#SOLDAT | 01 - Je suis prête, les Papas !

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Je suis prête, les Papas !

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S'il y a trois ans, après mon retour de chez les Marines, on m'avait dit que je tomberais amoureux fou de cet homme irrésistible. Que je me serais marié à Las Vegas et que je deviendrais le papa Nono d'une merveilleuse Poupée, je n'y aurais pas cru.

J'aurais même traité ce barge de cinglé.

Impossible d'envisager un tel scénario pour un mec comme moi qui prônait la liberté, qui ne voulait surtout pas d'attaches ni de mômes. Et pourtant, je suis là avec James, assis sur le lit de ma fille en train de discuter sur les vêtements qu'elle va porter pour son premier jour d'école.

Hier soir, nous étions tombés d'accord sur trois tenues en nous disant que ce matin on verrait bien laquelle nous paraissait évidente. Mais depuis un bon quart d'heure, les débats sont ouverts et nous n'arrivons pas à être sur la même longueur d'onde. James a son choix et j'ai le mien. Pendant que nous discutons âprement pour savoir lequel des deux à raison, notre fille a apparemment tranché.

— Je suis prête, les Papas !

Son intervention a eu le mérite d'arrêter notre duel sur cette question cruciale. Quelle fringue doit-on porter un premier jour d'école ? Je vous fais grâce de la tenue choisie par mon mari. Mac aurait pu rentrer dans les ordres avec la sienne et, d'après lui, avec la mienne elle ressemblait déjà à une adolescente. Notre fille, qui ne manque pas de caractère, mais qui sait amener les choses en douceur, a encore une fois tranché dans le lard en nous imposant son choix.

— Je suis belle, hein ?

Impossible de lui dire le contraire. Mackenzie se regarde dans la psyché et virevolte pour voir si sa robe tourne bien à chacun de ses mouvements.

Nous n'avons pas les mêmes priorités avec notre fille.

— Tu es magnifique, ma Poupée. Je vais te filmer pour garder un souvenir de ton premier jour à l'école.

Ma fille s'amuse à poser et James la mitraille pour alimenter l'album photos.

— Tu as tellement grandi, ma Princesse.

James se laisse tomber sur le lit de Mackenzie. Il est complètement dépité. Mac se pelotonne dans les bras de son père pour le réconforter avant d'ouvrir l'espace pour que je les rejoigne. Cette gamine m'inclut toujours dans les câlins, les jeux, les lectures. Elle est fière d'avoir deux papas et je sais que si à l'école on lui fait une réflexion, elle sera capable de répondre et expliquera pourquoi elle possède nos deux noms.

Mackenzie Mayer-Carlson.

Il y a deux ans, j'ai entrepris les démarches pour changer de nom. C'était essentiel pour ma reconstruction que je n'utilise plus celui de Williams. J'ai donc accompli toutes les procédures pour obtenir le droit de porter celui de Dean, mon véritable père. Il a d'abord dû m'adopter et il en a été pareil pour Théo. La lignée Williams s'est éteinte avec la mort de Jack puisque ma mère est devenue à la même époque Mme Carlson. Une fois mon nouveau nom obtenu, avec James, nous avons décidé que je devrais adopter Mackenzie. Ce qu'elle a accepté aussitôt.

Notre famille était enfin légale en me désignant père de cette jolie Poupée. Ce qui a aussi réveillé un truc bizarre en moi que j'ai mis du temps à analyser, à comprendre, mais surtout à m'avouer. Et puis un soir, je me suis confié à James. J'avais envie qu'on agrandisse notre petite famille.

— Papa Nono, on y va. Tu viens ?

— Oui, j'arrive.

Mackenzie munie de son sac à roulettes nous devance et James prend deux secondes pour me demander.

— Ça va, Soldat ?

— Nickel !

— Tu as une drôle de voix ? Tu en es sûr ?

— C'est juste l'émotion de conduire Mac à l'école, je ne pensais pas que ça me toucherait autant.

James me prend dans ses bras avant de m'embrasser. Puis ses mains en corolle autour de mon visage m'obligent à le regarder, alors que ses pouces redessinent la ligne de ma courte barbe.

— C'est un passage important dans la vie de nos enfants et dans la nôtre.

— Tu te rends compte, elle rentre à l'école...

