#SOLDAT | 17 - Tu me fais confiance ?
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Tu me fais confiance ?
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Ce matin, en me réveillant aux côtés de mon homme transpirant de peur, je n'aurais pas pensé me retrouver quelques heures plus tard à bord du Mackenzie. James se tient fièrement à la barre de son bateau tandis que je me trouve collé à son dos après lui avoir demandé son accord. Son cauchemar est récent, alors je crains encore sa réaction dans ces cas-là. Mais mon homme est fort et il fait face avec bravoure. Il ne veut plus que s'instaure cette crainte entre nous. Alors quoi de mieux pour se retrouver pleinement que de passer ce cap sur le bateau.
Mon menton posé sur son épaule nue, je regarde au loin. La mer bleue à perte de vue m'hypnotise. Mais ce n'est pas pour autant que mes mains, elles, restent sans bouger. Mes doigts viennent de s'amuser avec ses tétons, qui se sont dressés sous de douces caresses ou sous la pression de mes pinces plutôt appuyées. Puis ils dévalent ses abdominaux crispés et vibrants d'envies en ressentant le passage de mes phalanges sur sa peau chaude et transpirante. Mes doigts viennent de glisser sous la ceinture de son short de bain et continuent leur migration vers le sexe érigé de mon homme.
— Tu ne veux pas attendre que j'aie jeté l'ancre ?
— Et perdre des minutes aussi précieuses ? Pas question, Amour. De plus, tu es obligé de garder tes mains sur le gouvernail, je lui confie à l'oreille d'une voix vibrante de désir.
— De m'imaginer entravé a l'air d'énormément te plaire. Ta queue vient de s'agiter contre ma fesse juste en l'invoquant.
— Si tu savais à quel point j'aimerais t'attacher au mât de ton bateau pour pouvoir assouvir un de mes fantasmes.
— Si ce n'est que ça...
Étonné par sa réponse d'une extrême rapidité, je capture le menton de James à l'aide de mon pouce et de mon index pour qu'il me regarde et que je puisse juger de son sérieux.
— Ça te plairait ?
— Je ne sais pas, mais avec toi j'ai envie d'essayer.
— Tu n'as jamais testé ? Même pas avec...
— Non, et, si ta question est d'apprendre si j'ai passé ce cap avec mon ex-femme, ma réponse est négative. Pourtant elle a adoré ce que prodiguait ce Dominant à ses soumises dans 50 nuances de Grey.
— Mais elle n'a jamais accepté que tu en fasses autant avec elle.
— Ce n'était pas son truc, soi-disant, il soulève les épaules.
— Et toi ? Tu as apprécié de voir ce mec prendre les commandes ?
— J'avoue que certaines scènes étaient plaisantes.
— Comme celle où il lui passe des menottes à sa soumise et l'accroche à une grille au plafond ?
— Hum...
— Avant de balader sa cravache sur son buste. Tu aimerais que j'en fasse autant ?
— Je vois que tu connais bien ce passage.
— J'entendais tellement les mecs parler de ce mec, qui faisait mouiller la petite chatte de leurs compagnes que j'ai voulu avoir mon propre avis.
— Et tu as apprécié ?
— J'ai nettement préféré les versions gays qui en ont découlé.
Ma main capture son érection devenue bien plus dure à l'évocation de ce qu'il se passe dans le film, mais surtout par rapport à ce que je pourrais pratiquer sur son corps bandé par cet hypothétique plaisir. James serre tellement ses doigts autour de la roue en bois que les veines de ses avant-bras ressortent sous sa peau hâlée, rendant mon excitation encore plus intense.
— Tu aimes quand je la comprime, hein ?
James lâche un râle guttural qui stimule d'autant plus ma queue. Elle tressaute dans mon bermuda, qui lui laisse une large amplitude de mouvement en étant nu sous le tissu fin. Je la frotte contre les fesses bombées de mon homme pour la soulager. James m'accompagne en remuant ses hanches dans des ondulations synchronisées.
D'un seul coup, je relâche son manche, je recule et avant que James exprime son désaccord je baisse son short de bain d'un coup sec pour qu'il termine enroulé sur ses chevilles.
— Connor, on n'est pas assez loin de la côte.
