#CHEF | 34 - JAMES

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C'était inévitable !

∞ ∞∞ ∞

Sentir ses lèvres sur les miennes, son corps assis sur mes cuisses. Laisser cette chaleur me consumer. Accepter que ce mec aussi beau que déroutant et arrogant me fasse perdre mes moyens, mes repères, mes convictions sur la vie.

Ma langue retrouve la sienne pour entamer une danse des plus érotique. Je perds pied, me laisse aller à tout ce que Connor déclenche en moi. Il me suit, quand mes mains sur ses hanches le pressent de venir s'asseoir à califourchon.

Je ne peux plus faire machine arrière. Je n'en ai pas envie. Je veux ressentir à nouveau ce que Connor a réveillé sous la douche.

Ses doigts se promènent dans mes cheveux, caressent le derrière de mon crâne, descendent sur ma nuque, m'arrachant un gémissement que je ne dissimule pas. Je scrute son regard tandis que Connor s'abandonne et pose son front contre le mien suspendant le temps entre nous.

Pourtant ce moment n'arrange en rien l'ébullition qui bouillonne dans chacune de mes cellules. J'ai envie que Connor ressente l'effet qu'il produit sur moi. Dans un élan guidé par cette vague, qui me submerge, j'embrasse Connor. C'est un vrai tremblement de terre en moi. Au lieu de calmer ce que je ressens, ses lèvres, qui me répondent, enflamment mon corps. Je presse son bassin contre le mien. J'ai besoin de mesurer l'effet que j'ai sur Connor. Sa respiration se coupe et j'en souris. J'aime le voir perdre pied. Le sentir au bord du gouffre alors que c'est lui qui devrait mener ce rapprochement.

Connor redevient ce mec sûr de lui et qui sait ce qu'il doit accomplir pour me condamner. Son érection dure, fièrement dressée, se frotte contre la mienne. Je ne suis pas en reste. Et bordel, que c'est bon. Il a dû sentir mon émoi, ses doigts quitter mes abdominaux pour migrer sous la ceinture de mon jean.

Mes mains sur ses fesses le pressent contre mon bassin, alors que Connor cherche mon approbation. Il doit avoir peur de ma réaction après ce qu'il s'est passé sous la douche. Mais le voir gémir, fermer les yeux, me donne ce courage pour accepter sa caresse.

Je colle ma paume sur ses doigts, Connor ouvre instantanément les paupières allumant des étincelles dans ses iris verts qui prennent des nuances dorées. Puis sans que je sache pourquoi, il change d'attitude, il crispe ses sourcils et son regard.

— Tu ne veux pas que j'aille plus loin ?

— Au contraire.

Ma brève réponse retire le doute survenu fugacement et suffit pour ranimer son sourire. Je pousse sur sa main afin qu'il passe cette barrière et qu'il ne se méprenne pas sur mes intentions.

— Caresse-moi.

— James...

J'ai cette envie, qui tenaille mon bas-ventre. Et je ne connais qu'une seule façon pour la soulager.

— Branle-moi, Connor.

Son sourire s'agrandit ainsi que ses pupilles, qui se dilatent. Son visage se rapproche du mien pour m'embrasser avec une lenteur calculée. Connor tente de distraire mon attention alors que ses doigts progressent sous mon caleçon.

Le premier contact m'arrache un gémissement guttural. Profond. J'en ferme les yeux de délice. C'est aussi bon que sous la douche.

— Je continue ?

— Oui...

Dans cette position assise, je me sens à l'étroit dans mon jean et ce peu de place empêche Connor d'effectuer des va-et-vient. Alors je délaisse ses fesses pour déboutonner mon pantalon sous le regard intense de Connor avant d'en écarter les pans dans un geste vif. Amusé, Connor s'empresse de sortir ma queue de sa cage de coton. Il la tient fièrement comme s'il était le roi Arthur venant de retirer Excalibur du rocher.

Le premier aller-retour est inexplicable. J'oublie de respirer alors que je ne quitte pas du regard ses mouvements, lents, précis. Connor maîtrise la force et l'amplitude qui m'accorde un plaisir immense. Ma tête part en arrière tandis que son autre main caresse mes testicules.

— Bordel ! Connor...

Son sourire espiègle revient et son ton badin me délivre ses mots crus, ciblés et terriblement excitants.

— Imagine ma langue, qui lèche ton gland.

— Hum...

— Ma bouche qui t'aspire.

— ...

— Ta queue, qui coulisse entre mes lèvres.

— Putain... Connor...

Je ferme les yeux pour ressentir la puissance des images qu'il instille en moi. C'est tellement jouissif juste en l'imaginant.

— Tu sens à quel point ça serait bon ? Laisse-moi te sucer...

— Je n'ai pas de capotes, Connor.

— Putain ! Moi non plus...

Front contre front, on accueille cette nouvelle, qui étouffe le feu qui crépitait entre nous.

— Ce n'est pas possible ! On ne va jamais y arriver, se lamente Connor.

— On va prévoir des munitions et la prochaine fois...

— Tu me laisseras te sucer ?

— Oui...

Cette affirmation redonne le sourire à cet homme, qui fait battre mon cœur. Sa main relance mon érection dans des va-et-vient appuyés, alors que je cherche à l'imiter en descendant la ceinture de son bas de jogging. Mes doigts encerclent sa queue sous les frissons de Connor.

