#CHEF | 54 - JAMES

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Incontrôlable !

∞ ∞∞ ∞

L'alcool a un effet désinhibant sur moi. Je me sens plus fort, plus conquérant, plus loquace. Mon désir pour Connor s'en voit décuplé aussi et je compte bien le lui démontrer.

— Ce que je veux, Connor... C'est te baiser.

— James, tu as trop bu.

— Pas assez pour ne pas savoir ce que je souhaite. Et là, je désire ta bite dans ma bouche avant que je t'encule !

— Non, mais tu t'entends parler ?

Connor me repousse de ses paumes sur mon torse. Mais je tiens bon.

— Je m'entends très bien ! Quoiqu'il y ait cet écho, qui me dérange ! Allez, soldat, baisse ton froc.

— On va aller se coucher, plutôt.

— Tu préfères que je te prenne dans ton lit ? Je te croyais plus aventureux.

Ma main se dirige vers son entrejambe pour vérifier l'effet de mes mots que normalement j'aurais retenus.

— Tu bandes comme un taureau.

— C'est obligé ! Tu n'arrêtes pas de me chauffer.

Théo gémit et aussitôt Connor va le voir. Son frère s'est juste tourné sur le divan et il prononce le nom de Jess entre deux ronflements. Connor, penché au-dessus du canapé, m'offre son cul servi sur un plateau.

— Ne bouge pas. Cible en vue !

Mon bassin rencontre ses fesses pour frotter mon érection contre ses miches musclées et tendues.

— Putain, James. T'es intenable !

— Tu n'as encore rien vu.

Je mime un coït et Connor se redresse en m'injuriant.

— Non, mais on ne va pas coucher devant mon frangin.

— Vu son état, il ne se rendrait compte de rien.

— Lui, peut-être. Par contre, moi, je suis pleinement conscient !

— Quel rabat-joie ! T'es pas marrant quand tu es sobre.

— Et, toi, tu es trop entreprenant quand tu es bourré. Allons nous coucher.

— Je te suivrais au bout du monde mon étalon sauvage, je chantonne tout en pouffant de rire face à ma connerie.

— La chambre, ça suffira.

Connor m'aide à me déplacer pour m'y rendre. Ça tangue un peu. Mais ça va le faire. Mon objectif toujours en tête, je ne perds pas l'idée de coucher avec cet homme qui accélère les battements de mon cœur de façon irrationnelle.

— Arrête de te trémousser si tu ne veux pas que je te saute dans le couloir.

— T'es grave, James.

Connor ne peut retenir un sourire. Et je sais, malgré le nuage alcoolique qui plane au-dessus de ma tête, que la situation ne le dérange pas plus que ça.

— Ose me dire que tu n'as jamais baisé après avoir bu.

— Ça m'est déjà arrivé.

— Avec Brian ?

J'entoure sa gorge de ma main pour le plaquer contre la porte qui se ferme sous l'action. Me souvenir de ce mec, qui a dû compter pour lui me dérange. Je ne devrais pas l'être. Sobre, je n'y aurais même pas pensé. Mais je ne le suis pas et l'alcool délie ma langue.

— Réponds, Marines !

Ma poigne comprime légèrement sa trachée pour sentir son sang s'accélérer sous mes doigts. Mon corps le colle un peu plus contre le battant en bois quand il m'affirme d'une voix calme et posée.

— Ça ne te regarde pas.

— Donc, c'est oui ! Qui a baisé l'autre ? Toi ? Lui ? Chacun votre tour ? Comment appelle-t-on ça ? Autoreverse, il me semble.

— Je vois que tu t'es renseigné.

— Alors, qui a pénétré l'autre ?

— Pourquoi tiens-tu tant à le savoir ? Est-ce que je te demande dans quelle position tu baisais Eva ? Non. Parce que c'est ton passé et que ça ne me regarde pas.

Je marque un temps d'arrêt, je relâche ma prise et part en arrière. Connor me rattrape juste à temps avant que je ne tombe. Il m'aide à m'asseoir sur le lit et commence à me désaper.

— J'aurais perdu l'équilibre plus tôt si j'avais su que tu me mettrais à poil.

— Calme ta joie. Je veux juste que tu sois à l'aise pour dormir.

— Ça sera surtout plus simple pour te sauter.

Connor souffle d'exaspération. Alors que je ne parviens pas à réfréner un fou rire.

— Je n'arrive pas à croire que je te choque.

— Je ne te connaissais pas aussi... Direct. File sous les draps.

— À condition que tu te couches avec moi.

— Je vais voir si Théo va bien et je te rejoins.

— Embrasse-moi d'abord.

Assis au bord du lit, j'écarte mes jambes pour qu'il se glisse entre mes cuisses. Droit, fier, Connor me surplombe.

— Tu veux que je te suce ?

— Non. Je te donne le baiser que tu m'as réclamé.

Connor m'embrasse avec une douceur qui me rend dingue. Je cramponne mes mains derrière ses fesses rebondies et dures accentuées par les séances intenses de sport.

— Je t'ai connu plus réceptif.

— Tu devrais t'allonger. Je reviens.

— Ne traîne pas trop, mon étalon sauvage.

Connor me sourit, dépose un smack sur mes lèvres demandeuses de plus. Beaucoup plus. Je m'allonge en virant la couette. Je veux que Connor soit tenté par mon corps enflammé par le désir dès qu'il reviendra du salon. Je m'installe confortablement et lutte pour ne pas fermer les paupières.

