#CHEF | 82 - JAMES

NDA : Pour ceux ou celles qui n'ont pas vu ou lu mon message sur mon profil wattpad, je diffuse à nouveau l'information. Suite à un souci cardiaque, hier, j'ai dû me rendre aux urgences. Donc je dois suivre les recommandations du cardiologue. Repos et surveillance. Je dois penser à me ménager. A partir de ce jour, il n'y aura plus qu'un chapitre par jour de posté, j'espère que vous comprenez ma décision. Merci à tous ceux et celles qui m'ont envoyés de si gentils messages qui m'ont fait extrêmement plaisir. Place à la lecture dont le titre colle bien à la situation.

✨️ Merci de soutenir mon histoire «IL N'Y A PAS QUE LA DINDE QUI SERA FOURRÉE À NOËL» en cliquant sur l'étoile ✨

Profitons du temps qu'il nous reste !

∞ ∞∞ ∞

Que c'est bon de se réveiller dans les bras de mon homme sans se préoccuper de l'heure. Pas besoin de descendre au restaurant pour préparer le service de midi ou du soir.

Cinq jours.

C'est tout ce qu'il me reste à vivre avec Connor avant son départ. Celle d'hier est passée à la vitesse de l'éclair. Alors ce matin, je compte prendre mon temps.

Les courses pour le réveillon sont réalisées. Nous avons préparé la farce et fourré la dinde. Shannon n'a plus qu'à la mettre à cuire. Je connais assez ses talents de cuisinière pour lui confier cette tâche. Elle saura l'arroser, la bichonner en attendant qu'on la rejoigne pour le reste des préparations.

Ce soir, c'est le réveillon de Noël.

Et même si Connor n'est pas fan de cette fête, il est heureux d'y participer pour nous faire plaisir. Car il s'avère que son père, lui aussi, en est un fervent adepte. Depuis leur rencontre, mon Soldat vit sur un petit nuage. Il faut dire que la visite au garage s'est très bien passée et que l'alchimie a été instantanée.

Ils ont tellement de choses en commun qu'au-delà de la ressemblance physique il est impossible de ne pas voir leur filiation. Quand nous sommes rentrés en fin de journée, Shannon a été soulagée de savoir que tout allait pour le mieux. Elle a été émue d'entendre son fils lui raconter tout ce qu'ils venaient de partager. Bien plus que Connor n'a jamais échangé avec Jack. Shannon a été heureuse d'apprendre que Dean avait gardé leurs photos, qu'il pensait toujours à elle.

Connor lui a transmis le numéro de téléphone de Dean, à elle de voir si elle veut renouer les ponts.

Je reporte mon attention sur Connor et plus exactement sur son torse musclé. J'inspecte du regard chacun de ses abdominaux. Ils sont parfaitement tracés. Sculptés dans la masse. Ciselés avec précision. Apollon peut aller se rhabiller, il n'arrive pas à la cheville de mon homme. Surtout quand on voit les attributs de la statue.

Normalement, ma fille devrait dormir au moins une heure encore. Depuis que nous couchons à l'appartement, ma Princesse a pris un nouveau rythme. Et je ne vais pas m'en plaindre. Plus de biberons à lui donner la nuit et le matin, elle ne se réveille plus aux aurores. Comme si elle avait senti que Connor et son papa avaient besoin de passer du temps ensemble.

Chaque minute est précieuse.

Tout comme celles que je compte nous octroyer. Connor dort encore. Ses nuits sont moins peuplées de cauchemars, mais, cette nuit, il a été agité par les prémices d'un de ceux qui le hantent régulièrement. Celui où il sauve la petite Amel. La détresse dans sa voix m'arrache chaque fois des bouts de moi.

— Hello, Soldat.

Je lui murmure à l'oreille pour terminer de le sortir du sommeil. Privilège qu'il va perdre en retournant à la base. Mes baisers dans son cou seront remplacés par le son du clairon qui se montrera bien moins romantique.

— Salut, Amour.

— Bien dormi ?

— Ça peut aller. Je me souviens juste d'avoir revécu un cauchemar. Le début, il me semble.

— Oui, celui qui concerne Amel.

— C'est ça.

Connor se colle un peu plus à moi et resserre ses bras, qui se sont enroulés telles des lianes autour de ma taille et de mes épaules. Je le laisse prendre la dose d'amour dont il a besoin pour effacer les images ancrées dans ses yeux. Je promène ma main dans ses cheveux qui avaient bien repoussé et qu'il va devoir à nouveau couper. Rasés, serait plus à propos. Il m'a demandé de m'en charger, mais pour le moment je n'ai pas trouvé le courage de m'en occuper. Sa voix rocailleuse me sort de ma réflexion. Connor, la tête nichée dans le creux de mon épaule respire avec difficultés.

— Aime-moi.

Sa façon de me le demander me déchire le cœur. Son ton me supplie comme si je devais abréger sa souffrance.

— Tout ce qui te fera plaisir. Mais avant dis-moi ce qui ne va pas.

Il se cache un peu plus contre mon torse. Ses bras me serrent de plus en plus avant qu'il me murmure.

— Amel est morte.

— Tu m'as dit que tu ne le savais pas.

— Phil...

— Qu'a-t-il appris ?

— Lors d'une patrouille, ils sont tombés sur un de ses frères. Il lui a tout de suite demandé ce qu'elle était devenue.

