#CHEF | 16 - Ça passera avec le temps !

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Ça passera avec le temps !

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Je me crispe. Je suis tout en sueur et ma respiration est laborieuse. Je sens la froideur de la lame sur mon cou. Son haleine alcoolisée me percute et me donne envie de gerber. L'entendre gémir en se branlant pour s'accorder du plaisir accentue mon besoin de hurler.

Je sens son bout humide toucher la peau de mes fesses tremblantes. J'ai tellement peur qu'il l'enfonce en moi. Qu'il me pénètre contre ma volonté, que je n'arrive pas à contrôler mes frissons.

— James ! Amour. Réveille-toi.

Je sens des bras forts m'étreindre, ce qui déclenche une vague de panique. Inconsciemment, je respire bruyamment et un parfum que je reconnais bien s'insinue jusqu'à mes poumons transportés par l'air qui les ranime. Cette voix, que je chéris tant, me parle avec douceur et calme à l'oreille.

— Connor ?

— Oui, Amour. Tu ne risques rien, je suis là.

Mes mains capturent aussitôt les siennes. Je les serre contre mon torse et mon ventre. Je voudrais qu'il fusionne avec mon corps pour ne plus avoir peur de revivre ce cauchemar. L'agression a eu lieu il y a trois mois déjà et pourtant, certaines nuits, ce fumier vient encore se balader dans mes rêves paisibles.

— Ça passera avec le temps, il m'assure.

Je le crois sur parole quand je vois que les siens – qui sont par ailleurs bien plus douloureux que le mien – ne reviennent que très rarement le hanter. Entre les séances chez le psy et son traitement, Connor va mieux, il se sent même bien.

Il a retrouvé 100 % de sa détermination. De sa force mentale et physique. Il a repris le dessus. Et tant mieux – car de mon côté – j'ai encore des moments d'absence. Connor tente de se détacher. De reculer son bassin. Il n'en est pas question. Je sais qu'il veut me ménager après mon cauchemar, mais, au contraire, j'ai tellement besoin de lui. Ma main crochète rapidement sa cuisse pour éviter qu'il ne se décolle de mon corps.

— Tu devrais être à même de comprendre – en étant déjà passé par-là – que j'ai cet impératif que tu effaces toutes ces images.

— Je ne souhaitais pas que tu flippes en sentant mon érection flirter avec ton si joli cul, Amour.

Connor caresse ma fesse puis remonte sur ma chute de reins, qu'il accentue pour que je me cambre. Le point de rencontre entre son sexe et mon fondement se réalise automatiquement et je laisse échapper un gémissement. Connor se crispe. Il arrête tous mouvements.

— Continue.

— Tu en es sûr ?

— Oui, Soldat.

Pour lui prouver mon désir, je bouge mon bassin afin de me frotter sur son membre érigé.

— J'ai terriblement envie de toi !

Connor doit entendre que je le veux pour assouvir mon plaisir et se laisser aller à me l'accorder.

— Tu en as envie à quel point ?

Connor et la provocation n'ont jamais fait qu'un et encore plus à cet instant, où je m'offre pour obtenir ce besoin vital qu'il s'enfonce en moi.

— Tu veux que je te le prouve ?

— Ça me plairait bien. Alors ?

Je sais pourquoi il agit ainsi. Il pense que je souhaite juste effacer les images de mon cauchemar. À moi de lui démontrer que ce n'est pas la seule raison. Je me tourne vers mon mari. Je découvre son sourire malicieux accroché à ses lèvres ourlées.

Ma paume encercle sa nuque pour le rapprocher de moi, tout autant que pour le bloquer dans cette position. Ma bouche soude la sienne et ma langue se faufile avec détermination pour qu'elle virevolte avec la sienne. Connor accompagne mes ondulations entre chaque baiser pour permettre à la pression d'augmenter.

Ma tête maintenue dans l'étau de ses mains, je chavire. Je me sens à l'abri. Protégé par sa puissance. Par son amour. Dans un mouvement de hanche, j'enjambe son corps, qui pivote pour s'allonger de lui-même sur le dos. Connor me sourit, confiant. Il me permet de continuer mon exploration de ce corps que je vénère.

Mes lèvres humides de nos baisers épousent son téton érigé. Connor lâche un râle de plaisir quand je l'encercle de mes dents. Il attend la morsure en suspendant sa respiration.

— Bouffe-le !

Au lieu d'assouvir sa demande, je triture son autre téton entre mon index et mon pouce. Connor se cambre sous le plaisir qui le colonise.

— Amour...

J'adore quand il me supplie. Alors pour le faire patienter, j'ondule mon bassin au-dessus de son érection palpitante.

— James ! Il tonne telle la foudre qui s'abat sauvagement.

