#CHEF | 44 - JAMES
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Biner pour méditer !
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Ce début de semaine est passé assez vite. Dans deux jours, mon meilleur ami va se marier. Alors faute d'être allé à Las Vegas, ce soir, c'est viré entre mecs. Je vais le traîner dans un bar où l'on va discuter et refaire le monde en buvant une bière avant de se rendre à un match des Lakers.
Avec Théo, on adore le basket. Alors je suis sûr de lui faire plaisir en allant voir cette rencontre dans leur salle mythique. Le Staple Center. Ces places m'ont coûté un bras, mais ce n'est pas un problème si je peux combler de bonheur mon meilleur ami.
J'ouvre la baie vitrée de mon salon qui mène à la terrasse où aura lieu le barbecue tout à l'heure. Fouler la pelouse en ayant les pieds nus, où, tout du moins ce qui s'en approche, c'est un moment que je m'accorde avant que le soleil ne tape trop fort. À quelques jours de Noël, les températures restent clémentes. Rien à voir avec les hivers de mon enfance.
Ici pas de neige, pas de vent froid à vous glacer les os. Non, rien de tout ça. Et j'avoue que des fois ça me manque. Je bois mon café tout en regardant mon jardin, que j'ai quelque peu délaissé ces derniers temps. J'avais d'autres chats à fouetter. Mais ce matin, je vais tondre la pelouse, entretenir les massifs de fleurs et ensuite on verra.
Je dépose un tapis d'éveil pour Mackenzie à un endroit bien plat avant d'y installer ma fille dessus. Elle va mieux et son épisode de fièvre est terminé. J'avais raison. C'était bien une dent qui l'embêtait. Mon bébé l'a sortie deux jours après. Elle est trop mignonne avec son chicot, qui apparaît à chaque fois qu'elle sourit.
— Tu vas être bien là, ma Princesse.
J'allume l'enceinte connectée pour écouter un peu de musique classique pendant que j'arrache les mauvaises herbes de ce massif. Jardiner me vide la tête et il y a du boulot pour procéder à un tri dans mes pensées.
— Je pose le carton où ?
— À côté de moi. Ça sera plus simple pour attraper les fleurs.
Connor le met là où je le lui ai indiqué et se relève.
— Tu ne veux pas m'aider ?
— Pas vraiment. Le jardinage...
— Tu as peur d'abîmer ta nouvelle manucure ?
— Voilà ! C'est ça. Le vernis est encore frais.
On se marre. Je me fais la réflexion que cette remarque, il y a quelques semaines, aurait enclenché une joute verbale entre nous deux. On en a parcouru du chemin depuis son retour.
Je mate Connor, qui retire son tee-shirt. La température est bonne, mais de là à se mettre torse nu.
— Tu fais quoi là ?
— J'entretiens mon bronzage. Si je veux garder ce teint hâlé, que tu aimes tant, je n'ai pas le choix. Ça te dérange ?
— Nullement.
Ce petit con sourit de bon cœur. Il sait l'effet qu'il a sur moi. Je me reconnecte à la terre sinon ce n'est pas ce massif que je vais biner. Je m'acharne sur une racine récalcitrante pour ne pas suivre un à un ses mouvements. Mais la tentation est trop forte. Juste un coup d'œil.
Tout en faisant semblant de prendre un nouvel outil pour bêcher la terre, je regarde dans sa direction. Il se trouve à genoux, positionné de dos. Il s'amuse avec ma Princesse. Ils sont de plus en plus complices depuis dimanche, et la fièvre de Mackenzie, il a compris comment ma vie fonctionne.
Au départ, j'ai eu peur qu'il rejette notre duo, les contraintes qu'il représentait, mais Connor a accepté le package, comme il dit. Ce soldat sans attaches m'a démontré que je n'étais pas juste une passade. Ni que la présence de ma fille pouvait être un fardeau. Mais c'est tout ou rien. À prendre ou à laisser.
Pour mon plus grand bonheur, il accepte le duo ainsi que tout ce que ça implique.
— Tu as fini de me mater ?
— Tu as un cul d'enfer dans cette position.
Mon souffle sur son cou déclenche des frissons sur son épiderme qui se réchauffe. Je me retiens de mettre ma main sur sa fesse pour la caresser. Je connais par cœur cet arrondi, qui me rend dingue. Les tenir fermement alors que je le pénètre me donne une vue imprenable sur ce cul si solide et musclé.
Ma première fois à lui faire l'amour a officié de déclencheur de mon côté. Je me réalise et m'épanouis en couchant avec cet homme, qui a abaissé une à une mes défenses, mes incertitudes et convictions.
D'après Connor, je ne suis pas gay. Je suis juste un hétéro qui est tombé sous son charme.
— Mon cul est d'enfer dans n'importe quelle position, je te rappelle.
J'ai envie de lui rétorquer que ce n'est qu'un petit con prétentieux, arrogant et tellement imbu de sa personne. Cependant, il a raison. Et maintenant qu'il sait qu'il a capté mon attention, il ne va pas se gêner pour me tenter.
Après une heure passée à faire des pompes, différentes séries d'abdominaux pour Connor et du jardinage pour ma part, il est temps que je m'occupe de la préparation du barbecue.
— Tu veux que je m'occupe de la marinade ?
