#SOLDAT | 45 - CONNOR

✨️ Merci de soutenir mon histoire «IL N'Y A PAS QUE LA DINDE QUI SERA FOURRÉE À NOËL» en cliquant sur l'étoile ✨

Une discussion à haut risque !

∞ ∞∞ ∞

Bonne année 2024 et surtout bonne santé ! On commence cette nouvelle année comme on a terminé l'ancienne en gardant le rythme d'un chapitre le matin et un le soir !

∞ ∞∞ ∞

James est au bout de sa vie. Pris entre le bien pensé et le désir qui monte en lui. Après avoir resserré son trou par réflexe, puis par pudeur ou gêne, il se laisse gagner par cette caresse, que je pratique très peu. C'est très intime et je ne l'ai effectuée qu'une fois et c'était avec Brian.

— Arrête de cogiter, James.

Je le branle avec plus d'ampleur pour qu'il cesse de se prendre la tête. J'embrasse sa fesse en me rapprochant de plus en plus de son anus.

— Je continue ?

La respiration de James devient au fur et à mesure bruyante. Forcée. Son incertitude m'emmerde. Je n'ai jamais pris autant de temps pour préparer un mec. Pourtant ce n'est pas mon premier puceau ou hétéro. Je veux m'appliquer parce que James n'est pas n'importe quel homme. Je souhaite qu'il apprécie à sa juste valeur nos échanges. Pour le moment, il est comblé en étant celui qui se trouve dans la position de l'actif, mais s'il savait à quel point c'est jouissif d'être passif. C'est totalement différent, mais tout aussi bon.

— Oui ou non ? Choisis James où je te plante là avec la bite en feu !

— Je n'arrive pas à me détendre assez pour profiter entièrement de ce que tu m'offres. Je suis désolé.

— Tu peux l'être.

Je me relève, le relâche avant de me reculer pour me diriger vers l'évier. Je rince ma bouche et recrache bien plus que de l'eau. Ma colère aussi. Ma frustration surtout. J'attrape une bière et en avale une belle gorgée.

— Ne sois pas fâché. Je sais à quel point tu prends le temps de me préparer.

James s'est rhabillé. Il s'est lavé les mains et me bloque le passage conduisant à la terrasse.

— Je n'aurais jamais dû accepter que tu me baises.

— Tu regrettes ?

— Oui. J'ai été faible. Mais c'est terminé, je ne le serai plus.

— Qu'est-ce que tu veux dire ? s'alarme mon amant.

Il entoure mon visage pour planter son regard dans le mien. James tient à analyser ce que je ressens.

— Ne fuis pas, Connor. Explique-moi.

— Tu veux que je te fasse un dessin ? Je te pensais plus perspicace que ça.

— Prends-moi pour un abruti si ça te soulage. Mais je ne bouge pas sans savoir ce que tu ressens.

— Tu ne comprends pas que de t'avoir accordé l'accès à mon cul, ça t'a permis de croire que notre relation allait rester ainsi sans que tu éprouves l'envie de modifier ta position d'hétéro. Là, tu es le mâle dominant. Que ça soit avec une nana ou un mec, tu es celui qui décide, qui apporte le plaisir. Tu captes ?

— Ça n'a rien à voir ! Tu crois que ça a été simple pour moi ?

— Sans doute pas. Mais tu n'as pas hésité. Tu n'as pas ressenti cette peur, qui te tenaille quand je te touche. Et tu sais pourquoi ?

James secoue la tête de gauche à droite en baissant le regard.

— Tu ne perds pas le contrôle. Tu donnes, tu gères, mais tu ne te laisses pas atteindre.

— Tu abuses. J'adore ce que je ressens quand tu me caresses.

— Tu aimes que je te branle. Tu veux bien que je te suce, mais tu diriges. Tu ne peux pas t'en empêcher. C'est en toi. Tu es un mâle alpha.

— Tu en es un toi aussi, se défend-il.

— À la différence que j'ai accepté cette place.

— Pourquoi si ça te coûte autant ?

— Tu ne comprends vraiment rien. C'est une offrande que je te fais. Ce n'est que du bonheur... Parce que...

Je tente de forcer le passage, mais James est tellement tendu qu'il ressemble à un mur infranchissable.

— Dis-moi, soldat, prononce-t-il d'un ton grave et bas.

— Je tiens à toi, je lui balance comme si les mots me brûlaient. Satisfait ?

— Très !

Sa bouche s'approche de la mienne sans m'embrasser. Il veut juste me tenter en espérant que je vais céder à cette envie de lui qui me dévore. Je dois tenir bon. C'est moi qui mène la danse et ça sera quand je le souhaite, où je désire.

— Ça ne marche plus comme ça !

— Alors, ça va être quoi ? On revient à la case départ ?

— Si seulement je le pouvais. Mais je sais que ça ne sert à rien d'y croire. C'est impossible. J'ai fait une erreur de jugement, c'est à moi d'en assumer les conséquences.

— Tu comptes me punir, c'est ça ?

— Non, je vais tellement te tenter que tu vas me supplier de te baiser. J'espère que tu as bien pris ton pied ce matin parce que tu n'auras plus accès à mon cul tant que tu te refuses à moi.