Mon putain de prénom prononcé avec autant d'autorité m'envoie une réelle décharge dont les crépitements déchirent mes reins. C'est inexplicable. Incontrôlé. Irrévocable.

Je soulève mon bassin, ma main s'insinue entre nos deux corps pour capturer nos membres fermes et bouillants d'envie. Je les branle lentement. Connor grogne. Je ne vais pas assez vite, il en veut plus et je prends un malin plaisir à le lui refuser.

— Tu te rappelles qu'on n'a pas le temps. Dans quelques minutes, notre fille va se réveiller et...

Je coule mon corps contre ses abdominaux et ouvre la bouche pour le gober sans le quitter du regard. Connor, surpris, arrête de parler. Ses doigts glissent dans mes cheveux pour m'accompagner. J'aspire son gland pour récolter son liquide séminal alors que sa verge palpite d'envie.

— Suce-moi vite et fort !

J'ai le pouvoir sur son désir. Je décide de la suite. Mon autre main part en exploration de son fondement. Mon index l'effleure et mon amant tremble d'anticipation. Je poursuis pourtant vers ses testicules que je malaxe tout en aspirant son bout.

— Calme le jeu, ou je vais gicler...

Il n'est pas question que je me retienne. Je le sens se crisper. Ses phalanges s'enfoncent dans mon crâne. La pression qu'il exerce bloque tout retrait tandis qu'il plante son sexe dans le fond de ma gorge. Le liquide chaud et sucré emplit ma bouche et coule autant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Mes yeux le fixent pour ne pas rater ce spectacle. Celui de mon homme vaincu par le plaisir, qui vient de lui vriller le corps et l'esprit. Je me redresse tout en léchant mes lèvres pour me délecter de son jus.

— Tu es tellement bon.

Je relève ses jambes. Connor dépose ses genoux sur mes épaules et m'offre sans résistance son cul. J'écarte ses fesses pour admirer son étoile. Parfaite. Régulière. Je lui crache dessus. Je sais que Connor apprécie tout autant que moi cet acte de dépravation.

— Prends-moi !

Je me poste à genoux pour mieux le pénétrer. Je ne muselle pas l'envie qui me broie les reins et crispe la peau de mes testicules. Je progresse dans ses chairs et ferme les yeux pour capter la plus petite aspérité, le moindre resserrement ou un début de contraction.

C'est un fourreau dont je ne pourrai jamais plus me passer.

— Je t'aime tellement.

Je me bloque tout au fond de lui. Connor tend ses mains pour les nouer aux miennes. Pour lier notre amour dans cet acte primaire.

— Je t'aime tout autant... James.

— Soldat ! Accroche-toi.

Oublier la tendresse que nous venons d'échanger. Connor se trouve sur la même longueur d'onde que moi. Il bouge son bassin pour accentuer mes coups de reins. C'est cette symbiose, qui rend unique chaque moment que l'on partage.

Les yeux dans les yeux. Les doigts noués. Et notre amour en totale fusion. Nous nous envolons vers cet orgasme foudroyant. Anéantissant tout sur son passage. Nos râles s'expriment dans la bouche de l'autre. Je m'effondre sur son torse si puissant n'ayant plus de force. Ses bras m'encerclent instantanément alors que je reste niché dans son cul. Je ne veux pas me retirer. Je désire sentir encore et encore les spasmes de mon amant malaxer ma queue.

Mes doigts se perdent dans ses boucles humides tandis que mon oreille collée contre son torse transpirant capte les battements de son cœur.

— Je suis au paradis.

Je sens Connor sourire. Je suis tellement bien. Si seulement, je pouvais appuyer sur le bouton pause. Mais la réalité est toute autre. Connor est le premier à capter du mouvement dans la chambre de Mackenzie.

— Notre fille est réveillée. Reprends tes esprits, je vais m'en occuper.

Connor m'embrasse et je roule sur le côté pour qu'il puisse se lever. Il passe son caleçon et termine à peine de mettre son tee-shirt, que notre tornade nous fonce dessus.

— Coucou les papas !

Elle saute sur le lit et Connor l'intercepte pour la couvrir de bisous et me laisser le temps de me rhabiller.

— Câlin, mon papa.

Il n'y a pas de meilleure façon pour commencer la journée. S'accorder un moment torride avec mon mari et ensuite câliner notre fille. D'ici trois ou quatre semaines, les jumeaux seront là si Hope arrive à son terme. Ce qui, d'après le Docteur Solal, est compromis. Elle en est à sa quatrième grossesse et de plus celle-ci est gémellaire. Nous devons nous tenir prêts à ce qu'ils naissent à tout moment.

Nous venons de déposer notre fille à l'école et le jeudi le restaurant est fermé, alors j'ai eu une idée. La voiture ne prend pas le bon chemin et Connor s'interroge.

— Tu t'es trompé, Amour.

