#SOLDAT | 13 - CONNOR

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Perturbations en vue !

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Je viens de passer aux chiottes pour pisser un coup en pensant que ça serait suffisant pour me faire débander. Mais j'ai dû me branler pour soulager mon érection, qui était encore plus imposante que je ne l'imaginais. Il n'était pas question que je revienne à table avec cette trique d'enfer.

Ça remonte à un bail que je n'ai pas ressenti une telle érection. Décidément, James me perturbe et a plus d'un point. C'est rare qu'un hétéro me fasse autant d'effet. Je sors des toilettes après m'être soulagé, quand je tombe nez à nez avec la serveuse qui arrive tout droit des vestiaires suivis par son patron.

Je laisse passer son employée, qui m'envoie un sourire entendu qui signifie qu'elle a terminé le boulot que j'ai commencé. Je fulmine intérieurement, quand elle promène la langue sur ses lèvres rougies, mais je réalise mon possible pour planquer ce que je ressens, elle serait bien trop satisfaite que je marche dans son petit jeu.

James ne peut pas faire autrement que de me voir. Je lui bloque le passage.

— Je n'ai pas le temps de discuter. Les clients ne vont pas tarder à arriver. Je dois rejoindre ma cuisine.

— Je vais être bref !

Je me rapproche un peu plus pour aiguillonner mes mots.

— La pipe était bonne ?

James écarquille ses yeux en grand comme si je venais de lui annoncer un truc improbable.

— Je ne sais pas de quoi tu parles !

— Tu en es sûr, James ? Tu veux que je demande à Daly de me le confirmer ?

— Qu'est-ce qu'elle vient foutre dans cette conversation ?

— Elle ne t'a pas taillé une pipe ?

Aussitôt, mon regard se porte sur son entrejambe pour vérifier si mon intuition est bonne ou fausse.

— Satisfait ? grogne-t-il.

— Très !

Oh oui, je le suis. James bande encore et je me doute que ça doit être douloureux. J'effectue un nouveau pas vers lui et il en réalise autant en reculant jusqu'à ce que son dos touche la porte des vestiaires. La lumière vient de s'éteindre dans le couloir et je profite de cette semi-pénombre pour enchaîner.

— Tu n'as qu'un mot à dire et je résous cette tension dans ton pantalon !

— Arrête de jouer à ce jeu débile avec moi !

— Je le ferai quand tu cesseras de durcir dès que je te touche.

— Alors, dis-toi bien que c'est la dernière fois que ça arrive !

— Laisse-moi rire ! Tu bandes comme un bison en rut.

Je me rapproche de son visage, je frôle sa joue pour lui parler à l'oreille.

— Si tu as envie de connaître le plaisir d'être vraiment sucé et pompé comme il se doit. Tu sais ce que tu dois dire. À n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, je serai ton homme...

— Ça ne sera pas utile.

— Alors pourquoi déglutis-tu avec autant de force ? Pourquoi ta respiration s'accélère-t-elle ? Pourquoi ta queue tressaille-t-elle dans ma paume ?

J'ouvre la porte et pousse James à y entrer. Je balance mes béquilles après avoir verrouillé la serrure. Je tombe à genoux devant lui. Son regard ne me lâche pas. Je lui laisse le temps de m'envoyer chier, mais je sais qu'il ne le fera pas. L'envie qu'il ressent est bien trop forte. Les images que j'ai insidieusement transmises à son esprit en lui parlant de le sucer sont en train de produire son effet.

— Tu n'as que deux mots à dire...

— Connor... ahane-t-il.

— Ce n'est pas suffisant.

Pour l'aider à prononcer son consentement, je caresse sa bosse proéminente, qui déforme son pantalon de travail.

— Alors, James ?

Sa tête est posée derrière lui sur une étagère et il savoure ces quelques caresses que je viens de lui accorder.

— Je ne peux pas !

Il se dégage de ma prise en main. Il déverrouille la porte et sort en me laissant là comme un con.

Absorbé par le plaisir, j'étais arrivé à faire abstraction de la douleur que je ressens dans la cuisse à cause de cette position. Je me relève en prenant appui sur l'étagère. Je ne peux retenir ma colère face à ce que j'éprouve et j'envoie mon poing dans un paquet de farine, qui explose et me recouvre par la même occasion.

— Putain ! Va au diable, James Mayer !

Je me secoue dans tous les sens pour retirer cette pellicule de poudre de sur mon corps. Heureusement que ma chemise est blanche, ça limite les dégâts. Je sors encore plus furax, que j'y suis entré. Je pose à peine mes fesses sur la blanquette, que j'entends mon frère se foutre de ma gueule.

— Quoi ?

— Où as-tu mis la tête ?