— Oui, c'est dur pour moi aussi, mais il faut vraiment qu'on y aille si nous ne voulons pas qu'elle arrive en retard dès son premier jour.

Je saisis la main de mon homme et nous dirige hors de la maison pour rejoindre notre fille, qui patiente en ramassant des fleurs dans notre jardin.

— Tu réalises un bouquet pour qui ?

— Pour mon maître.

— Il va être ravi ! Je me cache pour sourire.

Après un quart d'heure de route, nous voilà garés sur le parking et aucun de nous trois ne tente de descendre. Le téléphone sonne et je valide aussitôt l'appel en visio.

— Coucou, ma chérie !

— Mamy ! Où est Papy ?

— Je suis là, ma jolie.

— Tu es toute belle. Je vois que tu as choisi la robe dont on avait parlé toutes les deux.

— J'aurais dû me douter que tu étais derrière tout ça, je fais mine de m'indigner.

— Vous n'aviez qu'à l'écouter, au lieu de vouloir lui imposer vos choix. Bon, et maintenant, sortez de cette voiture et menez notre Princesse vers sa classe, sinon, je viens vous botter les fesses !

— Bien, Chef !

— On t'embrasse très fort, ma chérie. À ce soir.

— Gros bisous, Mamy et Papy.

Notre fille me rend mon téléphone et clame.

— Allez, les Papas ! Bougez-vous !

Mackenzie nous accorde un sourire franc, elle est toute fière et se place entre nous deux. Notre fille attrape nos deux mains et c'est ainsi que nous passons le portillon. Suivant son impulsion, nous nous dirigeons vers la salle que nous avons déjà visitée lors de la matinée de découverte.

— Bonjour, Monsieur Mayer et Monsieur Carlson. Bienvenue, Mackenzie.

— C'est pour vous Monsieur Olson.

Mac, trop fière d'elle, lui tend son bouquet de fleurs et la réaction de son maître enchante notre fille. Bien loin de montrer une grimace ou de se trouver bête face à un tel cadeau, il a l'air ravi et lui accorde un sourire franc.

— Quelle gentille attention, je te remercie, Mackenzie. Tu viens, on va chercher un vase pour vite les mettre dans l'eau.

Notre fille claque un bisou à chacun et nous affirme.

— Ça va aller, les Papas. Rentrez bien. On se retrouve à midi. Ok ?

— Oui, oui, on sera là, confirme mon homme avec des sanglots dans la voix.

— À tout à l'heure, ma Poupée.

Nous restons plantés dans l'entrée de la classe, main dans la main, épaule contre épaule. Et nous la regardons agir comme si tout était naturel pour elle. Mac nous envoie un signe de la main, nous comprenons qu'il est l'heure pour nous de partir.

Le retour vers la maison est silencieux, avant d'émettre une idée.

— Que dirais-tu qu'on aille à la salle de sport pour se défouler ?

— Tu ne préfères pas qu'on rentre, j'ai du ménage...

— On a besoin de quelque chose de plus énergique !

— Si tu penses, que...

— Je t'assure que ça va nous faire un bien fou !

James tourne aussitôt dans la rue de droite pour modifier notre itinéraire et se rendre au club de gym.

— Tu as raison, ça ne peut que nous être bénéfique, se reprend-il. Mais, nous n'avons pas nos tenues...

— Depuis le temps qu'on y va, ils vont bien nous prêter deux shorts.

— Tu ne comptes pas te balader torse nu pendant la séance. Si ?

— Tout comme toi, tu le seras, Amour.

— Tu ne veux pas qu'on rentre plus tôt ?

— Tu vas voir, ça sera fun !

Dans ces cas-là, James sait qu'il peut me suivre les yeux fermés et que le résultat sera à la hauteur.

— Je te préviens que s'il y a le prof de la dernière fois, on se casse aussitôt !

— Arrête d'être jaloux, je n'aime que toi.

— Lui, par contre, il n'a pas l'air de le comprendre !

C'est vrai que ce mec est lourd et que ses intentions envers moi ne souffrent d'aucune interprétation. Il me suffirait de claquer des doigts pour passer un bon moment de baise avec lui. Mais, je ne suis plus ce jeune blanc-bec, qui sautait sur tout ce qui bouge.

