon ?

— Je reconnais bien là ton côté patriotique.

— Je suis fier de mon pays et de ses valeurs.

Apparemment, mon discours sur la nation lui passe au-dessus de la tête. C'est aussi mon cas quand ses doigts s'enroulent autour de ma queue. La contrainte qu'il exerce à sa base me coupe le souffle tant le sang vient affluer vers mon bout avec cet étranglement. La chaleur colonise mon corps, la moindre parcelle est envahie par cette vague qui n'en finit pas de déferler. Alors je lui conseille.

— Relâche la pression doucement...

— Au contraire, Soldat !

Au moment où il m'informe de sa décision, il desserre l'étranglement d'un seul coup. L'afflux de sang est vertigineux. La tête me tourne, mon souffle se coupe, tandis que mon cœur bat à dix mille. Je le sens pulser dans mes oreilles accompagné par ce raz-de-marée dévastateur qui cette fois-ci ravage et emporte tout sur son passage. J'ai l'impression de me noyer.

— Respire !

Son ordre me percute. La machine se relance, aidant à ce que tous mes organes reprennent leurs fonctions initiales.

— Voilà, continue. Laisse ton corps accueillir tous les picotements que tu vas ressentir.

J'ai l'impression d'être envahi par une armée de fourmis rouges. C'est tout aussi désagréable que stimulant. C'est du délire. Je ne sais pas comment l'expliquer. Je le vis, le ressens, l'accepte en gardant les yeux fermés.

Les dernières piqûres m'arrachent des gémissements de satisfaction. Je pensais avoir atteint le summum de ce que je peux encaisser, mais c'est mal connaître mon amant. Sa main droite s'empare de mon manche. La pression qu'il exerce sur mon gland avant de le décalotter associé à sa gauche qui pince mon téton se révèle un combo redoutable. L'intensité de ces va-et-vient ne cesse de croître tandis qu'il vrille et pince mon mamelon au même rythme.

La tension grimpe en flèche et je ne sais plus comment gérer ces tourbillons de plaisir. Je n'ai jamais ressenti ça avec juste une branlette. James m'assène le coup de grâce quand je sens son érection se balader entre mes fesses avant de me titiller la rondelle.

Je hurle ma jouissance dans un cri erratique et profond. Sa prise sur ma gorge me contraint à tourner la tête vers lui pour qu'il avale jusqu'à mon dernier souffle en m'embrassant. Naviguant encore dans la volupté de mon orgasme, je n'ai pas capté les actes de James jusqu'à ce que je ressente le début de sa pénétration.

— Putain...

— Ça va ?

— Oh... Oui...

James a baissé son froc, il s'est équipé et je ne m'en suis même pas rendu compte tant j'étais perché sur ce nuage de plaisir.

Sa progression est lente, régulière et contrôlée. Mon homme est un amant hors pair. Il sait allier la force, la douceur, la patience, il arrive à se montrer sauvage, puis tendre, voire brusque quand il se laisse emporter, abandonnant toute la maîtrise dont il est capable.

Ses doigts s'impriment dans la chair de mes hanches alors qu'il me pilonne sans relâche. Sa bouche dans mon cou me lèche, me mord, m'embrasse tandis qu'il avoue adorer me baiser. Je ne sais plus comment respirer. Mes gémissements erratiques se succèdent, me font perdre la tête quand il me branle, m'empêchant de baisser les bras pour m'en occuper moi-même. Je suis à sa merci et je lui accorde cet abandon pour le laisser exprimer l'ampleur de son désir.

— Quand tu auras envie de te branler, Soldat. Tu penseras à ce plaisir intense, que je suis en train de t'accorder.

James ajoute à ses mots une ardente ferveur à faire coulisser mon manche dans le creux de sa main avant de continuer sa déclaration.

— Lorsque tu sentiras cette envie irrépressible de baiser, tu te souviendras de la façon dont je viens de te marquer. Parce que personne ne t'aimera comme je viens de le faire. Tu es à moi. Putain, Connor, je t'aime à en crever...

Son aveu se termine là où commence son éjaculation suivie de la mienne.

— Tu as intérêt à revenir, Soldat.

Je suis totalement sonné par sa confidence tellement touchante. Son besoin de possession me chavire, alors que je sens ses larmes couler le long de mon dos.