— Il n'y a aucun bateau en vue. Déstresse, Amour.
Je fusionne nos deux corps et de sentir que je ne porte plus rien, moi non plus, lui permet d'oublier ce pour quoi il râlait. Je coulisse mon érection entre ses fesses pour me branler au même rythme que ma main l'imprime sur sa queue.
— Plus vite...
— Sois patient. Nous avons tout notre temps. Je veux que la pression augmente petit à petit pour te mener à l'orée du précipice avant de calmer le jeu. Je vais te rendre dingue de désir. Tu vas me supplier de t'accorder plus de plaisir, mais je suis le seul maître à bord. Celui qui décide de ce que tu vas ressentir et de quelle manière.
James râle. Bouge des hanches pour que mon gland flirte avec sa rondelle palpitante, qui tente de m'aspirer pour me pousser à vraiment le pénétrer. Ce que je lui refuse. La paume de ma main s'abat sur sa fesse et James lâche un couinement adorable. Aussitôt suivi par un nouveau râle quand je frappe son autre sphère. Je les lui caresse pour diffuser la brûlure qui a échauffé sa peau. James se détend en sentant mon gland pousser son anus à s'ouvrir.
— Argh ! Soldat ! Arrête de me torturer. Prends-moi... Vraiment.
Je me retire avant de replonger mon bout humide de mon jus sous les protestations de mon mari. Je branle mon gland dans son cul serré. C'est divin. Ma paume s'enroule sous son menton. Sa veine palpite sous la pulpe de mon index. Je la compresse en tirant sa tête en arrière. James me laisse l'entraîner et dépose son crâne sur mon épaule dans un total abandon. Sa respiration se hache lorsque je m'attaque à sa mâchoire recouverte d'une barbe courte. Sa virilité me rend dingue. Son odeur aussi. Je le mords pour mieux la capturer.
Son souffle se raréfie quand je l'oblige à se cambrer un peu plus vers l'arrière pour enfin lui accorder ce qu'il me réclame à grands coups de gémissements. Je le pénètre dans une longue et seule poussée. Tel le bateau de James qui fend les vagues, j'en fais de même avec son antre. Je l'ouvre, l'écartèle, avant de le pilonner sans relâche.
James se tient comme il peut au gouvernail. Ses bras sont tendus et ses muscles saillants se dessinent sous sa peau transpirante. Il est beau. Tellement beau. Ma main se resserre au niveau de sa gorge. Aussitôt, James force sa respiration et se met à trembler en même temps. Ce n'est que par plaisir. Mon homme apprécie trop cette pratique pour en avoir peur.
— Tu me fais confiance ?
Je devrais me satisfaire de son hochement de tête, mais je veux qu'il fasse cet effort pour moi. Je relâche la pression sur sa trachée et James s'empresse de verbaliser sa réponse.
— Oui !
— Voilà qui est mieux... Amour.
Ma bouche n'en attendait pas plus pour picorer son cou et récolter ce goût salé, qui recouvre sa peau. Mes lèvres remontent jusqu'à son oreille, nous faisant tressaillir, alors que ma langue lèche son lobe. Qu'elle s'insinue dans sa conque. Ce va-et-vient déclenche un halètement digne d'un jeune chien. C'est tellement bon de le sentir aussi réceptif à la moindre de mes caresses.
— Connor...
Sa façon de me supplier en prononçant mon prénom me chavire. Il y a toute la détresse qu'il ressent face à mon manque de mouvements dans son fondement.
— Je suis tellement bien. Là. À l'abri. Aimé. Bien ancré au chaud. J'adore te baiser bien profondément.
— Alors, bouge, Soldat.
Ce surnom a toujours le même effet sur moi. C'est comme s'il venait de connecter celui que j'ai été et celui que je suis depuis que je le connais. Sans relâcher la pression sur sa gorge, je glisse mon autre main jusqu'à son érection, qui produit de l'ombre à sa barre tant elle est raide. Lentement, je le branle sur toute sa longueur. J'adore répondre aux gémissements que James, qui n'a pas besoin de les retenir ou de les enfouir dans l'oreiller pour éviter que Mac l'entende.
— Vas-y, Amour. Crie au monde entier à quel point tu apprécies que je te baise ! Lâche-toi !