— Non.

— Heu... Je t'assure que oui !

Connor me regarde comme si je venais d'émettre une énorme connerie.

— Le restaurant se trouve sur la droite.

— Je sais encore où il se situe, je réponds en gardant mon sérieux.

Pourtant tout en moi me donne envie de rire, surtout en voyant la tête de Connor. C'est rare que j'arrive à le déstabiliser. Enfin, ma joie est de courte durée, car forcément Connor se reprend et me balance amusé.

— Me voilà rassuré ! J'ai cru l'espace d'une seconde que l'orgasme de ce matin avait grillé ce qu'il te restait de neurones.

— Il m'en faudrait bien plus pour que cela arrive.

Je dépose ma paume sur sa cuisse et Connor la recouvre en me chambrant.

— Ça, c'est parce que tu étais responsable de notre plaisir, si...

— Si, quoi ?

— Si je t'avais baisé, crois-moi que là, tu ne t'en serais pas sorti aussi bien !

— Espèce de vantard ! Ose me dire que tu n'as pas pris ton pied ?

— Moi, j'ai atteint les étoiles, mais toi...

Il a raison, ce petit con. J'ai adoré le baiser, lui tailler une pipe, mais, depuis qu'il est redevenu cet homme solide et maître de lui, je préfère lui laisser la main.

— Reconnais que je te satellise à chaque fois. Et tu vénères tellement ces moments-là, que tu n'arrives plus à t'en passer.

— J'avoue.

Connor est surpris que je ne conteste pas cette évidence. À quoi bon ? Connor est un amant exceptionnel, alors autant que j'en profite.

— Je pensais que j'allais devoir combattre un peu plus pour que tu acceptes cette réalité.

— Je n'ai pas envie de perdre un temps précieux qui nous est compté. Le sablier des trente jours est enclenché...

Connor comprend tout de suite de quoi ou du moins de qui je veux parler.

— Tu flippes toi aussi ?

— Comme un malade, c'est pour ça que j'ai décidé que l'on allait s'accorder un moment rien que tous les deux.

— Et Mackenzie ?

— Shannon s'en occupe. Je l'ai prévenu pendant que tu aidais notre fille à s'habiller. J'ai aussi préparé rapidement un pique-nique avec ce que l'on avait dans le frigo.

— Tu m'impressionnes. Je n'ai rien remarqué.

— Normal, quand tu es avec Mac tu entres dans une bulle complice avec elle.

— Serais-tu jaloux ?

Est-ce que je le suis ?

— Sincèrement, un brin.

— Tu trouves que je prends trop de place ?

— Non, mon Amour, au contraire, je suis heureux que vous vous entendiez aussi bien, mais par moments, je me sens un peu exclu.

— Pourquoi ne m'en as-tu pas parlé avant ?

— Parce que je tenais à ce que tu sois à l'aise dans ce rôle. Tu avais tellement peur de ne pas être à la hauteur.

— Je ne veux surtout pas prendre ta place...

— Tu vois pourquoi je ne souhaitais pas t'en parler. Je savais comment tu allais réagir. Tu aimes ma gamine comme si c'était la tienne et ce sentiment est réciproque. Je n'aurais pas rêvé mieux pour ma fille. Elle est heureuse, épanouie et je ne veux surtout pas que ça change.

— Je ferais attention à t'inclure plus souvent dans nos délires.

— Merci, mon Amour.

Je stoppe la voiture sur le parking, et Connor, qui jusqu'ici cherchait une réponse au cas de conscience que je venais de lui exposer, n'avait pas porté son intérêt à ce qui l'entourait.

— Ton idée est géniale, Amour.

Mon mari se penche vers moi. Sa main capture ma nuque pour me rapprocher de lui afin de m'embrasser. Puis il me confie à l'oreille.

— Prêt à être satellisé ?

— Oh que oui, Soldat !

∞ ∞∞ ∞

James subit encore des cauchemars dus à l'agression qu'il a endurée à l'arrière du bar. Heureusement, il peut compter sur Connor, qui est prêt à tout sacrifier pour que son mari aille mieux. Y parvient-il comme il faut ?

Il reste un mois avant l'arrivée des jumeaux. Hope tiendra-t-elle jusqu'à son terme ? On ouvre les paris ?

James avoue à Connor qu'il est un peu jaloux de la relation fusionnelle qu'il entretient avec Mackenzie. Ça ne doit pas être simple pour James de se faire voler la vedette, non ?

D'après vous, James les emmène où ?

∞ ∞∞ ∞

📍 Samedi, on lira le chapitre de CONNOR :

💖 Tu me fais confiance ?

∞ ∞∞ ∞

🥰 Bonne journée, mes Lovely Lover, gros bisous 😘

🌈 Kty.Edcall.Romance ✨

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