— Arrête de faire ta jalouse ! On s'en fout de lui.

— Tu sais que j'ai horreur que tu me parles comme si j'étais ta femme !

— Tu préfères que je te le montre, mon cher mari ?

— Non plus on va arriver dans cinq minutes et je ne compte pas franchir la porte de la salle de sport avec un barreau en travers de mon chino.

Pour m'amuser et l'emmerder un peu, je place ma main sur sa cuisse.

— Arrête ça tout de suite !

— Tu en es sûr, Amour ? Ce n'est pas bon d'être aussi stressé, tu sais !

Je saisis l'occasion que James doit redoubler d'attention dans ce quartier particulièrement animé pour que ma main migre vers son entrejambe. Mon homme siffle entre ses dents pour me prévenir, mais je n'en ai cure. Ma paume à plat sur son renflement lui coupe la respiration. Je n'ai pourtant pas trop serré.

— Tu ne peux pas...

— Je vais me gêner, Amour.

Mes mots soufflés dans son cou finissent de le convaincre de me laisser agir comme j'en ai envie. Tout comme moi, il ressent ce désir, qui bouffe la moindre particule de notre corps.

— On aurait dû rentrer à la maison...

La plainte de James s'échoue dans un souffle mêlé à un gémissement.

— Rien ne nous empêchera de nous aimer aussi une fois chez nous.

Je sème des baisers dans son cou, mordille la peau menant à son épaule, déclenchant des soupirs de plus en plus prononcés par mon homme. Je veux qu'il arrête de lutter face à l'évidence. Il devrait savoir depuis le temps que je ne lâche pas une idée quand je l'ai en tête et encore plus quand il s'agit de notre plaisir. Ma main quitte son érection pour s'infiltrer sous son polo afin de remonter le long de son ventre tendu.

— Naaan... Tu ne peux pas me laisser dans cet état.

— Supplie-moi encore, Amour.

— Dans tes rêves, Soldat !

— Comme tu veux...

Je retire ma main, mais sa poigne s'abat sur mes doigts pour que je reprenne ma place entre ses cuisses. James se sert de ma paume pour me montrer ce qu'il désire.

— Tu crois que j'ai besoin d'un cours ?

— Non, je veux juste...

— Tourne à droite !

— Mais ce n'est pas la bonne route...

— Tu tiens à jouir ? Ou tu préfères transpirer sur un tapis de course ?

— Tu me poses vraiment la question ?

— Sur ta droite... Maintenant ! Je lui ordonne expressément.

Je n'ai que quelques secondes pour trouver un plan de repli, alors ici ou ailleurs. James n'hésite pas une seconde et sur ce coup-là, il me suit les yeux fermés. Enfin, c'est une image...

— Je vais où ?

— Dans cinquante mètres, tu t'engouffres dans le parking.

— T'es sûr ?

Je presse légèrement son érection et James ne réfléchit plus. La voiture disparaît dans cette bouche sombre. James récupère un ticket, la barrière se lève et je baisse sa fermeture éclair dans un mouvement synchronisé.

— Descends au dernier étage.

— Tu connais les lieux ?

— Oui. J'y zonais à une certaine période de ma vie. Dirige-toi vers le bout de l'allée et enfile-toi dans l'espace sur ta gauche.

James se gare et me regarde comme si je venais de lui sortir la plus grosse énormité du monde.

— Tu déconnes là ?

∞ ∞∞ ∞

➥ Mackenzie a grandi et détient son petit caractère tout en continuant à charmer son monde. Et son maître ne fait pas exception, on dirait bien ?

➥ Connor essaye de convaincre James de se rendre à la salle de sport. Est-ce une bonne idée pour évacuer le stress ?

➥ Connor veut challenger son homme et lui apporter du plaisir alors qu'il conduit. On peut dire qu'il ne change pas malgré les années qui passent, non ?

➥ Pourquoi James demande-t-il à Connor s'il déconne ?

∞ ∞∞ ∞

📍 Dimanche, on lira le chapitre de JAMES :

🥺 Ne te sens pas obligé de m'en parler...

∞ ∞∞ ∞

🥰 Bonne journée, mes Lovely Love, gros bisous 😘

✨ Kty.Edcall.Romance ✨


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