Aussitôt, je sors de son antre pour mieux replonger entre ses chairs si serrées. La moindre de mes terminaisons s'électrifie sur son passage. James crie son plaisir. Les sensations que nous ressentons sont démultipliées quand je soulève sa jambe afin de le pénétrer bien plus profondément. Je percute le bout du tunnel à chaque coup de reins. Nos peaux claquent à chaque rencontre de nos bassins, bruit qui décuple – si c'est encore permis – notre désir.
— Achève-moi.
Sa voix rauque n'est que supplique pour que j'abrège cette délicieuse torture.
Est-il possible de voir des étoiles en plein jour ?
Là, c'est l'ensemble de la Voie lactée qui se peint devant mes pupilles. Nos souffles sont erratiques et James, la tête appuyée sur le gouvernail, tremble de la tête aux pieds quand l'orgasme le foudroie. Ses chairs se resserrent autour de mon manche. Il est comprimé, massé, électrifié. C'est divin.
Je décharge aussitôt mon foutre, qui se déverse dans son fondement avant que je me termine sur sa chute de reins. Je serre mon torse contre son dos et l'entoure de mes bras.
— Ça va coller...
— On s'en tape, on ira se laver dans l'océan. On arrive bientôt ?
— Je vais jeter l'ancre dans la crique. Ça te convient comme écrin ?
— Tout me va tant que je suis avec toi, Amour.
Ma langue se promène sur sa nuque avant de contourner son cou pour lécher cette pellicule salée, qui le recouvre. Soudain, notre conversation me revient. Ma main se lève et s'abat sur son torse.
— Outch !
— Tu voulais qu'on teste, mais, faute de cravache, ma paume fera l'affaire.
Avant que James réplique, je frappe son autre téton. Il gémit cette fois-ci. N'attendant pas qu'il se remette de cet assaut et qu'il relève la tête, je claque ses fesses ne lui laissant pas le temps de reprendre ses esprits. Mes doigts pincent ses tétons puis les vrillent progressivement avant de relâcher la pression d'un seul coup.
— Argh ! Encore... Il réclame dans un râle.
— Tout ce que tu veux... James.
Ses fesses ont pris une belle couleur rouge après avoir accueilli mes coups plus ou moins forts. Je les lui caresse pour dissiper les picotements qu'il doit ressentir.
— Ça va ?
— Oui, c'était intense, mais on doit arrêter.
— Tu as peur de ne plus pouvoir t'asseoir ?
— Non, je dois jeter l'ancre.
— Ok, tu peux y aller.
— Je ne comptais pas te demander la permission.
— Tu oublies que je suis ton maître et donc je décide de ce que tu peux accomplir.
— Dans tes rêves, Soldat !
— C'est ce qu'on verra.
Ma main claque ses testicules et James couine.
— Tu as senti comme ta trique apprécie ? Tu veux la priver d'en connaître plus ?
— Tu m'emmerdes, Soldat !
Mon rire tonitruant accompagne sa colère, qu'il exprime par des jurons et des grands gestes. Il est beau malgré son agitation, qui rend ses muscles tendus à l'extrême. Ses fesses bombées me narguent alors que James se penche par-dessus le garde-corps pour lancer l'ancre.
— Tu es bandant !
— Ravi que la vue te plaise.
— C'est bon ? Le bateau ne risque plus rien, il n'a plus besoin de ton attention ?
— Non, c'est ok.
— Alors place aux réjouissances.
Je l'encercle de mes bras et je ne cache pas ma joie de l'avoir enfin totalement pour moi.
— C'est quoi, ce petit sourire en coin ?
— Juste une idée qui m'a traversé l'esprit.
— Je peux en savoir plus, Soldat ?
Je l'embrasse fougueusement au lieu de lui répondre. Mes lèvres dévorent les siennes et sa langue s'infiltre pour se frotter à la mienne. Elles dansent, se cherchent pour mieux se retrouver avant de s'abandonner pour qu'on puisse à nouveau respirer. Mes doigts crispés sur sa nuque ne le relâchent pas. J'ai besoin de le sentir connecté, de le voir humer le même air iodé, de regarder ce décor magnifique, qui se trouve en face de nous.