Et c'est ensemble que pour la première fois nous jouissons dans un baiser aspirant nos râles de plaisir.

Connor m'aide à franchir les étapes une à une. Me laissant accepter ce qui se passe entre nous en essayant de ne pas trop me mettre la pression.

— Merci de respecter mon rythme.

— Je ne veux pas te braquer. Ni que tu réagisses mal comme sous la douche. Je tiens juste à ce que tu acceptes ce qu'il y a entre nous. Je ne souhaite pas seulement te baiser. Tu n'es pas un one shot.

— J'espère bien !

Son rire tonitruant éclate face à ma remarque.

— Pour un mec qui ne voulait pas de moi, je trouve que tu me revendiques bien.

— Les traces de ton plaisir sont encore dans ma paume, je te signale.

— Tiens.

Connor se saisit des serviettes posées sur la table pour qu'on essuie la preuve de notre jouissance commune avant de passer aux toilettes pour nous laver les mains.

Arrivé dans la cuisine, je sens Connor derrière moi qui me confie à l'oreille.

— Tu t'en sors très bien pour un novice.

Son bras libre entoure ma taille alors qu'il pose sa tête sur mon omoplate. Ma main recouvre la sienne tandis que sa jumelle caresse ses cheveux.

Ce moment est doux. Précieux. Ainsi que ce silence, qui nous enveloppe encore pour quelques minutes avant que la brigade débarque et que l'on se mette à bosser.

∞ ∞∞ ∞

Le service vient de se terminer et, une nouvelle fois, Connor a assuré. Chacun de ses desserts clôturant en beauté mes plats. Les clients sont satisfaits et je le suis aussi.

Installés à une table, nous picorons dans les assiettes disposées devant nous. Quelques tomates, un peu de carpaccio de daurade, une entrecôte cuite à la plancha, un reste de pommes de terre sautées avec une poêlée de légumes et de champignons. Et en dessert celui aux agrumes ainsi que des profiteroles au chocolat.

— C'est un vrai festin !

Connor vient d'appuyer son dos contre la banquette et à cet air repu sur le visage qui déclenche mon sourire. On dirait Mackenzie quand elle a terminé son biberon. D'ailleurs, elle ne va pas tarder.

Shannon souhaite voir l'appartement en même temps que la responsable de la société de nettoyage. Ils ne vont pas être déçus du voyage.

— Tu tiens le coup ?

— J'ai pris un antalgique pendant le service. Je vais m'allonger un peu.

Aussitôt, Connor se couche sur la banquette.

— Tu vois si les travaux de l'appartement étaient terminés, j'aurais pu monter me reposer dans ma chambre.

— Envisagé ainsi, c'est pratique. Tu veux un café.

— Avec plaisir.

Je récupère les assiettes vides et retourne à la cuisine. Je n'en reviens pas de la vitesse à laquelle Connor a pris de la place dans ma vie. Pas seulement sexuellement. Tout est fluide avec lui. On bosse ensemble, il va s'installer au-dessus et pourtant ce n'était pas gagné à son retour de chez les Marines.

Café en main, je reviens dans la salle et découvre Connor endormi. Il est beau. Détendu. Je le regarde respirer à intervalles réguliers. Il ne ronfle même pas. Cette réflexion étire mes lèvres. C'est vrai que cette nuit non plus je ne l'ai pas entendu.

Le privilège de la jeunesse.

Connor chamboule tellement ma vie, que j'en oublie qu'il a neuf ans de moins que moi. Il est jeune, beau, musclé et pourrait faire craquer bon nombre de mecs ou de nanas. Au lieu de ça, c'est sur moi qu'il a posé son dévolu. Je suis ce putain de chanceux...

La porte du restaurant s'ouvre et je me lève pour aller à la rencontre de Shannon et de ma fille. Dès qu'elle me voit, elle s'agite dans sa poussette et me tend les bras. Je la détache et la serre fort contre moi.

— Mon petit ange d'amour. Tu m'as manqué.

Son petit corps contre le mien, Mackenzie remplit mon cœur de bonheur en disant

— Pa... Pa... Pa... Pa...

— Oui, ma Princesse, papa est là.

— Où as-tu mis mon fils ?

— Il dort sur la banquette. Le service l'a épuisé. Heureusement que ce soir le restaurant est fermé. Il va pouvoir souffler.

∞ ∞∞ ∞

Les choses progressent entre eux. Leur relation évolue bien. Ce sont eux, ici et maintenant ?

La découverte de l'appartement et l'annonce de l'embauche ne font que renforcer leurs prises de décisions, non ?

James s'est enfin lâché. Il accepte ce qu'il ressent et, à l'air d'être prêt à aller plus loin, on dirait ?

Connor s'endort et James réalise la chance qu'il a que ce jeune con veut bien de lui. Les neuf ans qui les séparent peuvent-ils devenir un souci ?

∞ ∞∞ ∞

📍 Demain matin, on lira le chapitre de CONNOR :

🎭 Va-t-il se dégonfler ?

∞ ∞∞ ∞

🎅 Bonne soirée, mes Christmas Love, gros bisous 🎄

✨ Kty.Edcall.Autrice ✨

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