Merde, je n'ai pas pensé à passer la main dans ma tignasse courte. Je le fais aussitôt et la farine tombe en pluie devant mes yeux et ceux de mon frère et de sa fiancée qui a enfin levé le regard de sur son ventre.

Elle n'a pas arrêté d'afficher cette joie depuis qu'ils l'ont annoncé ce matin à mes parents. Ok, c'est une bonne nouvelle, du moins pour eux. Mais de là à sourire comme une bécasse, il y a de la marge. Surtout que cette arrivée a réveillé le volcan de colère de mon père. À peine levé, il m'a rebattu les oreilles avec mon homosexualité. M'imposant sa morale en me rappelant que je n'aurais jamais d'enfants. Ce à quoi j'ai répliqué que c'était une bonne chose parce que j'aurais trop peur de reproduire son schéma éducatif sur mon gamin.

Autant vous dire que ma réflexion est mal passée et heureusement qu'il y avait Théo et Shannon pour nous séparer, sinon nous en aurions fini aux mains.

Les mots de Jake me reviennent en tête avec la même violence qu'un boomerang.

— Casse-toi de chez moi ! Je ne veux plus de toi sous mon toit !

— Tu oublies, Jack, que c'est aussi ma maison ! Si Connor s'en va, j'en fais de même !

— Ne vous donnez pas cette peine, c'est moi qui me casse !

Mais la réflexion de Shannon a déclenché un truc chez Jake et voilà comment en cinq minutes, il a préparé son sac pour quitter la baraque. Je m'en veux de faire subir ça à ma mère, qui ne mérite pas tous les problèmes que mon retour engendre.

— Je suis assez grande pour opérer mes choix et il n'est pas question que je cautionne les dires de Jack. Ça va lui faire du bien, il va se calmer et c'est la queue entre les jambes qu'il va revenir dans quelques jours.

— Tu en es sûre, maman ?

— Tu sais, Connor, ce n'est pas la première fois que ça arrive. Ton père n'a jamais pu me commander comme il le réalisait avec ses soldats. C'est ce qu'il aime chez moi, mais à certains moments mon comportement l'insupporte. Alors il tire la tronche ou il part. Mais il revient toujours. La dernière fois, c'était pour l'accueil de la petite Mackenzie. Il ne voulait pas que sa retraite soit perturbée par des pleurs de bébé et regarde comme il s'en occupe maintenant.

Sur ce point-là, on se ressemble, ce qui n'arrange pas ma mauvaise humeur.

— Qu'est-ce que tu as trafiqué avec la farine ? me demande mon frère, qui me ramène à la conversation.

— J'ai voulu passer mes nerfs dessus !

— À coups de poing ? s'indigne Jess. J'espère que notre bébé si c'est un garçon ne sera pas aussi sanguin que toi ou ton père.

— Mais, non, ma chérie, il sera aussi cool que son papa.

C'est vrai qu'avec Théo nous sommes comme le jour et la nuit. Certains ont du mal à croire que nous sommes frères tant nos caractères sont différents, mais aussi notre apparence. Mon frère est bardé de tatoos, normal pour un tatoueur professionnel. J'en ai très peu et les miens ne sont pas visibles. Mon frère est une carte de visite ambulante pour son art. Look complètement aux antipodes de celui de Jess. C'est à se demander sur quel point ils s'accordent ? Enfin si, il y en a un qui est flagrant et qui fait pousser le ventre de ma future belle-sœur.

Les plats s'enchaînent sans que nous ayons eu besoin de commander. James a apparemment eu envie de nous montrer l'étendue de sa carte. Il cuisine à merveille et je me suis régalé. Je ne sais même pas comment je vais arriver à goûter aux desserts qui nous sont proposés. James est venu nous rejoindre et forcément la seule place disponible est à côté de moi.

— J'ai besoin d'avoir votre avis. Je n'ai plus de chef pâtissier, donc je réalise mes desserts grâce à mes lointaines connaissances.

Le regard lourd de mon frère se pose sur moi et je lui réponds tout aussi silencieusement qu'il n'en est pas question.

∞ ∞∞ ∞

Daly sort des vestiaires en se léchant les lèvres. A-t-elle vraiment sucé son patron ou a-t-elle fait exprès pour que Connor enrage ?

Connor provoque James, il le tente, le pousse à accepter ce qu'il ressent pour le Marines, mais lui laisse le choix. Fait-il bien ?

Pensez-vous que le départ de Jack soit définitif ? Est-ce que Connor doit chercher un appartement rien que pour lui ?

James n'a plus de pâtissier au restaurant. Vous pensez que Connor pourrait tenir ce poste ?

∞ ∞∞ ∞

📍 Ce soir, on lira le chapitre de JAMES

🎭 Ça me laisse un goût amer !

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🎅 Bonne journée, mes Christmas Love, gros bisous 🎄

✨️ Kty.Edcall.Autrice ✨️


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