— Cet endroit est idyllique. Tu ne pouvais pas mieux choisir pour notre pique-nique, Amour.
— Ravi que cette crique soit à ton goût, mon cher mari.
— Il faudrait être difficile pour ne pas l'apprécier.
— Alors, c'est parti.
Je m'occupe de récupérer le panier avec notre repas froid et James se charge du paddle. Je m'installe dessus en m'asseyant avec une jambe de chaque côté. Tandis que James se tient à genoux derrière moi et qu'il se sert de la rame pour nous mener jusqu'à la plage de sable blanc.
L'endroit est paradisiaque.
— L'eau est tellement claire que j'arrive à voir le fond, je m'émerveille.
— Si l'on avait plus de temps, on aurait pu le découvrir en plongée.
— On reviendra, Amour.
Je sens James se crisper même s'il se trouve dans mon dos. Je sais qu'il pense comme moi. Avec l'arrivée des jumeaux, on aura sans doute plus le temps de rien. Alors, autant profiter à fond de cette bulle, que l'on s'accorde. Je saute dans l'eau pour effectuer les derniers mètres et aide mon homme à pousser le paddle jusqu'au rivage. Chacun accomplit sa tâche sans prononcer un mot. Je dresse la nappe afin de poser la nourriture dessus. Quant à James, il place la planche à la verticale contre les rochers.
Allongé sur le dos, je ferme les yeux pour savourer ce moment de calme et de détente.
— Tu as faim ?
— Quelle question !
— Je parlais de nourriture, Connor.
— Moi aussi ! De quoi d'autre, sinon ?
— De rien...
James n'est pas dupe et il me connaît assez pour savoir que forcément je pensais plutôt à le dévorer. Il me sourit et je craque. Encore une fois. Mon cœur s'emballe. Mon pouls s'accélère comme la première fois où l'on s'est rapproché. Ou l'on s'est embrassé dans le couloir de chez mes parents.
— À quoi penses-tu ?
— À notre premier baiser.
Le sourire de James s'agrandit avant qu'il s'allonge sur le sable pour poser sa tête sur mes jambes. Mes doigts comme aimantés se dirigent vers ses cheveux ébène et humides. Ils sont plaqués en arrière, ce qui lui donne un air plus sexy encore.
— Tu es tellement beau, Amour.
— Tu me rends heureux, c'est ce bonheur qui me met en valeur.
Pendant que je masse son crâne, mon autre main câline son torse. J'aime suivre les lignes de ses abdominaux, de ses côtes pour remonter sur l'arrondi de ses pectoraux dessinés par le sport. J'effleure délicatement le téton du bout de mon index. Le buste de James tressaute comme si je venais de le pincer.
— Sensible ?
— Extrêmement.
Je me saisis d'un ramequin rempli de tomates cerises bien rouges, bien mûres... J'en porte une à mes lèvres pour la croquer en deux. Le jus éclate dans ma bouche et avant qu'il n'y en ait plus je dirige la demi-sphère vers ce bout de chair érigé depuis la caresse que je lui ai octroyée. Le contact entre la peau brûlante de son torse et la fraîcheur de la tomate déclenche des frissons sur le corps de James.
— Hum... C'est... Vivifiant.
— Excitant ?
Je me penche vers son buste pour gober le bout de ce fruit rouge, et son téton en même temps. Puis je le lui lèche avec une envie dévorante. Comme si nous ne venions pas de baiser comme des malades sur le bateau.
— Tu es insatiable, se marre mon beau brun.
Ses pupilles sont dilatées, son sourire est merveilleux et son érection déforme son bermuda de bain encore mouillé, qui lui colle à la peau.
— Je rends le pique-nique plus ludique.
— Et en plus, ça rime, il éclate de rire. Tu deviens poète, mon Amour ?
— C'est juste le mot « nique » qui m'inspire !
— Je me disais aussi !
James est heureux, détendu, amusé et c'est tout ce qui compte pour moi. Ça suffit à mon bonheur.
— Tu as fait un jaloux.
— De quoi parles-tu ?
Il se saisit d'une tomate cerise et la croque tout comme je m'en suis acquitté quelques instants plus tôt. Ses dents transpercent le petit fruit rouge et un liquide transparent coule de la commissure de ses lèvres. Je suis le filet qui gagne son menton et je ne réprime pas mon envie de le lécher.