— James... Amour...

Mes bras redescendent le long de mes cuisses. Ils sont engourdis, mais je m'en fous. Je les passe derrière nos corps encore emboîtés et entoure comme je peux son dos. Face à son manque de réactions et en entendant ses sanglots, je tente de repousser son bassin pour qu'il sorte de mon fondement.

— James... Bouge...

Il n'a pas l'air de se rendre compte de l'urgence. Il est en train de débander alors qu'il est toujours en moi. La capote risque de glisser... De rester en moi...

Je repousse son corps à l'aide du mien tout en l'appelant. L'angoisse monte en moi quand enfin je le sens réagir. Je me retourne aussitôt, tandis que James s'écroule au sol. Je m'assois face à lui et constate qu'il est encore équipé, ce qui me permet de mieux respirer. Je me saisis de ses mains pour nouer mes doigts aux siens.

— James, parle-moi.

La tête baissée, il laisse ses larmes tomber sur le parquet, ce qui m'inquiète d'autant plus.

— Qu'est-ce qu'il t'arrive, Amour ?

— Je ne voulais pas...

— Quoi ?

— Être aussi...

Je caresse le dessus de ses mains avec mes pouces, mais même ce geste tendre n'a pas l'air de l'apaiser. Alors je me relève, l'incite à en faire autant pour qu'il me suive jusqu'à notre chambre. Je me couche sur le lit et je l'accompagne pour qu'il m'imite. Mais au lieu de se positionner face à moi, il me tourne le dos tout en plaquant son corps au plus près du mien.

James épouse mes formes. Il cherche ma main pour la diriger vers sa taille et la serrer contre son torse à l'aide de la sienne. Ses sanglots se calment, mais je le sens si fragile dans mes bras.

— Parle-moi, James.

— Je suis désolé...

— Mais de quoi ?

— D'avoir été aussi... Brutal et odieux, en voulant te marquer. J'ai tellement peur de te perdre. Que pendant ces six mois tu aies envie d'un autre...

Les pleurs de James reprennent et je n'avais pas ressenti cette angoisse qui grandissait en lui.

— Amour. Tourne-toi. Je veux que tu lises à quel point j'ai adoré la façon dont tu m'as possédé.

Mon fabuleux amant pivote jusqu'à se placer en face de moi. Il ose enfin croiser mon regard. Affronter mes orbes puissants qui reflètent tous les sentiments que je ressens pour lui.

— Je t'aime, James. Et je ne te tromperai pas. Tu m'entends. De ton côté, tu comptes aller voir ailleurs ?

— Non ! Il s'indigne. Bien sûr que non.

— C'est pareil pour moi.

— Mais tu seras au milieu de tous ces mecs en manque de sexe... Tu m'as avoué ton mode de fonctionnement quand tu te trouvais à la base. La façon dont tu tuais ce sentiment de peur en baisant.

— Mais ça, c'était avant de te connaître. Je ne suis plus célibataire. Mon cœur ne bat que pour toi. Je dépose ma main sur sa joue pour capter toute son attention. Ma vie est liée à la tienne. On va y arriver. Tous les deux... Ensemble.

— J'ai tellement peur de te perdre.

Je le prends dans mes bras pour le consoler. Je ne peux rien lui promettre, car, une fois là-bas, je ne pourrai pas maîtriser les éléments. Je peux juste lui garantir de tout accomplir pour rester en vie et revenir auprès de lui au bout de ces six putains de mois.

∞ ∞∞ ∞

Cette future séparation cause bien des dégâts. Comprenez-vous la peur que ressent James ?

James redoute que, par ennui ou angoisse, Connor le trompe. A-t-il raison de le penser ?

Le rapport que James impose à Connor est sauvage, intense, voire un peu brutal. Ce qui n'a pas l'air de déranger Connor. Alors pourquoi James s'en veut-il ?

James tient à laisser des souvenirs à Connor pour qu'il ne l'oublie pas. En a-t-il vraiment besoin ?

∞ ∞∞ ∞

👑 Demain matin à 11 h 00, on lira le chapitre de JAMES :

🎉 Un réveillon en chasse un autre...

∞ ∞∞ ∞

🥳 Bonne journée, mes Christmas Love, gros bisous 😘

✨️ Kty.Edcall.Autrice ✨️

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top