— Tu comptes cuisiner dans cette tenue, Connor ?
— Tu vas répondre à mes questions par d'autres questions ?
— Pourquoi pas ?
— Tu es sûr de vouloir jouer ?
— Quel serait-il ?
— On a déjà commencé, non ?
Connor se colle à mon dos comme une seconde peau. Il passe ses doigts sous mon polo et le remonte sur mes flancs en embrassant mon épiderme au passage. Il m'oblige à lever les bras pour me le retirer entièrement. Son buste – encore humide de la douche qu'il vient de prendre – se plaque instantanément contre moi. Le contact se révèle froid l'affaire de quelques secondes.
— Tu aimes me sentir aussi sensible à ton corps ?
— Il y a pourtant des soucis de réception, on dirait ?
— Tu captes mieux là ?
Connor décale son bassin pour coller son érection entre mes fesses contractées. Avant qu'il me rejoigne à la cuisine, j'ai bien vérifié que Mackenzie dormait à poings fermés. Son baby phone est allumé. Ce qui nous laisse le temps nécessaire de nous retrouver. Connor ne manque pas d'imagination pour créer des situations d'un érotisme fou.
— Tu ne devais pas m'aider à préparer ?
— Chacun sa technique, James ?
— De quoi veux-tu t'occuper ?
— J'ai le choix ?
Je ne sais pas combien de temps l'on va tenir ce petit jeu. C'est à la fois amusant, prenant et motivant. On adore se lancer des défis et celui-ci est de taille. Et apparemment, Connor tient à le pimenter. Ses mains passent sous mes aisselles pour se plaquer sur mes pectoraux. Ma réaction est simultanée. Je n'arrive plus à découper mon oignon.
— Est-ce que je t'ai dit d'arrêter ?
— Tu comptes me caresser pendant que je cuisine ?
— Tu n'en as pas envie ?
— Tu tiens à tester une nouvelle version de mon fantasme ?
— Qu'en penses-tu ?
Ses doigts pincent mes tétons m'arrachant des gémissements. Je ferme les yeux. Les bras tendus, les paumes à plat sur le plan de travail. Je tente de réguler cet afflux de chaleur qui irradie mon corps.
— Que dirais-tu si je baissais ton jogging ?
— Qu'est-ce que tu attends ?
En un seul coup rapide et net, je me retrouve avec mon pantalon sur les chevilles.
— Tu ne veux pas écarter tes jambes ?
Mon premier réflexe est au contraire de les resserrer.
— Tu n'as pas envie que je continue ta préparation ?
— Tu comptes vraiment me prendre cette fois-ci ?
— Tu le désires ?
— Qu'est-ce que je dois dire ou faire pour que tu le comprennes ?
— Que ton corps m'accepte peut-être ?
C'est indépendant de ma volonté. Mes réactions vont à l'encontre de mes envies. Dès que Connor pousse un peu trop l'invasion avec ses doigts, je me crispe. Je n'arrive pas à passer ce stade.
— Tu veux bien réessayer ?
— Vraiment ?
J'écarte les jambes au maximum de ce que mon pantalon m'accorde. Je cambre mon dos pour permettre à mes fesses de ressortir et lui prouver que je requiers ses caresses.
— Tu es sûr ?
— Et si l'on arrêtait de jouer ?
— Tu proposes quoi ?
— On laisse tomber, ça te va ?
— Pas de gagnants ?
— On s'en fout un peu là, non ?
Connor ne me répond pas. Et pour cause. Ses mains sont occupées à me branler. Tandis que sa bouche...
— Oh, putain ! Connor, non...
Ma supplique arrive trop tard. Sa langue vient de s'insinuer dans ma rondelle. Il l'enfonce et la ressort en pratiquant des va-et-vient en rythme avec ceux qu'il octroie à ma queue.
— C'est le baiser du Cobra.
Ma première impression est de trouver cet acte sale. Dérangeant. Rien que de penser que sa bouche se trouve sur ma rondelle me colle pourtant toute une série de frissons. Connor ne me laisse pas le temps de réfléchir si c'est politiquement correct. Si c'est ce dont j'ai envie. Il étire mes fesses pour s'accorder plus de place.
Putain de bordel de merde ! Connor a sa langue dans mon cul !
∞ ∞∞ ∞
➥ Faute de ne pas se rendre à Las Vegas, ils vont aller voir un match des Lakers. C'est moins fun, mais si Théo préfère, pourquoi pas ?
➥ Le jardinage n'est pas une occupation qui branche Connor, qui aime mieux s'amuser avec Mackenzie ou faire son sport. On peut dire qu'il ne se laisse pas aller et doit avoir un corps de rêve, non ?
➥ Ils ont commencé un nouveau jeu. Celui de ne poser que des questions qui servent de réponses ou pas ! Avez-vous apprécié cette figure de style pas évidente à écrire, mais que j'ai trouvé amusante ?
➥ James va-t-il accepter cette caresse si particulière, que Connor appelle le baiser du Cobra ?
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📍 Demain matin, on lira le chapitre de CONNOR :
🎭 Une discussion à haut risque !
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🎅 Bonne soirée, mes Christmas Love ✨ Je vous souhaite un bon réveillon avec vos proches et je vous dis à l'année prochaine ✨ Gros bisous 💋
✨Kty.Edcall.Autrice ✨
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