— Délicieux, je m'extasie.
James tout sourire mâche la partie se trouvant dans sa bouche et dispose l'autre morceau sur son deuxième téton.
— C'est donc de lui que tu parlais...
Je me place à genoux aux côtés de mon avant - tout aussi joueur que moi – afin d'arriver à gober le fruit sans pour autant toucher à son bout de chair sensible. Je souris de malice face à ma manœuvre qui arrache une grimace de mécontentement à mon amant.
— Hey ! Tu n'as rien oublié ? Râle mon homme en voyant que je relève mon buste.
— Et après, c'est moi que tu traites d'insatiable ?
— Comme si tu n'avais pas une idée derrière la tête.
— Jamais !
— Tu n'es même pas crédible !
J'aime retrouver nos joutes du début où nous n'étions jamais d'accord. Ou l'on tenait à tout prix à s'imposer face à l'autre. Je croise mes bras sur mon torse feignant d'être vexé.
— Tu ne vas pas prendre la mouche pour si peu ?
— Ce n'est pas mon genre, tu as dû me confondre avec toi !
— Ton imitation est loin d'être à la hauteur alors ! Tu as oublié le regard noir...
— Impossible à réaliser avec mes yeux clairs, je le coupe.
— L'intensité ne réside pas dans la couleur, mais dans l'intention que tu mets à vouloir l'exprimer.
— Comme ça ?
Je pense à un truc qui me contrarie – ce ne sont pas les sujets qui manquent – et le fixe à nouveau en le fusillant du regard.
— Heureusement que tes deux iris étaient chargés à blanc, sinon je ne serais plus de ce monde pour en témoigner !
Content de ma performance, je me jette sur les lèvres de mon homme pour les dévorer. Les mordre. Les aspirer avant de les embrasser encore et encore.
— Je ne sais pas à quoi tu as pensé pour te mettre dans cet état ?
— Un magicien ne révèle jamais ses tours. Mais je suis heureux d'avoir été assez crédible.
Allongés sur le côté, nous nous trouvons face à face après avoir honoré comme il se doit ce repas froid préparé par James.
— Un dessert ?
— Je n'ai plus de place, là !
— Alors, viens !
Je me lève et lui tends mes mains. James s'en saisit sans sourciller. J'aime quand il s'abandonne à mes choix sans même les connaître. Cette confiance qu'il m'accorde et que j'ai gagnée petit à petit me réchauffe le cœur.
— Une promenade digestive nous fera le plus grand bien.
Main dans la main, nous marchons dans le sable mouillé recouvert inlassablement par les vagues qui viennent s'échouer à nos pieds.
— Tu as eu une bonne idée, c'est tellement agréable, ce calme.
— Le cadre est idyllique aussi.
— Surtout ce coin-là !
James tire sur mon bras et nous entraîne vers une montagne de rochers. Tout comme il agit avec moi, je le suis sans émettre aucune objection.
— Ferme les yeux !
Son ordre a passé la barrière de ses lèvres avec un ton qui n'accepte aucune rébellion. James possède cette confiance en lui, qui émane de tous ses membres. Et je le bade avant de m'exécuter.
— C'est bien, Soldat... J'aime quand tu m'obéis sans discuter.
Sa remarque est chargée de tant d'intensité que j'en frissonne quand son souffle percute mon oreille. Fébrile, j'attends la suite avec impatience...
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➥ Connor et James évoquent le film « 50 nuances de Grey ». Cela va-t-il leur ouvrir des possibilités jusque-là inexpérimentées ?
➥ Tout devient source de tentation avec eux. Comme quoi les tomates cerises possèdent bien plus d'intérêt que d'être mangées, non ?
➥ Qu'est-ce que James compte lui faire découvrir ? Une idée ?
➥ J'espère que ce long chapitre vous a plu en sachant que l'on arrive bientôt à la fin du tome 3...
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📍 Dimanche, on lira le chapitre de JAMES :
😂 Redescends vers mon mât, les couleurs sont déjà levées.
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🥰 Bonne journée, mes Lovely Love, gros bisous 😘
🌈 Kty.Edcall.Romance ✨
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