— Tu me mets encore plus de pression en agissant ainsi.

— Non, James. Je veux que tu aies envie de moi. Que tu crèves de désir. Que chacune de tes pensées et de tes gestes me soit dédiée. Je vais devenir ton obsession.

— Pourquoi nous infliges-tu ça ?

— Si tu te poses la question, c'est que j'ai raison d'opérer ainsi.

Je me rapproche de son corps jusqu'à coller nos bustes transpirants. James réagit à ce contact. Nos peaux sont électriques. Brûlantes, impatientes. Mon sourire s'épanouit alors que James bouillonne.

— Tu veux que je te supplie ?

— Si ça te fait plaisir ! je le provoque.

— Va te faire foutre, Connor !

James se détache de mon emprise et je n'effectue aucun geste pour le retenir. Par contre, mes mots vont s'en charger.

— Pas de soucis, James. Ce ne sont pas les mecs qui manquent à L.A.

C'est déloyal, je sais, mais par moment, il faut employer les moyens nécessaires. James se stoppe aussitôt pour revenir vers moi d'une démarche furieuse. Ses mains se posent sur mes épaules et me poussent par à-coups jusqu'à ce que mes fesses rencontrent le plan de travail.

— Tu comptes aller voir ailleurs ?

Sa mâchoire serrée est prête à exploser, tout comme ses orbes ténébreux, qui me prouvent qu'il ne rigole plus. Je joue une partie dangereuse et j'espère ne pas me planter dans le scénario.

Ça passe ou ça casse.

De toute façon, il est impossible que je vive une relation avec le cul entre deux chaises.

— Je n'exclus rien. J'ai des besoins. Tu comprends...

— Qu'est-ce que tu fais de nous ?

Putain ! De le voir souffrir, en me posant la question, ne m'enchante pas, mais je ne peux pas baisser les bras aussi vite.

Ça va être plus dur que je ne le pensais. Je tente de me persuader que justement j'accomplis ça pour nous. Pour que notre duo ait une chance d'exister et de perdurer.

— Tu t'en soucies maintenant ?

— Je m'en préoccupe bien plus que toi !

— En agissant comme un putain d'égoïste ? C'est ça, ta vision d'une relation. Tu imposes et j'obéis ? Je te donne l'impression d'être un petit toutou à sa mémère ? Non, mais tu m'as regardé ?

— Je ne fais que ça.

Son front se pose sur le mien avant qu'il ne m'avoue.

— Tu vas me rendre fou...

— Tu as de la marge avant de frôler l'aliénation mentale.

Je le surprends en l'embrassant. James dépasse l'étonnement mêlé d'incertitude. Il s'empresse de répondre à ma fougue. Nos bouches ne se quittent pas. Pas plus que nos langues ne cessent de s'entrecroiser. C'est bon. Délicieux. J'en gémis de plaisir. D'extase.

Ce baiser me redonne confiance en mon plan.

L'intensité monte entre nous. Elle nous dévore. Elle redouble quand je passe ma main sous sa ceinture. James clôt les yeux lorsque mes doigts se referment sur sa queue tendue.

— Continue...

James s'impatiente face à mon inaction. Il souffle par le nez comme un taureau contrarié. Je persévère dans mon idée. Je veux le frustrer. Alors je lui accorde un va-et-vient avant de relâcher ma prise.

— Putain, Connor...

— Un souci ?

— C'est ça, ton plan ? Me faire bander comme un étalon en rut ?

— Non content de te pousser à bout, je vais te laisser dans cet état-là.

— Tu déconnes ? Dis-moi que c'est une blague ?

— Est-ce que j'ai l'air de m'amuser ?

James revient tout contre moi et embrasse mon cou. Il mordille mon épaule et je ne boude pas mon plaisir. Mes gémissements l'encouragent alors que ses mains caressent mes abdominaux.

— Tu commences à comprendre...

— Je ne m'occupe pas assez de toi. C'est ça ?

— Tu veux dire que ça ne t'effleure même pas l'esprit.

— Je suis à ce point égoïste ?

— Je te laisse le découvrir.

J'ai envie de lui dire que je comprends mieux pourquoi son couple avec Éva n'a pas tenu. Mais je me retiens. Mon but n'est pas de lui faire mal. Je veux juste qu'il prenne conscience de la situation et de sa négligence.

Alors je relève son menton saillant recouvert de cette barbe courte, noire, que j'aime tant caresser. James baisse le regard et m'avoue.

— J'ai peur de ne pas être à la hauteur.

∞ ∞∞ ∞

Connor est-il allé trop loin avec ce baiser du Cobra ?

Connor prend de gros risques et menace de mettre en péril leur duo. Le comprenez-vous ?

A-t-il raison d'agir ainsi pour démontrer à James qu'il se comporte en égoïste ?

James avoue à Connor, que son manque d'attentions envers lui est dû à sa peur de mal faire. Qu'en pensez-vous ?

∞ ∞∞ ∞

📍 Ce soir, on lira le chapitre de JAMES :

🎭 Je dois réagir !

∞ ∞∞ ∞

🎅 Bonne journée, mes Christmas Love, gros bisous 🎄

✨ Kty.Edcall.Autrice ✨

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top