Je lui laisse le temps pour trouver le courage de m'annoncer la suite. Je l'arrime à mon corps autant que je peux. Je ne tiens pourtant pas à ce que son esprit s'échappe et retourne déjà là-bas. Mais Connor a besoin d'en parler pour évacuer cette souffrance, qui vit perpétuellement en lui.

— Le lendemain de notre intervention, ils sont revenus, ils les ont tous égorgés avant de mettre le feu à leur maison. Seul son frère y a réchappé, il rentrait de la médina. Sa mère lui avait demandé d'aller faire quelques courses. Les autres habitants n'ont rien accompli pour essayer de les sauver de peur d'être eux aussi pris pour cible. Ils les ont regardés brûler...

Connor fond en larmes dans mes bras. Il pleure cette gamine, l'horreur de cette guerre, son angoisse d'y retourner, celle de nous laisser, celle de ne pas revenir. J'ajoute les miennes, car j'ai tout aussi peur que lui.

— On doit espérer que le beau-frère de Dean trouve une issue favorable.

— Ils ne vont pas effacer les six mois que je leur dois en claquant des doigts.

— C'est pourtant la décision qu'ils avaient prise quand tu as été blessé.

— Ils ne me feront pas deux fois cette fleur.

— Ce n'est pas un passe-droit qu'ils t'ont offert. Tu t'es battu pour ton pays, tu as été blessé au combat, tu as même reçu une médaille pour ton courage. Alors ce n'est en rien une faveur, c'est mérité que de reconnaître ce que tu as accompli pour la nation.

— Si, seulement, ils pouvaient t'entendre. Je me suis engagé parce que je n'avais rien à perdre, mais ce n'est plus le cas. Tu as changé ma vie.

— Je compte bien continuer, Soldat. Tu es à moi...

Je plante mon regard dans le sien pour qu'il lise à quel point je tiens à lui. La détresse que je traduis dans les siens est encore visible.

— Je t'aime, Connor.

Je l'embrasse avec tous les sentiments que je ressens pour lui. À bout de souffle, je lui murmure :

— Je vais te le montrer pour que tu n'en doutes plus jamais.

Je récolte du bout de mes lèvres une larme qui vient de couler sur sa joue. Mon homme est à fleur de peau. J'ai l'impression qu'il peut craquer à tout moment.

J'opte pour la tendresse, les baisers doux, les caresses sur son torse, son visage, que je redessine de mon pouce. Pour moi aussi, ce sont des moments importants, bien plus que d'habitude. Je veux imprimer en moi le moindre détail, le plus petit grain de beauté, l'infime ridule. Je tiens à garder son goût sur ma langue, son odeur. Me souvenir de sa respiration, qui s'accélère quand je le prends en bouche. Lorsque j'aspire juste son gland pour maintenir sa base prisonnière entre mes lèvres tandis que les siennes laissent échapper un râle plaintif.

— Encore...

Les mains de Connor posées sur ma tête m'invitent à bouger sur toute sa longueur. Je reprends mes va-et-vient avant de le bloquer à nouveau. De le ceinturer de mes dents.

— Putain, je ne vais pas tenir à ce rythme.

— Alors, lâche-toi, j'ai d'autres idées encore qui te feront jouir. Tu vas oublier qui tu es en te perdant dans les affres du plaisir, j'ajoute en le masturbant. Tu me laisses les commandes ?

Connor relâche sa prise pour placer ses bras en croix.

— Ce corps est à toi.

— Je veux plus !

Mon regard s'ancre au sien pour qu'il lise ma détermination. Ma main a stoppé ses allers-retours et Connor grogne.

— Tu as capturé mon cœur... Tu veux quoi de plus ?

— Ton âme.

La stupeur s'imprime dans ses rétines. Avant qu'il ne l'exprime, ma bouche reprend possession de son membre ; que je continue de branler. Son abandon est immédiat. Total. Connor abat ses dernières barrières, ses réticences et me laisse maître de ses émotions. Il se résigne. Il arrête de se débattre contre les affres de son mal-être.

J'aspire son plaisir, sa jouissance. Sa vie.

Je remonte vers ses abdominaux luisants de sueur pour que ma langue lèche cette pellicule salée qui les recouvre. Je veux laisser du temps à Connor pour retrouver ses esprits. Ses mains passent sous mes aisselles pour m'attirer à lui. Son baiser reflète toutes les sensations qui émanent de son ressenti.

Il reprend le contrôle, me guide vers ce gouffre de volupté avant de me confier.

— Viens, Amour. J'ai besoin de sentir ton propre abandon.

∞ ∞∞ ∞

Connor a donné le numéro de téléphone de Dean à sa mère. Va-t-elle l'appeler ?

Connor s'effondre dans les bras de James. Plus les jours passent, plus sa peur de retourner là-bas s'accroît. Pourvu qu'ils trouvent une solution. Ça commence à urger, non ?

James veut tout obtenir de Connor jusqu'à son âme pour lui faire oublier cette funeste échéance. Emploie-t-il la bonne méthode ?

Ils savent si bien nous partager, leurs plaisirs. Leur abandon m'a touchée et, vous ?

∞ ∞∞ ∞

📍 Demain matin, à 11 h 00, on lira le chapitre de CONNOR :

🎭 C'est une première !

∞ ∞∞ ∞

🎅 Bonne journée, mes Christmas Love, gros bisous 😘

✨ Kty.Edcall.Autrice ✨

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