∞ ∞∞ ∞

Le soleil filtre au travers des volets. La luminosité pourtant tamisée m'arrache une grimace. J'ai mal partout, comme si j'étais passé en mode essorage dans une machine à laver. Seul mon dos a l'air d'être épargné par cette épidémie. Une chaleur importante le détend. Ma chute de reins ainsi que mes fesses irradient aussi. Je tourne le plus doucement la tête vers la source.

Connor dort. Il ronfle légèrement. Alors que son corps épouse le mien. En mode cuillère, il ne peut pas me cacher son érection matinale. Même dans son sommeil, il bande.

Son manche est niché contre mon cul et le rappel de ce que nous avons accompli – la veille dans mes toilettes – me revient. Je repose ma tête douloureuse contre l'oreiller, je ferme les paupières pour me laisser envahir par les images, le ressenti, les émotions. La façon dont Connor a géré ma toute première fois.

— Hello !

— Salut...

— Tu estimes ton mal de crâne à combien sur une échelle allant jusqu'à dix ?

— 5 000 !

— Il ne te reste plus qu'à assumer tes conneries.

Connor se marre. Son corps bouge au rythme de son hilarité. Ses mouvements incontrôlés déclenchent une réaction en chaîne. Ça permet à son érection de se balader contre mon cul, à sa chaleur de se répandre dans tous mes membres. Connor arrive même à me faire bander. Pourtant je ne suis pas en état d'effectuer quoi que ce soit.

— Tu joues moins au malin, se moque mon jeune amant.

— J'avoue. J'espère que je n'ai pas balancé trop de conneries.

— Juste assez pour que je t'abandonne dans le lit jusqu'à ce que tu t'endormes.

— J'ai été odieux à ce point ?

— Disons que je sais à quoi m'en tenir quand tu bois. Tu es sans filtres, très entreprenant, et le tout, sans aucune gêne. Tu étais prêt à me prendre contre le canapé sur lequel mon frangin dormait.

— Mais, non...

Je cache ma tête dans le coussin pour ne pas affronter son regard. La honte. Je ne me reconnais pas.

— Cela dit...

— Quoi ?

— Ça ne m'aurait pas déplu si mon frère n'avait pas été là.

Je tente de me tourner, mais ma tête a décidé d'effectuer sa propre révolution autour de son astre.

— Je te préviens si tu gerbes dans mon lit, tu n'y mettras plus les pieds.

— Ça me va tant que je peux y coucher mon corps pour ressentir ta raideur dans mon dos.

— Tu ne perds pas le nord par contre.

— C'est ta faute, Soldat !

— Tu n'es pas croyable. Il doit te rester pas mal d'alcool dans le sang pour avancer de telles conneries.

— Je ne plaisante pas...

— Oh !

Je réajuste ma position pour que Connor se retrouve à l'endroit exact. Sa queue plantée entre mes deux fesses.

— Tu en as envie ?

— Tu m'excites depuis que je suis réveillé.

Connor embrasse ma nuque avant de la pincer entre ses lèvres. Sa main se balade sur ma hanche tandis qu'à chacun de ses mouvements il frôle mon cul. C'est très plaisant. Je colle ma paume contre sa fesse pour accentuer ses frottements. Connor grogne, alors que je tente de réguler les vagues qui me font chavirer.

— James, si tu continues comme ça, je ne vais pas pouvoir me retenir de te prendre.

— Pourquoi veux-tu te retenir ? Tu n'en as pas envie ?

— J'en crève...

— Alors qu'est-ce que tu attends pour honorer mon cul ?

— Putain, James !

Connor éclate de rire et, pour terminer de l'achever, je commence à me palucher. Le message est limpide comme de l'eau de roche. Mon amant se décale en créant un vide en moi.

— Qu'est-ce que tu branles ?

— J'attrape une capote et le lubrifiant. Tu ne pensais tout de même pas que j'allais te prendre à sec ?

— Heureusement que tu es là...

Connor est vraiment parfait. Je n'ai pas l'habitude de tout ça. Devoir me protéger, me préparer à le recevoir. Le gel froid sur ma rondelle me déclenche des frissons. C'est terriblement bon de sentir ses doigts me caresser, m'ouvrir, me pénétrer. Je me détends au maximum pour éviter que la préparation ne dure des plombes. Je l'entends déchirer le carré argenté et j'accélère mes va-et-vient sur mon manche. Son gland se présente devant ma rondelle pour en tester la résistance.

— Je suis prêt, Connor.

— Laisse-moi en juger.

Connor appuie plus fort et je sens mes chairs s'ouvrir face à son intrusion.

Oh. Mon. Dieu. C'est meilleur qu'hier encore.

Un bruit nous stoppe dans ce mouvement ample, que venait d'entamer Connor.

Fuck !

— C'était quoi, ce bordel ?

∞ ∞∞ ∞

James, dirigé par l'alcool qui coule dans son organisme, veut en savoir plus sur la relation que Connor entretenait avec Brian. D'après vous, il était actif, passif ou autoreverse ?

Connor raconte à James l'attitude qu'il a tenue envers lui alors qu'il était saoul. Il n'a pas l'air trop surpris, mais c'est la gêne qui l'emporte, non ?

James affirme qu'il se sent à nouveau prêt pour coucher avec Connor. Est-il redevenu sobre ? Ou des traces d'alcool sont encore présentes ?

Quel est ce bruit, qui les coupe avant que débutent leurs ébats ?

∞ ∞∞ ∞

📍 Demain matin, on lira le chapitre de CONNOR :

🎭 Un vrai moulin !

∞ ∞∞ ∞

🎅 Bonne soirée, mes Christmas Love, gros bisous 🎄

✨ Kty.Edcall.Autrice ✨

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